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| [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim | |
| | Sujet: [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim Ven 20 Déc - 0:49 | |
| **bam** Ci' are you okay? ❝ Bruit de porte qui s'ouvre. « Ci', t'es là? » aucune voix féminine ne se fait entendre. « Ci'...? » clefs que l'on pose sur une table. Installée sous la douche, je me laisse emporter par la douce température de l'eau. Coule. Coule. Coule. Les yeux fermés, je place les mains dans mes cheveux, faisant quelques mouvements pour les frotter et les laver. Un doux sourire naît sur mon visage: j'aime pouvoir toucher et taquiner mes cheveux, bien que je ne le fasse que très rarement. C'est comme une sensation de bien-être qui envahit tout mon corps, comme si mes cheveux étaient chatouilleux. Non, vraiment c'est drôle. Oh. D'ailleurs ça me fait penser qu'il faudrait vraiment que je pense à prendre rendez-vous chez le coiffeur, parce qu'ils ont pas mal poussé en quelques mois et les pointes seraient à rafraîchir. Rêveuse, je laisse ensuite des doigts vagabonder sur mon corps pour procéder à la toilette quotidienne habituelle -et plutôt deux fois qu'une d'ailleurs-. Avoir connaissance de son corps est essentiel et il faut apprendre à vivre avec ses petits défauts, hum. Fin du rêve. J'ai entendu quelque chose. Une voix. Une voix que je ne connais que trop bien et que j'espérais déjà entendre hier. « Aymeric? » un murmure pour moi-même, tandis que je tâte vers l'avant pour trouver la porte de verre, l'ouverture de la douche. C'est Aymeric! Un grand sourire se peint sur mes lèvres tandis que je parviens à m'échapper de la prison humide. « Aymeric! » entre temps bien entendu, je prends soin de m'emparer d'une serviette au passage, histoire d'au moins entourer mon corps et de ne pas le mettre dans l'embarra. Mes cheveux gouttent et je m'en fous un peu à vrai dire: tout ce que je veux, c'est voir Aymeric.
A peine la porte ouverte que je me retrouve le nez collé contre quelque chose de dur et mou à la fois. « Je me disais bien que tu devais traîner dans la salle de bain, coquine ~ » mes joues s'enflamment lorsque je comprends que je me trouve contre son torse. Oui, parce que je sais que ce garçon fait au moins vingt centimètres de plus que moi, soit environ deux bonnes têtes. Il faut dire que du haut de mes un mètre soixante-neuf, je n'ai pas très fière allure face à lui. « P- » il place ses mains sur mes épaules, prend un peu de distance, vient me faire une pichenette sur le bout du nez et m'embrasse ensuite sur le front. « Chut ~ Malgré toute ta bonne volonté, le bruit de l'eau a eut raison de toi ♥ » les brûlures de mes joues ne font que s'intensifier. Je devrais pourtant avoir l'habitude avec lui, mais non. C'est toujours comme ça. « Pourquoi est-ce que tu es déjà là? » il me reprend contre lui « Oh, je vois que tu as l'air heureuse de me voir pour me poser cette question, dis-moi... » je détourne la tête. « Tu sais, si tu continues à me prendre comme ça contre toi et à bouger ça va- » là il s'attend sans doute à ce que j'évoque des représailles qui sont si rares pour lui maintenant. Il a mon entière confiance et ça en est même mon meilleur ami. « Tu n'oserais pas hum? Allez, fais-moi un câlin pour me montrer combien je t'ai manqué! » comment lui faire comprendre mon problème? « Je suis très heureuse de te retrouver mais... mais... mais... » trop tard. La serviette vient de glisser. « KYAH! » je marque un geste catégorique de recul et manque de basculer en arrière, à cause du carrelage glissant. Une main me rattrape à temps. « Cierra! » une main si douce. Je ne fais rien, comme une parfaite andouille que je suis. « Je te défends de me regarder! Ferme les yeux! » le pire, c'est que je ne sais même pas s'il me regarde, mais selon mon expérience, les testostérones des hommes prennent souvent le dessus sur leur cerveau. « Mais comment tu fais à chaque fois pour savoir?! » un rire moqueur sort de ses lèvres tandis qu'il me tire vers lui, me stabilisant. « Vu comment tu as l'air maladroite encore aujourd'hui, mieux vaudrait que je reste avec toi le temps que tu t'habilles, hum... » cette voix de gros pervers. « SORS TOUT DE SUITE DE MA SALLE DE BAIN! GET OUT! » je l'éjecte d'une faible force dans la chambre et claque la porte, me fichant de savoir s'il est encore sur le seuil ou non. Mais quelle journée! Aymeric est rentré!
Il me faut une bonne vingtaine de minutes pour finir de m'apprêter dans la salle de bain. Faire des tresses est devenu mon dada et comme maintenant je suis habituée à les faire, elles ne me posent plus problème. Un petit chouchou transparent au bout et voilà. Je crois que je suis parée. Aujourd'hui, comme les températures sont en baisse, j'ai opté pour un jean taille basse d'un bleu délavé et d'un petit haut plus ou moins léger. Avec la veste normalement ça devrait le faire. Oh et puis il faut que je pense à prendre mon bonnet et l'écharpe aussi. C'est Aymeric qui m'a offert l'ensemble. « Est-ce que je peux rentrer? » surprise. « Oui oui, je suis prête et j'aurais besoin de ton aide pour attraper mon sac et choper le bonnet, s'il te plait. » il rit et je l'entends. Ce que j'aime bien avec lui, c'est qu'il est toujours de bonne humeur. Pas comme l'autre étrange que j'ai croisé dans le parc qui -en une seule rencontre- m'a parut plus que taciturne. « Au fait Ci', il s'est passé quelque chose depuis ton arrivée? Il ne faut pas que tu hésites à m'en parler surtout, tu sais que je peux agir si tu as besoin. » c'est comme mon garde du corps. « Oh heu... non, rien qui mérite d'être relevé ou discuté en fait. » il s'approche et me pose le bonnet avec des oreilles d'ours sur la tête. « Tu devrais le porter plus souvent, il te va très bien. Au fait, tu peux me dire où tu comptais aller? » c'est vrai que je me suis habillée sans savoir... où je devais aller. Un vieux réflexe sans doute. « Laisse-moi deviner... tu ne sais pas toi-même? » je dodeline de la tête et pousse un profond soupir. « Vas-y, tu peux te moquer maintenant. Après m'avoir vu nue, tu assistes à ma décadence. Mais qu'est-ce que je vais devenir... mon dieu. » une main s'abat contre mon front et je baisse la tête. Une main chaude vient entourer la mienne. « Allez viens, on va faire un tour dans les environs. Une glace, ça te dirait? » « De ce temps là? » « Pas de vent. Pas de pluie. C'est le temps le plus sain. » « Bon d'accord. »
Cinq minutes plus tard, nous sommes partis et nous voilà dans le couloir de l'internat. « T'as l'air un peu palote. » je pose une main sur ma joue, bougeant négativement la tête. « Mais non, mais non, je me sens très bien. » yeux qui se plissent. « Je devrais peut-être te donner la main, on ne sait jamais une chute est vite arrivée. » je dégage ma main, faisant la moue. « Arrête! ça fait dix-sept ans que je me débrouille toute seule alors ne viens pas me perturber maintenant! » plus l'expression de ma gêne qu'autre chose. « Oh. Okay. D'accord j'ai compris. J'ai compris. » heureusement qu'il n'est pas rancunier, sinon il y a belle lurette qu'il ne passerait plus son temps avec moi. « Et sinon, Claire m'a dit qu'elle t'avait vu en mauvaise posture la dernière fois au parc. Enfin, j'veux dire... t'étais en train de parler à un mec qui avait pas l'air agréable quoi. » parce qu'il m'espionne en plus?! « Ah. Lui. Aucune importance. Il doit être bien en paix aujourd'hui. » vu les deux roustes qu'il s'est mangées... « Tu le connaissais d'avant? » il n'aurait plus manqué que ça franchement. « Nan, mais il m'exaspère déjà. Au fait, tu as vu mes nouvelles chaussures? » je sens qu'il baisse la tête. « Oh mais tu as mis un petit talon en plus. Enfin petit... tout est relatif. C'est peut-être pas prudent Ci... » pour qui il me prend! « Mais si! Et en plus elles sont neuves, alors je n'attendais qu'une bonne occasion pour les porter. Il parait que c'est le modèle tendance en Angleterre- » et là, il n'y a rien à comprendre, mais mon pied fait une rotation sur le côté, en dehors du champ normal. Je m'affale. Même pas trente mètres que je m'affaisse. « Ci', ça va? » les larmes me montent aux yeux. Aïe. Aïe. Aïe, j'ai mal! J'aurais dû l'écouter. Il a toujours raison de toute façon, ça m'énerve. C'est pas juste! La situation pourrait être comique pour les autres, mais pour moi elle ne l'est certainement pas. J'ai l'impression que mon pied s'est détaché de ma jambe tellement ça me fait mal. « Viens, essaie de te relever. » il s'abaisse pour m'attraper délicatement et m'aider à me redresser... mais impossible de poser le pied. « Je n'y arrive pas, ça me fait vraiment mal! Rha, arrête d'insister, je te dis que ça fait mal! » les larmes aux yeux, je reste à cloche-pied et pose une main contre un mur à côté. « On ferait peut-être mieux d'aller à l'infirmerie. ah non, pas l'infirmerie et son odeur répugnante « Hors de question! Moi vivante, je ne poserais plus un pied là-bas! » « Cierra... » il me fait peur lorsqu'il m'appelle par mon prénom. Grimace.
L'infirmerie. Quel lieu horrible. J'en souffre d'avance. Une nouvelle présence se fait déjà sentir, tandis que nous franchissons la porte dudit lieu. « Mademoiselle Lindner, il y avait bien longtemps que je vous n'étiez pas revenue à l'infirmerie! » détestable voix. Je déteste cette infirmière. Je déteste l'odeur. Je déteste tout de toute façon! « Que s'est-il passé? » « Je crois qu'elle a dû se fouler la cheville, ou du moins j'espère que ça n'est pas allé jusqu'à lui casser le pied. On était juste en train de marcher. » « En même temps, quelle idée de porter des talons lorsque l'on est... enfin bref, allez vous installer sur le lit, j'arrive tout de suite. Et ne faites pas trop de bruit, j'ai déjà un malade en magasin. Vous là, accompagnez la avant qu'elle ne fasse une autre ânerie. » qu'elle est aimable cette dame. Sans plus tarder, Aymeric me guide -disons que ça change lorsque l'on sait qu'il m'a porté pour en arriver là- et me place sur un lit, m'asseyant simplement. « On va attendre qu'elle vienne t'ausculter avant de te coucher. » comment ça? « Tu plaisantes au moins? Je ne veux pas rester ici! » il me pose un doigt sur la bouche, m'indiquant de me taire. « Chuuuut, tu as entendu ce qu'elle a dit, nan? Il y a déjà un malade, alors n'en rajoute pas. » un malade... parce qu'elle en reçoit beaucoup des gens ici tous les jours, avec sa gentillesse? L'infirmière pointe le bout de son nez, mais pas pour moi. Juste pour l'autre personne qui est bien silencieuse: peut-être dort-elle? « Comment vous sentez-vous, monsieur Miloslav? Y-a-t-il du mieux? » malheur à moi que de ne pas avoir fait le rapprochement. « Miloslav? Alors ça, ça doit être un nouveau parce que je ne le connais pas et en plus sa tête ne me dit rien. » il le chuchote, ne voulant pas passer pour un individu mal éduqué. « Moi non plus, son nom ne me dit rien et en plus ça ne sonne pas très français. » et pourtant c'est vrai... je ne connais pas cet homme. Parce que pour que l'infirmière l'appelle monsieur, c'est peut-être qu'il est vieux non? Certainement un membre du personnel. Hum hum. « Nan mais t'es sûre que toi ça va? Ci... tu pourrais au moins me répondre, s'il te plait... » mais qu'est-ce qu'il a aujourd'hui? Pire que d'habitude! Il a l'indélicatesse de me plonger dans un profond malaise et en plus de ça, il ne fait rien pour arranger les choses. Pourquoi? Tout simplement parce qu'il s'installe à côté de moi et qu'il attire ma tête contre son épaule. « Tout va bien se passer... » me voilà confuse maintenant et mes joues s'échauffent à nouveau. « Aymeric... » heureusement, il n'y a personne pour jouer les spectateurs. Enfin, je crois. Enfer et damnation.
