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 [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan

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MessageSujet: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeVen 21 Fév - 23:52



Dernière édition par Zoey C. CALDWELL le Mar 22 Avr - 4:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeSam 22 Fév - 17:42

Laisse-moi te regarder danser, encore une fois...
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Mais bon sang, dans quel état je me suis mis ? Ça fait bien quelques années que je n'avais pas eu une migraine aussi atroce. L'expérience et l'entraînement ne change rien à la gueule de bois. J'ai même l'impression que ça l'aggrave. Vite, de l'aspirine. Tel un ours, moi le grand Alan Thibault, philosophe reconnu et admiré du XXIème siècle, me voilà dans un bien triste état. Ce pinot était vraiment excellent. Mais je n'ai pas l'habitude de vider la bouteille en une seule soirée ! Il va falloir que j'en rachète en plus. Ouuh, ma pauvre tête. Je bois mon aspirine. La substance acre du médicament est vraiment atroce. Ce rituel me rappelle de bien triste souvenir. En règle général, quand je me réveille comme ça ... C'est que j'ai rencontré et mis quelqu'un dans mon lit... Je vais m'écrouler dans le canapé, cherchant comme j'ai réussi à me mettre dans cet état. Voyons, quel jour sommes-nous. En allumant la télé, je tombe directement sur l'épisode d'une série. Hum. C'est le week-end apparemment. J'imagine qu'on est samedi alors. Je me balade uniquement vêtu de mon boxer et d'une chemise propre prise au hasard grande ouverte. Heureusement que je vis seul. Je suis dans un tel état ... Je ne voudrais surtout que personne ne me voit.

Attendez une seconde. Je ne vis plus seul ! Où est Zoey ? Je me relève soudainement, mais hélas, suis pris d'un léger vertige. " Mais ressaisis-toi mon vieux ! Si elle n'est pas encore réveillé, il faut que tu sois présentable ! " Lentement mais sûrement, je me précipite dans ma chambre, ouvre grand mon dressing et entreprend de m'habiller plus convenablement. Choses difficiles. J'ai tellement de pantalons, chemises, cravates, par-dessus, vestes de costumes seules et autres nœuds papillons, pochettes, costumes complets et boutons de manchettes... Le choix se révèle toujours être un véritable combat. Comme je n'entends toujours pas de bruit, je me risque à regarder l'heure avant de voir si elle est réveillée. Déjà 9h56 ?! " Zoey ? Tu es là ma grande ? " Pas de réponse, je vais jusque dans sa chambre, remontant  tout de même la braguette de mon pantalon, avant d'ouvrir la porte. Mais non, personne. Juste un mot sur le lit.

Alan, madame la Directrice m'a permis de profiter de quelques jours de repos en dehors du pensionnat, excusez-moi de ne pas vous prévenir de vive-voix, mais voyant que vous étiez en train de dormir, je n'ai pas osé vous réveiller. Prenez soin de vous ♥ Zoey.

Ah oui. C'est vrai. Elle est partie. Ce mot est sur ce lit depuis déjà quelques jours. Comment ai-je pu oublier ? Dépité, je m'allonge alors sur ce lit qui porte encore le parfum sucré de ma petite stagiaire préférée. Elle n'est pas encore rentrée. C'est pour ça que j'ai bu hier soir ? Je suis vraiment totalement perdu en ce moment. J'attrape son oreiller et repense à sa première nuit dans cette chambre. Elle était tellement belle ainsi, sous les draps. Je l'ai bordé et j'ai veillé sur elle jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Comment oublier ? Je suis pathétique. Je me relève lentement, le médicament commence à faire effet. J'ai l'esprit moins embrouillé. Je repars dans ma chambre pour terminer la dure tâche de l'habillement. Vu le temps parfaitement humide et imprévisible de ce début d'octobre, je troque mon habituel chemise et ma cravate pour un pull à col roulé beige. Une veste de costume noir et sobre me redonnera cette élégance qui ne me quitte jamais. En me regardant dans la glace, je me sens prêt. Il est hors de question que je passe une journée de plus sans la voir. Ma santé serait en danger. Aujourd'hui, elle doit être à son cours de danse. Je m'en souviens parce que c'est ensemble que nous avons conçu son emploi du temps. Je ne sais pas si j'ai vraiment le droit, mais tant pis. Il le faut.

M'armant d'un grand parapluie noir, je descends jusqu'au parking souterrain pour aller chercher ma voiture de sport rouge. Je l'adore, elle est juste magnifique et si confortable. Bien que cette pluie risque de l'abîmer... J'irais la faire nettoyer après, ce n'est pas un problème. Tout le luxe que j'affiche dans ma manière de vivre et de m'habiller, c'est l'argent que j'ai gagné par mes propres moyens. Ma bourgeoise famille m'a déshérité mais la richesse ne m'a pas manqué longtemps. Au moins je suis fier de ce que je suis. Je n'ai pas escroqué les autres dans le seul but d'avoir un statut sociale. Moi je suis célèbre pour mes livres et ma passion. Je n'ai plus rien à voir avec eux. Je tourne la clé, le moteur frémit et je peux partir en restant concentrer sur mon objectif : retrouver Zoey à son cours de danse. Il est dix heures passé, j'y serais très bientôt. En espérant bien sûr, qu'on accepte ma présence. Sinon ce n'est pas bien grave, je l’attendrais dehors. Je ferais tout pour là voir. Rien ne pourra m'en empêcher.

Ça doit être là, je me gare pas loin de l'entrée et déploie mon parapluie. Nous sommes qu'au début de l'automne et la température est encore douce malgré la pluie. J'entre et je fais mon petit effet. " Mais... vous ne seriez pas le grand Alan Thibault par hasard ? " Cette jeune femme qui marche dans ma direction me paraît tout-à-fait charmante mais hélas, ne me rappelle aucune de mes connaissances. " C'est bien moi. En quoi puis-je vous être utile ? " Son sourire rayonne. Une autre danseuse peut-être ? " Oh, je suis enchantée. Je m'appelle Mélodie Figaro. Je prends mes cours ici. Vous cherchez quelqu'un en particulier ? " Elle me présente sa main, je la prends et me baisse pour y déposer un baiser. " Et bien, mademoiselle Mélodie, effectivement je cherche quelqu'un. Saviez-vous où s'entraîne la ballerine américaine Zoey Caldwell ? " Un peu surprise, elle me répond très aimablement. " Oui bien sûr, c'est par ici. Suivez-moi monsieur Thibault ! " Elle est vraiment charmante. Mais vu son jeune âge, peut-être était-ce une de mes élèves à Nobilia ? En tout cas, je n'ai pas le temps de lui demander qu'elle se sauve déjà. J'entre alors dans la salle de danse.

Zoey est bien là. " Mais enfin, pourquoi est-ce que vous arrêtez ? " Je reconnais ce professeur. Je suis sûr de l'avoir déjà vu quelque part. Discrètement je m'approche. " Zoey a besoin de faire une pause, elle n'est pas très bien. " C'est un jeune homme qui parle. Je crois l'avoir déjà vu lui aussi. Aurait-il déjà danser avec ma chère Zoey ? " Mais si, je vais très bien, dans cinq minutes nous seront repartis. " Je la reconnais bien là. A toujours sourire et ne jamais reconnaître lorsque ça ne va pas. Même si ça fait peu de temps que je l'ai rencontré, j'ai l'impression de l'avoir toujours connu. Enfin, ma venue est remarquée. " Alan ! Mais enfin, qu'est-ce que tu fais ici ? Quelle bonne surprise ! Je ne t'ai pas vu entrer, ça fait longtemps que tu es là ? " Maintenant qu'il me regarde c'est plus facile de le reconnaître. Il a bien changé depuis le temps. Mais il reste toujours aussi séduisant. " Christian ! Non ne t'en fais pas, je viens d'arriver. " Il vient me serrer chaleureusement la main avant d'avancer une chaise. " Installe-toi donc ! " " C'est vrai, je peux rester ? " Ma mission aurait été bien plus facile que prévu. " Alors, qu'est-ce qui amène le grand Alan Thibault ici ? Tu accompagnes des élèves peut-être ? Si c'est le cas, tu te trompes de salle : ici, ils jouent dans la cour des grands ! " Je me sens vraiment à mon aise. Revoir Zoey me fait un bien fou. Je suis aux anges. " Arrête, tu me flattes ! J'ai bien croisé une de mes élèves, mais je suis ici pour voir ma jeune stagiaire américaine à l'oeuvre ! Je peux rester un moment ? Je me ferais discret, tu me connais ! " Un petit clin d’œil et il accepte bien volontiers ma présence dans son cours.

Le jeune homme paraît bien insistant envers ma petit Zoey et l'empêche de se lever. Je viens voler à son secours, quittant ma chaise pour le moment. " Alors Zoey, on ne vient même pas saluer son professeur préféré ? " J'ai retrouvé mon sourire, je me penche vers elle pour lui faire la bise, voyant bien que quelque chose ne va pas. En me tournant vers le danseur un peu trop proche d'elle, j'emploie un ton un peu moins mielleux. " Pourquoi vous ne voulez pas qu'elle poursuivre l'entraînement ? Ce n'est pas à vous de prendre cette décision il me semble ? " Maintenant que je suis là, je veux tout savoir. J'espère que Zoey va bien. Je ne voudrais pas perturber son entraînement. Ce serait une véritable catastrophe si ma ballerine préférée souffrait d'un mal quelconque.



Dernière édition par Alan THIBAULT le Lun 24 Fév - 11:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeSam 22 Fév - 20:41

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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeDim 23 Fév - 15:19

Un gentleman qui ne passe jamais inaperçu...
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Le jeune effronté entreprend de me donner ses raisons de l'empêcher de se remettre à danser. " Je disais juste ça parce qu'elle a ma- " Seulement ma petite Zoey se lève et l'empêche de finir sa phrase en plaquant sa main sur sa bouche d'une manière tout à fait mignonne. Son sourire est toujours présent : mais il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer qu'elle veut me cacher quelque chose. " Il pensait juste que j'avais un coup de fatigue, ce n'est rien, ce n'est rien ! " Je suis assez perplexe quand même. " Si ce n'est que ça... " Je réponds à son sourire et aussitôt elle prend son compagnon de danse par la main pour reprendre l'entraînement. Elle est vraiment radieuse dans sa tenue de danseuse. Je retourne m'asseoir, restant tout de même un peu inquiet à son sujet. La musique repart, et je peux apprécier cette démonstration tout à fait remarquable. J'ai bien l'impression qu'ils se parlent en même temps. Comme si danser de cette manière était aussi simple. Non, ils doivent rester concentrés : ce doit être mon imagination. " Voilà ! Un peu plus de souplesse ! La figure de fin maintenant. " Christian paraît aussi enjoué que moi. Je l'ai rencontré quelques années plutôt tandis que j'étais encore un jeune étudiant qui s'appliquait à rédiger sa thèse entre plusieurs soirées mondaines. J'étais déjà si jeune mais mon premier livre m'a révélé aux yeux de la haute société. La danse côtoie parfois ce milieu. Il aimait vraiment mon physique et nous sommes sorties quelque temps ensemble. Seulement j'étais bien jeune. Etre le passif ne me dérangeait pas à l'époque. Le revoir me fait un drôle d'effet. J'espère qu'il est passé à autre chose, je ne voudrais pas qu'il remette cette histoire sur le tapis... Encore moins devant Zoey...

" Et maintenant hop, redressement ! " La pose qu'elle tient est magnifique mais je sens son beau sourire se crisper. Sans réfléchir, je me lève aussitôt. Elle n'arrive pas à se redresser et la chute paraît inévitable. " Zoey ?! "  Je parle en même temps que le danseur, partageant vivement son inquiétude. Elle se tient le dos. Je repense à ce soir-là, lorsque le garde étant venu à notre secours était accidentellement tombée sur elle. Aurait-elle été blessé à ce moment là ? Christian ne tarde pas à nous rejoindre à ses côtés. "  Zoey ! " Décidément, nous sommes tous de vrais perroquets aujourd'hui. Je suis agenouillé à côté d'elle, ne pouvant rien faire, je regarde comment les professionnels vont gérer cette situation. " Ne vous inquiétez pas ça va, j'ai juste un peu mal au dos, ce n'est rien. " C'est bien son dos qui la faire souffrir. Tombée comme ça n'a pas dû arranger la situation. Encore une fois, elle essaye de nous mentir. " Mah ! C'est une catastrophe ! Qu'est-ce que je vais faire sans ma danseuse ? " Je le regarde un peu dépité. Ce n'est pas comme ça qu'il va l'aider à assumer sa blessure : elle doit déjà se sentir assez coupable comme ça. Je pense bien pouvoir imaginer à quel point le corps d'une ballerine lui est précieux.

