Demain, c'est les vacances, demain, je rentre chez moi et j'oublie Nobilia et ces habitants pendant deux semaines. Je suis heureuse, mon père me manque vraiment ainsi que mon grand frère et ma petite sœur. J'ai vraiment hâte de les revoir. D'après son père, Louis a trouvé la femme de sa vie et j'ai hâte de la voir. Je me demande comment elle peut supporter cet être qui fait que de ma taquiner. Aussi d'après toujours les lettres de mon père, Marie voulait lui ressemblez et elle souhaiterait venir à Nobilia. J'aurais aimé voir la tête de ma mère quand elle a annoncé cela.

Je me dirigeai vers le parc, l'automne commence à faire son apparition puisque les feuilles deviennent brunes, voir jaune ou rouge. Je marchais jusqu'à atterrir à l'entrée du labyrinthe, un panneau était à côté. Je m'approchai de lui et lit.


J'avais bien envie de le tenter se parcourt. Je m'avançai vers l'entrée pour tenter l'aventure dans ce labyrinthe, mais un bruit me fit tournée la tête vers la gauche.

Cela fait maintenant quinze jours que je suis arrivé dans cette école. Je me suis déjà faite trois bons amis dont un confident et une fille envers laquelle je commence à avoir des sentiments. Je devrais être heureuse non, et ne pas me morfondre… Pourtant, quelque chose ne tourne pas rond. Pour dire, je n’ai même pas participée à la fête d’halloween. La peur de redevenir la risée de l’école tout en essayant de calmer mes nerfs ne me réussissait pas. Maintenant, je fume bien mon paquet de cigarette par jour alors qu’avant, je n’en fumais qu’à peine une dizaine. Je hésite à en parler à Vadim mais, avec Cierra, je n’ai pas trop non plus envi de l’embêter à ce sujet.

J’étais donc là en train de me promener dans le parc de manière aléatoire. C’était le dernier jour avant les vacances. Déjà, beaucoup de personnes étaient parties. Moi, je devais encore attendre mon chauffeur qui devait arriver dans la nuit. L’air ailleurs, je tirais sur ma Malboro en contemplant la belle couleur que les arbres avaient pris. Ce fut à ce moment précis que je me rendis compte que j’étais rendu à l’entrée du labyrinthe. Oh, intéressant, je n’avais jamais essayé. Il y avait déjà quelqu’un devant l’entrée, trop occupé pour le moment à lire les consignes pour me remarquer. Je m’approchais alors doucement d’elle et alla à mon tire lire les consignes. Ce fut à ce moment précis qu’elle m’entendit marcher sur une branche morte qu’elle tourna la tête. Comme le veut la politesse, je lui souris doucement.

« Bonsoir ! »

Je me rendis alors compte qu’elle était drôlement mignonne ! Elle avait une petite bouille et un petit corps tout mignon qui lui donnait des airs de jeune adolescente innocente. Peut-être que c’était le cas d’ailleurs. Enfin, je vais peut-être éviter quand même de la mâter de haut en bas ouvertement. Ça ne se fait pas après tout. Je reportai alors mon attention sur les règles en tirant doucement sur ma cigarette tout en lui disant.

« Dis, si comptes partir à l’aventure, ça te dirais de m’attendre. Il m’a l’air quand même assez hard. A deux, on a plus de chance de trouver la sortie. »

Je sortis de derrière le panneau et lui sourit en écrasant ma cigarette sur ma semelle de chaussure. Je suis peut-être une fumeuse, mais je sais quand même respecter les règles et jeter une cigarette dans un parc, c’est à la fois moche et risqué. A la place, je jetai donc mon mégot dans mon cendrier de poche.

« Au faite, moi c’est Alice. J’ai un nom de famille mais c’est imprononçable alors… Et donc, à qui ais-je l’honneur ?... Tu sais, si tu préfères y aller seule, je n’insisterais pas hein, je peux tout à fait comprendre mais bon. A deux, c’est aussi plus marrant. »

Je ne sais pas vraiment ce qu’il m’a pris d’être aussi directe avec cette fille que je connaissais à peine. Surtout avec une apparence aussi frêle, je risquais surtout de lui faire peur. Je ne voulais pas l’avouer mais, j’avais besoin de m’évader un peu de la réalité et, pour cela, pourquoi pas se perdre dans un labyrinthe avec une charmante inconnue ?

Une magnifique jeune femme se tenait devant moi, malgré le fait qu'elle avait les cheveux bleus et des yeux qui n'avaient pas la même couleur. Elle était sublime, même la cigarette dans sa bouche de gâchais rien. Elle avait de la poitrine plus volumineuse que la mienne, mais cela lui allait parfaitement bien.