Dernière édition par Cierra S. LINDNER le Jeu 9 Jan - 20:39, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim Ven 20 Déc - 13:54 | |
| Le retour à l'internat, cheveux et vêtements dégoulinants, image vivante de l'expression "être trempé comme une soupe" semble avoir été remarqué. Après m'être fait engueulé par deux ou trois pions effarés à coup de "Mais tu es totalement barge, le nouveau !" "Les russes n'ont-ils donc aucun bon sens ?" "Tu n'as pas respecter le couvre-feu ! Dès le premier jour, c'est pas bien malin !" ; j'ai pris une douche la plus chaude possible et me suit écroulé dans mon lit sans manger. Juste le temps de finir mon fameux bouquin qui était encore à peu près lisible malgré la pluie -un petit miracle- puis, plus de nouvelles jusqu'au lendemain matin. C'est mon portable qui m'a réveillé à 8 heures tapante. VVVvvv. VVvvv. Bidibip ! BIDIBIP ! "Qu... Allô ?" "VADIM ! Tu viens de te réveiller ?" "Hein... quoi... Et mer** !" "Ben oui comme tu dis mon loulou. Je voulais te souhaiter une bonne rentrée des classes mais apparemment, tu n'es pas fichu de te réveiller tout seul. Quel fils feignant j'ai fait !" Ma mère... Il... ne faut pas faire attention. " Excuse-moi maman, je te rappelle ce soir." Je me relève péniblement, éloigne le téléphone de mon oreille. "Tu n'oublies pas hein ! A ce ..." BIP J'ai la tête dans le pâté, c'est vraiment spectaculaire comme je suis capable de rien dans cet état. Tel un zombie, je ne m'inquiète pas de mon retard, je le suis déjà depuis longtemps. Je m'habille vite fait, prends le temps de voir mon reflet : Pouah ! C'est moi ce mollusque ? Mes cernes me font trois fois le tour des yeux et j'ai le nez rouge. A... Atchaaa ! Ok. Je suis malade. J'vais... retourner me coucher.
"MILOSLAV ! Bouge-toi on va fermer l'internat pour la matinée ! On va pas t'enfermer dedans !" "Raah la paix ! Pas si fort ! Je suis malade..." fis-je avec une moue un peu irrité. "File à l'infirmerie alors ! Allez !" Pas le choix. Raah ! La barbe ! Quand je suis malade j'suis encore moins aimable que d'habitude. J'enfile mes baskets et passe devant le surveillant qui me lance un magnifique "C'est pas trop tôt !" plein d'amertume et je quitte le dortoir, mon sac jeté sur l'épaule avançant au radar. Sur mon passage, des filles chuchotent et rient de manière parfaitement idiote : "Tu as vu le nouveau ? Il est trop beau nan ?" "Mais pire que ça ! Il est déjà en retard pour la rentrée, il est carrément trop SWAG !" Qu'est-ce que c'est que ce mot ? Je viens de Russie mais je sais quand même parler français. Je passe la main dans ma tignasse blonde en désordre et j'entends soupirer, rire et les filles me regardent avec la bave au coin des lèvres. C'est encore pire que dans mon ancien lycée ! Qu'est-ce qu'elles ont les françaises ? Moi qui voulait passer inaperçu... c'est raté.
L'infirmerie, ça doit être là. Je frappe à la porte. Une dame peu aimable m'ouvre assez sèchement. "Déjà ? Même pas deux minutes que je suis là et je suis déjà dérangé ? Retournez en cours je vous prie !" Je lève la tête, tente un sourire, mais le sol tourne, je perds mes repères. "S'il vous plaît, je sais quand je ne me sens pas bien... et là, ce n'est plus tenable." Elle me fait entrer non sans garder un visage suspicieux et franchement désagréable. "Qu'est-ce qui vous arrive monsieur ... ?" "Miloslav, Vadim. Je suis en première et j'ai mal à la tête, je me mouche sans arrêt et ma gorge doit être bien rouge vu comment elle me fait mal à chaque déglutition." Je n'ai pas franchement la santé fragile mais là, c'est un peu spécial. J'ai dormi toute une soirée sous la pluie. Je me demande encore vraiment ce qui m'a pris. "Très bien, faites moi voir cette gorge." Elle me demande de m'installer sur une chaise dans son bureau pour m'examiner. "Aaaah" "Effectivement, ça m'a l'air très irrité tout ça. "Je suis vraiment désolé madame de vous déranger pour cela. Je ... je me sens si faible, où que je sois... je dormirais alors : puis-je me reposer à vos côtés ? Si ça devient grave au moins... vous pourrez intervenir ?" Qu'est-ce qui faut pas faire pour avoir une piaule dans ce bahut ! La carte de la séduction fonctionne toujours. Elle me sourit, un peu perdu et répond plus joyeusement : "Bien sûr, monsieur. Suivez-moi, je vous apporte des médicaments pour vous rétablir au plus vite." Je me lève trop vite, et tout se met à tourner. Je trébuche, elle me rattrape, au comble du bonheur. "Vous paraissez si faible ! Je vais vous aider." Berk. Berk. Berk. Lâche-moi la vieille ! "Je ... Je n'ai pas manger ce matin." Et c'est vrai. Je suis faible comme pas permis. Heureusement qu'il n'y a que la vieille qui me voit ainsi. Je déteste ça : paraître faible. Mais être malade est si... handicapant ! Au moins j'vais pouvoir me reposer tranquille. Surtout si je fais ami-amie avec l'infirmière, je viens de monter un plan parfait pour faire régulièrement des siestes. Elle m'aide à m'allonger, je n'ai pas le choix, je ne me peux plus la repousser. C'est une grande chambre avec deux lits simples. Les oreillers sont encore plus moelleux qu'au pensionnat ! C'était donc possible ! Je m'effondre avec plaisir, loin de tout, je prends de quoi me dégager le nez et je m'endors : encore.
Et mer**. Des visiteurs. Je me retourne, je ne peux plus dormir et le pire c'est que j'entends tout. Ils sont deux. "On va attendre qu'elle vienne t'ausculter avant de te coucher." Plutôt protecteur le mec. "Tu plaisantes au moins? Je ne veux pas rester ici !" Attendez... Cette voix désagréable et hautaine... Ne me dites pas que ... NAN !! CIERRA !!! Mais ... elle n'a pas pu me voir. Faisons mine de rien, l'autre n'a pas l'air de savoir qui je suis non plus. Il faut que je respire. Restez... calme. "Chuuuut, tu as entendu ce qu'elle a dit, nan? Il y a déjà un malade, alors n'en rajoute pas." Oui, alors un peu de silence hein ! Bord** ! Je me retourne une nouvelle fois. L'infirmière entre à son tour, rayonnante. "Comment vous sentez-vous, monsieur Miloslav? Y-a-t-il du mieux ? " Aïe ! Elle pourrait certainement me reconnaître si je répond. Je lui souris et referme les yeux, elle comprend que je ne veux pas être dérangé. Ouf !
Celui qui l'accompagne n'est vraiment pas discret : " Miloslav? Alors ça, ça doit être un nouveau parce que je ne le connais pas et en plus sa tête ne me dit rien." La tienne non plus, j'te rassure : étrange individu qui réussit à apprécier Cierra. " Moi non plus, son nom ne me dit rien et en plus ça ne sonne pas très français. " Logique, j'suis russe : Patate ! Bon la bonne nouvelle c'est qu'elle n'a pas fait le rapprochement entre mon surnom "Milo" et mon nom de famille. Profitons de cet instant de tranquillité. "Nan mais t'es sûre que toi ça va? Ci... tu pourrais au moins me répondre, s'il te plait... " Ci ? C'est un peu bizarre comme surnom. J'aimerais pas être à sa place il a l'air collant ce type. Je me retourne histoire de risquer un petit coup d’œil pour voir ce qui se passe. " Tout va bien se passer..." Et quel merveilleux spectacle m'attend... Il l'a prend contre lui, tranquille : elle ne semble pas franchement à son aise. Elle rougit tout comme quand elle était dans mes bras. Un sourire en coin trahit mes pensées machiavéliques. C'est juste trop mignon comme scène si je gâchais tout ? " Aymeric..." Elle le dit avec une telle douceur, ça me donne envie de vomir ! Je respire un bon coup, je reprends mon sourire ironique, me cale à demi-assis contre l'oreiller et je fais une entrée bien soigné. Et oui, Cierra, à moi de te pourrir un peu la vie : "Surtout ne vous gênez pas. J'adore regarder les amoureux se bécoter." Leurs réactions risquent d'être magnifiques, je croise les bras et affiche mon sourire angélique attendant tous les reproches du monde avec patience. Qu'est-ce que tu dis de ça, Cierra ? Comme promis, elle m'a reconnue. La réaction du fameux "Aymeric" est assez drôle je trouve. " Qu'est-ce que je fous là ? La même chose que toi, je viens glander bien sûr !" Je savoure, mais hélas... je me trahie. "A...ATCHAAA !" Je pense qu'elle peut bien se foutre de moi là. "Bon d'accord j'avoue, j'suis malade comme un chien. Faut pas faire attention." L'infirmière arrive pour venir me sauver et pour que je cache la raison pour laquelle je suis dans cet état. "Prenez monsieur Miloslav. Je l'ai préparé pour vous." Un chocolat chaud, c'est bien aimable. "Merci beaucoup, madame. Mais je pense que vous avez quelqu'un d'autre à examiner non ? Il est fréquent que les personnes viennent à l'infirmerie juste pour louper les heures de cours ?" Je savoure mon chocolat chaud et tout ce que je provoque. Qu'est-ce que j'ai bien fait de venir ici... Je fais la sourde oreille à toutes ses répliques et les regarde se justifier. Je fais partie du décor et boit mon chocolat avec délicatesse, le petit doigt en l'air. |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim Dim 22 Déc - 22:49 | |
| ❝ « Surtout ne vous gênez pas. J'adore regarder les amoureux se bécoter. » je sens Aymeric qui sursaute. Il n'est pas franchement tendre avec les autres. Je ne sais plus où me placer, ayant en plus de ça bien reconnu la voix en question. Espèce d'ordure. Et puis où est-ce que tu vas chercher que nous sommes amoureux, abrutis? « T'es pas censé être malade toi? » Aymeric lui répond d'une voix ferme qui veut tout dire. Le pire, c'est que je sens parfaitement que ça fait bien marrer l'autre guignol. Comment il s'appelle déjà? V..Va... Vamir! Non, non c'est pas ça. VADIM! Quel nom débile. « Qu'est-ce que ça peut bien te foutre au fait, l'étranger? » il le toise du regard, le défiant directement. « Je serais toi, je la fermerais, sinon tu risques de partir avec un plâtre supplémentaire qui scierait parfaitement à ton état mieux! » lorsque Aymeric est lancé, on ne l'arrête plus. « Voyons pas de violence dans l'infirmerie! Gardez votre calme ou bien sortez si votre esprit est trop échauffé, jeune homme! » je n'ai pas envie qu'il ait des ennuis à cause de cet individu et c'est bien pour cette raison que je retiens son bras alors qu'il allait aller de l'avant. « Aymeric laisse, il n'en vaut pas la peine. » je crois qu'il se retourne vers moi et se crispe. « Attends, tu connais ce type? » « Bon d'accord j'avoue, j'suis malade comme un chien. Faut pas faire attention. » « Oui oui, je le connais. Mais si tu ne veux pas que l'on fasse attention à toi et à tes microbes l'acarien, laisse nous tranquilles. » claire, nette et précise. "Prenez monsieur Miloslav. Je l'ai préparé pour vous." l'odeur du chocolat chaud. Mais quelle lèche-botte cette femme. Elle m'en dégoûterait presque. Pour une fois, je suis heureuse de ne rien y voir, parce que toutes ses belles paroles me donnent déjà envie de vomir. "Merci beaucoup, madame. Mais je pense que vous avez quelqu'un d'autre à examiner non ? Il est fréquent que les personnes viennent à l'infirmerie juste pour louper les heures de cours ?" tu n'es qu'un rat, tu le sais ça? « Oh oui, c'est très fréquent, mais assez peu le premier jour de la rentrée quand même. Au fait, mademoiselle Lindner: n'aviez-vous pas cours normalement? D'après les emplois-du-temps, toutes les classes sont en- » « C'est que vous avez mal regardé, assurément. » si j'avais pu la fusiller du regard, je l'aurais sans doute fait. C'est quoi toutes ces suspicions? Pourquoi est-elle si désagréable avec moi depuis mon entrée dans cette école? J'ai une étiquette sur le front ou quoi? « Il a une question que j'aimerais vous poser: vous êtes obligée d'être désagréable comme ça avec moi? Depuis mon arrivée dans ce pensionnat c'est la même chose à chaque visite. » « Si c'est ce que vous avez constaté, ne venez plus alors. » « J'y ai songé, jusqu'à ce que l'on m'y oblige. En fait, vous ne devriez même pas travailler dans le social. » je détourne la tête vers Vadim, le fixant de ces yeux si vides. J'aimerais lui lancer une malédiction pour l'envoyer ensuite en enfer.