" Je vais l'accompagner aux vestiaires pour l'aider à se changer... le mieux serait peut-être qu'elle rentre, non ? Vous ne pensez pas, professeur ? " Je ne sais pas s'il s'adresse uniquement à Christian, mais nos regards se croisent et je le défis quelques instants. C'est inexplicable : mais je le sens pas. On ne peut pas plaire à tout le monde apparemment. Zoey intervient assez soudainement. " Regardez, ça va déjà mieux ! " Elle relève la tête et m'adresse un petit signe. A moi personnellement. Et toc ! Un point pour moi, zéro pour le petit danseur. " Désolée de vous offrir ce spectacle professeur, vous tombez vraiment mal. " " Tu n'y es pour rien. C'est déjà superbe ce que j'ai pu en voir. Je ne regrettes nullement d'être venu. " Elle essaye alors de se relever. " Bon, on y retourne ? " Elle est vraiment courageuse. Mais la volonté ne suffit pas toujours. " ... Ah bah non en fait ♥ " Elle me fait sourire et m'inquiéter en même temps. Quelle drôle de sensation. Surtout que mes deux compères ont l'air de ressentir les mêmes sentiments que moi. " Alan pourrait peut-être me remplacer, il danse très bien aussi ♥ " Un charmant clin d’œil accompagne son trait d'humour. " Tu me surestimes, ma grande. C'est bien au dessus de mes capacités. " Puis le verdict tombe. " Alors là chérie, tu es mignonne, mais je pense surtout que tu vas rentrer te reposer. Prends le temps qu'il faut, de toute façon nous aurons vite fait de rattraper ce malencontreux accident ! Allez. " J'appuie son avis. " Le professeur a parlé Zoey : tu n'as pas le choix. "

" Alan, toi qui es à Nobilia... " Sa voix tendre me met un peu mal à l'aise. " Tu dors bien à l'établissement, hum ? " " Oui, c'est bien le cas. " Je le vois venir gros comme une maison lui. "  ... tu voudrais bien la raccompagner, mon mignon ? " Cette dernière expression me fait pâlir. Je me rattrape avec un petit rire. " Oui, bien évidemment. Je la ramène avec moi. " Zoey nous regarde de ses grands yeux innocents. " Vous formeriez un beau couple ♥ " C'est à mon tour d'être surpris. Comment a-t-elle deviner ? Pendant que Christian rit à son tour, amusé, j'agite les mains. " Mais pourquoi tu dis ça ? Tu sais bien que... Raah Zoey enfin ! " Elle réussit même à me faire perdre mes mots. J'ai dû rougir, vous croyez ? Je ne peux même pas lui faire entendre raison, que son camarade l'amène déjà avec lui. " Je vais l'emmener aux vestiaires, ce ne sera pas long. " J'aurais tellement aimé être à sa place. Mais avant même que je puisse réagir, Christian me prend par le bras pour m'asseoir de nouveau sur ma chaise. " Quel plaisir de te revoir ! " " Plaisir partagé, bien évidemment. " Rester courtois est tellement difficile quand je sais que Zoey est souffrante à quelques pas de moi. Comme j'allais dire autre chose, il m'interrompt en posant son index sur mes lèvres. Je louche soudainement. " Tu sais que tu me manques, hum ? Il y a tellement longtemps qu'on a pas pris un peu de bon temps ensemble... " J'essaye de me relever et il m'en empêche se penchant vers moi. Non pitié ! Zoey revient vite me sauver ! " Ah oui ? Tant que ça ? Mais ça fait des années, qu'on ne s'est pas revu... " Je ne suis pas rassuré, la situation doit être assez comique. " Maintenant que je t'ai retrouvé, compte sur moi pour ne plus te laisser repartir... " Au secours !! Heureusement la porte s'ouvre et il se stoppe net dans son élan : son visage n'était plus à quelques centimètres du mien.

Mon sauveur n'est autre que l'autre danseur. Je ne sais pas si je dois être rassuré que Zoey ne soit pas entré à ce moment-là, ou si je dois pleurer à l'idée que je viens de perdre toute dignité aux yeux de mon ennemi. " Soit vous l'attendez ici, soit vous allez l'attendre devant le vestiaire, au choix. " Devant le vestiaire ! Devant le vestiaire !! " Je l'attendrais ... " Mais on me coupe la parole. " Ici bien évidemment ! Prends soin d'elle, Michael. " Alors qu'il sort, Christian se retourne vers moi. Non ça ne va pas le faire ! Je ne veux surtout pas qu'il ... recommence à faire ces trucs de tordus que j'ai subi dans ma jeunesse ! Il me redresse la tête, en me tenant fermement par le menton. " Où en étions-nous déjà ? " Je ne suis plus un gamin. Je fronce les sourcils et le prend par les épaules, pour le pousser assez rudement, histoire que je puisse me remettre debout. Il est toujours plus grand que moi mais je trouve déjà que la situation est plus équitable. " Christian ! Je ne suis plus un gosse. Arrête ça tout de suite ! " Mon autorité naturelle est revenue, je me sens déjà un peu mieux. " Mais tu aimais tellement quand je faisais ça... Je suis sûr que ça t'excite encore. " J'ai du mal à garder mon calme. Il est vraiment insupportable. " Avant peut-être. Je ne suis plus comme ça désormais. " Il refuse de m'écouter. C'est absolument navrant. " Je ne te crois pas. On ne peut jamais changé complètement. "

NC-16:
Et comme un gros lâche que je suis : je m'enfuis vers les vestiaires.

Comme beaucoup d'autres avant lui, je l'ai laissé sans lui laisser de nouvelles. Je l'ai fuit quand j'ai remarqué à quel point c'était un tordu. Mais j'ai l'impression que parfois : ces pervers n'arrivent pas à m'oublier. Cette situation n'est pas rare. Ma popularité et mon passé me rattrapent souvent. C'est aussi pour ça que je reste à Nobilia, coupé du monde. Je me sens au sécurité auprès des personnes qui ne me connaissent que depuis que je suis professeur. Ceux qui m'ont connu avant savent à point j'étais dépravé. A quel point, j'étais différent. Je n'ai d'autres choix que de les fuir : pour ne pas redevenir celui que j'étais avant. Voyant le fameux Michael devant la porte, il n'a pas du comprendre pourquoi je me suis engouffré dans les vestiaires, prenant soin de refermer la porte derrière moi. Zoey est en train de se changer, je me retourne aussitôt. " Désolé d'apparaître si soudainement, mais je voulais voir comment tu t'en sortais. " Je parle à la porte, ça m'aide à évacuer ma gêne. J'ai bien refermé mon pantalon mais mon pull est toujours relevé et mes joues toujours enflammés. Je ne voudrais pas qu'elle devine ce qui s'est passé. Ce serait bien trop cruel pour moi. Je prie de toutes mes forces pour que Christian ne vienne pas me chercher jusque là.

" Tu ne devrais pas mentir sur tes blessures. Au final, tu ne feras qu'aggraver les choses. Mais rassure-toi je ferais tout pour que tu sois soignée le plus vite possible. " Je marche alors vers elle, en prenant soin de me rhabiller impeccablement pour redevenir présentable. Un petit clin d’œil et je reprends mon assurance. " Je suis un excellent masseur figures-toi. " Je m'approche d'elle, voyant bien qu'elle a besoin d'aide pour retirer sa tenue si serré de ballerine. Tout proche, dans son dos, je reprends une voix douce. " Ne te fais pas mal. Je vas t'aider. " Comment peut-on enfiler des trucs si difficile à mettre ? Je m'applique faisant mine de rien, je finis par réussir à défaire les nœuds du corset et commence à lui retirer. Sa peau se dévoile, quand son dos est entièrement mise à nu, je remarque plusieurs grandes marques du bas de celui-ci. Je ne peux cacher ma surprise. " Mon dieu Zoey ! Tu as des marques affreuses ! Je ne pensais pas que tu serais si amochée ! " Je reviens devant elle. Je suis un peu bouleversé par l'ampleur de son mal, je ne peux m'empêcher de la secouer un peu. " Mais enfin Zoey ! Il ne faut pas garder pour toi ce genre de chose ! Tu dois horriblement souffrir ! " Comme si c'était la chose la plus naturellement du monde, je la prends dans mes bras, pour lui montrer toute mon affection. C'est bien sûr à ce moment précis, qu'on décida d'entrer pour voir ce qui se passe...


Dernière édition par Alan THIBAULT le Lun 24 Fév - 12:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeLun 24 Fév - 0:52

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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeLun 24 Fév - 4:22

Pris au piège, rattraper par le passé...
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Malheureusement pour moi, c'est Christian qui vient nous rejoindre. Michael est à sa suite. Pourquoi n'ai-je pas passer à verrouiller cette fichue porte ? Le professeur de danse a plutôt l'air... choqué. " Ah bah d'accord. Ah bah oui. D'accord. Je comprends mieux maintenant. Donc, tu as changé de bord. Joli. Je suis déçu, très déçu. " Je lui jette un regard noir. " Je n'ai pas de compte à te rendre. " Je relâche mon étreinte, m'apercevant que ma petite stagiaire a perdu sa tunique... Effectivement, ça peut porter à confusion. Mais ce n'est pas le problème. Je reste digne. " Tu fais dans la petite jeunette maintenant ! C'est du beau ! " Je réponds du tac au tac. Il commence vraiment à me taper sur le système celui-là. " Tu veux qu'on reparle de l'âge que j'avais quand on est sortie ensemble ? " J'aurais vraiment envie de lui refaire le portait à celui-là. Dommage que j'en ai ni la force, ni le courage. Le grand Alan Thibault a bien des défauts voyez-vous. Zoey reprend la parole, puisqu'elle doit avoir l'impression qu'on est en train de l'oublier. " Serait-il possible que je me change... sans être observée ? S'il vous plait ? " J'étais déjà en train de m'excuser quand Michael est intervenu. " Ah heu ! Allez, on va dehors ! Si vous avez des comptes à régler, des trucs de couple, c'est en dehors du vestiaire ! " Il me prend nonchalamment par le bras, moi puis Christian puis nous pousse tous les deux dehors avant de claquer la porte derrière lui. Ce gringalet vient vraiment de réussir à m'éloigner de ma Zoey ? On se regarde comme deux merlans frits quelques instants avant de réaliser vraiment ce qu'il passe. Je suis seul avec lui... C'est par où la sortie déjà ?

J'étais déjà en train de tourner les talons lorsqu'il a commencé son speech. " Mah ! Mais qu'est-ce qui te prend ? Tu te rends compte de ce que tu fais ? Elle n'a pas à être touchée, c'est une star ! Il n'y a que moi qui aie le droit de te toucher et de te salir ! " C'est vraiment ce qu'il pense de Zoey ? La dernière phrase qu'il me lance me refroidit. Il ne voit donc pas du tout que je ne suis plus le même ? Il m'attrape par le bras, m'oblige à faire volte face puis de nouveau me coince sur le mur. " Tu n'as vraiment pas changé d'un pouce. " J'aurais envie de lui cracher les mots au visage. Mais cette présence. Cette odeur. Cette chaleur : tout me revient en mémoire. J'ai vraiment l'impression d'être le gosse qui se laissait faire il y a bien longtemps. Ma gorge se noue.
NC-16:

Instantanément, il se décolle de moi, me laissant un instant respirer. Je remets mon pull et mes cheveux en place mais je suis obligé de regarder le sol, le temps de reprendre un peu mes esprits. Mon cœur refuse de reprendre un rythme régulier. Il est toujours si proche, me surplombant de son sourire malsain. Dans ses yeux, je ne suis plus qu'un gamin perdu. Comme avant. Et je déteste ça. Le groupe passe devant nous et nous ignore. J'espère qu'aucun d'eux n'a pu me reconnaître : le fier Alan Thibault ne ressemble plus à grand chose en ce moment. C'est parfaitement déplorable. Quand je pense à ma Zoey, dans les vestiaires avec ce Michael : j'ai d'autres envies de meurtres. Mais une chose à la fois. Dès que le groupe disparaît dans un tournant, il me prend par le bras et m'entraîne jusqu'aux plus proches toilettes, juste à côté des vestiaires où est enfermé Zoey. Cette pensée me fait d'autant plus rougir. " Lâche-moi bon sang ! " Il ouvre une porte au hasard et prend soin de la refermer sur nous. Je suis complètement et définitivement coincé dans cette galère.

