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| [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey | |
| | Sujet: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Lun 20 Jan - 16:27 | |
| Lorsqu'on est un gentleman, garder son image intacte est une question de dignité... Nobilia est une école formidable. Je pense qu'après toutes ces années, je n'ai toujours pas réalisé la chance qui m'a été accordée. Je suis très fier de faire partie de l'équipe pédagogique de cet établissement. Je ne me destinais pourtant pas à devenir professeur, moi, le grand amoureux de la philosophie. Je voulais rester libre comme l'air mais la liberté, sans but et uniquement pour soi, n'est absolument pas élévatrice spirituellement. Oui, je recherche l'élèvement spirituel. Je veux apporter mon savoir aux autres et le communiquer le mieux possible. C'est de cette manière que je me grandis, me sens heureux et m'épanouis véritablement. Je ne le répète jamais assez : mais la philosophie est l'art de vivre. Et même dans mes propres pensées, je ne m'arrête jamais de philosopher. Même si ça semble être un atout au premier abord : ma compagnie finit généralement par me demander de garder mes pensées pour moi. Le grand passionné insatiable que je suis devrait s'offusquer : mais j'ai pris l'habitude. Un sourire, un " excuse moi chéri(e) je ne m'en étais pas rendu compte " et tout rentre dans l'ordre. La vie peut parfois être aussi simple que cela. Malheureusement pour moi, je n'ai pas encore trouvé toutes les solutions à quelques petits " problèmes " que je peux rencontrer dans ma très intéressante vie de professeur de lettres à Nobilia. Ma grande hantise, que j'avais parfaitement oublié lorsque je suis devenu professeur, est la correction des copies des élèves... Je ne l'avoue que rarement : mais j'ai horreur de passer des heures et des heures à essayer de comprendre les pattes de mouches des élèves les moins soignés. Parfois même dans les copies où tout est bien écrit, je distribue des vingts sans avoir lu jusqu'au bout parce que sinon je serais mort d'ennui depuis longtemps. Je devrais avoir honte. Ce n'est pas correct de ma part. Mais c'est au-delà de mes forces. Ma notation a toujours été critiquée par l'ancien directeur et il me passait de sacrés savons dans son bureau. Je l'aimais bien moi, monsieur Valence. Il m'a accepté et pris sous son aile comme un véritable fils. Il me réprimandait aussi comme un véritable père. Mais il a pris sa retraite et c'est sa fille qui a repris la direction. J'ai hâte de voir comment nous allons nous entendre, Rose et moi. Oui, je ne peux m'empêcher de penser à toutes mes collègues par leur prénom. Je trouve que ça leur donne : un air plus aimable. Mais si elle préfère me dominer en voulant que je l'appelle par sa fonction ou son nom de famille : j'aime aussi. Je me plierais à tous ses désirs vous savez ♥ Je suis comme ça. Je ne sais pas résister. La salle des professeurs est totalement déserte pour le moment. Je me demande où sont les autres enseignants. Encore une réunion que j'aurais oubliée ? Non, je ne pense pas. J'ouvre la fenêtre et regarde la cour. Tout est calme. C'est si paisible le matin. J'allume ma cigarette en priant pour que personne ne vienne interrompre ce moment de calme et de paix intérieur. J'ai beau répéter à mes élèves que fumer c'est mal et qu'il ne faut surtout pas commencer pour préserver sa santé : je ne suis pas crédible, vu que je fume dès que j'en ai l'occasion. A la fac, je fume même avec mes étudiants en parlant de philosophie. Mais dans l'enceinte de Nobilia : c'est interdit. Voyons si mes privilèges de professeur seront aussi respectés par la nouvelle directrice. Je l'espère très fort. Je suis d'une humeur tout-à-fait exécrable lorsqu'on m'empêche de fumer mes précieuses cigarettes hors de prix. Alors que mon plaisir s'achève bientôt, je repense à la sombre tâche qui m'attend : corriger les copies de mes deux classes de terminale. Mon esprit s'assombrit. Pourquoi mes élèves doivent écrire sur un sujet durant trois heures ? C'est tellement... scolaire ! La philosophie n'est pas faite pour s'exercer en si peu de temps ! M'enfin, il faut que je me ressaisisse. Je m'installe à l'un des bureaux et je sors l'énorme paquet de copies qui dépasse de ma sacoche en cuir. Je pousse un soupir monumental. Je n'y arriverais jamais. Alors que j'en prends une, je lis trois lignes : et décide de la reposer. A la place, je sors le dernier exemplaire de mon philosophe préféré et je me laisse porter par ses mots. Oui ! Ça c'est bien vrai ! Ça c'est une façon de penser brillante ! Me voilà de nouveau enthousiaste et je commence à essayer de corriger convenablement mes copies... Remonté à bloc par les paroles de mon maître philosophe, je ne laisse aucun doute m'envahir. Passionné, je me lance dans la rédaction de mes appréciations si légendaires à Nobilia. Emporté par ma sévérité, je critique à voix haute les torchons que j'ai sous les yeux, oubliant totalement que quelqu'un pourrait entrer pendant que j'exerce ma tyrannie et implacable que les élèves redoutent tant. " Comment peut-on confondre le moi et le sur-moi dans l'inconscient ? C'est totalement absurde ! " Cinq sur vingt, je suis magnanime aujourd'hui. " Mais c'est pas possible ... " Je relis la phrase. " Aristote, le célèbre inventeur de la psychanalyse ... Il y a comme un gros problème de temps monsieur F.. V... ah c'est tellement mal écrit ! Zéro virgule cinq pour la peine ! " Je déteste qu'on ignore sa leçon, ça me dépasse. Comment peuvent-ils espérer s'enrichir culturellement parlant s'il ne mette jamais le nez dans leur cour ? " Une mademoiselle, une écriture soignée ... hum... Oh non ! " Je me lève. " Non ! Ne me faites pas ça mademoiselle Lindner ! Pas vous ! " Je suis au bord de la dépression nerveuse. C'est pour ça que je déteste corriger les copies. " Pourquoi... vous ne m'avez pas dit que vous ne compreniez pas la différence entre le point de vue de Descartes et celui de Popper... " Je m'avachis sur ma table. Dépité. Je suis si nul que ça ? Dans cet état de faiblesse légitime, je n'ose même plus lire les autres copies, par peur de ne plus jamais pouvoir remonter la pente... je finirais par démissionner c'est certain... " Bonjour monsieur. " " Bonjour. " Je finis par réaliser. Quelqu'un est entré ? Ah, me voilà grillé. Quel gentleman se comporterait de cette manière voyons ! Je me redresse soudainement et reprend une position correcte en oubliant un instant mes copies. Devant moi est une superbe jeune femme. Devant moi, une créature sortie tout droit du paradis est venue me rejoindre sur Terre pour que je passe des instants délicieux à ses côtés. Devant moi se dresse ma nouvelle muse, celle que je suivrais partout et qui fera battre mon cœur, comme tant d'autres avant elle. Mon sourire revient, je reprends goût à la vie. " Belle journée n'est-ce pas ? Dommage qu'elle soit gâchée par une tonne de copies à corriger... "
Dernière édition par Alan THIBAULT le Jeu 20 Fév - 9:10, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Mer 22 Jan - 19:15 | |
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| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Jeu 23 Jan - 21:10 | |
| Chevalier servant Toujours prêt à aider les demoiselles en détresse... " Oui, c'est une magnifique journée qui s'annonce, bien qu'un peu fraîche à mon goût. " Sa voix est douce avec un léger accent étranger. Anglais ? Non... américain... Je mets plusieurs instant à réaliser. Des ... cheveux roses ? Un si joli sourire et ... un corps fin et souple : c'est Zoey ! Ma top model américaine préférée ! Elle est ballerine et a été élue la figure de mode la plus mignonne de son pays ! Je me lève soudainement troublé par cette présence inattendue. " Sauriez-vous où je peux trouver monsieur Thibault, s'il vous plait ? " " Vous l'avez devant vous. " Elle paraît surprise, se reprend. Ils n'ont pas menti. Elle me paraît vraiment adorable. " Oh. Excusez mon impolitesse, je suis assez perturbée par cette arrivée et suite à quelques péripéties à l'aéroport. [...] Et auriez-vous des clefs pour ouvrir les chambres ou bien les salles d'entretien ? " Je me plonge totalement dans la contemplation de son visage parfait. De ses mimiques lorsqu'elle parle. Alors elle est vraiment là ? Mademoiselle Valence ne s'est donc pas moqué de moi en disant qu'elle était la stagiaire en français qui venait pour l'année ? Je ne l'attendais plus... J'avais vraiment cru ne jamais la voir arriver... " Oh mais enfin, si ce n'est pas vous qui vous occupez des clefs, je comprendrais. " Je regarde ses lèvres bougés. Ses lèvres. Je n'avais jamais vu un physique si attrayant dès le premier regard. J'étais déjà tombé éperdument amoureux de son image mais l'avoir devant moi... C'est vraiment impressionnant. Même après être sortie avec d'autres tops modèles français. Une main passe devant mon visage, je souris encore plus en fermant les yeux. Je me sens ... dénué de toute intelligence... " Dans tous les cas, merci beaucoup pour votre aide. " Son attitude change, elle gonfle les joues. Une petite fille en colère. Tellement de charme... je suis déconnecté... " Hum? Est-ce que vous vous sentez bien...? " Oui, parfaitement bien je vous remercie. Mais pourquoi ne lui dis-je pas ? Il faut vraiment que je me reprenne ! Une main se tend à moi, je retrouve enfin l'esprit. " Et sinon, enchantée de faire votre connaissance ! " J'empoigne cette main avec fermeté mais douceur : les mondanités ont le don de me remettre les pieds sur terre. Je suis vraiment trop rêveur parfois. " Je vous souhaite la bienvenue à Nobilia, mademoiselle Caldwell ! Pardonnez-moi, je m'étais égaré un instant : ça m'arrive souvent, lorsque je corrige trop de copies à la suite... " Je lâche sa main si douce pour reprendre une posture convenable et un esprit plus clair. " Comment vous ai-je reconnu ? Mais parce que je suis un grand fan de vous Zoey ! Je peux vous appeler