« J'ai perdu trop de temps ici, je préfère m'en aller. Si tu veux rester ici Aymeric, libre à toi, moi ça me dépasse. » je pose une jambe, puis l'autre et manque par finir de me vautrer à cause de la douleur. « Que de comédie. Installez-vous sur cette chaise, je vais voir ce que je peux faire. » étrange de voir comme maintenant elle semble un peu plus agréable. Aymeric m'aide, me faisant davantage grimacer. Une fois installée sur la chaise, je sens ma jambe qui m'échappe. J'imagine parfaitement Vadim en train de rire comme un gros débile et plisse les yeux. Inutile de faire de remarque sur lui, l'autre chiante prendra sans aucun doute son parti. Soudain, le téléphone dans la salle d'à côté sonne -son bureau-. « Je reviens, attendez-moi. » c'est sûr que je vais aller loin avec une jambe. « De où tu le connais? Je ne t'ai jamais vu avec lui. » trop curieux. « Une histoire sans importance dans le parc. De toute façon, il ne mérite même pas que je le mentionne. » que voulez-vous que je lui dise d'autre? « Tu devrais continuer à faire le mort comme tu savais si bien le faire lorsqu'on est rentrés, l'idiot. » « Arrête, tu lui donnes trop d'importance, ça flatte son égo. » je grimace en essayant de bouger la jambe. En plus d'avoir mal au pied, voilà que la douleur me monte jusqu'à la jambe maintenant.
« T'es blanche comme la mort, ça va? » j'ai comme des migraines. « Je t'avais bien dit que tu étais pâle tout à l'heure, mais tu n'as encore une fois pas voulu m'écouter. » je préfère ne rien relever, posant le dos de mon crâne contre le mur derrière. « Dis-moi "Milo"... c'est quoi ton problème? » je parle ainsi, les yeux fermés, attendant en quelque sorte qu'il s'énerve. Il a l'air d'aimer ça, alors pourquoi s'en priver? Etrangement, je tends les bras vers Aymeric -parce que je sais qu'il n'est jamais loin- « Hum, tu ne devrais pas t'énerver, ce n'est pas bon pour ton karma ma puce. » il se met devant, prenant ma tête contre son ventre et caressant tendrement mes cheveux. Une main. Une seule main. Je me demande à quoi lui sert l'autre (il est juste en train de faire un fuck à Vadim, mais chut, elle ne peut pas le voir bien sûr 8D) « J'aurais tellement aimé ne pas croiser ta route... » je m'adresse à Vadim, profitant de la présence réconfortante d'Aymeric qui m'en ferait presque dormir, à m'accorder des attentions comme ça. Mes paupières sont lourdes. « Tu devrais dormir, ça te ferait tellement de bien... » sa voix me semble lointaine, quand tout à coup... « Puis-je savoir ce que vous êtes en train de faire? » ... le charme est rompu. Forcément, elle a dû s'en imaginer des choses en étant face à la scène avec qu'Aymeric est de dos et moi tête contre son ventre. « Voyons ce pied, je n'ai pas que ça à faire. Reculez-vous. Ne restez pas dans mes pattes. » elle m'énerve. Elle m'énerve. ELLE M'ENERVE!
« Achevez-moi qu'on en parle plus et puis voilà. » soupir. Qu'est-ce qu'elle va m'annoncer encore? « Bougez le pied. » « Je ne peux vraiment pas le bouger, j'ai mal. » « Et là? » je sursaute dans mon siège, la maudissant. Les larmes me viennent aux yeux. « En fait, vous voulez me tuer, c'est ça?! » la douleur est tellement intense que je m'en mords la lèvre inférieure. « Vous m'avez demandé de vous achever. » okay, j'ai compris: en plus, elle aime jouer. Great. (Dans sa tête durant ce temps, Aymeric se met à imaginer la scène dans le parc, cette scène qu'a partagé Cierra. Il aurait bien envie d'en coller une à l'autre blaireau). « C'est quoi ton problème au juste? Elle t'a rien fait là, alors pourquoi tu l'agresses en entrant? T'as pas vu qu'elle est pas bien? » il s'approche du lit de Vadim et là je ne peux pas l'arrêter. Il s'abaisse à la hauteur du lit. « Quoi qu'il se soit passé, je ne veux plus jamais retomber sur toi lorsque Cierra est dans les parages. J'espère que t'as bien compris? » je souris intérieurement, pourtant désolée de cette situation. « Bon eh bien, on dirait bien une bonne entorse. Après, je me demande s'il n'y a pas quelque chose de casser. Un ecchymose commence déjà à apparaitre et vous risquer de surplus de faire un peu d'oedéme. Et tout ça en ne faisant que marcher? J'aimerais vraiment savoir comment c'est possible. Ce que je vous propose, c'est d'aller vous installer tranquillement dans un lit pour vous reposer un peu. Il faut vous allonger le plus possible, histoire de ne pas solliciter votre pied. » super... « Bien entendu, pas de sport, mais ça, ça ne change pas de d'habitude. » elle se lève. « Je vous laisse la conduire jusqu'au lit, moi c'est l'heure de ma pause café et après je reviens avec le nécessaire pour calmer la douleur. » ... c'est une blague? Pourtant Aymeric prend ses paroles très à coeur et me force à me lever, me conduisant jusqu'au lit. « Vous devriez vous déshabiller pour être plus à l'aise dans votre lit, mademoiselle Lindner. » dit-elle avant de fermer la porte de l'infirmerie. « Aymeric... je mangerais autant de glaces que tu veux, mais par pitié allons nous-en d'ici. Je ne veux pas rester dans la même pièce que lui une seconde de plus. »
Dernière édition par Cierra S. LINDNER le Lun 6 Jan - 12:37, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim Dim 22 Déc - 22:54 | |
| Effectivement, je ne me suis pas trompé. Mes remarques ont du beaucoup plaire à miss Cierra. Même si je sais qu'elle ne me voit pas, elle me lance un regard dur, empli de haine, qui détonne de manière assez étonnante avec le rose de ses joues. Aymeric... Celui là, il commence à me chauffer. Le grand ténébreux protecteur, il pense pouvoir me casser quelque chose ? Même malade comme je suis, je l'éclate quand il veut. Alors que l'infirmière s'absente, il en profite pour questionner Cierra. C'est vraiment son petit ami, c'est moi qui vous le dit. « De où tu le connais? Je ne t'ai jamais vu avec lui. » Logique, et je suis fier que ça ait le mérite de t'inquiéter. « Une histoire sans importance dans le parc. De toute façon, il ne mérite même pas que je le mentionne. » Je ne veux en aucun cas être mentionné par tes soins, rassure-toi. Je sirote mon chocolat un sourire au coin des lèvres. « Tu devrais continuer à faire le mort comme tu savais si bien le faire lorsqu'on est rentrés, l'idiot. » « Je ne le faisais pas : j'étais mort ! C'est vous qui m'avez réveillé avec votre baroufle. » « Arrête, tu lui donnes trop d'importance, ça flatte son égo. » « Oh oui, flatte mon égo chéri, j'adore ça. » Mon sourire est celui d'un vrai carnassier. Et Aymeric me le rend bien. Mais comme il semble avoir trop de respect pour la pimbêche, il s'abstient, bien que l'envie de me foutre un pain illumine ses yeux. Il se tourne vers elle. « T'es blanche comme la mort, ça va? » « Purée avec toi, tout le monde est proche de sa fin on dirait... » Il m'ignore, j'en suis d'autant plus fier puisque Cierra manifeste son mécontentement. On dirait que quand elle n'est pas dans son assiette, son humeur est la même que la mienne. « Dis-moi "Milo"... c'est quoi ton problème? » Attaque directe. Elle sait très bien que … je déteste ça … « Parce que ça t'intéresse peut-être ? Je l'ai déjà dit : je suis malade. Et ta présence avec celle de l'autre toutou m'empêche de me reposer. » Je me mouche bruyamment pour ponctuer mes propos. Je me demande quand est-ce que l'autre va finir par craquer... « Hum, tu ne devrais pas t'énerver, ce n'est pas bon pour ton karma ma puce. » Pouah ! Comment cette garce peut-elle être comparer à une puce ? Trop de bons sentiments ça me répugne. Je me mouche d'autant plus fort. Et j'ignore totalement Aymeric qui me maudit du regard en essayant de me narguer et de m'insulter. Tu sais, sale clébard... tu peux lui faire autant de câlin que tu veux je m'en contre-fiche : c'est ce que mon regard désintéressé lui renvoit. « J'aurais tellement aimé ne pas croiser ta route... » « Ce plaisir est partagé, crois-moi. » Je croise les bras détournant mon regard vers la fenêtre. Le temps est encore moins clément qu'hier. Il pleut des cordes... avec des nœuds. Le climat semble aller de paire avec l'humeur de Cierra quand l'infirmière entre dans la chambre. « Puis-je savoir ce que vous êtes en train de faire ? » A se faire des mamours, n'importe où, on finit toujours par se faire jeter -proverbe du jour-. « Voyons ce pied, je n'ai pas que ça à faire. Reculez-vous. Ne restez pas dans mes pattes. » Tiens, dans ta face le clebs. Je l'aime décidément beaucoup cette infirmière. « Achevez-moi qu'on en parle plus et puis voilà. » Quelle grincheuse celle-là. En plus je suis sûr qu'elle n'a rien du tout. « Je ne peux vraiment pas le bouger, j'ai mal. » Pauvre chouchoute, tu t'en remettra, va.
Seulement quand l'infirmière lui tord un peu plus, elle sursaute et ne parvient pas à retenir ses larmes. C'est peut-être pas du flan, en fin de compte... « En fait, vous voulez me tuer, c'est ça?! » S'il y a bien une chose que je ne comprendrais jamais : c'est cette rivalité flagrante entre femmes. Elles n'ont aucune raison précise, mais elles se haïssent comme ça. C'est assez déroutant. « Vous m'avez demandé de vous achever. » Ah ouais, quand même. On est tombé sur un cas plutôt violent de ce phénomène inutile... Bon d'accord, moi j'ai envie d'étriper l'autre grand couillon qui me considère comme son ennemi, mais c'est logique ! Il pense que j'ai touché à sa petite-amie -ce qui est bien sûr pure calomnie- mais au moins ça reste une raison valable ! Je me mouche de nouveau, histoire de ne pas faire oublier ma présence à autrui. Le fameux « autrui » semble s'être reconnu de lui-même. « C'est quoi ton problème au juste ? Elle t'a rien fait là, alors pourquoi tu l'agresses en entrant ? T'as pas vu qu'elle est pas bien ? » « Qu'est-ce que tu en sais qu'elle ne m'a rien fait ? Et puis qu'est-ce que ça peut te faire ? Elle est assez grande pour se défendre tout seule, sans avoir un sale clébard à sa botte comme toi ! » J'ai relevé les couvertures, prêt à me lever pour lui mettre une rouste en plein dans sa face de bon français bien de chez nous. Il semble respirer un bon coup pour garder le contrôle. « Quoi qu'il se soit passé, je ne veux plus jamais retomber sur toi lorsque Cierra est dans les parages. J'espère que t'as bien compris ? » « Je n'ai pas d'ordres à recevoir d'un chien-guide pour demoiselle en détresse. » Ma réponse aurait pu être plus cinglante si elle n'avait pas été suivi d'une quinte de toux sévère qui m'a presque fait cracher mes poumons par terre. Seulement notre attention à tous les deux se reportent sur l'infirmière et ces mots : « Bon eh bien, on dirait bien une bonne entorse. » Une entorse ? Rien que ça ! Je connais et niveau douleur c'est pas de la rigolade. Durant toutes les recommandations de l'infirmière, je regarde Cierra qui aurait bien envie d'être ailleurs. Elle semble détester cette situation, j'avoue que l'ambiance n'est pas génial ici. Aymeric m'a laissé de côté lui aussi, je suis tout de même un peu déçu. Son attention n'est décidément rivée que sur elle. Il réagit tout de suite quand on s'adresse à lui. Un vrai toutou craintif j'vous dit ! « Je vous laisse la conduire jusqu'au lit, moi c'est l'heure de ma pause café et après je reviens avec le nécessaire pour calmer la douleur. » Il se précipite vers elle comme si elle allait mourir dans l'instant s'il n'avait pas été là. Le meilleur reste dans la dernière phrase énoncée par ma bonne copine … « Vous devriez vous déshabiller pour être plus à l'aise dans votre lit, mademoiselle Lindner. » J'attends quand même que la porte soit bien fermé. « Oh je vous en prie, mademoiselle Lindner, déshabillez-vous pour que votre petit-ami vous réconforte au lit dans l'instant ! » Une fois encore, ça m'a échappé. Aymeric se retourne pour me balancer un regard noir, mais privilégie le désir de Cierra : « Aymeric... je mangerais autant de glaces que tu veux, mais par pitié allons nous-en d'ici. Je ne veux pas rester dans la même pièce que lui une seconde de plus. » J'interviens avant lui. « Le problème, très chère, c'est qu'il n'y a qu'une chambre disponible avec un autre lit qui peut t'accueillir. Et tu te trouves déjà dedans. Les autres lits n'ont pas encore été fait. Alors tu devras me supporter, tout au long de tes soins. J'espère que le toutou de service ne va pas trop se mettre en rogne, je déteste son odeur de chien mouillé... » « C'est pas bientôt fini tous ces persiflages ! Je n'apprécie pas du tout ta manière de parler. Alors un conseil, met là en veilleuse ! » Puis il se tourne vers Cierra. « Si ce qu'il dit est vrai, nous n'avons pas le choix. Mais pour que tu puisses te reposer dans les meilleurs conditions, je vais foutre le comédien dehors. » Après l'avoir soigneusement installé dans le lit, il fait volte face pour se précipiter vers moi. Parce qu'il pense vraiment pouvoir m'impressionner ? Je tousse deux ou trois fois, et prends une petite voix : « Non ! Je vous en prie ! Laissez-moi ! Je ne suis qu'un pauvre malade sans défense ! » Une frappe directe. Dans le ventre. Il me frappe dans l'estomac sans aucune pitié. Ça m'en couple le souffle. Puis... inévitablement... Je lui vomis sur les pieds. « Ah ! C'est dégueulasse ! Tu l'as fait exprès