NC-16:
Le seul vœu que je fais à ce moment précis, c'est celui-ci : par pitié, que Zoey ne m'entende pas !
Beaucoup de sueurs et de cris étouffés plus tard ... ♥

Je finis de remettre ma veste et d'ajuster mon pull. Très digne, je me tourne vers lui, retrouvant mon expression glaciale et mon autorité naturelle. Après ce petit moment d'égarement, je pense être de retour. Soutenant son regard, je pointe son torse du doigt. " Plus jamais ça. " Je prends bien soin d'articuler chaque mot. Bien que rapide, la séance n'en fut pas moins douloureuse. Il affiche un sourire radieux qui me donne encore plus envie de le démolir. " Oh allez, avoue que toi aussi tu as pris ton pied ! " Je ne suis pas du tout d'humeur à plaisanter. " Faire ce genre de choses dans les lieux publics ne m'amusent plus. Je ne suis pas un gamin. " Il se penche pour me murmurer près de l'oreille. " Tu veux qu'on reparle de tes cris étouffés d'il y a quelques minutes, mi amor ? " Je pousse un léger soupir, baissant les yeux. " Tu n'es rien pour moi. Si jamais Zoey a compris ce qui s'était passé... je ne donne pas chère de ta peau. " Il prend une expression dépité. " C'est vraiment elle que tu aimes alors ? Tu m'es donc si infidèle ! Tu mériterais d'autres leçons de ce genre. " J'appuies déjà sur le verrou, je ne peux pas rester ici une seconde de plus. " N'y pense même pas. " Enfin, il me laisse partir. Les hommes font bien l'amour mais qu'est-ce qu'ils sont possessifs et lourds !

" Zoey ! Excuse-moi. Tu es prête ? Nous pouvons y aller ? " Je referme la porte des toilettes derrière moi, priant pour que l'autre abruti ne décident pas de sortir dans l'instant. Il n'y aurait rien de plus suspect. " Où j'étais ? Haha. Ça n'a aucune espèce d'importance voyons. " Je me tourne vers Michael qui me regarde comme si j'avais un troisième œil au milieu du front. " Merci d'avoir pris soin d'elle. Mais c'est à mon tour maintenant. " Je lui présente mon bras. " Il ne faudrait pas que tu tombes de nouveau. " J'ai retrouvé mon sourire. En parfait gentleman, j'ai déjà fait abstraction de tout ce qui s'est passé et je ne concentre que sur le bien être de ma protégée. Il y aura au moins un point positif dans cette histoire : même si Zoey se retrouve nue devant moi dans l'instant, je pourrais parfaitement détourné la proposition en vrai gentleman. Mon corps a été assez traumatisé pour aujourd'hui. Sa présence apaise mon coeur. L'avoir à mes côtés me rend bien heureux. J'espère qu'elle n'a rien compris de ce qui bien pu se passer. " Dis-moi, ma grande... Tu n'as rien entendu d'étrange lorsque je me suis ... absenté ? " De mince perle de sueur apparaisse sur mon front. Son innocence est vraiment déroutante. " Ah oui vraiment ? " La mienne n'est que faite mais nous sortons bientôt de l'établissement. Il a cessé de pleuvoir, nous marchons jusqu'à ma voiture de sport.

Tel un vrai gentleman, je lui ouvre la portière. " Mademoiselle, si vous voulez bien vous donner la peine. " Malheureusement la voiture est si basse, je ne pense pas que ce soit vraiment confortable pour son dos. Au besoin, je l'aide à s'asseoir. Puis je referme la porte et fais le tour. Assis devant le volant, je mets le contact. " Tu veux directement à Nobilia ou que l'on s'arrête autre part ? Pas question de faire de cambrioles : tu dois te reposer désormais. " Elle n'a qu'à parler, je serais son chauffeur. Je dois penser à ma Zoey et oublier tout le reste. Puis qu'il n'y a qu'elle qui est de l'importance bien sûr ? Comment ? Un certain Christian, professeur de danse au manière étrange et a l'accent italien ? Non, je ne connais pas. Je n'ai jamais connu. J'aimerais tellement qu'il n'ait simplement pas existé... Seulement, il y a une chose que je ne peux pas nier. Je me sens beaucoup mieux désormais. Pour renforcer ce sentiment d'apaisement qui m'envahit, j'ouvre la fenêtre et allume une cigarette au premier feu rouge. " La fumée ne te dérange pas trop j'espère ? " J'y suis tellement habitué, j'aurais peut-être pu lui demander avant. C'est un vrai réflexe, je ne songe même plus que ça puisse déranger. Zoey ne m'en voudrait pas pour ça, elle pardonnera le gentleman que je suis.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeMar 4 Mar - 23:47

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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeMer 5 Mar - 17:31

Un cruelle dilemme pour un tel gentleman
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Alors que tout semblait bien se passer, que je commençais à me détendre en compagnie de ma chère petite stagiaire américaine préférée, une chose totalement inattendue se produisit. Zoey fronça les sourcils à la vue de la cigarette que je commençais tout juste à fumer. " Pas bien ! " Tandis que c'est à mon tour de froncer les sourcils, très étonné par cette réaction, je la vois qui ignore son mal de dos pour me l'enlever de la bouche. Alors ça, c'est la meilleure. " Il ne faut pas fumer ! C'est mauvais pour la santé ! Ils le disent sur les paquets, regardez ! " Totalement éberlué, je ne sais absolument pas quoi répondre. Zoey... ne tolère pas les fumeurs ? Mais j'ai pourtant déjà fumer devant elle... je crois ? Hum... C'était dehors et elle était au téléphone, elle n'avait peut-être pas remarqué. Je vous avoue que là, je suis vraiment surpris. J'avais laissé mon paquet traîné, comme à mon habitude et elle s'en est emparé pour me montrer l'étiquette bien visible. " Fumer tue ! " Un peu vexé, j'ai eu très envie de répliquer : " Merci, je sais lire. " Mais je n'en ai pas trouvé la force. " Plus question de toucher à tout ça, c'est pour votre bien ! " Que voulez-vous répliquer à cela ? En poussant un petit soupir, je me suis replongé dans ma conduite en essayant de faire abstraction. Ça va vraiment devenir problématique cette histoire. Je fume tout le temps, bon sang ! Je suis rarement tombé sur des femmes qui ne pouvaient le tolérer. Et même si certaines ont essayé de me faire arrêter, elles ont vite compris que c'était perdue d'avance. Mais je suis un peu triste à l'idée de me battre contre Zoey pour une chose si futile.

Un silence pesant s'est installé entre nous. Il est vrai que dès que je ne parle plus, une conversation peut vite être ruiné. Le grand bavard que je suis à ses raisons de rester silencieux. J'ai très envie d'oublier ce qui s'est passé dans les toilettes de la salle de danse... Mon poing se resserre, je suis un peu crispé tout à coup. Si en plus elle m'empêche de fumer... on ne va pas être d'accord. La nicotine m'apaise. Sans elle et surtout après une telle épreuve, j'en aurais besoin pour retrouver mon état normal. Oui, je suis accro. Je l'assume parfaitement et ça a toujours été ainsi. Zoey est si mignonne, si pure, elle m'a assuré ne rien avoir compris ni entendu. Je suis un peu soulagé de ce côté-là. C'est ... ma vie privée, je n'aimerais vraiment pas qu'elle l'apprenne et commence à changer d'avis sur moi. Je suis un gentleman non ? Pourquoi lui donner des raisons de douter. Mais sans nicotine, je suis un gentleman nettement moins patient. Surtout après avoir été ... Bref ! Pensons à autre chose, voulez-vous ?

Je l'aide à ressortir de ma voiture, bien basse quand on a mal au dos. Sans un mot, nous remontons les escaliers. Je pensais pouvoir trouver une solution pour ne pas la faire souffrir, mais elle a prit les devants, sans doute aussi gêné que moi par ce silence. Elle sait souffrir avec le sourire, ça ne fait aucune doute. J'ouvre la porte et la laisse entrer la première. Tandis qu'elle se dirige vers le canapé, je m'en vais ouvrir la fenêtre après avoir sorti de sa cachette un autre paquet de ma précieuse addiction. Je ne ferais rien sans avoir fumé. Je ne dirais rien sans avoir fumé. Elle ne m'en empêchera pas cette fois. Que ce soit Zoey ou n'importe qui. " Si vous m'aimez... ne touchez plus jamais à ce paquet ! " Sa phrase a un tel impact sur moi. Le paquet m'en tombe des mains et atterrit tout proche du canapé. " Zoey... Qu'est-ce que tu viens de dire ?! " Je retrouve enfin le sens de la parole. Au moins une chose qui à l'air d'aller mieux chez moi. " ... vous allez mourir jeune ! " De nouveau je suis totalement démuni. Mais qu'est-ce qu'elle me chante à la fin ! Alors qu'elle était confortablement installée dans le canapé, je la vois qui bouge en serrant les dents pour se pencher vers le paquet. " J-je vais y arriver, vous n-... n'y toucherez plus ! " On dirait une enfant qui se bat contre une chose insensée. Car c'est bien le mot qui convient le mien à son comportement. " Mais Zoey ! Arrête ! Tu vas tomber ! " Bien que je me sois jeté vers elle et le paquet, il est trop tard, elle est bien tombée du canapé, ce qui ne va pas arrangé son mal de dos. "  ... ça m'apprendra. "

Je viens l'aider à se redresser et l'installe dans le canapé. " Mais bon sang ! Reste tranquille ! Tu n'écoutes jamais ce qu'on te dit ! " Je suis hors de moi. Elle s'est encore fait mal. Et pour rien du tout en plus ! Je m'empare du paquet sur le sol sort une cigarette et la met à ma bouche. Mais le regard qu'elle me lance... Ce regard si vous pouviez le voir... Vous aurez douter autant que moi. J'ai retiré la cigarette de ma bouche. " Qu'est-ce qui ne va pas à la fin ! C'est juste une cigarette ! J'en fume un paquet par jour. Tu penses que c'est celle-là qui va m'achever dans la minute ou quoi ?! " Quand je suis très énervé, je reprends ma manière de parler d'il y a très longtemps. Je me revois dans un état de manque... bien plus grave. Je l'allume. Et m'en vais à la fenêtre. Cette bouffée me libère, je déteste perdre le contrôle comme à l'instant. Je la fume dans le silence le plus complet, mais je la déguste comme une bouteille d'eau trouvée au milieu d'un désert aride. Je lui jette un rapide coup d'oeil. Je ne sais pas pourquoi, mais maintenant, je me sens coupable. " Tu as perdu un proche à cause de la cigarette ? C'est ça ? " Je la garde entre mes doigts, me tournant vers elle, en prenant soin de mettre la fumée vers l'extérieur. " Dans tous les cas, c'est ma santé. C'est de ma vie dont tu parles. J'ai touché à bien pire que ça, crois-moi. Si je dois mourir jeune, ça ne regarde que moi. " Encore une bouffée, et je l'écrase sur le rebord extérieur de la fenêtre avant de la jeter et de fermer la fenêtre.

Aussitôt, je me dirige vers le téléphone. Je regarde rapidement le numéro dans mon répertoire et le compose. " Allô, Alan Thibault à l'appareil. Pourrais-je parler à Baptiste Loret s'il vous plaît ? " J'ai toujours la côte avec les secrétaires. Ne me demandez surtout pas pourquoi. Enfin, mon vieil ami me répond. " Baptiste ! Comment vas-tu mon ami ? " J'en rajoute toujours lorsque j'ai besoin d'un service. " Tu pourrais passer cette après-midi ? " Quelle chance, il est libre, il arrive dès que possible. " Ce serait parfait. A tout à l'heure alors ! " Je peux alors raccroché, un petit sourire au coin des lèvres. Baptiste est le meilleur kiné de toute la région. Il s'est souvent occupé de moi et de mes problèmes de dos. C'était au temps où j'écrivais longtemps sans bouger. Mais maintenant ça va mieux, mais nous avons sympathisé et il est déjà venu me décoincer le dos deux ou trois fois chez moi. J'imagine qu'il pense être venu pour moi. J'espère que Zoey se montrera coopérative sur ce coup-là.