Zoey ? " Elle est si belle, j'affiche de nouveau un sourire doux et apaisé. Il ne faut pas que mon esprit vagabonde trop ! " Bien sûr, en échange : vous devez absolument m'appeler Alan ! C'est obligatoire pour travailler en ma compagnie. " Je m'empare de nouveau de sa main et me penche pour lui faire un baise main. " J'espère que la France vous plaira. " Un clin d’œil et le tour est joué. Je m'éloigne pour retourner vers la fenêtre, reprenons un peu de distance. Il faut que je réfléchisse à ce qu'elle voulait me demander. " Vous venez d'arriver non ? Avez-vous fait bon voyage ? " Tandis qu'elle me raconte en quelques mots les raisons de son retard et son voyage plutôt chaotique, je l'interromps juste pour lui demander. " La fumée ne vous dérange pas ? " Très attentif, j'allume ma cigarette et me laisse envahir par ce parfum. C'est très agréable de fumer en compagnie d'une si belle femme. Ainsi, je me sens vraiment bien. Je profite, savoure ses mots puis reprend une bouffé. " Je vois que tout n'a pas été simple. Il n'y a malheureusement pas de salle d'entretien équipé de douche ici. Je vous aurais bien emmené au gymnase : seulement les élèves y sont en ce moment même. Ça ne me dérange pas de vous prêter ma salle de bain personnel : c'est à quelque pas d'ici. " J'écrase mon mégot dans mon cendrier noir que je cache dans un tiroir du bureau avant de revenir vers elle et d'ouvrir la porte. " Après vous très chère. " Je l'emmène jusqu'à mon appartement de fonction, un peu en retrait des bâtiments de l'école et lui ouvre la porte. " La salle de bain est là, voici une serviette propre et ... voilà. " Je sors une trousse de toilettes que je prévois toujours pour les femmes en détresse qui ont passé la nuit avec moi en oubliant leur nécessaire de survie. C'est une vrai mine d'or pour toute femme qui se respecte. Produits douches, shampoings, maquillage de marques - j'ai fait confiance à une professionnel pour qu'elle soit bien complète- crème, parfum... Tout y est. " Je suis un homme très prévenant. Tous ses produits sont neufs. En attendant qu'on retrouve vos bagages : prenez-bien le loisirs de vous refaire une beauté ! " Je prends le risque de plonger dans son regard si envoûtant. J'y vois du soulagement et de la reconnaissance. Je trouve donc qu'il faille que je lui rappelle ce pourquoi elle est là. " Claquez la porte en partant, je vous attends dans la salle des professeurs : j'ai du travail encore. Et il faut que nous préparions votre emploi du temps pour les jours à venir. J'aurais espérer vous présenter à mes élèves, cet après-midi. " Un sourire, un geste de la main et me voilà repartie. Elle est mignonne mais elle me distrait trop. La laisser chez moi sera plus facile pour me concentrer. Espérons que mon esprit ne vagabonde pas trop et que les idées coquines qui m'envahissent en la pensant dans ma propre douche ne m'empêche pas de corriger mes dernières copies. Je soupire. Courage Alan. Une ange est tombé du ciel pour toi, c'est la plus belle des récompenses, alors il faut se remettre en travail maintenant. |
| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Ven 24 Jan - 21:50 | |
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| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Sam 25 Jan - 20:48 | |
| Toujours au bon moment et au bon endroit : être gentleman se résume à cela...
Le retour à la correction de mes copies s'annoncent encore plus difficile que prévu. Je dois placer une trop grande confiance en mes élèves et je suis souvent déçu de voir qu'ils n'y arrivent pas aussi bien qu'espérer. La salle des professeurs n'est plus vide maintenant. Au moins, je vais pouvoir me distraire un peu pour ainsi éviter une crise de nerfs comme celle de tout à l'heure. " Alan ! Je savais bien que c'était tes copies ! " " Ah oui ? Qu'est-ce qui m'a démasqué ? " Eric, mon collègue en sciences, affiche une sourire hautain. " Tes commentaires : ce sont les plus secs du lycée. Et pourtant, il y en a d'autres qui sont sévères ! " Je suis un peu offusqué par sa remarque. " C'est vraiment ce que tu pense ? " Je fronce les sourcils, il me fait perdre ma bonne humeur celui-là. " J'ai pourtant lu les tiens et je les trouves particulièrement dégradant pour les jeunes filles. " Il change de couleur. Parce qu'il croyait vraiment que ça ne se remarquait pas ? " N'importe quoi ... qu'est-ce que tu vas ... " " Tu croyais vraiment que ça ne se savait pas ? Tu devrais mieux te tenir, sinon, cette affaire finira mal pour toi !" Je garde un ton détendu, je souris et vais m'asseoir à mon bureau tandis qu'il retourne en classe, la queue entre les jambes. Je tourne la tête, mes collègues me sourient et se tournent vite pour se remettre à parler entre elles. Je m'approche pour aller me servir un café : histoire de me redonner du courage. " Bonjour mesdames. " Elles me saluent, sourient toujours et nous échangeons des civilités pendant que je prépare mon café. " Votre stagiaire vient d'arriver c'est cela ? " Je retrouve entièrement ma bonne humeur. " Oui, j'ai hâte de pouvoir vous la présenter. Je suis très honoré d'avoir une étudiante américaine si charmante à mes côtés. " Elles rient, mon café est prêt. " Vraiment ? J'ai hâte de la rencontrer alors ! " " Vous verrez, vous ne serez pas déçu. " Je m'éloigne, mon gobelet à la main et retourne m'asseoir. Pourvu que Zoey arrive vite. Je ne veux vraiment pas m'éterniser dans cet exercice qui me rend grincheux et irritable. Les copies ne font qu'affecter mon moral. Je me remets une fois de plus en doute... suis-je si mauvais professeur que cela ? La réponse paraît assez clair quand on voit les notes que je distribue ... " Hep hep hep, la salle des professeurs est interdite aux élèves. Tu ne sais pas lire, c'est bien marqué pourtant. " Eric fait encore des siennes. Quand je vous disais qu'il n'aime pas ses élèves... surtout au féminin... Je vais écouter attentivement. Je n'entends pas très bien avec le brouhaha dans les couloirs, puisque la cloche vient de sonner. Je me lève dès que je comprends : " Dehors ! " Puis une voix douce quoi qu'un peu tendue m'appelle : " Monsieur Thibault ! " " Ce n'est pas très gentil Eric, d'empêcher les stagiaires d'entrer. C'est même moi qui lui ai demandé de venir. " Mon sourire revient, imperturbable. Lui, se referme encore plus sur lui-même pour marmonner : " Elle ressemble à une élève... " Je reprends un ton mielleux, l'ignorant totalement. " Zoey, viens ! Tu veux du café peut-être ? " Enfin elle est avec moi et nous nous approchons des professeurs au féminin qui se tiennent devant la machine. " Chose promise, chose due ! Je vous présente ma stagiaire : Zoey Caldwell. " Elles sourient de nouveau, j'espère que ma stagiaire préférée ne se montrera pas trop timide. " Bienvenue, mademoiselle. " " Vous venez de quel région ? " Les curieuses. Je les laisse discuter un instant avant d'intervenir. " Je suis désolé mais Zoey et moi, avons du travail. A plus tard, mesdames. " Je lui demande de me suivre jusqu'à mon bureau, lui prend une chaise et l'invite à s'asseoir en face de moi. " Tu es ravissante, j'espère que ce brin de toilettes t'aura fait du bien. " J'affiche mon sourire tendre et détendu. Je me sens mieux maintenant. J'écarte mes copies de mon champ de vision, je pense que ça contribue à ma bonne humeur. Je prends de quoi noter. " Tout d'abord, nous devons établir ensemble ton emploi du temps. Pour ton master, on m'a informé que tu devais assurer dix-huit heures de cours durant une année pour que ta formation soit validée. " J'observe sa réaction attentivement, puis sors mes lunettes de son étui. Avant de les mettre sur mon nez. Je trouve que j'ai un air trop sérieux avec. Je ne les porte que rarement. " Dix-huit c'est beaucoup. C'est pour ça que je te propose, pour cette première semaine, de voir comment je m'y prends et d'intervenir dans mon cours si tu as envie d'ajouter un point. Puis petit à petit, je te laisserais la classe la moitié du cours jusqu'à ce que tu te sentes prête à assurer toute seule. " Je souris, m'interromps. J'essaye de bien articuler. " Je ne parle pas trop vite j'espère ? " Je lui souris, j'essaye de la détendre. " Parler à sa classe pendant une heure n'est vraiment pas évident au début. C'est pour ça que je voulais y aller progressivement avec toi. " Elle est tellement mignonne, j'essaye de me concentrer et je prends mon stylo. " Tu dois certainement continuer ton entraînement de danseuse pour garder ta condition physique : je me trompe ? " Je la regarde par dessus mes lunettes. " Tu sais quels jours tu es prise ? " Je note soigneusement toutes les informations qu'elle me donne. Puis je sors une autre feuille avec mon emploi du temps assez chargé. J'assure à la fois les cours de philosophie de terminale, donc huit heures, plus les cours de français d'une classe de seconde et d'une classe de première, dix heures. J'adore enseigner, là n'est pas la question mais mes journées sont bien remplies. Je lui présente tous mes cours, dans les jours où elle est disponible. " Tu préfères la philosophie ou le français pour commencer ? " Je suis très surpris par sa réponse. " Très bien. " Mais j'essaye de ne pas le montrer. " Et bien je te présenterais à eux à 14 heures alors ? " Quand je pense que nous avons terminé d'établir nos priorités, je me lève et l'invite à me suivre. J'ai soudainement une idée brillante. " Je crois qu'une visite de l'établissement s'impose. " Nous saluons brièvement les professeurs encore dans la salle avant de les quitter. Puis je me tourne vers elle. " J'espère que tu n'as pas peur des longues distances à pieds. L'établissement est assez grand quand même. " Je lui souris malicieusement. " Hum... je ne sais pas par où commencer. Aurais-tu une préférence ? " Je me tourne vers elle, attendant son verdict pour lui servir de guide. Prendre l'air en belle compagnie, plutôt que de corriger des copies. Que demandez de plus ? |
| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Dim 26 Jan - 15:13 | |
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| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Dim 26 Jan - 21:41 | |
| Un gentleman ne peut s'empêcher d'être curieux : surtout en présence de son idole... " [...] Ma demande vous semblera peut-être prématurée, voire-même étrange, mais j'aimerais avant tout prendre connaissance de la disposition des salles de classe, comme c'est l'endroit où je risque de passer le plus clair de mon temps. Aussi, me montrer votre salle me conviendrait déjà beaucoup. " Je suis vraiment impressionné par sa manière de parler. Son léger accent est bien là, mais je ne distingue aucune faute, aucune pause : elle parle naturellement et de manière captivante. En plus d'être belle, elle est pleine de surprise décidément... " C'est si poliment demandé ... " Mon sourire ne me quitte plus, je commence à avancer lorsque ... Bip ! Bip ! Bip ! Elle change d'attitude un court instant. " Excusez-moi quelques secondes. " " Bien sûr. " J'en profite pour sortir mon paquet de cigarette. Oui je n'arrête jamais. Une première bouffée, je me sens mieux encore : comme si c'était encore possible. Elle parle si vite dans sa langue d'origine, c'est très étrange toutes ses sonorités. Je n'y comprends rien bien sûr. J'ai déjà été en séminaire à New York mais heureusement qu'ils comprenaient le français, je ne m'en serais jamais sortie sinon. Elle semble rassurer quelqu'un. Enfin, je pense. Son ami peut-être ? Une fille si charmante aurait-elle pu laisser son amant loin d'elle pour une si longue durée ? Moi, j'en serais parfaitement incapable. Ma cigarette touche à sa fin, dommage. Je ferme les yeux et me laisse bercer par cet langue et ses réactions enfantines qui accompagnent la conversation de Zoey. Cela faisait longtemps, que je n'avais pas senti ce pincement au cœur. C'est que je me fais vieux depuis que je suis à Nobilia. Je ne recroise que très peu mes étudiantes et étudiants... Il faudrait que j'aille les revoir, tiens. J'espère qu'ils ont trouvé le chemin qui les rendent heureux eux aussi. " Pardonnez-moi, ce n'était pas trop poli, mais je sais que ma mère a tendance à insister lorsqu'il s'agit d'avoir de mes nouvelles. " Encore une fois, sa façon de parler m'en bouche un coin. " Aucun problème. Je ne suis pas pressé de toute façon. " Je lui désigne mon mégot avant de le jeter dans la plus proche poubelle. " Et maintenant nous pouvons commencer la visite sans problème. " " Alors suis-moi, c'est par ici. " Nous prenons le premier couloir qui se présente à nous et nous arrivons bientôt dans le département des sciences. " Il faut passer devant les salles de travaux pratiques. Personnellement, je me tiens bien à l'écart de tout ça. Les voir disséquer de pauvres petites grenouilles : je trouve ça parfaitement sadique ! " Je fais une légère grimace, espérant qu'elle a apprécié mon trait d'humour. On tourne une fois sur la gauche et nous arrivons près de mes chères salles de lettres. Plus spacieuses et rudement bien équipé, je n'ai vraiment pas à me plaindre. " Nous y sommes, la salle 21 est ma salle de philosophie et la salle 23 ma salle de français. " Je sors la clé de ma poche. " J'espère que vous vous y sentirez comme chez vous. " En principe, nous n'avons pas vraiment le droit de disposer des salles lorsqu'on a pas de cours à y donner. Le concierge me l'a déjà bien assez répété. Mais là, j'ai une excuse parfaitement valable. J'ouvre la porte et l'invite à entrer d'un signe de la main. " Voilà mon antre. " Ce n'est pas un amphi de fac, mais je dispose d'une grand bureau et d'un tableau blanc très pratique ainsi que tout un attirail informatique qui me permet de projeter ce que je veux. Comme mes cours sont en philosophie, tout le temps magistraux : j'y affiche un résumé pour que même ceux qui ne m'écoute pas aient de quoi suivre. J'aime aussi leur diffuser des vidéos pour avoir leur réaction. Quelques films très philosophique peuvent aussi remplir les séances avant les vacances quand je n'ai pas envie de travailler... " Si tu veux te servir du rétroprojecteur, ce n'est pas sorcier. Et si tu as des problèmes, tu n'auras qu'à utiliser le téléphone juste là : la maintenance informatique devrait te répondre. " Le plus impressionnant à Nobilia reste les immenses baies vitrées qui donne sur la cour. C'est superbe pour la lumière, mais désastreux pour la concentration. M'enfin, je ne dirais rien puisque moi-même j'aime à me perdre dans la contemplation de ce paysage. " J'espère que la salle te plaît ? " Je me rends compte alors que j'ai toujours mes lunettes et je m'empresse de les retirer pour en glisser une branche dans ma poche de veston. " La suite est par ici. " Je m'incline légèrement en ouvrant la porte tel un majordome. Oui, je surjoue beaucoup : mais les femmes adorent. Nous reprenons notre petit bonhomme de chemin. Avant de monter au deuxième étage, j'ai envie de discuter un peu. " Pourquoi avoir choisi la France ? " Je suis du genre curieux. Pire que les femmes dans ce domaine. J'aime beaucoup lancer des sujets parfois au hasard pour en apprendre plus sur mes pairs. Surtout quand le pair en question est aussi sexy que la ballerine Zoey Caldwell... Je reste courtois lorsque quelqu'un nous fonce dessus, j'attire immédiatement ma stagiaire vers moi pour ne pas que cette furie la fasse tomber. " Non mais ça va pas ! Reviens ici toi ! " Il court trop vite pour moi. Soupir. " Je suis désolé, vous n'avez rien ? " Je la tenais encore contre moi et je l'écarte légèrement en la prenant par les épaules. Comme je remarque qu'elle n'a rien eu, nous continuons notre ascension vers la bibliothèque. " Voilà notre mine d'or, j'espère que vous pourrez y venir souvent : c'est vraiment un endroit formidable. " Nous y entrons brièvement histoire qu'elle voit l'étendu de nos étagères qui nous surplombes sur plusieurs étages. J'adore cet endroit, mais je m'en éloigne parce que la bibliothécaire ne m'apprécie plus vraiment depuis que je lui ai mis la main aux fesses. Hum, hum... " On y retourne. " Je suis vraiment très joyeux, son sourire est contagieux on dirait. Je lui propose de prendre de nouveau l'escalier pour descendre jusqu'au rez-de-chaussée, là où l'on peut trouver toutes les salles importantes. " Le cours de philosophie de tout à l'heure porte sur la différence entre les besoins et les envies. Je compte également y parler d'amour. " Je me tourne vers elle, désireux de voir sa réaction. " Quelle est ton avis sur l'amour Zoey ? " Oui je suis très direct. En général, ça fait rougir et bafouiller. J'aime beaucoup observer la réaction des gens. On peut tout de suite savoir si on plaît ou pas. Dans mon cas, je vois rarement de réaction négative. Sans vouloir me vanter bien évidemment. " Mon avis pour le cours ou mon avis personnel ? " Elle est curieuse aussi mais je joue encore une fois franc jeu, puisque je mens souvent à mes élèves. Comme tout bon professeur. Je suis interrompu lorsque nous arrivons près de la cafétéria. " Alan ! Tu vas bien ? " Hélèna, qui fait partie de la garde mais qui en plus d'être belle et furieusement sexy au lit... Je ne mélange pas vie privée et boulot... mais elle est une exception. " Très bien ! Héléna, je te présente ma stagiaire américaine : Zoey Caldwell. " Je glisse à l'oreille de Zoey. " C'est l'une des gardes. Elle assure notre protection à Nobilia. " Elle s'approche pour lui faire la bise. " Enchantée Zoey ! Et oui, je suis garde : si vous êtes importunée, n'hésitez pas mon métier est de remettre les choses à leur place. " Elle me jette un regard très froid et se rapproche de ma stagiaire pour lui dire. " Même si c'est lui qui vous importune. Surtout si c'est lui. " Je tousse m'efforçant d'attirer l'attention. " Je ne vois pas de quoi elle pourrait avoir peur... " Aussitôt, je prends Zoey par le bras pour lui montrer la cafétaria et m'éloigner à tout prix d'Héléna. " Désolé, mais je lui fais visiter le bâtiment. Et nous n'avons pas encore fini ! " D'un petit geste nous nous disons au revoir et elle ajoute avant qu'on ne la voit plus : " Bon vent ! " Je pousse un petit soupire et me tourne vers ma jeune américaine. " Ne fais pas attention, je suis un vrai gentleman : tu ne risques rien avec moi. " La cafétéria est bondé, beaucoup semble étonné de la voir à mon bras. Mais moi j'aime bien. Je veux la guider jusqu'à l'extérieur pour lui montrer le restaurant scolaire. " La cafétéria est souvent pleine à craquer à cette heure-là. " Puis j'ajoute non sans un sourire en coin. " Ne me lâche pas surtout. " Enfin je franchis la porte et nous nous retrouvons dans la cour. Un peu d'air, ça fait du bien. " Tout droit, c'est le restaurant scolaire. Tu pourras y prendre un repas plus équilibré qu'à la cafétéria. " Puis je me tourne de l'autre côté. " Au fond, tu peux voir le gymnase. N'hésite pas à aller le visiter par toi-même si tu as un peu de temps libre. " Nous re-rentrons, par l'entrée principale, je salue les gardes devant la grande porte. Qui m'annonce un drôle d'évenement. " Belle journée vous ne trouvez pas ? " " Elle le serait certainement plus si deux élèves ce matin n'avait pas réussit à nous berner pour fuguer ! " Je suis très surpris. J'en perdrais mon sérieux. " Qui est-ce ? " Les noms qu'il me sort finisse par m'achever. " Le petit russe là... Milo... Milotruc et la marquise aveugle Lindt ... machin." " Cierra Lindner a fugué ! " Je me retiens à quelque chose pour ne pas tomber. Qu'est-ce qu'il lui a pris ! Elle qui est si sérieuse ! Elle avait d'ailleurs eu du mal à mon contrôle parce qu'elle était à l'infirmerie dès le premier jour... C'est louche... Il va falloir que j'éclaircisse ça... " Le petit russe là, il va se prendre une de ses punitions ... ! " Je lui pose la main sur l'épaule. " Je n'en doute pas. Merci de m'en avoir informé. Bonne journée. " Je fais quelques pas à l'intérieur puis je me tourne vers Zoey. " Je m'inquiète souvent pour mes élèves. Mademoiselle Lindner est en terminale dans la classe dont je suis le professeur principale. Je mettrais bien vite cette affaire au clair... " Je balaye cette affaire pour connaître son avis. " Tu m'aiderais à en savoir plus sur ce qui se passe ? " Je termine la visite par l'infirmerie et le bureau de la directrice, fermé et vide à cette heure-là. Par une grande baie vitrée, je lui re-désigne le chemin pour aller à mon appartement qui est proche de l'internat. " Il faudra que tu choisisses une chambre dès ce soir si tu ne veux pas payer l'hôtel en ville. C'est vraiment plus pratique et tu as vu : il y a beaucoup de place dans les appartements de fonctions. Mais si tu veux... Je veux bien t'héberger : il y a trois chambres libres chez moi. " C'est un superbe argument que j'utilise souvent pour convaincre de venir ... Seulement il n'y a que ma chambre qui a été utilisé pour le moment... En attendant, passons aux choses sérieuses. " Je ne sais pas toi, mais je meurs de faim. " Elle me regarde bizarrement, je me reprends. " C'est une expression. Tu as faim ? " Je souris et puis propose. " Alors je te suis, le restaurant scolaire me paraît être un bon endroit. " Je suis curieux de voir ce qu'elle choisira à manger ce midi. Quant à moi, ce n'est pas de nourriture que j'ai faim... c'est de savoir. Elle m'intrigue et je suis vraiment enchantée de l'avoir comme stagiaire. |
| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Lun 27 Jan - 0:55 | |
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| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Lun 27 Jan - 16:09 | |
| Démenti d'un gentleman qui a choisi : entre le mensonge et la liberté... Elle a vraiment accepté ? Encore une raison de sourire, une de plus. Je m'entends vraiment bien avec elle et je suis heureux de pouvoir l'héberger dès ce soir. Je pourrais en apprendre encore d'avantage sur elle et je ne rêve que de ça. Elle a l'âge de mes étudiantes... mais je secoue aussitôt la tête. Je ne peux pas toucher à Zoey Caldwell. C'est impossible. C'est ma star après tout. L'avoir rencontré est déjà un rêve en soit... je ne vais pas en demander trop. Je la suis jusqu'au restaurant scolaire. Elle est si joyeuse, j'adore l'observer. Il y a déjà du monde mais Zoey semble s'en sortir et me précède dans la sélection des plats. Je mets toujours un certain temps à me décider. " Oh et bien... je... je vois que vous avez un peu de la... du riz! Oui du riz c'est très bien. " Elle panique légèrement et je l'encourage avec un autre sourire. " Et vous monsieur Thibault ? " " Je goûterais bien à votre saumon sauce hollandaise avec du riz blanc, s'il vous plaît. " Ma stagiaire vient de payer sa commande et attend de savoir quel dessert je vais prendre. Seulement, je n'arrive pas à me décider. " Vas choisir une table, j'arrive. " Je me tourne de nouveau vers les desserts. Prenons de la tarte pour changer..." Alan ! Vous avez l'air sir joyeux aujourd'hui ! " Marguerite qui encaisse les élèves du restaurant m'adresse un beau sourire. J'aime lui parler. Ses conversations sont très intéressantes. Et tout comme moi : elle adore les ragots. Je vois à la petite étincelle qui scintille dans ses yeux qu'elle a quelque chose d'intéressant à me raconter. " L'arrivée de ma nouvelle stagiaire m'enchante. Comment allez-vous Marguerite ? " Alors que je lui tends ma carte, elle la garde entre les mains et se rapproche de moi. Je me penche au dessus de la caisse et elle me murmure à l'oreille : " Vous avez entendu que deux élèves ont fugué ce matin ? " Je lui réponds aussitôt. " Oui, ce sont deux de mes élèves. Vous en savez plus ? " Son sourire en dit long. " On dit que la petite Lindner s'est éprise du beau russe et qu'elle lui a demandé de l'aider à fuguer. Vous vous rendez compte ? " Vraiment ? Encore plus étonnant ! " Ça ne lui ressemble pas. Ils passent beaucoup de temps ensemble ? " " Non, je ne les avais jamais vu manger ensemble pourtant ! C'est une histoire secrète ! Vu que Lindner mange toujours avec le même garçon depuis sa seconde ! " Oui, je ne les jamais eu mais il traîne toujours avec elle. Hum... " Merci Marguerite. Tenez-moi au courant. " Un dernier clin d’œil et enfin, me voilà repartie. Zoey s'est installé à l'écart dans le fond, près de la fenêtre. Très bon choix. Alors que je m'approche : un de mes élèves s'approchent d'elle et va lui parler. Monsieur Dylan... Il va m'entendre celui-là. Un jeune baron bien arrogant qui vient déranger ma petite stagiaire. Je ressers le point lorsque j'entends une partie de la conversation. Alors comme ça je suis sévère ? Il va m'entendre lui. C'est plutôt l'ensemble de mes élèves qui ne sont pas assez sérieux ! Moi, un pervers ? Alors là ça dépasse les bornes. N'y a-t-il plus aucun respect pour ma fonction de professeur ? " Un pervers, vraiment ? " La réponse de Zoey est parfaitement surprenante. " Mais sais-tu qu'en chaque homme il existe une part de perversité ? " Sure d'elle, elle ajoute avec un charmant sourire en coin : " Peut-être d'ailleurs que tu l'es plus que tu ne le crois. " Elle est parfaite. Je l'adore. Je m'approche alors suffisamment pour que mon élève me remarque. Je lui lance mon regard qui tue et il détale en vitesse. Cette histoire ne s'arrêtera pas là. C'est moi qui vous le dit. J'en profite pour m'asseoir et ma stagiaire continue la conversation comme si de rien était. Elle a bien raison. Mieux vaut ne pas lui accorder trop d'importance à ce jeune prétentieux... " Au fait Alan, vous ne m'avez pas répondu tout à l'heure: que pensez-vous de l'amour ? " J'ai un peu de mal à l'ignorer moi. " Je vais peut-être revoir mes ambitions de professeur après avoir entendu de tels calomnies ! " Elle est toujours joyeuse. " De charmants élèves que vous avez là. " Je m'apaise rien qu'à être assise à sa table. " Je suis désolé qu'il vous ai dit de telles choses. Je vous promets que les autres sauront se montrer plus accueillant que monsieur Dylan ... " Je me tourne vers mon assiette et entame mon entrée. " Et si je puis me permettre : c'est toi qui es charmante Zoey. " Même en mangeant, je reste le plus courtois possible. Même si quelques incidents peuvent me faire perdre mon calme par moment... Après quelques cuillerées, je me décide à répondre à sa question. " Durant mon cours, je vais en donner une version assez proche de la tienne. L'amour est une envie qui nous envahit l'esprit et qui nous empêche de penser aux choses négatives. C'est une sentiment essentiel. Mais il ne faut pas se laisser emporter par la passion qu'elle peut créer, parce que l'amour est une envie parfaitement insatiable. Comme dans Roméo et Juliette : l'amour parfait n'est possible que dans la mort. C'est la fusion absolu de deux êtres. L'amour dans la vie n'est qu'alternance de plaisir et de frustration. " Je remange un peu, voyant que mon interlocutrice semble apprécier mes longs discours. " J'espère que vous appréciez mes bavardages. Je parle tout le temps. C'est conseillé pour un professeur. " Alors que je finis doucement mon entrée, je sens bien qu'elle veut connaître ma vrai version des faits. Pas celle du professeur : mais bien la mienne. Avant de m'attaquer au plat principal, je me lance alors à répondre honnêtement à ma propre question. " J'ai déjà connu l'amour. Plusieurs fois. Je sais parfaitement reconnaître ce sentiment. Mon avis serait le suivant : l'amour est une bénédiction pour certaines personnes mais pas pour moi. " Je commence à manger, pour ménager mon suspense. " Je suis bisexuel. L'amour m'a souvent jouer des tours mais ne m'a jamais réussi. Cette orientation est méprisé par les homosexuels qui ne m'acceptent pas en disant que je suis "indécis". Et les femmes ont du mal à croire que je puisse aussi aimé les hommes. " Je me replonge dans mon plat, essayant de ne pas perdre ma bonne humeur. " Je ne sais pas ce qu'on en pense en Amérique. Mais j'espère rester un gentleman très respectable à tes yeux, Zoey. " Sa bienveillance illumine ma façon de voir. Tandis qu'elle m'en apprend d'avantage sur son avis, je déguste ce superbe saumon au goût unique que j'adore choisir ici. Nobilia sait choisir ses cuisiniers. C'est au moins une chose que l'on peut reconnaître. Le repas continue dans la bonne humeur. Et je suis heureux de constater qu'aucun autre élève malveillant ne vient prévenir ma petite protégée que je ne suis pas fréquentable. Deux personnes l'ont déjà fait, et c'est déjà beaucoup trop ! " Puisque la France est synonyme de romantisme : aimerais-tu sortir en ville ce soir ? Je te présenterais à des amis si tu veux un aperçu de l'amour à la française ? " Je viens d'achever mon dessert et je sors ça de but en blanc. Je ne peux pas la garder pour moi. Zoey est libre, c'est une étoile après tout. Je peux lui servir de guide et la présenter à des étudiants bien sous tous rapports en qui j'ai confiance si elle le désire. Je ne veux pas la brusquer. Mais j'ai entendu dire que les jeunes américaines aimaient beaucoup sortir le soir. Moi je propose voilà tout. Le début de mon cours est dans une bonne demi-heure, nous avons le temps de voir venir. " Tu as bien mangé ? " Nous nous apprêtons à repartir. Je dois avouer que je n'avais pas encore vu à quel point on nous fixait. C'est à cause de ses cheveux roses ? Ou parce que je n'ai pas mangé avec les autres professeurs comme à mon habitude ? Étrange tout ça. Je masque mes doutes par un sourire. Alors que nous posons nos plateaux. " Le cours est à 14 heures. Que veux-tu faire à présent ? " Je la suivrais partout. Ma muse au visage d'ange. J'ai hâte de la présenter à mes élèves. Et j'imagine qu'eux aussi sont impatients de la rencontrer. |
| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Dim 2 Fév - 21:51 | |
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| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Dim 2 Fév - 23:50 | |