sombre crétin ! » Le bruit et l'odeur, sans doute, vont vite rapatrier l'infirmière par ici. Mais je ne suis pas une balance à ce point non plus. « Pense ce que tu veux. Je suis vraiment malade... n'essaye pas de me faire changer de place. Maintenant, je ne dis rien à l'infirmière si tu te comportes bien. Cierra n'aura plus à se plaindre de moi, j'ai bien vu que ça n'allait pas. » Il n'a pas vraiment le choix. « Tu es vraiment le pire des … OK ! J'ai compris.» L'infirmière arrive, affolée. « Mais qu'est-ce qui se passe ici ! Mon dieu ! Monsieur Miloslav ! » « Je suis désolé madame. Je vais vous aider à ... » « Non, non, non surtout pas ! Je reviens tout de suite ! » Je profite de cet instant pour m'adresser à l'autre blessée. « Je me demande bien ce que tu fais avec un type pareil. Tu n'as besoin de personne, tu es bien plus forte qu'il veut te le faire croire. » L'infirmière revient vite, nous coupant dans notre conversation. J'espère que le message est passé, si j'ai bien une seule qualité : c'est mon honnêteté. Si elle n'a servi à rien, et bien tant pis. Mais je pense sincèrement que ce mec n'est pas bon pour elle. L'odeur acide du contenu de mon estomac sur ses pompes lui fera se souvenir de mes bons sentiments pour lui, le plus longtemps possible, je l'espère. « C'est affreux ! Comment vous sentez-vous ? » La grande forme ! Je viens de vomir le peu de chose que j'avais dans l'estomac, mais j'me sens super bien là ! … Faudrait parfois réfléchir avant de parler je trouve... « Plutôt nauséeux madame... Mais j'ai pas beaucoup manger, je ne pense pas pouvoir vomir encore une fois... » « Au cas où, je vous ramène une bassine et ce qu'il faut pour vous remettre d'aplomb. J'espère que la cohabitation se passe bien, je n'aurais pas le temps de faire d'autres lits ce matin. Je suis débordée avec vous deux ! » Oh ça, on avait bien remarqué. Dommage pour toi la miss, notre cohabitation forcée est officielle à présent. J'espère t'avoir bien pourri ton séjour, on ne distribue pas deux baffes impunément à Vadim Miloslav... |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim Dim 5 Jan - 21:30 | |
| ❝ Aymeric s'emporte. Odeur de vomi. Je place une main devant ma bouche, déjà écoeurée. En même temps, il n'avait pas à se comporter comme il l'a fait. Non. En fait c'est plutôt l'autre crétin qui l'a bien cherché. « Je me demande bien ce que tu fais avec un type pareil. Tu n'as besoin de personne, tu es bien plus forte qu'il veut te le faire croire. » pour seule réponse, je pousse un petit ricanement en guise de réponse. « Cierra...? » la voix d'Aymeric ne fait qu'agrandir encore un peu mon sourire plus mystérieux et sadique qu'autre chose. « Ce n'est rien, je suis juste un peu... fatiguée. » j'ai surtout envie de péter les plombs, oui. Entre l'autre qui se croit bon de me donner des conseils et mon meilleur ami qui a décidé d'être violent aujourd'hui, tout va bien. Il est terriblement mère-poule et depuis notre rencontre de ce matin, je tente de trouver ce qui cloche, mais rien ne me met sur une potentielle piste. Tous les mêmes. Me voilà résignée à devoir rester avec Vadim pour une durée indéterminée. Chouette. Cela dit, je pense que l'autre manchot et moi sommes assez amochés pour cette journée. On a notre quota pour cette semaine, hum. « Aymeric, tu n'avais pas cours ce matin? »m'installant contre le lit, je tente de prendre mes repères et commence à enlever mes chaussures et ensuite les longues chaussettes. « Si, mais je préfère rester ici avec toi, au cas où tu aurais besoin de quelqu'un. » je m'y attendais. « Va en cours. De toute façon, ce n'est que l'histoire de quelques heures, on ne va pas y passer le nuit. Je pense pouvoir le supporter. » ... je n'ai pas vraiment le choix, mais faisons avec. « Et puis je n'ai pas vraiment envie que tu aies des problèmes à cause de moi. Donc pars et nous nous retrouverons ce soir. » l'infirmière est partie de l'autre côté, allant chercher une bassine et quelques soins. Je ne peux rien faire de particulier, si ce n'est m'allonger tranquillement et faire comme si Vadim n'existe pas. « Je ne pense pas que c'est une bonne i- » je tourne brusquement la tête vers lui, légèrement en colère. « Aymeric, s'il te plait. » ce n'est pas un supplice, ni même un ordre non, mais plus... un conseil. « D'accord. Mais tu m'appelles dès que tu es sortie. » je hoche la tête, entendant ses pas s'éloigner lentement. « On se retrouvera, morveux. » une dernière parole et une porte qui claque. Je l'aime malgré tout. Il aura juste été échauffé par les paroles du malade -dans les deux sens du terme- voilà tout.
Légèrement sonnée, je retire sans gêne mon jean et entrouvre un peu les couvertures pour me plonger dedans, soupirant de douleur lorsque ma jambe s'y plonge. Je me demande si l'infirmière est payée à l'heure, parce que vu le temps qu'elle met ne serait-ce que pour ramener une stupide bassine et des soins... Incohérente. « Un après-midi à te supporter et je ne réponds plus de rien. Prie pour que ça passe vite. » la tête contre l'oreiller, j'aimerais bien me mettre sur le côté, mais la douleur vive du pied me ramène sur terre. « Vomis tes boyaux en silence et laisse-moi dormir maintenant. » j'espère qu'il ne va pas chercher à en rajouter encore une fois. « Monsieur Miloslav, voici votre bassine et quant à vous, mademoiselle Lindner... il faudrait que vous me passiez votre pied, afin d'y mettre un peu de crème, de le bander et -je sais que ça n'a rien à voir avec votre pied mais- d'avaler un médicament pour contrecarrer la douleur. » ahahah. Qu'elle est drôle. Pourtant, je m'exécute sans trop chercher à discuter, en petite culotte sur le dessus du lit. Heureusement que je suis dos au Russe, parce que sinon je lui aurais envoyé mon coussin en pleine figure. « Ce n'est vraiment pas de chance qu'il vous arrive de telles choses en ce premier jour de rentrée. Après tout, ce n'est pas ça qui facilité l'intégration dans une classe. » il ne faut pas que je moufte. Ses paroles ne sont pas voilées. Je sais très bien pourquoi elle dit ça. Lors de ma première année à Nobilia, j'étais venue à l'infirmerie, fragilisée par cette rentrée pas vraiment comme les autres. Deux jours à peine de cours et j'étais déjà à plat, dénigrant mes autres camarades de classe, sentant parfaitement qu'ils me jugeaient comme différente, qu'ils se moquaient de moi. Là non plus ce n'était pas voilé. Je les entendais bien qui ricanaient en permanence, lorsque c'était à moi de parler ou de passer à l'oral. Je ne me suis faite que de rares amis ici et pour dire vrai, je ne m'en plains pas.
Bien que mes yeux ne puissent rien percevoir, je les sens qui se plissent. Me voilà transportée dans un autre monde, ailleurs que dans cette salle aux mur blancs. « Avez-vous une sensation de chaleur dans le pied? » ils étaient là, autour de moi, en classe, dans la cour, à la cafétéria. Toujours. Toujours à me pointer du doigt. « Lindner? » ... et leurs petites voix narquoises, ces petites voix fluettes qui sans cesse s'étonnaient de ne pas me voir réagir. Forcément, je gardais pour moi, c'est tout ce que je savais faire. « Hey! » ... la dénommée Lady restera ma pire ennemie à ce jour et- « Monsieur Miloslav, venez m'aider. » encore dans les vapes, je reste le regard hagard, tournant au hasard la tête sur le côté. En fait, je ne suis même pas sûre d'avoir compris ce qu'elle vient de dire. « Monsieur Miloslav... » je me répète ce nom dans la tête, comme si je venais de me réveiller d'un rêve, étourdie. J'ai une impression de légèreté. L'impression de voler haut dans les airs. « Elle est bien blanche, tenez la bien surtout, je ne voudrais pas qu'en plus elle s'affale sur le côté. » sa voix est comme un crépitement à mes oreilles. Je l'entends sans la comprendre. Je l'entends comme si elle se trouvait très loin. « Placez-vous là. Désolée de vous déranger et de vous sortir de votre lit, mais je n'ai pas spécialement envie d'appeler les urgences en plus de ça pour un choc crânien. » ... ils se moquaient tous de moi pas vrai? Pas un pour rattraper l'autre. Mais cette Lady... « Faites-lui avaler ça à la limite. On dirait un vrai légume. Peut-être a-t-elle consommé quelque substance avant de venir? Ma foi, ça expliquerait tout. » ils ne m'aimaient pas. Tout n'est que noirceur en ce monde, pas vrai?
« Hum? » ... qu'est-ce qui se passe? Quelque chose de frais vient de se poser sur mes lèvres et ça a un peu l'odeur de- « Boah! Mais c'est dégoûtant! » me voilà réveillée. Je crache le liquide déjà entré dans ma bouche et sursaute en sentant quelqu'un à côté de moi. Aymeric est-il revenu...? Alors, si ce n'est pas l'infirmière qui est au niveau de mon pied, qui est-ce que ça peut bien être...? Je tends la main vers l'avant, suivant la main qui tient le verre pour finalement remonter le long du bras, passer par l'épaule et arriver sur une joue. « Toi. » je reste figée, me rappelant que je suis en sous-vêtements et que mon pied est pris en otage. Mieux vaut que j'évite de bouger. Dommage. Ou plutôt tant mieux pour toi. « Idiot. » je laisse faire, presque l'épaule collée contre son corps, finissant malgré tout le verre.
Dernière édition par Cierra S. LINDNER le Lun 6 Jan - 12:22, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim Dim 5 Jan - 23:01 | |
| Hourra ! Le Aymeric s'en va ! Héhé. Je ne sais pas si c'est ce que j'ai dit ou si elle en avait vraiment marre mais je suis très fier de voir qu'elle lui demande de partir. Il ne semble pas du tout apprécier mon sourire carnassier que je lui adresse, triomphant. Il ne manque pas de me le faire remarquer au moment où il referme la porte. " On se retrouvera, morveux. " " Quand tu veux, le cleb's. " Je lui adresse pourtant un petit signe moqueur de la main mais il a déjà claqué la porte. Bon, je me suis encore fait un nouvel ami on dirait. Tandis que je fanfaronne, j'entends un pantalon que l'on retire avec douceur et élégance. Cierra ? Je détourne le regard, par réflexe. Même si après tout, elle ne peut pas savoir si je matte ou pas : c'est un principe. Sa bonne humeur me fait vite regretter ma gentillesse : " Un après-midi à te supporter et je ne réponds plus de rien. Prie pour que ça passe vite. " Je réponds du tac au tac sans réfléchir, son amertume semblant être contagieuse. " Je prie, je prie très fort ne t'en fais pas. " Elle se tourne difficilement puis reste sur le côté. Sa jambe ne doit pas l'aider à trouver une posture confortable. Ma compassion s'envole aussitôt quand elle ajoute : " Vomis tes boyaux en silence et laisse-moi dormir maintenant. " Mais quelle chieuse ! Je me tourne dans l'autre sens, histoire de ne plus être tenté de découvrir la couleur de sa petite culotte et marmonne assez distinctement quelques mots. " Oui princesse Sissi. "
C'est le moment qu'à choisir l'infirmière pour revenir depuis tout ce temps. " Monsieur Miloslav, voici votre bassine et quant à vous, mademoiselle Lindner... il faudrait que vous me passiez votre pied, afin d'y mettre un peu de crème, de le bander et -je sais que ça n'a rien à voir avec votre pied mais- d'avaler un médicament pour contrecarrer la douleur. " Je la trouve pas franchement agréable avec elle quand même. Je ne serais pas le seul à ne pas pouvoir la supporter ? Je suis soudainement pris d'une quinte de toux et je retourne à mes mouchoirs. " Ce n'est vraiment pas de chance qu'il vous arrive de telles choses en ce premier jour de rentrée. Après tout, ce n'est pas ça qui facilité l'intégration dans une classe. " Ce n'est pas comme si j'avais envie de m'intégrer non plus ... Je garde cependant cette pensée pour moi. L'infirmière s'approche alors du pied de Cierra et à ma grande surprise, elle ne réagit pas. Ou plus vraiment. Ses paupières sont closes quand on l'interroge. " Avez-vous une sensation de chaleur dans le pied ? " Elle commence à lui étaler une crème étrange et celle qui hurlait de douleur de bronche pas une seule fois. Elle divague, ce n'est pas possible ? " Lindner... ? " Cierra ne semble vraiment pas dans son assiette, je la fixe très inquiet. Je me suis même redressé de mon oreiller moelleux, c'est pour vous dire. " Hey !" Je ne suis pas le seul à s'inquiéter de son état. " Monsieur Miloslav, venez m'aidez. " Surpris, je ne comprends pas tout de suite. " Oui ? Vous... d'accord je viens. " Je sors difficilement de mon lit, n'oubliant pas de prendre mes précieux mouchoirs avec moi et je m'approche de la deuxième souffrante qui semble ne plus être en état de répondre. "Elle est bien blanche, tenez la bien surtout, je ne voudrais pas qu'en plus elle s'affale sur le côté. " Je m'arrête un instant. " Comment ça ? Vous voulez que je ... " Je déglutis bruyamment. C'est vrai qu'elle risque de tomber si je ne fais rien : OK, j'ai compris. Je n'ai pas le choix il paraît. Non sans soupirer je monte sur le lit et la prend sous les bras pour l'empêcher de trop bouger. " Placez-vous là. Désolée de vous déranger et de vous sortir de votre lit, mais je n'ai pas spécialement envie d'appeler les urgences en plus de ça pour un choc crânien. " " Je comprends, ça va aller pour moi. Je suis conscient contrairement à d'autre."