Sans un mot, je vais faire un tour à la cuisine pour aller lui chercher un médicament pour calmer la douleur. Même si je suis bien conscient que ça ne suffira pas. " Tiens, bois ça te fera du bien. " Comme elle me repose des questions sur qui j'ai appelé et pourquoi, j'ignore encore ce qu'elle me dit en posant mon index sur ses lèvres. " Tu verras. Bois et puis c'est tout. " Alors que je reste près d'elle pour être sure qu'elle avalera le médicament jusqu'à la dernière goutte, la sonnette retentit. " Ne bouge pas, c'est pour moi. " Je m'en vais ouvrir, le kiné est déjà là. " Tu as fait vite Baptiste. Entre donc. " Je lui sers la main et prends son manteau. " Ça faisait longtemps, Alan. Tu vas bien à ce que je vois. Alors pourquoi tu m'as fait appelé ? " Son sourire est un peu crispé. Mais la vue de sa future patiente devrait le rassurer et l'aider à se détendre. " Rassure-toi tu n'es pas venue pour rien. Vois-tu, ma jeune stagiaire Zoey Caldwell, qui nous vient tout droit d'Amérique, s'est fait mal au dos. " En parlant je la désigne et je vois que son regard s'éclaire. Ma Zoey fait toujours cet effet-là. Il s'approche d'elle et lui sert la main. " Je te présente Baptiste Loret, c'est le meilleur kinésithérapeute de la ville ! Il va prendre soin de toi. " Je me serais bien charger du massage, mais j'aimerais quand même être rassuré sur son état.

" Mademoiselle Caldwell, où pourriez-nous aller pour être un peu plus, tranquille. Il faudrait que vous vous allongiez pour que je puisse vous ausculter. " Je n'aime pas le ton qu'il emploie à son égare. C'est simple, on dirait moi. Alors que je m'apprête à les suivre, il se tourne vers moi. " Notre séance doit rester entre ma patiente et moi. Elle n'est bien que ta stagiaire, non ? Alors reste en dehors de ça. Je te connais par cœur. " Je rougis soudainement. C'est vrai, j'ai beaucoup parlé de mes exploits du temps où il me massait régulièrement. Je suis encore plus bavard quand je suis détendu... Et lui aussi me balance ma réputation de pervers à la figure ! C'est pas vrai ! Imblement, je détourne le regard, me consolant à la pensée que je vais de nouveau pouvoir fumer pour m'aider à me calmer. " Très bien. Comme tu voudras. " C'est avec un énorme pincement au coeur que je vois Zoey partir en marchant doucement tout en tenant son dos, loin de moi, pour qu'un autre homme se serve de ses mains pour la soulager... Non Alan ! Ne pense pas à ce genre de chose ! Ça doit être l'effet " Christian " Je vais voir le mal partout maintenant. J'allume ma cigarette. Elle va se déshabiller devant lui en plus ! Je tire deux au trois bonnes bouffés pour me détendre. Mais c'est moi qui est eu cette idée. J'espère qu'au moins il sera efficace ! Au moindre bruit suspect, j'irais voir ce qui se passe ! Je la défendrais coûte que coûte ! Je sens que les prochaines minutes vont être très longue ...
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeMer 5 Mar - 20:10

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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeMer 5 Mar - 22:20

Que t'est-il arrivé ma Zoey ?
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Je me demande bien ce qu'il va se passer maintenant. Je viens d'écraser ma deuxième cigarette et j'ai bien envie d'en rallumer une autre mais il commence à pleuvoir. Je ferme donc la fenêtre et me tourne vers une autre distraction. J'entends des voix, ils sont en train de parler. Bien, je préfère ça. Baptiste est un vrai professionnel. J'ai totalement confiance en lui. Il doit vouloir faire la conversation, comme d'habitude... Prions pour que Zoey est oublié que j'ai passé un certain temps dans les toilettes avec un certain professeur de danse... Non, je ne suis pas paranoïaque ! Juste... prudent. Je m'en vais dans ma chambre, voisine à celle dans laquelle ma protégée est en consultation, pour essayer de trouver une occupation. Face à mon ordinateur, je mets mes lunettes. Aucun mail important, que des relances de mon éditeur impatient, rien d'important donc. Je relis la dernière page que j'ai écrite et me retient de l'effacer totalement. Quand je n'arrive pas à me concentrer, je ne peux rien écrire et mon jugement est faussé. Si seulement je pouvais être une petite sourie pour voir s'il ne fait pas de mal à ma chère Zoey...

Je ne peux pas tenir en place. Quand je pense à ses mains chaudes qui parcourent actuellement son dos j'ai des envies de meurtre. Bien que je sache parfaitement que c'est moi qui l'ait voulu, que c'est pour son bien, j'ai un mal fou à me retenir d'enfoncer la porte là maintenant. Ce serait totalement idiot pour deux raisons : la première, c'est que je me ferais mal, vu comment je suis bâti et la seconde, c'est que ce serait parfaitement inutile parce que je sais pertinemment que c'est un grand professionnel. Christian est un gros pervers qui est pourtant un grand professionnel aussi. Raah, je tourne en rond et fini par me rapprocher de la porte pour écouter. J'ai la main sur la poignet, près à intervenir. Je suis un peu à cran mais le fait de les entendre me rassure un peu. " [...] une danseuse fabuleuse. " Ma stagiaire rapplique. " ... vous pensez ? Vu l'état de mon dos, indirectement j'ai des doutes. " C'est la modestie incarnée cette femme-là. Je souris. J'aime tellement l'entendre parler de la sorte. Tout paraît si simple et léger avec elle. Baptiste la complimente, il a bien raison, même si je préférerais les faire à sa place. Je change vite fait d'avis en entendant ceci : " [...] Oh et puis vous êtes bien avec Alan, c'est un homme très prévenant et volontaire. Si vous rencontrez un problème il ne faut pas hésiter à lui en parler. La preuve: il a pris les devants pour me permettre de m'occuper de vous, ce n'est pas fantastique ça ? " Comment je peux être si bête. Il parle même de moi en bien. Je peux avoir confiance. Je me redresse et remonte machinalement mes lunettes. Je suis assez fier de l'éloge qu'il fait de moi. Aurait-il compris mon secret ? Non, je peux encore m'occuper simplement de ma stagiaire... sans avoir de quelconque sentiments de ce genre... n'est-ce pas ?

Un cri. Zoey. Sans réfléchir, ma main qui est resté sur la poignet l'actionne et je tombe à la renverse sans bien comprendre ce qui m'arrive. Deux paires d'yeux me dévisage. Mon apparition est assez ... inattendu. Aussi bien pour eux que pour moi. Zoey est en soutien-gorge et Baptiste la tient, comme un médecin, venant de faire une manipulation... Je me sens vraiment con là. En me levant lentement, je leur fais un petit signe en souriant, en commençant certainement à rougir. " Sorry... vous savez où me trouver... " Je referme la porte lentement sur moi avant de m'adosser à celle-ci en poussant un soupir. Mais quel idiot ! Mais quel idiot ! Je me frappe le front. Puis remet en place mes cheveux avant de retourner dans le salon. Comment je peux être aussi... J'ai envie de tout envoyé baladé ! Il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas ridiculisé de la sorte ! Je suis totalement à l'ouest, je change d'humeur tout le temps, je suis maladroit et souvent perdu dans mes pensées ... Tous les symptômes sont là... Je m'écroule dans le canapé. Non, Zoey m'attire voilà tout. Elle me déroute. J'ai... non c'est bien plus grave que ça. Je prends ma tête dans mes mains. Non ! Je ne peux pas ! C'est impossible ! L'amour n'est pas fait pour moi ! A chaque fois je suis tombé de haut. A chaque fois je me suis retrouvé seul et minable. Je ne peux plus recommencer. Plus maintenant. Zoey est ma muse, je dois confondre l'admiration et la tendresse avec ce sentiment maudit. Je ne vois que ça. Il n'y a aucune autre explication possible.  

La porte s'ouvre enfin. " Vous avez terminé ? " Je reprends mon sourire de façade, étant rassuré de voir Zoey, en bonne santé et habillée. Je m'approche d'elle, prêt à la rattraper. " Tu peux remarcher normalement ? Tout va bien ? " Sa réponse me rassure et Baptiste vient me donner quelques détails. " Ce n'est qu'une contracture musculaire étendue. Les chutes qu'elle a fait ont du froisser ses muscles et je pense que deux semaines seront nécessaires à son rétablissement. Je pourrais essayer d'accélérer la guérison si elle vient me voir une fois tous les deux à trois jours. Je pense que je peux me libérer pour une danseuse professionnelle. " Il lui adresse un sourire décontractée et je ne le blâme pas en me rappelant du portrait flatteur qu'il vient de lui faire de moi. " Très bien, je suis heureux qu'elle n'ait que deux semaines de convalescence. Tu penses qu'on peut faire quelques choses pour ses bleus ? " Et oui Zoey. Je n'ai pas oublié. " On ne peut pas y faire grand chose. J'ai une pommade chauffante que tu pourras appliqué en la massant si elle a trop mal mais je ne peux rien faire de plus. " Mes yeux s'allument. " Tu penses que je ne vais pas aggraver son cas ? " Il me sourit en me tendant la main, près à repartir. " Mais non. Ne t'en fais pas. Elle réagit très bien au massage je pense avoir déjà réussi à la soulager. Tu peux t'y risquer, ça ne lui fera que du bien. " Il ... il vient de me faire un clin d’œil ? Je pense bien. Je lui sers la main avant de le raccompagner. Comme toujours, j'enverrai mon chèque à sa secrétaire dans l'après-midi, payant sans sourciller ses honoraires et ses frais de déplacement plutôt exorbitants. Une fois le kiné repartit, je prends soin de refermer doucement la porte derrière moi et me dirige à pas de loup vers ma petite blessée. " Baptiste te convient ? Je prends rendez-vous avec lui pour tes prochaines séances ? J'en connais d'autres s'il ne t'inspire pas, tu sais ... " Histoire de ne pas faire traîner les choses, j'appelle tout de suite sa secrétaire, ça ne me prendra que quelques instants. Je suis toujours très heureux de pouvoir rendre service.

Après avoir raccroché, je présente un papier avec les horaires de ses prochaines séances. " Voilà ma grande. Des massages et du repos. C'est pas génial comme vacances ? " Je m'approche d'elle et pose mes mains sur ses épaules. Je lui souris. En déplaçant une mèche de ses cheveux, je peux voir comme une tâche dans son cou. " Tu as froid ? Je peux mettre le chauffage si tu veux. " Je suis prêt à partir trouver le thermostat pour mettre le chauffage, en ce mois d'octobre plutôt doux. Étrangement elle me retient. " Oh je vois, tu préfères la chaleur animal. " Je la prends alors dans mes bras, doucement, prenant soin de ne pas appuyer sur son dos. Mais là encore quelque chose ne va pas. " Alors pourquoi portes-tu un foulard ? Tu l'avais même pour danser. Je te le dis tout de suite : il ne te va pas. Enlève-moi ça. " Zoey ressemble parfois beaucoup à une enfant. Je dirais, qu'elle prend en ce moment l'attitude d'une jeune femme fautive. Pour avoir mis un foulard. Foutaise ! Alors pourquoi elle m'empêche de lui enlever ? " Quelque chose ne va pas ? " Je lui prends doucement le menton pour qu'elle me regarde. Lorsque je vois que la tâche est violacée et à l'air de s'étendre bien au-delà du foulard, je ne lui laisse pas le choix, je le dénoue un peu pour voir cet affreux spectacle.

Mes yeux s'ouvrent un peu plus grand derrière mes lunettes. C'est parce que j'ai mes lunettes que je peux voir les détails de sa blessure. Des traces de doigts. On a voulu l'étrangler ? On a voulu faire du mal à ma Zoey ?! J'essaye de rester calme, mais je tremble légèrement. Je l'imagine, démunie, face à un agresseur. Je la vois qui pleure et essaye d'appeler au secours, je me sens totalement démuni. " Zoey... " Un peu perdu, mes yeus s'humidifient comme pour pleurer. " Qui a bien pu te faire subir une chose pareille ?! " Je ne suis pas et ne serait jamais un homme fort. Je pense être avant tout, un être doté d'une grande sensibilité. Cette vision qui s'impose à moi m'insupporte. Je ne sais même pas ce que je peux faire pour l'aider. Sans réfléchir un peu plus, je pose ma tête sur son épaule, respirant sa peau et son parfum sucrée. Ça a le mérite de me calmer un peu. Je m'apaise, mais mon angoisse a besoin elle aussi d'être apaisé, mais par des mots. " Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi veux-tu me cacher quelque chose comme ça ? " Je ne sais pas vraiment si c'est moi qu'elle rassure ou si c'est moi qui la réconforte, l'essentiel est que nous sommes maintenant l'un contre l'autre et qu'une explication s'impose. " D'accord. Je te promets de ne pas me mettre en colère. " Elle a déjà vu ce que ça pouvait bien donner. Je veux vraiment faire en sorte de tenir ma promesse. Je ne me mets en colère que contre mes élèves lorsqu'il ne m'écoute pas. Alors, si Zoey a une bonne explication, je pense que ça réussira à me calmer... non ?