| Je me sentirais pousser des ailes en si charmante compagnie... Elle est vraiment adorable. Dans sa manière d'être, de m'écouter, de sourire. J'ai rarement vu des jeunes femmes aussi belles dans leur façon d'être. Zoey est vraiment admirable. Maintenant que je l'ai en face de moi, j'en suis encore plus amoureux qu'avant. Même ses décisions sont attendrissantes. " Voudriez-vous me montrer le parc ? J'ai entendu dire que le parc de Nobilia est l'un des plus beaux d'Europe. " " Avec grand plaisir. " Bip ! Bip Bip ! Alors ce n'était pas un cliché ? Les américains sont toujours au téléphone ? Mais en voyant son sourire qui s'excuse je ne peux que retrouver mon calme. Elle vient d'arriver, elle a beaucoup de chose à régler. C'est normal qu'elle soit occupée comme ça. J'en profite pour aller remettre nos plateaux. Lorsque je la rejoins à la sortie, elle semble plutôt énervé. Mais sa langue natale m'empêche d'en savoir la raison. C'est bien dommage. L'homme curieux que je suis est vraiment frustré. Le regard qu'elle me lance semble désolé pour moi. Serait-elle consciente de mon malheur de ne plus la comprendre ? Elle est vraiment intuitive alors. Je suis très surpris de voir son expression changer du tout au tout lorsqu'elle revient vers moi. " Excusez-moi, mais je ne sais pas s'il me sera possible de sortir ce soir en fait, j'ai encore des tonnes de choses à vérifier. Hum mais... pensez-vous que je puisse consulter un ordinateur à Nobilia en pleine nuit ? " " Ce n'est pas grave. Nous sortirons une autre fois. Mon ordinateur est à ta disposition toute la nuit si tu en as besoin. " Je ne peux m'empêcher de sourire, ne serait-ce que pour ranimer le sien. Elle paraît soudainement si inquiète. Moi qui suis très communicatif... j'ai envie de tout faire pour qu'elle se sente bien. Nous commençons à marcher vers le parc. Les élèves continuent de nous observer mais je n'ai d'yeux que pour elle. " Et cette histoire de valise qui me tourmente... " J'ai envie de lui prendre la main pour lui montrer mon soutien. Mais... je n'ose pas. C'est peut-être trop tôt pour elle. " J'espère qu'ils la retrouveront. C'est indigne de laisser une si belle jeune femme dans un pays si lointain, privée du réconfort de ses affaires. " Je retrouve son sourire. Je suis fier de moi, le gentleman que je suis ne peut rester sans rien faire devant la détresse des autres. En particulier la détresse des jeunes femmes aussi belle que séduisante comme ma nouvelle stagiaire. Voilà que ma partenaire de marche change d'avis. Mais j'aime bouleverser le programme prévu. Toujours. " En fait j'aimerais beaucoup voir cette chambre dont vous me parliez tout à l'heure. " " Vraiment ? " Un sourire vient relever le coin de ma bouche. Comme une enfant, elle met les mains dans son dos et se dandine de manière fort charmante. " J'ai très envie d'en savoir plus sur vous, Alan ~ " Elle est si... imprévisible. Mon sourire se fait plus franc lorsque sa main vient se poser dans la mienne et qu'elle se rapproche de moi, d'un pas léger prête à s'envoler. Quelle grâce, j'en reste sans voix. " Connaissez-vous des pas de danse, professeur ? " Je ne réponds pas et me contente de poser ma main sur sa taille, nous positionnant pour commencer une valse. Son corps contre le mien, c'est un véritable bonheur que de pouvoir la contempler d'aussi près. " Bien évidemment. Je suis une gentleman après tout. " Dans un petit regard échangé, nous reprenons une distance raisonnable sentant le malaise ambiant. " Voyons ça dans votre chambre, si vous préférez. " " Je préférerais effectivement. " Tandis que nous marchions dans une autre direction, Zoey ne m'a pas lâché la main. J'en suis très heureux. Elle m'attire contre elle, comme si elle avait peur que je m'en aille. Je ne suis pas spécialement tactile, mais cette proximité ne me dérange pas. Ce n'est pas une jeune fille de son âge qui fera rougir un vieux loup comme moi. " Est-ce qu'il y a une boutique de lingerie... hum... enfin de... comment vous dites vous déjà, les français... " Elle semble hésiter mais je ne comprends pas très bien pourquoi. " De la lingerie fine ? " " ... de lingerie fine, oui, voilà ! " Des élèves autour de nous essaient de se faire discret. Mais dès qu'ils croisent mon regard, ils comprennent vite qu'ils n'ont pas intérêt à écouter de trop près mes conversation privées. " Ce sont bien les boutiques où l'on vend des ensembles, des strings... enfin des sous-vêtements, non ? " Un léger rire m'échappe. Elle est incorrigible. " Oui, c'est bien ça. Il y en a plein dans le centre commercial. Je suis sûr que tu trouveras ton bonheur. " Je ne suis pas gêné par elle. Mais par l'attitude de mes élèves. Un autre regard glacé vient couper les rires de sale garnement. Je leur murmure : " Une heure de colle... chacun ! " Oui je n'aime pas en donner. Sauf, pour affaire personnelle. " ... mes ballerines me manquent ! " Elle passe d'un sujet à l'autre avec un naturel certain. Je vais hésiter à l'emmener avec moi en soirée finalement. Mes étudiants vont tous se battre pour réussir à l'apprivoiser. J'ai bien peur qu'ils ne soient pas aussi délicat que moi. Hum... c'est problématique. " Et en plus... " Un air malicieux vient égayé un peu plus son visage enfantin. Elle tire sur mon bras pour que je me baisse à sa hauteur. Je me plie à ses exigences avec délice. " ... je peux vous dire un secret ? " " Bien sûr. Je t'écoute. " Au creux de mon oreille, je sens son souffle. Une étrange chaleur m'envahit. " J'ai horriblement envie d'aller aux petits coins. " Je mets quelques secondes à réagir. Je ne m'attendais pas à ça. Je pense qu'elle a réussi à me faire légèrement rougir finalement. " ...S'il vous plait... ? " Je me resaisis. " Tout de suite, Zoey. Changeons de direction. " Sans attendre, nous reprenons notre route, bras dessus, bras dessous et je l'emmène vers le bâtiment où nous avons cours. Devant les toilettes je la laisse s'échapper. Enfin je peux reprendre mes esprits. J'allume une cigarette pour me détendre. J'ai vraiment eu chaud. Elle met quelques instants à revenir. Son sourire ne l'a pas quitté. Consultant l'heure, je décide de remettre la visite de l'appartement à plus tard. " Il nous reste peu de temps. Et je n'aime pas être en retard en cours. Tu m'accompagnes à la salle des professeurs ? " J'essaie de rester serein, la cigarette m'a bien aidé à reprendre le contrôle. Zoey a un caractère si changeant, je m'y perds. Je dois me concentrer sur le cours désormais. Nous reprenons notre route jusqu'à la salle et j'y retrouve ma sacoche. J'en sors une page de notes sur ce que je vais dire dans mon cours. " Avec mes terminales, je fais souvent des cours magistraux. C'est plus simple pour moi, je peux parler comme à des étudiants. Tu connais un peu ce thème de la différence entre les besoins et les envies ? Il suffira que tu donnes ton ressentis, les élèves apprécient d'avoir plusieurs avis sur un sujet. " Elle garde le papier avec elle, tandis que nous reprenons le chemin de la salle de classe. Nous croisons du monde. Je pose ma main sur son épaule, pour la guider puisqu'elle marche devant moi. Je lui glisse à l'oreille. " J e ne voudrais pas te perdre en chemin. " Rien à faire. Je n'arrive pas à retrouver mon sérieux. Bon. L'atmosphère de la salle de classe devrait m'aider à retrouver mon autorité naturel. Justement, les élèves sont en rang devant la salle. DRIIIIING ! Pile à l'heure. J'échange un sourire avec ma stagiaire qui m'accompagne lorsque je viens ouvrir la salle avec mon trousseau de clés. " Bonjour monsieur Thibault. " " Bonjour. " Je reste aimable, mais je ne bavarde pas beaucoup avec mes élèves au début de l'année. " Vous avez corrigé nos copies ? " Enfin la porte s'ouvre. " Si la question est : est-ce que vous les aurez aujourd'hui ? La réponse est non monsieur Villani. Bonjour. " Je vais me poster à mon bureau, ma petite stagiaire me suit cherchant sa place. Je lui glisse pendant le brouhaha que font les élèves pour s'installer. " Je vais te présenter tout de suite. " Encore quelques échanges de civilité avant qu'enfin je trouve le calme tant attendu. Je l'apprécie quelques instants, avant de prendre la parole. " J'imagine qu'en ce moment même, vous avez tous une seule et unique question en tête : mais qui est donc cette jeune femme qui est à mes côtés ? " Les sourires qui se dessinent sur les bouches de mes élèves confirment ma théorie. " Cette année, tout droit venue des Etat-Unis, nous aurons le plaisir de partager ce cours avec mademoiselle Zoey Caldwell ici présente. Elle vient terminer ses études dans notre pays dans le but de devenir professeur. Elle m'assistera et me remplacera dans mes cours de philosophie avec vous et de français avec les plus jeunes. J'espère que vous lui réserverait un très bon accueil. " Dans un silence respectueux, je fais alors signe à ma stagiaire pour qu'elle ajoute quelques mots. Elle est vraiment à l'aise, je suis rassurée, les élèves ont envie de l'écouter et j'ai envie de faire durer un peu plus ce moment. Je lui glisse alors à l'oreille. " Demande leur de poser leurs questions. Ce sera fait comme ça. " Elle semble prendre ma demande en compte et je suis très étonné par le nombre de questions qu'ils sont envie de lui poser. Je regarde ma montre. Je vais devoir écourter mon cours à ce rythme. Mais je suis heureux. Le programme est chargé en terminale et avoir Zoey parmi nous leur donner l'occasion d'avoir un peu de répit. Les veinards. Je les comprends. Ils en profitent toujours au maximum. Sur le qui-vive, je suis prêt à intervenir à la moindre question blessante ou dérangeante. Mais vu comment elle semble gérer la situation, je pourrais lui laisser ma classe dès à présent. Elle est absolument bluffante cette fille-là. Je ne peux m'empêcher de sourire, même durant mon propre cours. |
| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Lun 3 Fév - 2:23 | |
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| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Lun 3 Fév - 14:37 | |
| Tendre avec tout le monde, sauf avec ses élèves...