Elle bouge encore, l'infirmière aimerait commencer le bandage mais elle bouge dans cet étrange sommeil dans lequel elle semble s'être plongé pour éviter la douleur. C'est quand même bien foutu le corps humain. " Faites-lui avaler ça à la limite. On dirait un vrai légume. Peut-être a-t-elle consommé quelque substance avant de venir? Ma foi, ça expliquerait tout. " Là, je ne suis pas d'accord. " J'en doute madame. Je ne trouve pas que vos insinuations sont vraiment à propos. " Je lui prends le gobelet des mains regardant la couleur et la texture de la chose d'un mauvais oeil : est-ce vraiment possible d'avaler un truc pareil ? " Vous êtes sûr ... que cette chose est comestible ? " " Mais oui, ça devrait aller mieux. Faites-lui glisser doucement dans la bouche, elle va se réveiller je pense. " " Si vous le dites. " J'en suis très peu convaincu. M'enfin, l'odeur est affreuse, je pense que ça risque au moins de la faire sortir de son état comateux. Lui faire boire s'annonce être une épreuve difficile. Je commence par la caler sur mes genoux, histoire que sa nuque soit relevé et que je puisse incliner le gobelet entre ses lèvres sans l'étouffer. Oui, j'ai déjà fait ça pour ma petite sœur malade qui détestait tellement ses médicaments, que je les lui faisais avaler la nuit quand elle dormait. Vous n'avez pas idée de tous ce que j'ai fait pour Irina... mais passons ! Je retiens aussi sa tête mais comme elle refuse d'ouvrir la bouche, je lui pince légèrement le nez histoire qu'elle entrouvre ses lèvres pour respirer. Elle réagit de la manière souhaitée, je m'applique donc à verser le liquide dans sa bouche : sa réponse est immédiate. " Hum ?" Puis elle ouvre les yeux. " Boah ! Mais c'est dégoûtant ! " Elle recrache le peu qu'elle avait dans ma bouche droit devant elle et l'infirmière en reçoit quelques gouttes ce qui ne risque pas d'arranger son amabilité naturelle. " Arrêtez de gigoter Lindner ! Je fais le bandage. " Elle a sursauté, j'imagine à mon contact. Je fais le mort pour l'instant, espérant qu'elle ne me reconnaisse pas et qu'elle se rendorme.
Lentement, elle commence son inspection. Qu'est-ce qui va me trahir ? Ma façon de respirer ? Elle a trouvé ma main que je tiens toujours devant sa bouche avec le gobelet, prêt à faire feu. Elle remonte doucement mon bras en se contentant de me frôler jusqu'à l'épaule, puis ma joue. Je crois que cette joue se souvient bien de cette main. " Toi. " Grillé. Ma joue a donc une douceur particulière pour toi la miss ? J'en suis très flatté. Très amusé qu'elle relève la tête vers son ventre et ses jambes nues, j'en profite pour lui murmurer à l'oreille : " Très jolie culotte rose. " " Idiot." Ce mot est sortie tout naturellement mais elle ne semble pas avoir envie de se battre puisque sous le commandement de l'infirmière, je me remets à lui faire boire le contenue poisseux du verre que je fais couler lentement dans sa bouche. L'effet est inversé cette fois, elle semble se rendormir, de manière nettement moins naturel et brutal. Je n'ai plus besoin de la tenir, le bandage est fini. " Laissons-la se reposer. Merci de m'avoir aidé jeune homme. Vous pouvez retourner vous coucher. " " Ce n'est rien. " La voilà déjà repartie en pause.
Le soucis c'est que je lui sers toujours d'oreiller moi. Et le pire c'est que je n'ai pas envie de bouger. L'oreiller qu'elle a abandonné et dans mon dos et je me mouche de temps à autre sans bouger. Il faut bien que je retourne dans mon lit, mais... j'ai une envie irrésistible de l'embêter de nouveau. Elle dort d'un sommeil de plomb, même lorsque je tousse, elle ne bronche pas. Ses cheveux sont si doux entre mes doigts. Il me rappelle ceux de ma sœur, en plus foncé bien sûr. Je vais faire un petit cadeau à Aymeric pour quand il la reverra ce soir comme ils l'ont prévu. Je défais la tresse qui traîne sur ma jambe et je la refais à la manière préféré de ma sœur : en tresse épis de blé. Je lui en faisais tout le temps à la maison, elle était en âge de se coiffer seule, mais elle continuait de réclamer que je lui tresse les cheveux. Cierra aura une tresse différente quand elle se réveillera et je ne pense pas qu'elle se doutera pas tout de suite que c'est un cadeau de ma part. Fier de moi, je réussis à lui refaire prendre sa place dans le lit et je retourne discrètement vers le mien. Je me couche à mon tour : au moins j'ai la paix maintenant. Je m'attarde un instant sur son visage paisible aux paupières closes. Elle est pas si mal, princesse Sissi.
J'aimerais me rendormir mais mon ventre crie famine. Je ne tarde pas à demander à l'infirmière un repas du réfectoire puisque sinon je menaçais de m'y rendre dans mon état, ce qui était bien sûr, inenvisageable pour elle. Alors que je mange un plateau de dessert fait maison parfaitement délicieux... Bidibip ! Bidibip ! " Oui allô ? " " Mon petit chéri ! J'ai appris que tu étais malade. On s'occupe bien de toi j'espère ? " Je soupire, pitié que Cierra ne se réveille pas maintenant ! " Oui c'est bon, je suis à l'infirmerie pour le moment. Ne t'en fais pas. " " Ah oui hein ! C'est ça de ne pas bien te couvrir ! Je suis sure que c'est de ta faute en plus ! " " Bien sûr, bien sûr. Enfin tu sais, ce n'est pas entièrement de ma faute non plus maman. C'est à cause d'une fille ... " A ma petite mère, je lui dis tout. C'est un grand secret. Si on venait à apprendre que je suis aussi proche d'elle, on me traiterait de fils à maman... Ce qui est vrai, mais qui me ferait profondément ragé. Mais force dix au moins. " Une fille vraiment ? C'est intéressant alors. " " Non ce n'est pas intéressant : puisque c'est A CAUSE d'elle que je suis tombé malade. Je t'assure, il y a vraiment des filles étranges dans ce pensionnat. " Seulement... j'entends des froissements de draps derrière moi, je palis. " Je te rappelle, bisous. " Je crois que je me suis mis dans un sacré pétrin moi. Pour changer. |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim Lun 6 Jan - 1:58 | |
| wake me up before i change again ❝ C'est le trou noir. Le noir complet. Bidibip! Bidibip! Hum? Un sourcil qui se fronce. Un son décuplé en plusieurs échos. Qu'est-ce qui m'arrive au final? « (...) je suis à l'infirmerie pour le moment. Ne t'en fais pas (…) ce n'est pas entièrement de ma faute non plus maman. C'est à cause d'une fille ... A CAUSE d'elle que je suis tombé malade. Je t'assure, il y a vraiment des filles étranges (…) bisous. » maman. Je mets un certain temps à comprendre ce qui se passe et tourne finalement lentement la tête sur le côté, sans expression particulière. Je suis tellement fatiguée. J'ai l'impression de supporter le poids d'un univers entier. M'énerver là ne me serait d'aucune utilité, mais pourtant il le mérite tellement. Tâtonnant sur le côté, je croise miraculeusement la route du meuble de chevet... et d'un bon grand verre pas entièrement vidé. Puisqu'il veut jouer comme ça, je vais essayer d'y mettre toute l'énergie qu'il me reste. Sans chercher à prendre d'élan -de toute façon, là je ne peux pas-, je balance le verre sur le côté, en espérant qu'il atteigne bien sa cible. S'ensuit par la suite l'oreiller que j'aimerais cruellement lui faire bouffer. « Ne profite pas de mon sommeil pour raconter des sottises, espèce d'abruti! » il mériterait une autre bonne grosse baffe pour lui remettre les idées en place. Vaseuse. Est-ce que c'est lui qui a appelé sa mère ou bien cette dernière qui a été avertie de son état et qui s'inquiète? « Je suppose que « maman » doit beaucoup s'en faire pour son fiston. » poussant un petit soupir, je me replace correctement dans le lit et referme doucement les yeux, écoutant par contre très attentivement. Pas la peine d'être méchante dans le cas présent, de toute manière nous sommes tous les deux mal barrés en ce début d'année alors, à quoi bon?
« Alors comme ça je suis aussi étrange à tes yeux, hein. » un petit rire faussement amusé s'échappe de ma bouche. Un couillon parmi tant d'autres. « Et d'où est-ce que c'est de ma faute si tu es malade? Je ne crois pas t'avoir forcé à rester dehors un jour de pluie. D'autant plus que nous ne nous sommes croisés qu'une fois -enfin deux avec cette rencontre-, mais bon. Je ne t'ai pas non plus balancé à l'eau à ce que je sache. A moins que les baffes aient si fortement ouvertes les pores sur ton visage que tu aurais attrapé mal? Si c'est le cas, j'en suis profondément désolée. » de toute façon, nous ne pourrons certainement jamais nous entendre correctement, lui et moi. Ce n'est certainement pas maintenant que je vais avoir de la compassion ou de la sympathie pour ce truc. Les garçons en général de toute façon, ça disparaît et ça ne sait faire que de sales histoires. La plupart sont de bons gros loosers. Le pire en fait est de leur faire croire au départ qu'on est naïve, qu'on se plie à leurs exigences. Et puis quoi encore?Je ne suis pas la petite fille que l'on manie à sa guise, ou que l'on fait plier aussi facilement. Je suis tout sauf docile. Sincèrement, est-ce qu'il est sérieux à jouer les bouffons comme ça? « Tu sais, je veux que tu saches que je ne suis certainement pas ici pour te plaire. Si je te plais tant mieux pour toi, mais dans le cas contraire je m'en lave les mains. » ... et là ça change tout, tout, tout!
« Mais toi, est-ce que tu trouves ça drôle? C'est quoi ton problème? T'es le genre de mec qui ne se sent plus parce qu'il a gagné un grand prix? T'es le genre abruti qui cherche des noises à tout ce qui est vivant sur Terre? C'est amusant de jouer de tout et de n'importe quoi comme ça? Parce que tu les connais toi, en plus, les normes de la "normalité"? Tu sais vraiment ce que c'est qu'être "étrange"? Espèce de gros con va. J'aurais bien aimé t'y voir toi, à ma place. Tu ferais moins le malin. » une chose est sûre cela dit. « Contente cependant que tu ne parles pas à ta mère comme tu me parles, ça prouve que tu as un peu de respect pour les autres. Oh et puis au fait, tu dis que je suis étrange, mais alors dans ce cas toi, on peut sans doute te qualifier de fils à maman, je suppose. » mélancolie soudaine qui me prend. « Je savais bien que revenir ici serait une grave erreur. De toute façon j'ai horreur de cet établissement. Je n'attends qu'une seule chose, c'est passer mon examen de fin d'année et partir. Moi aussi par moment j'ai envie d'être libre, contrairement à ce que certains peuvent penser en osant traiter Aymeric de petit chien. » mais pourquoi est-ce que je lui raconte ça en fait? « Bien que j'ai réellement envie de t'étouffer jusqu'à ce que mort s'ensuive, je te propose une trêve. A moins que tu ne veuilles continuer, mais moi personnellement aujourd'hui je suis un peu ailleurs. » froncement de sourcils. « Maintenant, rends-moi mon oreiller et n'en parlons plus. » je ne vois pas quoi lui dire de plus. Au pire, il subira deux fois ce qu'il aurait dû subir lors de la prochaine rencontre. Parce que je sais qu'il y aura une prochaine fois, vu comment c'est partit.