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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeMer 5 Mar - 23:42

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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeJeu 6 Mar - 1:33

« Serre-moi encore, serre-moi, jusqu'à m'étouffer de toi. »
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Toute cette histoire, sort totalement de l'ordinaire. Une élève, qui s'en prend à ma Zoey, sans raison ? Je connais Nobilia. Il n'est pas rare que des fils et filles de haut rang s'en prennent aux prolétaires ou aux apprenties gardes. C'est totalement détestable comme attitude mais c'est comme ça. Le résultat est que certains élèves sont rejetés, sans espoir de se faire accepter dans notre établissement. Je me bats contre ce fléau, tous les jours. Mais de là à ce qu'on s'en prenne à Zoey... Je pense vraiment qu'on a dépassé les bornes. Je commence à trembler un peu plus. " ... elle s'est jetée sur moi, m'a faite chuter et a tenté de m'étrangler. " Je n'ai même pas la force de relever la tête. La tristesse qui noue sa gorge est en train de me déchirer le cœur. La suite de son discours sort péniblement de sa bouche. C'est elle qui a souffert et c'est moi qu'il faut consoler ? Je ne sais plus ce que je fais. Je suis ... totalement bouleversé par tout ce qu'elle me raconte. Elle commence à pleurer. Je la tiens tout contre moi, je sens qu'elle s'agite, son coeur bat plus vite. Cette panique m'oblige à m'imaginer une nouvelle fois ce qui a pu lui arriver. Je peux ressentir sa détresse. Sa peine de ne pas comprendre ce qu'elle a fait. " [...] ... mais je ne comprends pas... pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait... ? Depuis que je suis en France il m'arrive des choses invraisemblables et je ne peux m'empêcher de me sentir coupable. " Cette dernière phrase m'achève. Et en plus de ça, elle se sent coupable maintenant ! J'ai le coeur tellement lourd. Pourquoi est-ce que je suis incapable de relever la tête pour lui dire que ce n'était qu'un mauvais rêve ? Je n'en suis pas convaincu moi-même. Je n'arrive pas à reprendre le dessus. Je suis tellement faible lorsqu'il s'agit de Zoey. Je ne m'en rends compte que maintenant.

J'essaye quand même de faire quelque chose. Tout contre son épaule, je murmure quelques mots. " Ce n'est pas de ta faute, Zoey. " Seulement, je sanglote, commence à trembler. J'ai vraiment du mal à croire qu'on ait pu faire une chose pareille, simplement par désespoir et impunément. J'ai du mal à rester calme à la pensée que c'est une élève que je connais et que je pourrais certainement remettre à sa place. Zoey doit le sentir. Ses larmes se taisent un instant pour me demander d'une petite voix. " Promettez-moi encore une fois de tenir votre promesse, Alan... s'il vous plait. " Comme si la colère qui était en moi voulait sortir, je m'accroche brusquement à elle. J'ai relevé la tête et je glisse dans le creux de son oreille, d'une voix éteinte qui cherche à évacuer sa haine. " Sers-moi encore, sers-moi Zoey. Sinon, je vais faire quelque chose que je pourrais regretter. " Je le pense sincèrement. Toucher à ma Zoey, c'est mettre sa vie en danger. Elle me rends alors mon étreinte, de toutes ses forces et je peux sentir mon cœur s'apaiser. Je pense que même si je voulais, je ne pourrais pas la quitter ainsi. Ce serait impossible de nous séparer en cet instant. C'est peut-être pour ça que mon cœur s'est mis à battre la chamade.

Comme si Zoey pouvait entendre mon cœur, elle m'a murmuré ces quelques mots. " Vous comptez énormément pour moi Alan... je suis désolée de vous avoir caché ça... je ne savais pas comment vous l'annoncer. " Je peux le comprendre, ce n'est pas une chose qu'on peut annoncer facilement. Surtout que cela faisait plusieurs jours que je ne l'avais pas recroisée. Elle n'a pas pu me le dire quand c'est arrivé. Je n'étais pas là pour la consoler le soir même, et lui assurer qu'elle n'y était pour rien. Cette pensée me déchire une nouvelle fois. Comme si je n'étais plus que lambeau. Elle me sert encore, tellement fort puis relève la tête doucement. Instinctivement, je l'imite et je vois enfin son visage, avec les larmes sur ses joues qui ont coulé. Je me sens coupable à mon tour de l'avoir fait pleurer. J'aurais du rester humble. Pourquoi faut-il que tout me dépasse quand on me parle d'elle ? Elle s'approche encore. Je louche sur son visage. Et puis... Ses lèvres sur les miennes. Je suis surpris par l'évidence même de son geste. Je ferme intensément les yeux, savoure cette instant magique, hors du temps. Jamais je n'ai ressenti tant de chose dans ce simple geste. Toute la colère qui avait en moi s'est évanouie.

Ma muse m'aurait-elle vraiment volé un baiser ? Je peine à y croire. La voilà qui joue maintenant avec le col roulé de mon pull en reprenant sa place dans mes bras. " Vous sentir dans cet état à cause de moi... me donne le cœur gros. " Ma Zoey. Elle est tellement pure. Tellement belle. La tendresse qu'elle m'offre est juste magnifique. J'essaye de retrouver la parole, redevenir un gentleman, reprendre le contrôle de mon cœur qui refuse de reprendre un rythme régulier. " Imaginer ta souffrance est un véritable supplice, j'aurais tellement voulu... pouvoir t'aider plus tôt... " Ma main quitte son dos pour essuyer une larme qui coulait encore le long de sa joue. " Pardonne-moi. Mes réactions sont toujours excessives lorsqu'il s'agit de toi... Je n'arrive pas à garder mon calme. C'est en-dessous de mes forces. " La main qui vient de balayer ses larmes, va chercher la sienne qui est près de mon col, pour la ramener tout contre ma joue. Je la regarde dans les yeux, voulant m'assurer de quelques choses. " Mais maintenant... ça ne te fait plus mal ? "

Je laisse sa main sur ma joue et je mets la mienne dans son cou, longeant la peau endolorie avec douceur. Un pauvre sourire vient se poser sur mes lèvres. " Cette pensée ne réussit pas à me rassurer complètement. Je suis désolé. " Je me penche pour l'embrasser sur le front. Puis je me recule, pour mettre fin à ce moment de tendresse. " Je pense, que tu peux remettre ton foulard. " Je me penche pour elle et le ramasse avant de le nouer autour de son cou, en évitant d'y coincer ses cheveux. Je prends sa main et m'incline en y déposant un baiser. " Mademoiselle aurait-elle envie de déjeuner avec son humble serviteur ? " Nous sommes adultes tous les deux. Nous savons reconnaître un moment de faiblesse, d'un moment de couple, n'est-ce pas ? Nous ne nous sommes rien promis. Seuls nos corps ont parlé. Que ce premier baiser (officiel) vienne d'elle m'a vraiment surpris. Mais nous étions tous les deux émus, il faut mettre ce baiser sur le coup de l'émotion, je pense. Zoey doit penser comme moi. Je suis son professeur référent après tout. Rien ne doit me permettre de penser que je puis faire une telle chose ! Sortir avec sa stagiaire, c'est bien trop cliché ! Très peu pour moi ! " Restons tranquillement ici, j'ai ce qu'il faut au frais. Spaghettis bolognaise, ça te conviendrait ? Oui, ça fait un peu moi romantique mais... j'aurais essayé. " Avec un petit clin d'oeil, je viens tirer sa chaise pour la prier de s'asseoir. J'espère que tout est là pour que tout redevienne comme avant, sans que de quelconques sentiments ne viennent tout gâcher. Il faudra après que je passe à la pharmacie lui chercher sa pommade chauffante et tout ce qu'il faudra pour lui éviter de trop souffrir. Je suis heureux de simplement pouvoir m'occuper d'elle. J'essaye à tout prix d'effacer de ma mémoire ce qui vient de se passer. Si c'est moment d’égarement venait à se reproduire, je pense ne pas pouvoir garder une nouvelle fois mon sang froid.

Et alors que j'ai lancé les pâtes à réchauffer, on vient sonner. Ne voulant surtout pas que Zoey se déplace, je vais voir à l'interphone. Mais qui voilà ? " Zoey est bien ici ? " Je détourne le regard de la caméra, pour montrer à quel point j'ai très envie de l'accueillir. " Je me disais bien que tu ne serais pas venu pour mes beaux yeux, Michael. " Il me le rend si bien. " Alors, Alan. Est-ce que je peux entrer ? " On se crache nos prénoms à la figure comme si c'était des insultes. Ça m'a l'air bien partie. " C'est à dire que ... nous nous apprêtions à passer à table. " Il ignore totalement mes arguments. " Je ne serais pas long. " J'essaye de montrer mon sourire de façade. " Et bien on dirait que je n'ai pas le choix. " J'appuie sur le bouton pour lui ouvrir avant de revenir voir ma petite stagiaire préférée. " Tu as de la visite ma grande. " Il ne tarde pas à entrer, d'un pas bien assuré, il se dirige droit vers elle en m'ignorant totalement. Je repars aussitôt vers la cuisine. " Zoey... si tu me cherches... " Et je m'éclipse pour les laisser un peu seul. Je ne pense pas que nous puissions tous les deux rester dans la même pièce bien longtemps. Je me demande d'ailleurs pour quelle raison il a eu le culot de venir nous voir jusqu'ici. Je prie très fort pour que Christian ne soit pas derrière cette brillante idée...
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeSam 8 Mar - 2:03

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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeSam 8 Mar - 22:16

Un gentleman dans une situation délicate 
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Un gentleman ne pourra définitivement jamais plaire à tout le monde. Je récure la vaisselle, pour me changer les idées. Michael, un jeune danseur, qui bien que je l'ai rencontré ce matin-même ne semble décidément pas m'apprécier, est en train de parler avec ma petite Zoey dans mon propre salon. J'ai bien laissé la porte entre-ouverte mais il n'y a rien à faire ! Ils se sont mis à parler anglais... Pauvre de moi. Je ne comprends rien de ce qu'ils peuvent bien raconter. Je me sens impuissant et je déteste ça. Essayant quelques exercices de respiration pour garder mon calme, je reste bien sagement à ma place en attendant qu'il se passe quelque chose. Comme ils ne font que bavarder encore et encore, je commence à réchauffer les spaghettis à feu doux dans ma petite cocotte minute. Même la cuisine, qui est pourtant une activité qui me plaît quand je m'y mets, ne réussit pas à me détourner de ce qui se passe dans mon salon. J'entends qu'elle se lève. J'espère qu'il l'aide au moins ! Par l’entrebâillement de la porte, je les vois. Bon, il ne se passe rien de compromettant : c'est tout ce qui compte.

" Plutôt pas mal cet appartement. Pour un appartement de fonction de professeur ça en jette un peu. " Michael a retrouvé son envie de parler français ? Je ne peux m'empêcher de ne pas me sentir bien en sa présence. Quelque chose ne va définitivement pas avec lui. Je reviens alors dans le salon avec deux assiettes et les couverts, histoire de bien prouver que je n'ai pas envie qu'il reste plus longtemps. A peine ai-je déposé les verres en face des assiettes qu'il m'adresse enfin la parole. " Vous avez intérêt à en prendre bien soin. Si jamais je viens à apprendre que quelque chose lui est arrivé, vous aurez affaire à moi. " Je pense, après réfléxion, que Zoey doit être dans la salle de bain. Je vois la lumière allumé là-bas. Je peux donc parler comme bon me semble. En me retournant, je daigne lui apporter un peu d'importance en le regardant droit dans les yeux. Il me lance un sourire narquois avant d'ajouter. " ... ou au professeur Christian. " Je serre les dents. Quel gamin insolent. J'ai très envie de le remettre à sa place. Partenaire de Zoey, ou pas. " Je m'occupe déjà bien de Zoey. Je n'ai pas besoin de tes avertissements grotesques. "

Sans prendre vraiment en compte ma présence, alors que je repars dans la cuisine pour aller chercher les serviettes, il continue son speech qui se veut de plus en plus insultant. " Alors comme ça, ça ne vous dérange pas de vous faire culbuter dans les toilettes publics ? Quel gros cochon vous faites. " C'était assez humiliant ! Pourquoi faut-il qu'il en rajoute ! Devant Zoey il joue les princes charmants mais en ma présence, il prend un tout autre visage. Je déteste vraiment ce genre de morveux. Je pense qu'il est inutile de lui répondre tant qu'il n'a pas fini de cracher son venin. " Sans chercher à vous casser, votre réputation n'est pas des meilleures et à force de crier au loup, à chercher les petites minettes à fourrer dans votre lit -oups pardon, j'oubliais que vous autorisez aussi les minets-, il va finir par vous arriver des bricoles. N'y voyez là qu'une simple remontrance, je ne cherche pas du tout à vous faire la morale : après tout, qui se le permettrait devant le grand et juste Alan Thibault... ? " Écorché mon nom n'est vraiment pas une bonne idée, gamin. J'en ai maté des plus malins que toi. Je plisse les yeux, sortant une cigarette, commençant à la fumer pour mieux l'ignorer. Il faut que je garde mon calme. Même si l'exercice s'annonce difficile. Ce n'est pas mon élève, il faut que je m'y prenne autrement que d'ordinaire.