L'avalanche de question est spectaculaire. C'est une star après tout. Mais quand même... j'ai un cours à assurer moi ! Impatient, je reste près de la fenêtre pendant que j'observe attentivement ma petite protégée en pleine action. Elle s'en sort très bien même si je dois avouer que mes élèves, qui ont habituellement peur ne serait-ce que de lever la main - je me demande bien pourquoi d'ailleurs- semble insatiable avec elle. Je pousse un soupir. Si seulement il pouvait avoir le même intérêt pour la philosophie. Je prends mes lunettes et relis mon cours, histoire de me détendre et de ne pas trop m'inquiéter pour Zoey. Mes nerfs sont mise à rude épreuve avec ces morveux là. Nobles, riches ou très intelligent, leurs égots est souvent aussi disproportionné que le mien ! C'est affligeant ! Ils sont pourtant loin de ma renommée et méritent d'être remis à leur place dès qu'ils s'écartent de leur ligne de conduite. J'y veille scrupuleusement, vous pouvez me faire confiance. Quand soudainement, monsieur Tomlison fait encore des siennes. " Hey mais je sais où je vous ai vu! Je réfléchissais depuis tout à l'heure et... c'est dans un magazine! Oui c'est ça, dans un magazine! Vous faisiez la une d'un magazine américain, mais je ne sais plus lequel. " Evidemment... ça devait arriver. Un grand engouement s'empare de la classe. Une situation récurrente pour un enseignant. Voyons comment ma petite Zoey va s'en sortir. " Le mieux serait peut-être d'éviter d'en parler, je ne suis pas ici pour ça, mais bien pour la continuation de mes études. " Elle semble gênée mais reste calme. En un regard, j'entends son appel et vient me rapprocher d'elle. " Je pense qu'il serait bon de mettre fin à la discussion. " " Parfaitement monsieur Tomlison. C'est un sujet qui ne sera pas traité dans mon cours. Bien que vous aillez encore quelques questions à lui poser, je vous prierais tous de rester courtois. Vous avez encore dix minutes avant que je reprenne le cours. " Ferme, implacable et courtois. Le silence est revenue. Zoey a retrouvé son sourire. C'est ma classe tout de même, c'est moi qui y fait la loi. " Avez-vous d'autres questions ? " Pleine de bonnes intentions, ma stagiaire s'en sort parfaitement. La main qui se lève sonne comme un défi qu'on me lance. Une main sur le front, je m'attends au pire. " Vous aimez la fête ? " Et les boîtes de nuit aussi ? Non mais je vous jure. Cette jeunesse... La réponse de ma protégée est tout aussi surprenante. " J'adore ça! Faire la fête pour moi est essentiel: il faut savoir rester jeune. Enfin, n'entendez pas par là que je me sente vieille, surtout pas. J'adore vraiment ça. L'alcool et tout ce qui suit. Hum. Oui oui. " Ben voyons ! Je retire mes lunettes. Quelques chuchotement liés à sa dernière remarque me fait relever la tête et je lance des yeux de tueurs. Le calme revient immédiatement. " Bien, monsieur Thibault, je pense que c'est à votre tour d'assurer le cours maintenant, je ne veux pas vous faire perdre plus de temps encore. " " C'est très aimable, mademoiselle Caldwell. " D'une main je lui désigne une place libre dans le deuxième rang près de mon bureau. Alors qu'elle va s'asseoir et que je m'apprête à lancer mon diaporama, d'autres murmures parviennent à mes oreilles. Je dois avouer que ce n'est pas très beau à entendre. Je sens... que ça monte. Je ... je vais perdre le contrôle. Oui, ça faisait longtemps que je n'avais pas crié. Peut-être... depuis la semaine précédente ? " Monsieur Le Gallois je vous prierais de cesser ces bavardages incessant ! " Je me rapproche du premier rang, pour bien que ma voix atteigne toutes leurs petites têtes vides. " Quelle est la figure de style que je viens d'employer ? " Il semble un peu perdu. " Hum... pardon monsieur ? " " Vous m'avez parfaitement entendu. Figure de style est une expression que vous avez déjà oublié depuis l'année dernière ? " Quelques rires accompagnent cette soudaine altercation. " Cesser ces bavardages incessant. Allitération. Deux heures de colles pour monsieur Le Gallois. " " Mais ! C'est injuste ! J'étais pas le seul à parler ! " Je frappe mon bureau, une partie des élèves sursautent. Oui, j'ai quelques manies un peu théâtrales. " Bien évidemment ! Monsieur Finois, Mademoiselle Dutronc, Monsieur Lepec, Monsieur Giroux et Mademoiselle Croix seront collés avec vous samedi après-midi pour avoir manqué de respect à mademoiselle Caldwell. " Des protestations s'élèvent peu à peu. " D'autres candidats ? Allez-y, je suis prêt à noter d'autres noms si vous le désirez. Tous les six, je vous vois à la fin de l'heure. " J'adresse une magnifique sourire à Zoey et je retrouve alors mon entrain pour la philosophie. Le sujet d'aujourd'hui étant particulièrement intéressant ou bien la peur des élèves de se faire coller étant omniprésente, la suite se déroula dans un calme incomparable. Les plus attentifs ont même osé me poser quelques questions et j'ai été ravie que ma stagiaire est eu envie d'y répondre avec moi. Ces deux premières heures se sont vraiment bien déroulés et j'espère que ma méthode d'enseignement n'a pas terrifié ma très attachante petite stagiaire qui partagera mon appartement avec moi ce soir. En sortant du cours, j'interpelle les élèves qui devaient venir me voir. L'un d'eux s'est échappé mais ce n'est pas bien grave. " Ecoutez-moi bien vous tous. Vous ne serez pas collé samedi. Mais je vous demanderez de me faire un petit devoir sur la question suivante : Qu'est-ce que le respect ? Bien évidemment, si vous ne me l'avez pas rendu pour le cours prochain, vous serez coller pour la faire là-bas. Et cette note comptera dans votre moyenne. " Dans un soupir général, je retrouve mon sourire pour les laisser partir en ajoutant. " Faites passez l'information à Monsieur Lepec. Au revoir. " Enfin je me retrouve avec ma perle rare toujours aussi souriante. " Alors, ce premier cours t'a-t-il intéressé ? " Toujours aussi aimable d'ailleurs. " La philosophie ne fait pas partie de ton diplôme bien sûr. Mais c'est toujours instructif et ça ouvre l'esprit. Ces petites têtes de pioches en ont bien besoin ! " J'ai une hésitation. " Euh tu as compris mon expression ? Tête de mûle ? Hum... leur esprit n'est pas encore très ouvert si tu préfères. " C'est un vrai plaisir de bavarder avec elle. " C'est la récréation. Tu veux qu'on sorte un peu ? " Nous profitons des derniers beaux jours et c'est très agréable. J'ai pourtant hâte que le soleil aille se coucher. Et que je puisse passer du temps un peu plus privée avec mon idole. C'est vraiment un rayon de soleil ce petit bout de femme là. J'ai du mal à rester sérieux en sa compagnie. " J'ai mon autre classe de terminale de 16 heures à 18 heures, ce soir. Mais j'imagine que tu as d'autres choses à régler ? Tu n'es pas obligé de m'accompagner. " Quelque soit sa réponse, je ne lui en voudrais pas. Elle est tellement adorable. Comment faire autrement ? A peine a-t-elle le temps de me répondre, qu'un intrus vient nous déranger sans aucune impunité... Monsieur Finnigan, professeur d'anglais que je déteste tant. Et je crois bien que c'est réciproque. " Oh ! Alan tu es déjà accompagné ? Tu pourrais me présenter j'espère ? " Bien sûr, en apparence, nous faisons comme si de rien n'était. Surtout que ma petite protégée à l'air perdu. " Zoey Caldwell ma stagiaire américaine, monsieur Finnigan professeur d'anglais. " Ma présentation est un peu sèche mais le sourire sur les lèvres de Zoey ne semble pas bouger lorsqu'il lui sert la main. " Je peux te l'emprunter quelques instants ? " Je lui lance un regard glacé. " Elle n'est pas ma propriété, tu pourrais lui demander son avis. " Il ne sourcille même pas. Puis je m'adresse à ma stagiaire préférée. " C'est à toi de choisir Zoey. Dans tous les cas, on se retrouve à l'appartement vers dix-huit heures ? " Pourquoi est-ce que cette situation me déplaît autant ? Je ne devrais pas me sentir comme ça. Et pourtant... la voir partir me fait comme un pincement au cœur. C'est ma muse après tout. Mais il faut bien apprendre à se séparer. |
| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Sam 8 Fév - 1:49 | |
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| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Sam 8 Fév - 22:35 | |