« A toujours aborder ce masque de froideur avec moi, tu finiras par tomber. La chute sera longue et douloureuse, crois-moi. Fils à maman. Peut-être même à papa, hum. A quoi bon toujours se battre si c'est pour être sûr de se rétamer? En plus, je suis sûre que tu ne penses pas toutes ces vilaines choses que tu dis. » Bip! Bip! Mon portable? Je baisse la tête. « ... » je ne peux pas répondre au téléphone si je ne sais pas où se trouve mon sac. La sonnerie se stoppe au bout de quelques secondes. « C'est que ce n'était pas important. » et même si ça l'était, j'ai soudainement l'impression d'être si cool que rien ne pourrait vraiment me sortir de cet état de torpeur. De petites rougeurs apparaissent sur mon visage, sans raison précise. « Et ce que tu m'as forcé à boire été dégoûtant, j'espère que tu en as conscience. » qu'il ne pense surtout pas que j'ai perdu la mémoire entre temps. « Quant à la couleur de ma culotte, je suis ravie qu'elle te convienne. » ça le gênera sans doute plus que moi. Bip! Bip! Bip! Bip! Bip! Bip! c'est que ça en deviendrait insistant? Bon, tordue du pied d'accord, mais pas totalement handicapée quand même, si? Bon d'accord. Facile de trouver ce qui est faux, mais difficile de trouver ce qui est juste, n'est-ce pas? « Si ça insiste comme ça, il faut que j'y aille, c'est que c'est peut-être urgent. » je ne voudrais pas qu'il se soit passé quelque chose de grave et ne pas avoir été mise au courant. Personnellement, j'ai toujours peur qu'une chose arrive à mes parents et principalement à ma mère, un peu plus fragile que mon père. Il me faut au moins trois bonnes minutes pour réussir à me sortir du lit, grimaçante. Le lit de Vadim n'étant pas loin -enfin je pense, hein-, je vais à cloche pied jusqu'à un bout de la pièce... pour finalement finir à trois pattes, trainant la jambe endolorie. J'ai l'air fine. Ah, ça y est, je l'ai! « Il faut que la personne pense à rappeler, sinon je ne risque pas de comprendre grand chose. » oui, c'est parce qu'en fait l'appareil dont je me sers en général pour les appels est en panne depuis deux bonnes semaines maintenant et que j'attends un colis. Que de bonnes choses, n'est-ce pas? Devinez. Me redressant sur un pied, je reprends ma route vers le mobilier et ne trouve rien de mieux que de réussir à tomber pile sur la bassine. Que de précision sans même le vouloir! La mise en boîte dans le petit carré -heureusement encore vide!- me fait basculer vers l'avant et donc... sur ce cher Vadim. « Tu étais d'accord pour la trêve... pas vrai? » il faut toujours que je lui tombe dessus. Soit il a une vraie poisse, soit c'est de ma faute. Un sourire gêné se dessine sur mon visage.
« Excusez-moi, c'est bien ici l'infirm- » parce que ça a l'air d'une salle de classe peut-être? L'odeur n'est pas assez équivoque? « ... Holà. Holà désolé, je ne voulais pas déranger! » il passe dans la salle d'à côté, tandis que je tente de me redresser sans grand résultat. Le pire, c'est que je crois que je suis bien étalée sur lui. Bip! Bip! « A moi! A moi! » le portable n'est plus dans mes mains, donc il est forcément prés de lui, en plus je n'ai rien entendu tomber. |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim Lun 6 Jan - 12:47 | |
| Après avoir raccroché plutôt brutalement -j'espère que ma mère comprendra quand je lui expliquerais plus tard...- je me retourne lentement pour ... éviter juste à temps le gobelet contenant le reste du liquide gluant que je lui ai fait boire. " Hé ! Mais t'es malade ! T'as failli en mettre... " Par contre l'oreiller je ne l'ai pas vu venir, en plein sur la figure. Le premier poc est suivit par la retomber molle de l'oreiller sur ma couverture. " Ne profite pas de mon sommeil pour raconter des sottises, espèce d'abruti ! " " Et c'est repartie ..." Je n'ai pas franchement la force de me lancer dans une dispute avec une fille qui est encore plus mal en point que moi. Pourtant elle ... " Je suppose que « maman » doit beaucoup s'en faire pour son fiston. " Et me**e... elle a tout compris. Je pousse un profond soupir très peu discret à son attention. Je suis naze moi, j'aurais bien aimé me reposer plus longtemps. " Je ne vois pas en quoi ça te regarde. " Péniblement, je tousse alors fort puis me calme en me retournant dans mon lit, écoutant qu'à moitié sa longue liste de reproches. " Alors comme ça je suis aussi étrange à tes yeux, hein. " " Pour moi, toutes les filles sont étranges. Ne pense pas être une privilégiée. " Je sais très bien que malgré tous mes efforts, elle n'en démordera pas. Alors, je subis : je n'ai pas le cœur à la faire changer d'avis aujourd'hui de toute façon. " Et d'où est-ce que c'est de ma faute si tu es malade ? [...] A moins que les baffes aient si fortement ouvertes les pores sur ton visage que tu aurais attrapé mal? Si c'est le cas, j'en suis profondément désolée. " Elles n'ont pas ouvert les pores de mon visage, mais celle de mon esprit, patate. Je tente tout de même de répliquer, mais vu comment la fièvre remonte, ça ne donne pas grand-chose. " C'est indirectement de ta faute. Que tu le veuilles ou non. Mais ... je ne recherche en aucun cas des excuses de ta part. Pimbêche. " Je me tourne d'avantage et j'ai tellement froid. Même avec les couvertures, je tremble. Je n'entends plus, je tombe dans un léger sommeil protecteur.
Je suis si bien. Le sommeil, c'est mon cocon. Je n'entends plus, je flotte, je suis loin. Ici je peux rester auprès de mon héroïne préféré qui arrête tous les criminels sans broncher. Mon meilleur ami est guitariste professionnel et il me donne régulièrement des conseils pour m'améliorer. Que de l'utopie, mon idéal se matérialise et je me sens tellement mieux. Plus de reproches, plus de méchanceté, seulement de la joie, du rock et des filles sexy que j'admire qui ne me voit pas et ne cherche pas à me juger. Elles ne sont là que pour être regardé, elles n'apparaissent pas les paroles pleines de reproches sans arrêt à m'en matraquer l'esprit. Non, elles sont légères, souriantes et faciles. C'est une existence si... légère. J'aimerais rester ici pour toujours. Bien que j'y aille le plus souvent possible, je sais très bien que ce n'est pas réel et que ça ne me rendra pas heureux. Mais j'aime cet endroit. Loin de tout et surtout de Cierra. Paisiblement, ma respiration s'apaise, je ne suis plus malade, je suis fort et tout le monde me respecte pour qui je suis. Jusqu'à ce que ... " ...En plus, je suis sûre que tu ne penses pas toutes ces vilaines choses que tu dis. " Il semblerait que j'ai raté quelque chose... Bip ! Bip ! Me voilà brutalement arraché à mes songes, la réalité reprend ses droits. Je sursaute quand j'entends ce bruit strident.
A côté de moi Cierra s'agite, cherche puis comme ça s'arrête de sonner elle ajoute : " C'est que ce n'était pas important. " A-t-elle au moins remarqué que je n'ai rien écouté un traître mot de tout ce qu'elle a pu dire jusqu'à présent ? Hélas, j'en doute. Je me retourne sans faire de bruit, essayant de voir au moins ses dernières réactions. Le portable semble l'avoir interrompu : elle a toujours les sourcils froncés. Il faut donc en déduire qu'elle n'a fait qu'être négative à mon propos depuis tout à l'heure. Vu comment je dormais profondément, ça devait quand même faire un bout de temps. Ma parole ! Ce qu'elle est bavarde ! Je me redresse pour mieux l'observer et elle change alors d'attitude. Elle ... sourit légèrement. " Et ce que tu m'as forcé à boire été dégoûtant, j'espère que tu en as conscience. " " C'est exactement ce que j'ai fais remarquer à l'infirmière, mais elle n'a pas voulu de mon avis. " Profitons de cet élan de bonne humeur. Ma fièvre se dissipe légèrement quand je ne suis pas énervé, je me sens un peu mieux. " Quant à la couleur de ma culotte, je suis ravie qu'elle te convienne. " Je laisse échapper un rire discret. " Vraiment ? " Bip ! Bip ! Bip ! Bip ! Bip ! Bip ! Son portable recommence, on dirait. " Si ça insiste comme ça, il faut que j'y aille, c'est que c'est peut-être urgent. " " Si ça a déjà rappeler, c'est que ça doit déjà être urgent... Ou alors quelqu'un de presser. " Même si je doute que mon avis l'intéresse, j'aime bien le donner.
Cierra semble se lancer dans un exercice difficile, sortir du lit n'a pas l'air d'être une mince affaire. Je vous avoue que c'est très difficile de se retenir de rire. Elle commence à sauter doucement à cloche pied, mais l'exercice est périlleux et la voilà qui prend appuie sur ses mains pour plus de stabiliser. Je suis tellement plier en deux en silence que je ne pense même pas à lui proposer mon aide. Après tout, je ne sais pas ce qu'elle vient de me dire ? Alors restons distant. Elle trouve enfin son portable. " Il faut que la personne pense à rappeler, sinon je ne risque pas de comprendre grand chose. " Je m'attendais à un portable spécial. Elle ne risque pas de lire qui est son interlocuteur sur l'écran. Pendant que je m'interroge, elle fait demi-tour et se dirige vers mon lit. C'était à prévoir : elle vient de mettre son seul pied valide en plein dans la bassine que l'infirmière m'a laissé. C'est foutu : j'éclate de rire. Seulement pendant que je me bidonne, elle se vautre sur moi. Décidément, ça va devenir une habitude ? " Tu étais d'accord pour la trêve... pas vrai ? " " Quelle trêve ? " Je me reprends aussitôt. " Euh oui, comme tu voudras. " Ma préoccupation est ailleurs : ma parole, elle m'écrase complétement ! Heureusement que j'étais adossé à mon oreiller, je ne me plus bouger mes jambes et sa tête ... est à un niveau... plutôt gênant. Purée ! Faut qu'elle se bouge de là et vite-fait ! Je rougis encore malgré moi et j'ai vite arrêté de rire. Mais tiens, son portable est à côté de moi. Par curiosité, je regarde qui a tenté d'appeler : je me décompose.