" Jouer les professeurs exemplaires devant Zoey n'ira qu'un temps : lorsqu'elle découvrira que vous êtes un vrai obsédé, elle n'hésitera pas à vous rembarrer. Parce que vous êtes intéressé par votre stagiaire, pas vrai ? " Pour seul réponse, je détourne le regard, soufflant une nouvelle bouffée. Zoey ne devrait plus tarder. J'aimerais vraiment que la cigarette la mette en colère. Si elle était là, je n'aurais pas répondre à ce petit prétentieux sans originalité. Il se croit supérieur parce qu'il connaît ma réputation ? Je soupçonne Christian d'y être pour quelque chose. Intuition masculine dirons-nous. " Il se pourrait que Christian arrive dans quelques minutes : il m'a confié devoir vous parler de quelque chose de très important. " Cette fois je mords le filtre de ma cigarette. C'est impossible : bon sang ! Mon appartement n'est pas en libre accès que je sache ! " Je ne l'ai pas invité. " Je le murmure furieusement entre mes dents, sachant pertinemment que Michael ne m'écouterait pas le moins du monde. Enfin, il m'explique l'origine de toute cette haine qu'il me crache au visage depuis plusieurs minutes. C'est pas trop tôt. "  Je n'ai pas honte d'affirmer que j'ai déjà eu une aventure avec mon professeur et que ça m'a beaucoup plu. Le voir vous reluquer comme ça tout à l'heure n'a eu que le mérite de me donner la nausée. Je ne suis pas là pour vous menacer ou autre, mais le mieux serait que vous restiez loin dudit lieu avant que toute cette histoire ne dérape réellement. " Haha ! Mais voilà, tout s'explique. Ce sale morveux est sous l'emprise de l'autre fou. Voilà qui n'arrange en rien mes affaires. " Zoey vous est confiée et c'est déjà trop à mon goût. "

J'écrase ma cigarette dans un parfait silence, je lui tourne le dos alors que je daigne enfin répondre. " C'est bon ? Tu as fini ? " Son silence me le confirme, ça m'arrange. Je m'approche de lui, et profite que je sois légèrement plus grand que lui, même si c'est aussi un danseur et que je n'aurais jamais sa force physique si ça tourne mal. " As-tu conscience que tout ce que tu dis n'es plus aucunement d'actualité ? " Fasse à son incompréhension, j'esquisse un petit sourire. " C'est Christian qui t'a raconté tout ça. Mon dieu, c'est vrai le roi des connards cet enfoiré. " " Ne l'insultez pas ! Vous êtes comme lui de toutes manières ! " Je m'approche encore un peu plus, l'obligeant à rester bien sagement contre le mur sur lequel il s'appuie depuis tout à l'heure. " Et c'est bien sur ce point que tu fais une grossière erreur, gamin. " J'ai envie de jouer un instant, je le prends par les poignets, pour l'empêcher de trop bouger. Il grimace, se débat. Sans lui laisser le choix, je l'embrasse. Juste une seconde. Pour qu'il se taise. " Pas de doute possible. Tu en es un aussi. " Il a fermé les yeux et s'est mise à trembler par ce simple contact. Je le lâche alors et m'éloigne, soudainement un peu en colère de me retrouver dans cette situation.

" Je ne suis pas comme lui ! D'accord, j'ai eu une période ... d'égarement mais je suis un très respectable professeur maintenant ! Ce n'est pas qu'une couverture ! Ça fait des années que j'ai mis tout ça de côté ! " Je le murmure fort et de manière agacée. J'espère que cette tête de pioche pourra y comprendre quelque chose. " Et pour ce matin... Vous y êtes pas allé de mains mortes. " Je lui lance un regard glaciale, n'aillant plus du tout envie de sourire. " Ce que tu as attendu n'était ni plus ni moins qu'un viol. A ton âge ça me faisait rire, mais maintenant je trouve ça profondément navrant. " Le petit insolent continue ses petites piques tout à fait désagréable. " Et bien, vous n'avez plus qu'à porter plaintes. Pour sauver votre précieuse réputation. " Mon nouveau regard froid lui fait perdre son sourire. " Écoute morveux. Occupe-toi de tes affaires maintenant. Je ne veux absolument plus rien à voir avec ton cher professeur. Et ce qui se passe entre Zoey et moi, ne te regarde pas. " Je me suis relevé, en gardant le poing serré, un peu menaçant. Et alors que je n'étais qu'à quelques pas de lui, Zoey décida de sortir de la salle de bain.

Son habituel sourire fait un peu tâche à côté de tête d'enterrement. " Me voici ♥ Oh... ? Vous allez bien ? " Je tourne le dos à Michael, l'ignorant autant que possible et souris de nouveau pour accompagner ma petite stagiaire qui a l'air de s'interroger sur ce qui est en train de se passer. " Hum ça sent bon ! On va bientôt manger, n'est-ce pas ? " Je m'empresse de lui répondre sur un ton que j'espère décontracté. " Oui, installe-toi : les pâtes sont prêtes. " Puis je me tourne vers Michael, en évitant bien de le regarder. " Tu as dit tout ce que tu voulais à Zoey ? Si tu veux bien ... nous aimerions être tran- " Ding dong. Mon visage se décompose tandis que Michael affiche un petit sourire satisfait. Zoey, parfaitement innocente, déclare alors. " Quelqu'un d'autre ? " Je sers les dents, remontant les épaules, en mode "je ne suis pas du tout décontracté". " Non, ce n'est personne. Je vais raccompagner ton ami, maintenant. " Et alors que celui-ci proteste, je le prends par les épaules et le pousse jusqu'à la porte. Tandis que je le tiens par le col, je décroche l'interphone en prenant mon expression la moins agréable possible. " Le bureau des plaintes est fermé. Vous me ferez le plaisir de revenir tous les deux... le plus tard possible. Je te renvoie ton pigeon voyageur. " Je ne lui laisse pas le temps de répondre. Rien que d'avoir vu sa tête d'abruti a réussi à me faire perdre l'appétit. Dans tous les cas, j'ai ouvert la porte et mis le gamin dehors, sans rien ajouter.

Alors que je m'apprête à retrouver ma petite Zoey, on sonne de nouveau. Un peu énervé, je vais décrocher pour que ce bruit infernal s'arrête. " Je n'arrive pas à croire que tu es le culot de venir jusque chez moi après ce que tu m'as fait. Tu as une minute pour m'expliquer ce que tu veux. " Je mets la main sur le combinet, m'adressant à ma petite protégée. " Va te servir ma grande ! J'ai un petit truc à régler. " Je n'aime pas son regard. Je suis ferme et distant avec lui depuis tout à l'heure, mais c'est comme si ça n'avait aucune effet sur lui. Je n'aime pas ça. J'ai soudainement peur de la détermination que je peux lire dans son regard. " Mah ! Tant pis si je ne peux pas venir te voir pour le moment. Mais je suis certain qu'après ce que je vais t'annoncer, tu seras nettement plus docile avec moi, mon chou. " Je crains le pire. Je joue les indifférents. " Ah oui vraiment ? " Sans même prendre le temps de me répondre, il m'explique enfin la raison de sa venue. Je pense que je n'aurais pas pu imaginer pire scénario. " Avec son problème de dos, la très belle Zoey est bien mignonne, mais je ne vais pas pouvoir l'attendre très longtemps. Michael a déjà dû lui expliquer que je chercherais quelqu'un d'autre si elle n'était pas rétablie d'ici la semaine prochaine. "

J'ai le souffle court. Qu'est-ce qu'il vient de dire ? Michael a vraiment fait ça ? Je ne veux pas y croire. C'est juste un mensonge. " Je n'en crois pas un mot. " Il affiche son royal sourire, comme toujours. " Mah ! Si tu me crois pas, demande-le à ta petite protégée ! " Je fronce les sourcils, soudain soupçonneux. " Je n'y manquerais pas. " La minute est bientôt écoulée. " Nous savons tous les deux ce qui te reste à faire si tu veux que Zoey puisse tout de même réaliser son rêve. A très bientôt, mi amor. " C'est lui qui a raccroché. Je n'ai pas encore réussi à bouger. Je tremble. Je dois certainement être livide aussi. Il ferait vraiment ça ? Baptiste lui a prescrit deux semaines... de convalescence... Il serait vraiment prêt à tout pour me mettre dans son lit, cet enfoiré ! Je plaque le combiner dans son réceptacle sans ménage. Le bruit a dû alerter Zoey. Non Alan. Reste tranquille. Tu ne dois pas lui montrer. Tu dois être plus fort que lui. J'inspire une bonne fois, revenant vers la table où elle est déjà en train de manger. Pouvoir contempler son innocence, m'aide à retrouver mon sourire et à légèrement me décontracter. " Tu as l'air d'aimer mon plat on dirait ? " Je pars aussitôt me servir. Je réfléchirais mieux le ventre plein.

Après avoir mangé tranquillement, quand vient l'heure du dessert, mon sourire se décompose peu à peu. Il faut que je lui demande. Je prends bien soin d'essuyer ma bouche avant de lancer la conversation fatidique. " Tout à l'heure, quand je t'ai laissé avec Michael. Il t'a annoncé quelque chose, pas vrai ? " C'est assez compliqué, surtout que la connaissant, je sais que quoi qu'il arrive, elle gardera son sourire. Même si son cœur est blessé. Quand je repense à ce que je viens d'apprendre... Non, je la regarde, droit dans les yeux, pour oublier le reste. Heureusement pour moi que ça fonctionne. Essayant de nier l'existence du professeur de danse, je m'empresse d'ajouter quelques arguments. " C'est lui-même qui me l'a dit. " C'est fou comme j'ai vraiment l'impression de viser juste dans son cœur, dès que je la vois. Toutes ses protestations ni changeront rien. Je la regarde avec le plus grand sérieux du monde. Je n'ai même plus la force de sourire. Je me lève soudainement. " Est-ce que ce rôle est important pour toi ? " Je viens auprès d'elle, posant un genoux à terre, lui prenant la main sans cesser de la regarder dans le blanc des yeux. " J'ai besoin de le savoir. " Il faut que je le sache ! Le bonheur de Zoey est bien plus important que tout le reste. J'en prends conscience petit à petit. Je voudrais tout faire pour elle. Tout. La pensée de la scène de ce matin, tente de semer la zizanie dans mon esprit. Je la chasse. Sa réponse doit être sincère. Rien ne doit la perturber. Si ce n'est que sa main sur la mienne qui lui prouve à quel point, c'est important pour moi d'entendre la vérité. Bien plus important que le reste.

En débarrassant la table, j'essaye de trouver un moyen de penser à autre chose. " Tu voudrais faire un tour en ville, sous un parapluie avec moi ? Tu as des bottes et un ciré j'espère ? " Il faut absolument que nous passions de bons moments ensemble. Nous devons passer à la pharmacie pour sa pommade et j'ai bien envie de lui faire visiter quelques endroits qui pourraient lui plaire. " Pour ton dos, la secrétaire m'a dit qu'il fallait que tu marches. Donc on laisse ma voiture de sport trop basse pour ton dos au garage. " Je reviens dans le salon, arrêtant de parler si fort pour voir quelle tête elle peut bien faire en pensant à cette perspective. " Je peux aussi sortir et revenir dans dix minutes avec ta crème pour te masser si tu préfères... " C'est elle qui décidera de tout aujourd'hui. Je veux lui faire plaisir. Qu'elle se repose. Et surtout qu'elle sourit en restant auprès de moi. Je ne demande que ça. Le reste, oublions-le pour le moment.