Je la laissai parler, elle avait une voix douce, pas criarde mais vraiment douce. Elle pouvait m'endormir si elle chantait en ce moment une berceuse. Je me verrais bien coucher dans l'herbe et l'entendre chanter tout en fermant les yeux. « A deux, c'est aussi plus marrant. » Merde, je n'avais écouté qu'une partie de la discussion. Je me concentrai pour essayer de me rappeler ce qu'elle avait dit. Prénom : Alice et Nom : d'après elle, il est imprononçable. Autre : elle voulait faire le parcourt avec moi si j'ai bien entendu.
Je regardais encore la jeune fille, elle n'avait plus sa cigarette, je cherchais à savoir où elle l'avait mise, mais je ne trouvai rien. Donc soit elle l'avait caché ou soit elle l'avait embarqué.

« Je m'appelle Juliette Armand et si tu veux, tu peux venir avec moi, cela me fera de la compagnie avant de rentrer chez moi » Je lui souris et me dirigeai vers l'intérieur du labyrinthe. Je suivis les raies, on ne voyait rien puisqu'elles étaient assez hautes. À la première intersection qui était à dix mètres de l'entrer, je me tournais vers Alice. « On choisit chacun une intersection, je prends la première et toi, tu choisis où on va tourner à le deuxième » Je me concentrais et je ne savais pas quoi prendre alors je laissais mon instinct me guider. « On tourne à gauche » Je pris le tournant et continuai la marche.

« Alors tu viens d'où et pourquoi tu es venu à Nobilia ? » Autant parler tout en marchant cela nous permettra de devenir peut être amie.
Je prenais la route et continua tout droit jusqu’à le prochaine intersection. « Alors maintenant on va où ? » On tournais à droite ou on continuais tout droit ?

Juliette Armand hein ? Ça c’est ce qui s’appelle un nom vraiment bien français. Classique mais mignon. C’était donc la dernière chose qu’elle voulait faire avant de rentrer chez elle ?... Alors comme ça, elle aussi s’apprêtait à partir. Hum… Cela ne me plaisait guère car, moi, le simple fait de songer à rentrer déjà chez moi me rendait malade. Enfin, mon cher frère commençait à me manquer. Elle s’engagea alors et je la suivis. J’en profitais pour jeter un rapide coup d’œil à ses jolies petites fesses… hey ! Je sais que ce n’est pas très délicat mais bon, quand on croise une jolie fille, la plupart du temps, tous les mecs le font hein ? Alors pourquoi pas moi ?

Bref, trêve de perversité. Lorsqu’elle recommençait à me parler je me mis à ses coté pour l’écouter. Son idée était vraiment bonne ! Je lui souris alors et lui répondit :

« Oh oui bonne idée. Oh et enchanté Juliette. »

Je la laissais alors nous guider lors du premier détour. A priori elle voulait faire connaissance. Ça me faisait plaisir ! J’aime bien ce genre de personne sympathique qui s’intéresse aux autres ! Surtout lorsque cette personne est drôlement mignonne.

« En fait, je suis Allemande et je viens de Munich. Là-bas, je suis connu pour être la duchesse de Bavière même-ci, ici, je ne suis reconnu que comme une simple bourge… Enfin, je ne sais pas pour toi, mais les statues, dans tous les cas, ça ne sert à rien… Huuum… »

J’hésitais à lui expliqué les raisons exactes de ma venue ici. Cette jeune femme semblait vraiment m’apprécier mais on se connait qu’à peine. Je me vois mal lui dire que j’ai tabassé un mec et que j’ai failli finir en taule pour coup et blessures volontaires même-ci cet idiot l’avait bien cherché ! Heureusement pour moi, durant mon moment d’hésitation, nous arrivâmes à une autre intersection ce qui me permet de changer de sujet.

« Prenons à droite ! »

En toute logique, si nous avions pris à gauche précédemment, nous nous dirigions droit vers le centre. Je n’ai pas vraiment hâte de finir ce labyrinthe mais, je déteste perdre par-dessus tout.

« Et toi, je te retourne la question ? D’où viens-tu et pourquoi as-tu choisis cette école ? »

Merde… j’avais à peine fini ma question que je me trouvais nez à nez avec un mur : la route à droite était un cul de sac.

« Merde… je suis désolé… Rebroussons le chemin. »

Je fis alors demi-tour et prit la route d’en face finalement. Il fallait dire que c’était mon premier labyrinthe. J’ai un assez bon sens de l’orientation mais, mon instinct lui semblait avoir du mal à suivre… En tout cas, être ici en aussi bonne compagnie me rendait heureuse et j’espérais presque avoir à me perdre dans ce labyrinthe avec elle…