" Excusez-moi, c'est bien ici l'infirm- " Très surpris, je me tourne vers cet élève de seconde paumé et je n'ai même pas le temps de l'envoyer sur les roses. Il m'a vu rougir avec Cierra vautré sur moi : génial ! Mais quelle journée ! " ... Holà. Holà désolé, je ne voulais pas déranger ! " " Les mômes ! Ils ne savent plus frapper au porte c'est pas vrai !" J'espère l'avoir dit assez fort pour que l'intrus l'est entendu avant qu'il ne reparte. Et dans ma main ... Bip ! Bip ! " A moi ! A moi ! " Elle le cherche par tâtonnement et semble affolé. L'occasion est trop belle. " Oui allô ? " C'est bien évidemment la charmante voix d'Aymeric qui me répond, très surpris d'entendre ma voix. " Ci' ? " " Non, Vadim pour vous servir très cher. " Sous mes yeux, ma colocataire de lit ne semble pas à son aise et d'une main plaqué sur le front, je l'éloigne pour pas qu'elle n'attrape le téléphone. En même temps, Aymeric crache ses poumons dans le combinet : " Qu'est-ce qu'elle a ? Pourquoi ne peut-elle pas répondre ? " " Elle va mieux, je te promets ! J'ai même participé à ses soins, si tu veux savoir. Tu as loupé la couleur de sa culotte, c'est dommage pour toi. " J'adresse un sourire sadique à celle qui se débat sur moi et ajoute : " Et elle ne peut pas répondre parce qu'elle est sur moi. Tu comprends elle avait froid, alors elle est venue se réchauffer puisque tu n'étais plus là... " Comment faire enrager deux personnes en même temps : combo ! Seulement, elle commence à devenir gênante à s'agiter comme ça, et l'autre cleb's qui me braille dans l'oreille n'a vraiment pas une voix agréable : " MAIS QU'EST-CE QUE TU DIS ? JE N'EN CROIS PAS UN MOT ! PASSE LA MOI !! TOUT DE SUITE !! " " Ma pauvre oreille. Tu aboies fort pour un teckel ! Serais-tu du genre bulldog finalement ? " Cierra réussit à me retirer l'appareil des mains. Au moins j'aurais eu mon moment de gloire. En se redressant, je reçois un coup de genou très mal placé et je me replis pour suffoquer. Etait-ce volontaire ? Dans tous les cas, ça fait rudement mal et je n'entends même pas les reproches que me hurle Cierra qui rassure son cher toutou au téléphone en même temps. Ce choc a réveillé ma toux grasse et je ne tarde pas à retomber dans un état bien misérable. Pitié, madame l'infirmière, revenez Cierra va vraiment me tuer cette fois ... |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim Lun 6 Jan - 19:04 | |
| tell me why it's always the same ❝ Pincez-moi je rêve. En fait, il n'a strictement rien écouté de tout ce que j'ai pu lui dire quoi. Pourtant, encore une fois tout se passe très vite. Aymeric qui appelle. Lui qui décroche. Raconte ses conneries. Comment ça j'avais froid?! Mais qu'est-ce qu'il est en train de lui raconter comme ça?! Bien entendu, je sens mes joues qui s'enflamment à nouveau. En même temps, la situation ne prête pas non plus forcément à rester sain d'esprit. Je tente d'attraper l'appareil, mais sa grosse main poisseuse pleine de microbes vient se coller contre mon front. Espèce de blaireau. Je te propose une trêve, et toi qu'est-ce que tu en fais? Une boule de papier. Je l'ai! Et hop, un petit coup de genou dans les parties pour compléter le tout. C'est qu'à m'agiter comme ça, je ne savais pas que ça traînait par là. Pas fait exprès. Hahaha. Dans tous les cas, ça le calme. Il me fatigue. « Attends Aymeric, non. Non. Bien entendu que non. Voyons, tu sais bien que non. Je suis juste tombée en voulant aller chercher le portable. Oui. Hum. Oui, mais ce n'est pas grave. Je suis près de mon lit là. Oui. Oui, il est toujours à côté. Son état? Il transpire beaucoup. Oh oui. Il a mal. » j'aurais presque envie d'en rire. Maintenant j'ai les cartes en main. « Hum? Une lettre? Tu es entré dans ma chambre? Mais pourquoi? » je suis très surprise. Qu'il me fasse la surprise en arrivant d'accord, mais qu'il se permette d'entrer comme ça, c'est un peu plus embêtant. « Mais attends, ça veut dire que tu as mes clefs? Comment? » je suis un peu perdue. Est-ce que ça voudrait dire qu'il a pris les clefs avant de partir de l'infirmerie? « Tu aurais au moins pu me prévenir. Oui. Oui, je sais qu'on se donne tout, mais enfin la chambre c'est quand même un peu personnel et je n'ai pas spécialement envie que tu tombes sur certaines choses. Oui. » air dépité. « Oui voilà... par exemple. Oui... moi aussi. » je soupire, raccrochant par la suite. Et vous savez ce qu'est mon premier réflexe après avoir raccroché? Je me fous aisément qu'il soit en train d'agoniser ou autre. Qu'il finisse étouffé par sa propre salive ou par un coussin ça en revient au même. Existence médiocre. « Alors toi... tu vas subir! » entendant du bruit, je me dépêche pourtant d'en revenir au lit, faisant mine de doucement bien me replacer dans les couvertures. « Est-ce que tout va comme vous voulez? » ... à deux trois choses près. « Pour ma part oui, mais mon voisin de chambre ne semble pas très bien. Il se tord dans son lit depuis quelques minutes. » « Oh. Ce n'est que ça. Je m'attendais à autre chose en voyant le nouvel élève arriver dans mon bureau blanc comme les couettes. » « Ah hum, non non. Enfin, je ne pense pas. » tu l'auras cherché mon grand. « Montrez-moi ça que je vous ausculte une nouvelle fois monsieur Miloslav. De tels maux de ventre, ce n'est pas normal. » sauf quand en fait ce n'est pas là qu'il a mal. Pauvre chose. « Laissez-moi donc regarder. » m'allongeant à nouveau dans le lit, je ne sais pas trop ce qu'elle lui fait, mais une chose est sûre: ça ne doit pas du tout être agréable pour lui. Tant mieux.
Je crois qu'environ une bonne dizaine de minutes passe avant qu'elle ne se décide à aller dans l'autre pièce pour s'occuper de l'autre élève. Maintenant qu'elle n'est plus là... « Je vais te faire bouffer ton oreiller! » tout ça dans un magnifique murmure. Je sors rapidement du lit, un peu maladroitement comme à l'accoutumée et le matraque de coups de coussin, le plus fortement possible. « Non mais pour qui est-ce que tu me prends, hein?! Je ne suis certainement pas le genre de fille que tu pourras te permettre d'avoir, jamais. JAMAIS! » heureusement que l'infirmière a fermé la porte de la chambre, hein. Je veux lui faire manger l'oreiller jusqu'à ce qu'il en pleure des plumes. « Alors hein? Elle est bonne la lessive du pensionnat?! » je lui enfonce bien comme il faut, donnant un dernier coup pour ensuite la récupérer et retourner vers mon lit, espérant lui avoir fait comprendre. Allongée, je retrouve un calme bien à moi. Ce même calme qui me hante lorsque je ne suis pas énervée ou que je ne consomme de café. Ah, parce qu'en plus, il a de la chance aujourd'hui. Un petit soupir de bien-être et je m'enfonce dans les douces couvertures. « Voilà. J'espère que maintenant, le petit fils à maman a bien compris qu'il ne faut pas me chercher et encore moins me contrarier. On n'a pas élevé les cochons ensemble. » mes yeux se plissent légèrement et je les ferme pour de bon. De toute façon, fermés ou ouverts c'est toujours le noir, alors pourquoi s'obstiner? « Pourtant je t'avais demandé une trêve, mais puisque apparemment tu ne sembles pas aimer les moments de calme, je n'avais d'autre choix que d'agir de cette façon? Alors ça va, tu vas t'en remettre? » un bon coup de genou dans les valseuses, ça peut faire des dégâts? Il aura peut-être juste un neurones ou deux en mois en bas. Peut-être qu'il ne pourra plus procréer. Il n'avait qu'à être sérieux, ça ne se serait pas passé comme ça. « Dommage. » je dodeline des épaules et garde le silence quelques secondes.
« Bon. Je te le propose quand même une deuxième fois: trêve, le temps que l'on se remette de nos maux? » inutile de le voir pour imaginer sa tête. « Ou bien es-tu trop fier pour plier face à une fille? Maintenant plus rien ne m'étonne avec toi. Espèce de pervers. Je le savais bien depuis le parc que tu étais un gros pervers. » il avait l'air d'apprécier sa tête entre mes seins, il ne s'en est pas plaint à ce que je sache. « Et puis bon, tes airs froids là, je vais me répéter, mais tu les ranges d'accord? En arrivant je ne t'avais rien fait et tu as osé m'attaquer sans contexte spécial. C'est un peu hors-jeu quand même. Presque limite de la contre-production. Tu fais tout le contraire de ce qu'il faut. C'est les deux baffes de la dernière fois qui ont eu raison de toi? Pauvre petit. » je tends mon bras vers l'avant, faisant aller le téléphone de droite à gauche. « Et dire que je tentais d'être sympathique en te proposant une paix improvisée, voilà que tu m'ignores. Vilain garçon que tu es. Je me demande s'il ne faut pas être un martien pour te comprendre toi, ton égo et ton humour. » |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim Lun 6 Jan - 22:35 | |
| Je souffre ! Je vais mourir ! Que de cruauté ! J'ai ... malheureusement pour moi déjà ressenti plusieurs fois cette douleur. Les bagarres ne sont pas toutes loyales. Mais c'est bien l'une des douleurs que je ne peux pas supporter : qui le pourrait ? Je pense pas que ce soit grave non plus. Mais bor**l ce que ça fait mal !! Aussi bien à la virilité qu'à son amour propre. Bon, je l'avoue : j'ai abusé. J'ai tendance à oublier qu'elle n'apprécie pas mon humour. Et qu'elle prend tout de travers. C'est un truc de fille ça ou ça lui est spécifique ? Aaaah, je suis plié en deux n'osant pas bougé. Et l'autre qui se fiche de moi au téléphone : " Son état ? Il transpire beaucoup. Oh oui. Il a mal. " Je suis incapable de quoi que ce soit. Je morfle et ... il ne manquait plus que je me remette à tousser. La douleur est insupportable. Elle me flingue le crâne. Je pense décidément que c'est l'un des pires moments de ma vie. " Alors toi... tu vas subir ! " Parce que je ne subis pas bien assez déjà ? Je suis incapable de dire que ce soit. Que ... que quelqu'un m'aide ! " Est-ce que tout va comme vous voulez ? " " Pour ma part oui, mais mon voisin de chambre ne semble pas très bien. Il se tord dans son lit depuis quelques minutes. "Aaaaah ! Put*** de bor**l de me**de d'enf***ée de con**se de marquise à la c** ! " Arrrgh... hum... " Est à peu près la seule chose que je parviens à articuler pour attirer un peu l'attention. " Oh. Ce n'est que ça. Je m'attendais à autre chose en voyant le nouvel élève arriver dans mon bureau blanc comme les couettes. " " Ah hum, non non. Enfin, je ne pense pas. " Il faut vraiment qu'elle se mêle de ses fesses celle-là ! " Montrez-moi ça que je vous ausculte une nouvelle fois monsieur Miloslav. De tels maux de ventre, ce n'est pas normal. " " Non... aaargh... merci, je .... laissez-moi. " " Laissez-moi donc regarder. " Pitié ! Cierra doit bien rire maintenant. L'infirmière s'approche de moi et essaye de me faire détendre les jambes pour me toucher le ventre : exercice qui se révèle périlleux. =>Pour préserver ma fierté masculine, je ne vous conterai pas ce passage.<= Aaaah ! Elle me le payera ! Et très très cher ! L'infirmière me laisse enfin tranquille et tandis que j'essaye de me remettre des mes émotions... " Je vais te faire bouffer ton oreiller ! " " Nan... Cie... att... " Ma voix est si faible, je ne suis pas sûr qu'elle comprenne mes protestations. Elle s'approche en sautillant munie de son oreiller pour commencer à me taper avec. Je me recroqueville sur moi-même, paré à subir sa colère. " Non mais pour qui est-ce que tu me prends, hein ?! Je ne suis certainement pas le genre de fille que tu pourras te permettre d'avoir, jamais. JAMAIS ! " Elle ponctue ses mots par des coups d'oreiller qu'elle essaye d'intensifié mais je ne sens pas grand chose comparé à mes parties en pleine convalescence. " Arrête... Cie'... " Mais une partie de l'oreiller m'entre dans la bouche et elle en profite pour appuyer méchamment. " Alors hein ? Elle est bonne la lessive du pensionnat ? " Puis elle me le plaque longtemps et fort, jusqu'à ce que j'ai l'impression de suffoquer avant de finalement le retirer et partir avec. Je reprends une grande respiration et tousse très brutalement. Cette nouvelle douleur me fait me redresser et je tousse à en cracher mes poumons. Au moins, ça me distraie un peu de l'inflammation qui semble peu à peu s'apaiser entre mes jambes. J'espère que ça a au moins pu la calmer d'avoir été à deux doigts de me tuer. Eberlué, je la vois qui va se recoucher tranquillement après avoir manquer de m'étouffer. " Voilà. J'espère que maintenant, le petit fils à maman a bien compris qu'il ne faut pas me chercher et encore moins me contrarier. On n'a pas élevé les cochons ensemble. " Pour toute réponse, je tousse de nouveau. A présent elle ferme les yeux, sereine. " Pourtant je t'avais demandé une trêve, mais puisque apparemment tu ne sembles pas aimer les moments de calme, je n'avais d'autre choix que d'agir de cette façon ? Alors ça va, tu vas t'en remettre ? " " La trêve ? Jamais entendu parler. Et je ne pense pas que mon état puisse vraiment t'inquiéter. Alors je ne vois pas l'utiliter... d'en ... parler. " Je me remets à tousser comme un presque crevé. " Dommage. " Qu'est-ce qu'elle a à la fin ? Il faut qu'elle s'estime heureuse que je sois vraiment super malade. Aïe aïe aïe, me caler est difficile depuis que j'ai été amputé d'une partie essentielle de moi-même. " Bon. Je te le propose quand même une deuxième fois : trêve, le temps que l'on se remette de nos maux ? " Je croise les bras, plissant les yeux. " Ou bien es-tu trop fier pour plier face à une fille ? Maintenant plus rien ne