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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeVen 14 Mar - 13:53

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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeVen 14 Mar - 22:58

Un professeur réputé auprès de ses anciens élèves
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Nous voilà partie. Zoey est adorable dans son imperméable et j'ai mon grand parapluie sous le bras en cas de déluge. Il fait gris mais doux. Nous marchons ensemble, l'un à côté de l'autre et je me perds un peu dans la contemplation du paysage. Je prends souvent le temps de marcher seul en ville quand j'ai les idées noirs. Mais là, il suffit que je me tourne vers elle et sa chevelure rose pour retrouver le sourire. Sa présence me suffit. Plus aucun autre problème ne pourrait me troubler. Je me sens léger. " C'est si beau ici... " Ses grands yeux scrutent le moindre bâtiment et sa fascination enfantine me surprendra toujours. " Tu as déjà succombé au charme de la France on dirait. " Je lui adresse un petit clin d’œil et nous continuons d'avancer. J'ai bien l'intention de l'emmener jusqu'à un petit café que j'apprécie tout particulièrement. On discutera là-bas de ce qui pourrait l'intéresser. Je ne veux plus penser à ce qui m'attend. Elle m'a bien affirmé que c'était un rôle important. Je ne crois pas une seconde à son dernier " ce n'est pas grave ". J'ai bien vu l'étendu de sa déception dans ses yeux. C'est peut-être pour cette raison que je n'ai pas encore engagé la conversation depuis nous marchons. Il faut que je reprenne, elle va finir par trouver mon silence suspect.

Quand soudainement, une voix nous fit nous retourner tous les deux. " Professeur ! " Je ne reconnais pas la voix instantanément, mais comme il ne semblait pas y avoir d'autres professeurs sur ce même trottoir, je me suis retourné au même moment que Zoey. Nos mains se sont frôlés. Un léger sourire vient sur mes lèvres malgré moi. Ils sont quatre. Je les reconnais tous. Ce sont mes anciens étudiants de la fac de sciences humaines où j'enseignais la philosophie. Ravi, je les désigne tour à tour. " Dimitri, Amandine, François et Louise ! Toujours inséparable à ce que je vois. " Je viens serrer la main des garçons et faire la bise aux deux filles. Je suis envahi par plein de vieux souvenirs. De cours bien sûr, mais aussi de soirées et autres pots auxquels ils aimaient beaucoup m'inviter pour faire des débats philosophiques jusque tard dans la nuit. Mais bien sûr, vous vous doutez que l'on ne se cantonnait pas à cette seule activité. Je pousse un léger soupir d'aise. Dimitri reste toujours leur porte parole. " Ah, vous êtes accompagné ! J'allais justement vous demander si vous auriez voulu venir boire un verre avec nous, mais si vous vous occupez d'une élève, ça risque d'être assez délicat... un bon whisky ne fait pas de mal, mais avec une mineure... " J'ai légèrement envie de rire, alors que déjà ils vont vers elle, pour venir se présenter. " Dimitri Benjamin, étudiant travaillant actuellement sur sa thèse de philosophie. " Les trois autres rient légèrement. " Il travaille dessus depuis une éternité ! Il la finira jamais ! Hum, moi je suis jeune professeur de musique, François Doucet, au plaisir, belle demoiselle. " Louise n'a pas l'air d'accord et lui met un léger coup de coude dans les côtes avant de parler à son tour. " Louise Lafargue, professeur de philosophie depuis l'année dernière. " Elle se tourne vers moi et me sourit. " Félicitations ma belle ! " Enfin, Amandine vient se pendre au bras de Dimitri, avec le même sourire radieux qu'à son habitude. " Et moi je suis éditrice spécialisé dans tout ce qui touche de près ou de loin à la philosophie, Amandine Loiseau ! Enchantée, et ravie de vous revoir monsieur Thibault ! " Elle déborde de vie, ça fait plaisir à voir. " Je t'en prie, tu n'es plus mon élève désormais ! Appelle-moi Alan. " Je suis tellement heureux de les revoir. Ils sont toujours aussi ... jeunes et inconscients à ce que je vois ! François demande à ma Zoey de se présenter et elle semble un peu gênée. Je trouve vraiment son expression tout à fait charmante. Je me rapproche un peu d'elle, au cas où.

" M'enfin... vous ne seriez quand même pas disponible, histoire que l'on parle un peu devant une bonne bière ? Au pire, Zoey peut venir, elle est accompagnée de majeurs. " Je ne peux plus me retenir de rire. Je crois que je dois intervenir, vu la tête de ma petite américaine préférée. " Mais enfin, Zoey n'est pas mon élève ! C'est ma professeur stagiaire qui nous vient tout droit des Etats-Unis, s'il vous plaît. " La surprise est générale. J'ai toujours su son âge, je ne pensais pas qu'elle fasse si jeune ! Je me mords discrètement la lèvre. Je dois passer pour un vieux à ses côtés. Ça me déprime un peu. " Tu viens des states ! Mais c'est génial ! " " Il faut que tu nous raconte tout ça ! Alors, Alan, on y va ? " François vient mettre son bras autour de la nuque de ma petite Zoey. Non, je ne dois pas paraître contrarié. Seulement mes sourcils se froncent malgré moi. " Dans un nouveau pub ! Il faut que vous veniez l’inaugurer avec nous ! Vous ne pouvez pas refuser. " Je souris et capitule. " Puisque c'est mon ancien élève préféré qui me le demande. Comment pourrais-je refuser ? " Et c'est dans la bonne humeur générale que nous allons jusqu'à ce fameux pub, à quelques rues de là.

~ Quelques minutes plus tard, une fois tout le monde installé à une table ~

" Mais Alan dites-moi, vous la connaissiez déjà c'est bien ça ? " Toujours aussi curieuse la petite Amandine. Je prends soin de reposer mon imposante choppe de bière allemande et d'essuyer la mousse qui me reste sur les lèvres délicatement, avant de lui répondre. J'échange un petit sourire avec Zoey assise à mon côté. " Zoey est une ballerine très connu aux Etats-Unis. Lors d'un de mes voyages, j'ai été invité à voir l'un de ses spectacles et j'ai vraiment été éblouie. Comme elle pose aussi occasionnellement pour quelques photos, j'ai suivi ses premiers pas dans les magazines. Je suis un fan depuis ses débuts. " Mon auditoire a l'air un peu impressionné et je détourne le regard, cherchant une autre conversation avant que l'on vienne m'en demander plus. J'évite le regard de ma stagiaire, à qui je n'avais pas encore expliqué les détails de mon grand intérêt pour sa personne. " Alan ! Vous nous l'aviez caché ! " Louise sourit en m'adressant ce reproche. " Mais c'est une artiste accomplie votre stagiaire ! Je suis jaloux. " François la reluque d'un peu trop près, je tousse pour attirer son attention et le détourner du décolleté de ma petite protégée. Je porte ma bière à mes lèvres lorsque Amandine sort la petite réplique de trop, comme à son habitude.  " En tout cas, vous êtes trop mignon tous les deux. " Je me détourne pour la recracher. Un serveur vient immédiatement m'aider à limiter les dégâts. Je fais quelques gestes d'excuses devant le sourire hilare de mes anciens élèves, qui me connaissent un peu trop bien à mon goût. " Bah quoi ? " J'essaye de retrouver mes esprits. " Zoey est ma petite protégée, ce n'est pas ma compagne ! " Même si ma voix est un peu noué lorsque je le dis, j'essaye de tout faire pour sauver mon honneur. " Je suis professeur de lycée maintenant. J'ai bien changé. Je vous assure. " Les rires hilares décrédibilisent totalement mes propos. Je ferme les poings, des rougeurs aux coins des joues. Ce sont toujours de parfaits gamins je vous dit. " Je suis qu'un gentleman célibataire maintenant. " Leurs rires redoublent et ça commence sérieusement à me mettre mal à l'aise. Je me replonge dans ma bière, attendant qu'ils s'excusent.

" Mais professeur ! Vous êtes sorties avec la moitié de la fac à notre époque ! C'est difficile de croire que vous vous tenez à carreaux maintenant ! " Ce François décidément... " On s'amusait à parier sur vos conquêtes amoureuses ! Et on était toujours loin du compte. Vous ne nous avez jamais dit combien exactement vous en aviez mis dans votre lit... " Je repose ma bière et sourit. Tout ce qu'ils disent est vrai. Mais ... j'ai du mal à l'assumer devant Zoey ! " Mais enfin ! Quel portrait vous dressez de moi devant ma stagiaire enfin ! Je n'aurais pas dû accepter ce pot finalement ... " Louise trouve toujours les mots juste pour apaiser les conflits. " Zoey ! Oublie ce qu'ils ont dit, monsieur Thibault est un merveilleux professeur. Euh, Alan pardon. C'est grâce à lui que j'ai trouvé ma vocation. J'espère que toi aussi, tu pourras réaliser ton rêve grâce à lui ! " Elle vient de prendre les mains de ma stagiaire et lui adresse un sourire sincère. " C'est un philosophe génial. Il est intarissable et a toujours raison. Il gagne à chaque fois que nous débattons mais je n'ai jamais renoncé ! " J'ai retrouvé mon sourire. Ils sont incorrigibles ces quatre-là. " Alan a un cœur énorme. Il m'a souvent consolée quand ça n'allait pas et que je ne savais pas vers qui me tourner... C'est aussi lui qui m'a présenté Dimitri. " Ils sont toujours ensemble, c'est vraiment beau à voir. Je détourne la tête, rougissant un peu. " Tant d'éloge, elle va finir par vous prendre pour des menteurs. " " Nous ne pouvons pas mentir lorsqu'on parle de notre cher professeur ! Parole de philosophe ! " François en profite pour prendre la main de Zoey et la regardait dans le blanc des yeux. " Te voilà bien accompagné, Darling. " Il en rate pas une celui-là. " Tu peux nous parler un peu des Etats-Unis ? Ça m'intéresse. " L'attention se recentre un peu sur ma stagiaire et je peux finir tranquillement ma bière en écoutant cette conversation enjouée dans cette ambiance bon enfant.

Quand enfin les questions commencent à leur manquer sur le sujet " Zoey Caldwell " je reprends la parole parce que l'heure tourne mais je n'ai toujours pas pu faire visiter quoi que ce soit à ma petite Zoey. " Nous allons devoir vous laisser, il nous reste plein de chose à faire. " Ils ont vraiment l'air déçu. De vrais gamins je vous dit. " Déjà ? Il faut qu'on se revoit professeur ! Il y a une soirée des anciens élèves samedi prochain, vous viendrez j'espère. Zoey est invitée aussi bien sûr. " Je commence à me lever, prenant soin de voir si ma petite blessée n'a pas trop de mal à se remettre sur pieds. " Pourquoi pas. Ce serait où ? " Après quelques exclamations de joie, les voilà qui prenne en otage mon portable pour y mettre l'adresse et l'heure et chacun prend soin d'y ajouter son numéro. Pendant ce temps, je me tourne vers ma petite stagiaire. " J'espère que tu auras passé un bon moment. Ils sont un peu ... envahissant parfois mais je ne peux rien leur refuser. " Sa réponse me réjouit et je récupère enfin mon portable. " On en grille une avant de se quitter ? " François a déjà sorti son paquet et nous sommes devant le pub. Comme au bon vieux temps. J'ai vraiment l'impression d'avoir rajeuni pendant quelques instants. Je sors une cigarette et croise soudainement le regard de Zoey. Je me ravise. C'est une journée que nous devons passé ensemble. Les garçons sont déjà en train de fumer, Amandine les rejoint. C'est un peu à contre cœur, que je la remets dans son paquet. " Désolé mais il faut que je baisse un peu la dose en ce moment. " Avec un petit sourire, je vois leurs mines curieuses qui s'interrogent et nous commençons à nous éloigné avec Zoey. Quelques signes encore et nous voilà repartie. Ça m'a fait un bien fou de les revoir ! Je pense que je vais me libérer pour les revoir la semaine prochaine. J'ai bien envie de discuter plus longuement et d'avoir des nouvelles sur les autres. Je suis une vrai commère mais devant Zoey, je me suis retenu. Je n'allais pas monopoliser l'attention non plus !