m'étonne avec toi. Espèce de pervers. Je le savais bien depuis le parc que tu étais un gros pervers. " " Ce n'est pas moi qui montre ma petite culotte au premier inconnu ou qui lui saute dessus dès que l'occasion se présente. " Mais c'est elle la perverse ! J'y crois pas ! " Et puis bon, tes airs froids là, je vais me répéter, mais tu les ranges d'accord ? En arrivant je ne t'avais rien fait et tu as osé m'attaquer sans contexte spécial. C'est un peu hors-jeu quand même. Presque limite de la contre-production. Tu fais tout le contraire de ce qu'il faut. C'est les deux baffes de la dernière fois qui ont eu raison de toi ? Pauvre petit. " " Désolé d'être incapable de "faire ce qu'il faut" comme tu dis. Je n'ai pas pu m'en empêcher, tu m'as humilié, chacun son tour. Et pour les baffes... tu ne comprendrais pas de toutes façons. " C'est certain. Comment pourrait-elle comprendre ? Les pimbêches ne comprennent rien et je suis tombé sur la reine. " Et dire que je tentais d'être sympathique en te proposant une paix improvisée, voilà que tu m'ignores. Vilain garçon que tu es. Je me demande s'il ne faut pas être un martien pour te comprendre toi, ton égo et ton humour. " Je soupire. Ces mots font mal. Parce qu'elle a raison. Un silence accompagne ses dernières mots. Je réfléchis. Mais comment faire pour qu'elle arrête tout le temps de mal réagir ? Je fais les choses si mal que ça ? Je dis qu'elle ne comprend rien : parce qu'elle est loin d'avoir tous les éléments pour me comprendre. Au moins pour qu'elle arrête de me considérer aussi mal, je dois faire un effort. Je prends ma respiration espérant me retenir de tousser. " Tu as raison. " Je pense que cette seule entrée en matière l'a choquée profondément. " Ta trêve je l'accepte, j'ai été trop loin et pour tout dire : je le regrette. On est tous les deux mal en point et je vois pas à quoi ça peut nous mener." Je tousse un peu et m'apaise. Elle ne m'interrompt pas : quelle chance. C'est ... super gênant comme situation, je vais essayer de faire vite. " Comme je te l'ai déjà dit : je suis désagréable avec tout le monde. Assez pour qu'à chaque fois on me cogne, on me haïsse et que surtout on est pas envie d'être ami avec moi. Tu me diras que c'est débile. Ça l'est sans aucun doute, je le reconnais. Mais je fonctionne de cette manière. " Je me redresse et étouffe quelque peu des gémissements de douleur. " Cierra... je te demande pardon. Je ne voulais en aucun cas te faire de mal. Ce n'est pas de ta faute si je suis comme ça. " Très gêné, je détourne les yeux vers la fenêtre. L'après-midi est bien avancé maintenant. " D'ordinaire, à la première réplique cinglante, la personne m'insulte et s'éloigne. Pas toi. Tu m'as beaucoup surpris tu sais ? " Oulah, je parle de moi. Je souris même. Alors qu'elle vient de m'étouffer. Mais pour de mauvaises raisons. J'ai juste envie de lui expliquer : j'ai le droit quand même ? Elle a parfaitement le droit de savoir. Elle a fait ses preuves et me prouve qu'elle a essayé d'être sympathique. C'est encore moi qui gâche tout. Pour changer. " Et si je me méfie de tout le monde et en particulier des filles... c'est qu'un jour on m'a trahie. " Mon visage s'assombrie. Je respire profondément, la haine remonte en moi. " Tu me traites de fils à maman. J'ai du mal à le reconnaître. Mais oui, j'adore ma mère. Elle est tout ce que j'ai. Mon père par contre : c'est le pire des enf**rés qui puisse exister. " Je souris. " Autant te dire qu'on ne s'entend pas du tout. " Pourquoi je dis tout ça ? Mes blessures liés à cette histoire me font mal. Tellement. " Figure-toi qu'il avait décidé de me cacher, puisque je ne voulais absolument pas me marier, que la seule fille en qui j'avais confiance depuis ma plus tendre enfance : n'était que celle qui devait se marier avec moi ? " Je ne pleure jamais. J'ai juste mal et ma voix tremble. Mon poing de vengeance fermé devant moi que j'observe intensément, aussi. " La seule que ... je considérais comme une véritable amie... n'était qu'une de ces garces que mon père envoyait pour me séduire en douce ! " J'essaye de respirer, de me contrôler, de ne pas envoyer mon poing sur le mur le plus proche jusqu'à en saigner comme je l'avais fait sur l'arbre. " Je ... je ne peux plus. Je ne veux plus revivre ça. " Je me tourne de nouveau vers elle, le plus sérieusement possible, je la fixe droit dans ses magnifiques yeux vides. " Peu de filles ont osé me donner de claque, Cierra. Avant toi, il n'y avait eu qu'elle. Je... ça a été un véritable choc de savoir que tu avais osé me refaire ça. C'est ... sûrement difficile à comprendre ! Mais voilà, j'ai essayé de t'expliquer pourquoi je suis insupportable. " Par pudeur, je me referme aussitôt. " Maintenant tu sais. Alors, je te prierais de bien vouloir m'ignorer en toute connaissance de cause. Je ne suis pas fréquentable et ta présence reste difficile à supporter. Parce qu'en plus... je le remarque maintenant, tu as le même sourire qu'elle. " Je crois que plus rouge que moi c'est compliqué. Je me retourne dans mon lit et me cache sous les couvertures. Je ... je n'avais pas ressenti ça depuis longtemps. J'espère qu'elle pourra commencer à comprendre. Même si je doute que notre relation évoluera beaucoup plus. |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim Jeu 9 Jan - 19:34 | |
| mon dieu t'es un connard, avec un grand "c" ❝ Fallait pas commencer. Bon enfin, je ne vais pas chipoter, il accepte la trêve hivernale, c'est déjà ça. Il semble regretter ses écarts en plus. Sa voix se fait moins froide, moins agressive. Ecouter les gens qui sont agréables et qui en ont gros sur le coeur, je sais faire. Je crois. Il y avait bien une explication à ce comportement. Pour tout avouer, je ne pense pas toujours avoir été correcte non plus. En fait, je ne sais pas si je l'ai déjà été ne serait-ce qu'une seule fois avec lui. Il parle, me racontant sa vie et ses malheurs. Cette trahison dont il a été victime avec cette fille. Oui d'accord, mais ce n'est pas une raison pour toutes nous mettre dans le même panier. Cela dit, je ne suis pas la mieux placée pour ce genre de cas. Non, vraiment pas. Je ne l'interrompt pas, préférant garder le silence face à toutes ces révélations. Un peu troublant sur les bords. « Les trahisons atteignent tout le monde. Tu n'es ni le premier ni le dernier à en être victime. » parler avec ce calme qui est mien d'habitude: voilà qui est plus plaisant. « J'espère juste que ces fameuses gifles ont pu te remettre les idées en place, tu en avais bien besoin. » il n'y a plus de violence dans nos paroles, si ce n'est un peu de froideur. Légèrement. « Je ne suis pas là pour supporter les malheurs de tout le monde: j'ai déjà bien assez à faire avec mon cas. » geste de la main. « Et si tu continues à te comporter comme ça avec les autres filles, je ne serais pas non plus la dernière a t'avoir giflé. Sois insupportable avec qui tu veux, mais pas avec moi. J'en ai assez de tous ces masques. » petit sourire presque sincère qui se dessine sur mes lèvres. « Maintenant tu sais. Alors, je te prierais de bien vouloir m'ignorer en toute connaissance de cause. Je ne suis pas fréquentable et ta présence reste difficile à supporter. » ma présence difficile à supporter. Ignorer. D'accord. D'accord, j'ai compris. Je crois que j'ai besoin d'un peu d'air, maintenant. Tout de suite. Je sais que nous ne pouvons pas nous voir, qu'indirectement nous faisons tout pour nous tenir à distance, mais pourtant... se prendre la vérité comme ça en pleine poire, ça fait un peu tâche dans ma poitrine. « J'avoue moi non plus ne pas avoir été très agréable, mais il n'y a pas de fait passé pouvant justifier mes agissements ou voire même ma conduite avec toi. Le courant ne passe pas, c'est tout. C'était une mauvaise entrée en matière comme ça arrive tant. Et même si j'avais des raisons, je ne me rabaisserais certainement pas à te les communiquer. » Non pas que je souhaite rester avec lui, non non loin de là même mais... « Très bien. Je mets en pratique dès aujourd'hui. J'ai assez perdu de temps. » rien ne sert de s'éterniser ici. Ce n'est peut-être pas très sage de partir comme ça, surtout que l'infirmière ne sera pas très contente. Mais bon, je m'en contrefiche. De toute façon nous ne nous apprécions pas et je suis certaine que le simple fait de savoir que je peux avoir plus mal encore l'excite. Quelles pensées cet idiot me donne. Peut-être que je suis susceptible, que je cherche le petit pou, que je me fais des idées. Au final, cette relation ne pouvait que connaître une fin comme celle-ci, n'est-ce pas? Je n'espérais rien. Surtout pas de lui. Qu'il n'oublie pas que je ne suis pas cette fille qu'il ne porte pas dans son coeur. Je ne suis pas celle qui l'a trahi il y a apparemment de ça quelques temps maintenant. De toute manière avec moi, il n'y aura pas de temps à accorder à ce genre de futilité étant donné qu'il n'y aura pas de lien à proprement parler. Il n'est rien à mes yeux. J'ai pourtant l'impression d'être un poil contradictoire dans mes actions ces derniers jours.
Prenant mon courage à deux mains, je sors des couvertures pour ensuite me placer en position assise. Un petit mouvement sur la droite du lit me permet de constater que le pantalon est là, au bout. Inutile même de penser à lui demander, puisqu'il n'existe pas. Ce n'est pas si mal. Un souci de moins. J'en viendrais même à dire que ça me soulage la conscience. Moins de baffes à distribuer. Bon, c'est que ça ne va pas être facile de se débrouiller toute seule pour enfiler ça: j'aurais dû mettre une robe. Une jambe. On soulève une fesse. Une deuxième. On soulève l'orpheline. Hum. Maintenant que le pantalon est mis, il faut penser aux chaussettes et aux chaussures. J'ai horreur de l'atmosphère dans cette chambre. Il y a comme une odeur de gêne, de souvenirs, de regrets... de mort. Un petit effort et me voilà en train d'effiler tout ce petit monde. Le silence emplit la pièce: ça tombe bien, c'est ce qu'il préfère non, le calme? La solitude tout ça tout ça. Et bien il va pouvoir y rester seul dans son trou maudit, dans cette pièce aux milles supplices. Les garçons au passé chiant, très peu pour moi. Si je suis comme ça avec lui ce n'est pas par hasard, c'est que quelque chose n'est pas passé. Chacun a sa part de responsabilité et je ne prétends pas être blanche dans cette histoire. Certainement pas. Le sac doit être à la même place que tout à l'heure. Il me suffit maintenant de marcher le plus prudemment possible jusqu'aux chaises devant. Qu'il rit, je m'en fous. Qu'il se moque. Qu'il me traite. Qu'il médise. Je n'en ai plus rien à faire. Il n'est plus que poussières à mes yeux. Déjà qu'il n'était rien avant, mais alors maintenant... A qui la faute après tout? Pauvre idiot. Sombre con. Debout, je me dirige enfin jusqu'aux chaises, gardant les oreilles bien ouvertes. Que l'infirmière arrive ou non, que ce fichu pied me fasse souffrir le martyr ou non... qu'il me dise quelque chose ou non: rien ne changera ma décision qui est de partir d'ici. Je déteste ce pensionnat. N'est-ce pas malheureux de devoir faire une école dans laquelle tous les riches peuvent se rassembler? N'est-ce pas là un rejet des personnes n'ayant pas les moyens? Certes, des étudiants ne possédant pas de titre peuvent y accéder, mais il faut qu'ils possèdent une spécialité, une force, un QI hors-norme. Est-ce réellement légal tout ça? J'ai horreur de cette école.Et puis il n'y en a pas un pour rattraper l'autre ici. Chacun cherche son bien-être, sa bonne situation, son respect des rangs. A quoi bon? Nous n'avons aucun mérite: nous sommes juste bien nés, voilà tout. S'il a un statut social précis? A vrai dire je ne m'en souviens pas ou plus, mais vu ce qu'il vient de me raconter et que son père cherche à le marier... c'est qu'il doit figurer dans la pyramide. Un pourri parmi tant d'autres.
Sac en main. Téléphone rangé. Je mets en place les moyens nécessaires à la fuite. Une dernière réaction à pousser avant de passer la porte? Hum. Je n'ai même pas vraiment le coeur à parler. Que dire de plus? Il veut être ignoré et prétend ne pas être fréquentable, alors il ne faut surtout pas perdre de temps avec son cas, non? L'infirmière n'étant pas au courant que je sors n'a pas pu me fournir des béquilles et pourtant j'en aurais bien besoin. A la limite, il faudrait que je trouve une parade, que j'invente une excuse à ce départ précipité et que je revienne par la suite pour chercher l'équipement. Oui, c'est la meilleure option. « Tu ne m'entendras plus, ne me verras plus, n'entendras plus parler de moi. Je ne suis plus existante à partir de ce jour. Comme ça tu n'auras plus à souffrir de ce sourire que tu compares à celui de l'autre fille. De surplus, être difficile à supporter est dans ma nature. En fait tu ne m'as jamais connue. Au revoir. » faisons des formalités et mettons bien le ton. Si prochaine rencontre il devait y avoir, elle se passerait sans aucun doute avec bien plus de froideur que les rencontres précédentes. Je saisis ma veste et ouvre la porte pour ensuite franchir le seuil de la porte. Qu'il compte sur moi pour tenir mes engagements. Se déplacer à cloche-pied n'est pas le mieux, mais au moins ça me tiendra loin de ce phénomène. Connard. |
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| | | | [TERMINE] « i'm your little butterfly » ● pv vadim | |
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