" Je n'ai pas beaucoup aimé l'attitude de François. Il ne t'a pas trop importuné au moins ? " C'est le premier sujet qui vient, alors que nous nous dirigeons vers le plus grand centre commerciale de la ville. J'espère pouvoir lui offrir quelque chose. Si elle craque, je ne pourrais pas résister à l'envie de lui faire plaisir. " Il y avait vraiment une bonne ambiance à la fac. C'est une autre époque pour moi. Il y a déjà cinq ans que j'ai laissé cette vie derrière moi. " Je me tourne vers elle, lui souriant. " Mais je ne la regrette pas ! Je ne suis pas d'un naturel nostalgique. J'ai beaucoup changé depuis cette époque. Et puis, grâce à mon rôle de professeur à Nobilia, j'ai pu te rencontrer. Donc je ne pourrais jamais regretter d'avoir changer de voie. " Encore quelques pas, et nous arrivons devant notre prochaine destination. " Un peu de shopping te plairait ? Il me faut de nouvelles chemises et j'aimerais avoir ton avis. " J'ai trouvé cette excuse en espérant que cette proposition lui plaise. J'ai une tonne de chemises et je pense que je pourrais les mettre à la poubelle dès que je les utilise pour essayer un jour de toutes les mettre. Mais voyez-vous, j'ai un faible pour les derniers modèles qui sortent donc je suis bien curieux de voir la nouvelle collection automne-hiver. " Alors, allons-y ! "
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeLun 17 Mar - 0:05

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MessageSujet: Re: [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan   [TERMINE] [NC -16] ❝ même satan nous regardait danser ❞ ▬ pv Alan Icon_minitimeLun 17 Mar - 13:49

Virée shopping à l'américaine en compagnie d'un gentleman
hébergé chez nimga.fr

"  Je vous aime bien, Alan, vous êtes amusant ♥ " Zoey est rayonnante. Je suis content de la voir ainsi. Je pense que la rencontre avec mes étudiants a du lui montrer une autre facette de ma personnalité. Je ne pense pas que beaucoup de professeur de lycée ont d'abord été titulaire de leur doctorat de philosophie... j'ai un parcours assez atypique mais je ne le changerais pour rien au monde. Mon idée de shopping semble également la ravir. " Oh oui, c'est une excellente idée ! En plus j'ai cru voir que vous aviez de très beaux modèles par ici ! " Je souris à mon tour : sa bonne humeur est communicative. " Bien sûr, nous sommes en France, le pays de la mode après tout. " Seulement, la voilà qui affiche une petite moue. A quoi peut-elle bien penser ? " Hum, mais c'est maman qui risque de faire la tête en me voyant revenir avec autant de choses... " Je laisse échapper un petit rire. C'est vraiment sa préoccupation principale ? Elle est vraiment mignonne ainsi. Toujours à me surprendre avec le décalage de ses pensées avec les miennes. Comme une enfant, je ne peux jamais prévoir ses réactions. Ça a le don de me déstabiliser moi qui pense pouvoir lire en chaque être assez facilement. " Quelle est votre couleur préférée, Alan ? " Qu'est-ce que je vous disais. Comment aurais-pu prévoir une question pareille ? Je ris de nouveau avant de répondre. " Je dirais... le vert. C'est une couleur qui m'apaise bien qu'elle soit rarement à la mode. "

Alors que nous continuons joyeusement d'avancer vers notre objectif qui se rapproche à grand pas, la voilà qui me demande encore autre chose. Je l'écoute avec attention. Après tout, c'est sa journée aujourd'hui. " Oh et dites, vous savez prendre des photos ? Enfin, je veux dire... est-ce que... est-ce que ça vous direz que l'on prenne quelques photos ensemble ? " Je cligne des yeux, un peu surpris. Avant d'afficher un autre sourire décontracté. " Oui, bien sûr. Pourquoi cette question ? " Elle rougit et me présente son téléphone portable. " J'aimerais vraiment beaucoup garder un souvenir de nos quelques mois passés ensemble Alan et rien ne me ferait plus plaisir que de figurer à vos côtés ! " Je baisse les yeux, un peu gêné par la spontanéité de sa phrase. Pourquoi est-ce que l'expression " à vos côtés " a fait battre mon cœur un peu plus vite ? Je déglutis alors en m'emparant de son téléphone. " Tes désirs sont des ordres, ma chère. Si tu veux des souvenirs, tu en auras autant que possible ! " Je trouve non sans mal la fonction photo et je regarde autour de nous, nous sommes à côtés de la fontaine, au centre de la place Rosea, où le centre commerciale nous attend. Je me penche alors, la prenant par le bras et je tends l'appareil pour nous prendre en photo devant la fontaine. La luminosité n'est pas top mais le résultat vaut le détour. Elle est vraiment magnifique, comme sur chacun des clichés que j'ai déjà pu voir d'elle. Nous rougissons légèrement tous les deux avec deux sourires timides. " Voici ta première photo à mes côtés ma grande. " J'essaye de rester humble mais j'ai un peu de mal à cacher ma nervosité. Puis alors que nous reprenons la route, j'ajoute sans la regarder. " Tu pourras me l'envoyer ? " Il faut que je me reprenne, notre destination est déjà en vue ! Ce n'est pas une photo qui va me perturber enfin !

Nous entrons alors dans la galerie et je vois Zoey ouvrir de grands yeux admiratifs. Je pense que cet après-midi risque d'être fort intéressante à ses côtés. J'ai bien fait de proposer ça. Même si ça risque de la fatiguer, je veillerais sur elle pour qu'on fasse des pauses. Mine de rien, on piétine beaucoup par ici. Il ne faudrait pas qu'elle se blesse de nouveau. " Oh ! Regardez ce modèle violet de chemise, il est magnifique, vous ne trouvez pas ? " Là voilà déjà partie près d'une vitrine, j'ai à peine pu tourner la tête qu'elle était déjà partie. Je viens la rejoindre, observant le modèle en question. C'est un nouveau modèle. Je n'en avais encore jamais vu. " Oui, j'aime beaucoup la coupe. Ce doit être la dernière sortie. " J'apporte un avis professionnel j'ai l'impression. En même temps, je m'y connais en chemise. C'est une sorte de passion chez moi. Si nous avons les mêmes goûts, ça ne devrait pas être compliqué de trouver ce que nous cherchons. " Allez, s'il vous plait, essayez la ! Je vous prends en photo et je ne la garde que pour moi si vous voulez, promis ! " Je pousse un petit soupir, de nouveau gêné. Encore une photo hein ? " Très bien, comme tu voudras. " Et puis soudain, elle changea encore une fois de sujet. " ♥ HAN ! " Qu'a-t-elle donc repéré ? Mais elle perd alors son beau sourire dans une nouvelle remarque. " Vous savez Alan... ce n'était peut-être pas le bon plan pour vous de m'emmener ici... je risque de vous faire perdre énormément votre temps et puis je ne pense pas que vous aimiez particulièrement faire les magasins... si ? " Sa mine attristée est parfaitement adorable. Je ne peux pas résister. Je viens alors lui pincer la joue en lui souriant. " Comment pourrais-je perdre mon temps avec toi, voyons ? " Je pose alors le plat de ma main tout contre son visage, plus tendrement. " J'ai envie de te faire plaisir aujourd'hui. Faire les magasins à tes côtés, ne me dérange absolument pas. Alors je t'en prie, ne cherche pas de fausses excuses pour ne pas t'amuser. " Je lui fais un petit clin d’œil et m'en vais pousser la porte du magasin. " Allons-y alors ! "

Comme promis, je m'en vais essayer la chemise violette en vitrine, ne sachant absolument pas si sur moi, elle donnera le même effet. J'ai bien vu le robe bleue qu'elle regardait. Je compte bien la lui faire essayer aussi. Je referme les boutons et m'apprête à sortir. " C'est toi qui l'aura voulu. Mais je sais déjà que le violet ne me va pas ... " Seulement je ne peux rien lui refuser, alors je ressors de la cabine en tirant le rideau. Je vais me poster devant le miroir. Et m'examine sous toute les coutures avant de faire une grimace devant le téléphone portable qu'elle a sortit pour me photographier. " Qu'est-ce que je ne ferais pas pour toi Zoey. " Dans ce petit soupir, je continue de regarder. Non, y'a rien à faire. L'étrange couleur brune de mes cheveux ne tranche pas assez avec le violet. A Jason, qui a des cheveux de jais, ça lui aurait aller comme un gant. " Non, il faut changer la couleur. " Je suis catégorique. Même si j'admets que c'est bien dommage.

Me voilà de nouveau dans la cabine. Et je rouspète encore, pour changer. " Le vert ne me va pas non plus Zoey. Pourquoi tu insistes tant ? " Je ne suis pas vexé, je la taquine. Mais c'est vrai que niveau mode, je suis assez intransigeant. Il ne faut pas m'en vouloir. Cette teinte verte pomme est toute nouvelle et elle m'a bien plu. Mais encore une fois, je ne sais pas ce que ça donnerait sur moi. J'ai quelque doute. Mais ça ne pourra pas être pire que le violet. " Bon, attention les yeux. " Je ressors et, c'est le coup de foudre. Étrangement, ce vert la met en valeur ma tignasse et mes yeux sombres. J'affiche un sourire satisfait. " Voilà qui est mieux. Qu'est-ce que tu en penses ? " Mon achat dépendra de son avis. Bien sûr, nous sommes dans une boutique de luxe et je sais que je vais devoir la payer cher. Mais je ne regarde pas les prix quand il s'agit de qualité. Je connais bien cette boutique et je lui fais confiance.

" A ton tour maintenant. " Je l'ai obligé à entrer dans la cabine et c'est moi qui vais chercher ses vêtements. Même si je sais que se changer risque d'être un exercice difficile pour son dos. Je retrouve bien rapidement la robe bleue qu'il y avait dans la vitrine et en choisit une autre, d'un rouge satiné qui m'a tapé dans l'oeil et qui irait certainement bien avec la chevelure de ma stagiaire. Je lui tends d'abord la robe rouge. " Pour venir à la fête de la semaine prochaine, il te faut une robe digne de ce nom ! " Je referme le rideau et lui souhaite bonne chance. Mais voyant que l'opération prend du temps... " Tu as besoin d'aide ? " Je ne voudrais pas la déranger mais, c'est un peu de ma faute, je ne voudrais surtout pas qu'elle se fasse du mal pour moi. Je la ramènerais d'urgence à l'appartement si il se passait quoi que ce soit. Et voyant que le temps se fait long et qu'elle ne sort toujours pas, je me glisse derrière le rideau. La vision de son dos nu est juste magnifique. Je l'ai déjà vu pas plus tard que ce matin dans le vestiaires mais disons que j'étais... obnubilé par autre chose à ce moment-là. Dans cette petite cabine, je peux la contempler et je me colle bientôt à elle pour l'aider à refermer cette robe. Je viens alors mettre ses cheveux sur le côté et dépose un léger baiser dans le  creux de son cou. Puis je me ressaisis. Je m'écarte et ouvre le rideau pour ressortir. Face au miroir, je l'applaudis. " Tu es vraiment magnifique Zoey. Cette robe... te rend vraiment très glamour... " Je m'interromps et rougit. " Peut-être un peu trop d'ailleurs. Ça ne va pas ! J'en ai une autre à te faire essayer. " Je la fais de nouveau rentrer dans la cabine en ignorant les protestations des autres personnes qui sont aussi en train de se changer et qui trouve Zoey merveilleuse dans cette robe-là.

J'accroche la robe bleu azur qu'elle a repéré dans la cabine et referme le rideau. Depuis quand y'a-t-il tant de monde dans les cabines d'essayages ? Nous étions seuls il y a quelques instants ! Je n'ai vraiment pas fait attention. Ça ne va pas Alan, il faut toujours garder le contact avec son environnement ! Je souris alors et vais me poser contre le mur le plus proche, priant pour qu'elle s'en sorte. Elle l'avait déjà mise presque entièrement, donc je pense qu'elle pourra y arriver : peu importe le temps qu'elle prendra. Je suis soudainement mal à l'aise de penser que je suis rentré sans lui demander son avis et que je l'ai embrassé... dans le cou... alors que d'autres étaient à côté en train de se demander ce qu'un homme pouvait bien faire avec une jeune femme dans une même cabine... Ce n'est vraiment, pas bon du tout. Je perds les pédales. Zoey me fait perdre tous mes repères. Il faut que je me reprennes. C'est alors que sa main a ouvert le rideau. Qu'elle est sortie de la manière la plus élégante et la plus adorable qui soit. Ma petite Zoey rayonne dans cette robe bleue. C'est une vrai femme, magnifique, chic et au charme magnétique. Tout à l'heure, on ne voyait que le rouge de la robe. Maintenant, on ne voit plus que le bleu de ses yeux. J'en ai le souffle coupé. " Tu es sublime. " Je le murmure comme pour moi-même. Puis je cesse d'afficher cette mine perdue et vient dire tout fort. " Tu es parfaite. C'est celle qu'il te fallait. " Je sors mon propre téléphone portable de ma poche et je la prends en photo, elle, son sourire éblouissant, son corps de rêve, son reflet dans le miroir dans lequel elle est en train de se regarder et j'immortalise ma muse, qui est sans aucun doute, encore plus belle qu'un ange tombé du ciel.
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