| En attendant ma belle, sortons les chandelles... Pourquoi a-t-il fallu qu'il... Mon poing se resserre et je marche vite vers la salle des professeurs, ouvre la fenêtre et m'allume une cigarette sans me soucier de mon entourage. Je le vois, il tient Zoey par la taille, tellement bas qu'il se tient prêt à lui toucher les fesses à chaque instant. Je ne peux vraiment pas le voir celui-là. Il est pourtant dans cet établissement depuis aussi longtemps que je le suis : mais il n'y a rien eu à faire. Dès que nous nous croisons, nous ne pouvons nous supporter. Sur un accord commun, nous nous évitions le plus possible. Mais le voir, me piquer MA stagiaire en venant me déranger dans MA salle de cours : c'est à la limite de l'abus. Que peut-il bien lui faire faire à cette heure-là ? Un tour en ville ? J'allume une deuxième cigarette, frustré par l'effet peu salvateur de la première. Il faut que j'arrête d'imaginer le pire. Zoey est si gentille, si serviable... Elle fera tout ce qu'il lui demande... une image perverse me traverse l'esprit. Je broie le paquet heureusement vide de cigarette que j'ai gardé dans la main. " Alan, ça ne va pas ? " Sylvie, chère jeune professeur de physique, vient à mon secours avec son jolie sourire souligné de rouge à lèvres. " Si si... c'est idiot mais... je ne réagis pas comme d'habitude aujourd'hui. " J'ignore la fenêtre et me redresser vers elle, prenant soin de mettre à l'extérieur la fumée qui se dégage du bout de mes doigts et de ma bouche. " Zoey Caldwell c'est bien ça ? " Elle me connait décidément très bien. " Tu m'as vu avec elle ? " " Et comment ! Tout le monde vous à vu ensemble Alan. Ne fais pas l'innocent ! " Dans une nouvelle bouffée, un sourire se dessine. " Tu as raison, je ne suis vraiment pas discret. " C'est elle qui me sourit et me prend malicieusement la cigarette que je viens de porter à mes lèvres. " Tu n'as pas le droit de fumer ici. Tu le sais très bien. " " Mais c'est ma dernière ! " Mon ton suppliant ne suffira pas. Elle la jette et referme la fenêtre avec une expression satisfaite. Elle est vraiment charmante. Nobilia est mon paradis. " La nouvelle directrice ne m'a pas encore fait la remarque. Alors j'en profite. " " Mademoiselle Valence dirige l'établissement de la même main de fer que celle de son oncle. N'essaye même pas de profiter de son jeune âge. " Oulah, solidarité féminine ? Un sourire en coin vient trahir ma pensée mais je n'en dirais rien de plus. " Excuse-moi Sylvie. Ce doit être de vieilles habitudes de rébellion qui refont surface. " Je n'ai jamais caché mon passé et j'en abuse peut-être aussi un peu. Je suis l'un des seuls professeurs qui peut se vanter de ne pas être irréprochable à Nobilia. C'est sûrement pour cela, d'ailleurs, que monsieur Finnigan me déteste tant que ça. Il représente le professeur parfait et bien sous tout rapport. Mais arrêtons de penser à lui. Je ne veux pas lui faire ce plaisir. " Oh et bien, monsieur l'ancien rebelle, la sonnerie va bientôt retentir une nouvelle fois et vous allez être en retard si vous ne vous dépêchez pas un peu. " Je consulte aussitôt ma montre. " Mais tu as parfaitement raison. Tu as terminé ta journée ? " " Moi oui bien sûr. J'attends mon mari qui va bientôt venir me chercher. " Les femmes sont tellement douces et surprenantes. Les hommes peuvent se montrer si dévoués et entreprenant. C'est impossible de choisir un camp. " Bonne soirée alors. " " Bon cours ! " Me voilà repartit, d'attaque pour mon deuxième cours de deux heures. J'étais pourtant d'une humeur acceptable jusqu'à ce que je surprenne mes élèves déçus de me voir arriver légèrement en retard. Ils sont incorrigibles. " Désolé de vous avoir donner une fausse joie. Allons-y. " Je ne fais que répéter à l'administration que les cours après 16 heures sont totalement inefficaces mais personne ne veut me croire. Alors j'en profite pour torturer un peu mes élèves. Oui, je suis comme ça. Au vu des copies que j'ai pu lire durant cette matinée, j'ai de quoi leur faire passer un sale quart d'heure et chez moi, ce n'est pas qu'une expression. Au moins, me mettre en colère m'empêche de penser à Zoey et à la personne qui à oser me " l'emprunter " un peu plus tôt. C'est déjà ça.Le cours prend touche enfin à sa fin et après avoir répéter deux fois la même chose dans la même après-midi, je commence à ne plus avoir vraiment les idées claires et je suis heureux de prendre la route de mon appartement. Le jour commence à s'éteindre au loin. J'aime beaucoup la luminosité. Mon sac en cuir à la main, je repense à toutes ses copies qu'il me reste à corriger... et c'est le drame. Oh vie, comment peux-tu m'imposer des épreuves si cruelles ? La philosophie ne peut pas être exercer ni résumer en si peu de temps par des âmes si jeunes. Je cherche alors dans ma poche, mais ne trouve plus mon paquet que j'ai jeté un peu plus tôt. Heureusement ma cartouche de dix paquets achetés durant le week-end est loin d'être fini. En arrivant, j'en grillerais une autre. C'est une véritable habitude qui rythme mon quotidien. Et alors que je suis censé montrer l'exemple, je n'ai jamais réussi à blâmer un lycéen la clope au bec. A chaque fois, lorsqu'ils pensent être pris en faute par moi-même, l'horrible professeur sévère et détestable, il s'empresse de la cacher derrière leur dos ou de la jeter. Je me revois à leur âge. Je fumais déjà depuis un moment quand j'étais au lycée. A chaque fois, je sors mon briquet et je la rallume avant de passer mon chemin. J'aime aussi beaucoup surprendre mes élèves. Je suis bien loin de l'idée qu'on se fait de moi. Je veux réellement aidé mes élèves et les enfoncer ne sert à rien. Ceux qui me connaissent le savent. Et les élèves que j'ai aidé m'en sont toujours reconnaissant. C'est pour ça que j'exerce ce métier. Pas uniquement pour " faire chier le monde " comme disent les jeunes. Après avoir encore beaucoup fumer, je commence à trouver le temps long. Zoey est vraiment en retard. Je me demande vraiment ce qu'il a trouvé pour qu'elle en oublie de venir me rejoindre. Non, Alan. Tu ne dois pas penser comme ça. Je vais faire à manger. Voilà, c'est une idée constructive. J'imagine qu'elle aura faim et j'ai dans mon frigo un bœuf bourguignon que j'ai fait préparé par un traiteur. Je ne voulais pas le manger seul : voilà une occasion en or. Tandis que je mets le plat doucement à réchauffer dans la cuisine, j'éprouve le besoin de mettre un peu de musique. Voyons, ma chaîne hi-fi, mes CD's... Qu'est-ce qui pourrait bien intéresser une ballerine ? Elle doit bien sûr connaître tous les classiques. J'ai bien envie de mettre quelques standards américains : ils sont généralement parfait pour accompagner une soirée aux chandelles... Mais oui ! En voilà une idée ! Je repense immédiatement à ce que m'a dit Sylvie : " Ne fais pas l'innocent ! " Pourtant, j'aime beaucoup jouer la comédie. Je ne sais pas ce qui pourrait bien se passer entre Zoey et moi ce soir. Mais dans tous les cas, je suis sûr que ce sera une soirée fort agréable. Je dresse alors la table, me pressant au cas où elle daignerait arriver dans l'instant. Mais non, aucune nouvelle, aucun bruit de pas. Rien. Ma table est parfaite, nappe blanche, serviette rouge et assiette de porcelaine à bordure dorée. J'ai sortie une bouteille de champagne qui reste sagement dans son seau plein de glaçons. Le plat est chaud, j'ai remis le couvercle dessus pour garder toute la chaleur le plus longtemps possible. Je sortirais une bouteille de vin rouge pour l'accompagner : c'est ce qui va le mieux avec ce plat. J'attends, j'écoute la musique. Je cherche ce que je pourrais ajouter à ce petit dîner improvisé... Lorsque soudainement, je me relève et m'exclame à voix haute. " Le dessert ! " Un dîner ne peut pas être parfait sans dessert ! J'éteinds le feu sous le plat avant de prendre mon manteau et de partir en vitesse. Je la croiserais peut-être sur la route ? Je sors mon portable pour appeler mon pâtissier préféré qui me connaît bien. A cette heure-là, les clients sont plus rares mais il est heureux de recevoir mon appel. " Qu'est-ce qui pourrait plaire à une jeune américaine ? " C'est un expert et connait tout ce qui plaît et à qui. Je ne peux rien faire sans son avis. Il me dépanne toujours et je compte beaucoup sur lui. Son choix me surprend un peu mais je le suis et fonce prendre ma voiture pour ne pas la rater. En une dizaine de minutes je fais l'aller-retour, ramenant avec moi des macarons des toutes les couleurs, les plus exquis de la ville, m'a affirmé mon expert. Seulement lorsque j'arrive... Zoey est déjà là. Je retire vite mon manteau et pose la boîte sur la petite table proche de l'entrée. " Tu n'as pas attendue trop longtemps ? " J'espère que ma surprise lui plaît. Lorsque je vois sont sourire, je n'ai plus du tout envie de lui en vouloir. C'est fou, le pouvoir qu'elle a déjà sur moi. " En t'attendant, je nous ai fait à manger. J'espère que tu as faim ? " Cette soirée s'annonce vraiment délicieuse. " J'étais simplement partie chercher le dessert. " C'est alors que je prends la télécommande de la chaîne pour remettre mon disque au début. La première chanson " Only you " un thème assez romantique qui a le don de me faire sourire. " Shall we dance ? " J'ai quelques vagues notions d'anglais. J'espère que mon accent déplorable ne la fera pas trop rire. Je tends une main vers elle, en m'inclinant légèrement. Le vrai gentleman que je suis, aura tout fait pour que cette soirée soit tout bonnement inoubliable. |
| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Dim 9 Fév - 1:08 | |
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| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Dim 9 Fév - 14:55 | |
| Le charme à la française : Rester gentleman en toutes circonstances ! même pendant les plus délicates... Le fruit de toutes mes petites attentions ont fini par faire mouche. Voilà ma très belle Zoey heureuse, touchée et gênée car après tout, ça ne fait qu'un journée que nous nous connaissons. J'aime surprendre et sa réaction est tout bonnement délicieuse. Il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas autant démené pour faire plaisir à une femme. Vraiment. Par mes charmes naturels, j'aime complimenter et être le plus agréable possibles mais je ne vais jamais aussi loin depuis que je suis à Nobilia. Je me demande bien ce qui me prend. Mais ça me rend vraiment heureux de la voir ainsi. Le jeu en valait la chandelle. " Merci d'être aussi gentil avec moi, ça me fait très chaud au cœur. " Elle a pris ma main et nous entamons une danse tout à fait chaleureuse sur cette musique que j'aime tant. Seulement danser avec une vraie professionnel et un défi pour moi. Je me doutais bien que je manquerais un peu d'entraînement lorsqu'elle me fit une petite remarque sur un ton fort charmant qui m'aida à être plus à l'aise à ses côtés. J'applique immédiatement ses conseils et elle se détend un peu plus contre moi. Mon cœur s'emballe un peu, sa tête est posé sur mon torse et cette atmosphère est si douce. Je profite de ce moment magique en sa compagnie. Ça faisait si longtemps que je n'avais pas danser comme ça. " Depuis combien de temps n'avez-vous pas dansé avec une femme, Alan ? " Sa question a le mérite de me faire louper un pas, mais je me reprends aussi vite. " Tu es bien curieuse ma petite Zoey. " Mon sourire en coin en dit long. Elle est vraiment charmante. J'ai du mal à rester irréprochable. " Pas que ça ne va pas, mais vous êtes tellement romantique que ça me retourne un peu. " Ah, vraiment ? J'en suis très heureux alors. C'était tout à fait mon attention, ma très jolie demoiselle aux cheveux roses. " J'essaye simplement d'être le plus accueillant possible. Je ne voudrais pas te gêner surtout. " Nous continuons de danser en discutant et c'est vraiment très agréable. Je ne pense à plus rien d'autre qu'à elle et à son contact tout contre moi. C'est rare pour moi d'être si proche d'une jeune femme en si peu de temps. C'est comme-ci c'était une évidence. Je n'y vois là que peu d’ambiguïté et je ne veux pas réfléchir à ce qui pourrait advenir. Je profite de chaque instant, comme un adolescent qui refuse de penser à son avenir. " J'aimerais vraiment me faire pardonner pour le retard : auriez-vous une idée ? " La chanson touche à son terme. Nous nous arrêtons un instant. A peine ai-je le temps de réfléchir à ma réponse, qu'elle se hisse sur la pointe des pieds, avec sa grâce de danseuse pour me déposer un tendre baiser sur la joue avant même que j'ai eu le temps de comprendre ce qui m'arrive. Au creux de mon oreille, un chuchotement. " Merci pour tout ce que vous faites pour moi. " Elle m'a touché en plein cœur. Je ne sens même pas que répondre. Son innocence m'effleure et elle rompt le contact. Je l'en remercie car je peux de nouveau réfléchir comme avant et j'efface aussitôt la gêne de mon visage. C'était moins une. " Est-ce donc ça que vous nommiez amour à la française ? J'aime beaucoup ! " Un franc sourire s'empare de mes lèvres. " Absolument, je suis ravie que ça te plaise. " Je fais une légère révérence pour rester dans mon personnage, toujours le torse droit, le sourire aux lèvres et la retenue qui s'impose. Même lorsqu'elle retire doucement sa chemise, sans cesser de me sourire avec son air malicieux. " C'est étonnant le changement de température entre l'intérieur et le dehors. " Aussitôt je me retourne pour faire un passage exprès en cuisine pour voir où en est le plat. Il s'est un peu refroidi. Je rallume le feu, le temps qu'il soit à point. " Vous êtes sûr que je ne dérange pas au moins ? " Je reviens alors et la retrouve dans son léger débardeur. Effectivement, la température se réchauffe par ici. J'ai un peu de mal à la suivre. " Qu'est-ce que tu entends pas là ? " Elle s'empresse de me répondre avec une voix charmante. " Parce que si c'est le cas et que vous attendez quelqu'un, il ne faut surtout pas hésiter à me le dire surtout, je comprendrais parfaitement et... et... et voilà ♥ " Ma surprise est assez grande. Comment pourrais-je lui faire ça enfin ? Elle est vraiment adorable. " Je n'attends personne d'autres que toi Zoey. Que vas-tu imaginer ? " Elle ne prend pas en compte mon questionnement un peu insistant et s'approche de ma collection de CD. Elle change si facilement de sujet. J'ai parfois du mal à suivre le fil de ses pensées. Elle me parle d'un des artistes américains. " [...] Vous le connaissez ? " Restons concentrer sur son sa nuque et ses bras de danseuse dévoilé par ce petit débardeur, j'ai un peu de mal à l'écouter. " Oui, bien sûr. J'adore sa musique. " Alors que j'essaye de me détourner de cette vision angélique, elle se tourne vers moi et ajoute. " Vous avez de bons goûts, professeur. " Comment voulez-vous rester impassible devant ces jeunes femmes si innocente et douce qui vous dit des choses tellement sensuelles ? Elle m'appelle même "professeur" ! J'adore. Mais je ne dois en aucun cas lui faire remarquer. " Ici je ne suis pas plus professeur Zoey. Et tu n'es plus ma stagiaire non plus. " Elle se replonge dans l'exploration de mes nombreux disques, j'ai encore une fois du mal à lui en vouloir : elle est si... imprévisible. " Holà, je crois que mon ventre commence à me faire des bruits étranges. " Un petit rire m'échappe. " Le dîner sera bientôt prêt, patience. " Elle revient vers moi, en penchant légèrement sa tête sur le côté. " Dites, ça me revient mais... vous avez quelque chose contre le professeur d'anglais, vous ? " Finalement, la discussion ne s'annonce pas si charmante que ça. Je perds mon sourire. En voyant sans doute mon expression, elle se reprend vite. " Oh ! Somethin' Stupid ! Venez Alan ! " Elle vient se réfugier très naturellement dans mes bras. Elle est tellement tactile, presque sans gêne mais son contact est si agréable que je n'ose la repousser. Je l'entoure moi aussi doucement de mes bras, essayant de lui rendre son étreinte. Sa voix est si douce et fait de nouveau vibrer mon cœur. " Merci... " " C'est moi qui te remercie d'être là, Zoey. " Je lui réponds sur le même ton et je m'étonne moi-même d'être si bien en disant ces mots. C'est alors, qu'elle relève la tête pour m'observer droit dans les yeux. Plutôt surpris, je soutiens mon regard, me rapprochant dangereusement de son visage en la serrant un peu plus fort contre moi. J'ai vraiment du mal à faire la part des choses entre ma stagiaire et la muse dont j'ai toujours été amoureux en secret. C'est encore une enfant. Pourquoi est-ce que je pense à ses choses-là ? Ses propos me remettent immédiatement les pieds sur terre. " Hum, ça ne vous dérange pas au moins ? " Des rougeurs sur mes joues. Elle perturbe totalement tous les repères. " Pas... du tout. " Son ventre vient alors faire de nouveaux bruits charmants qui me redonnent le sourire. " J'ai faim... " Elle me fait de grands yeux suppliants auxquels je suis incapable de résister. " Alors mettons-nous à table. " Nous mettons fin à cette nouvelle étreinte et je viens tirer une chaise pour qu'elle vienne s'y asseoir. Je lui sers alors un verre de champagne à la façon d'un serveur très bien entraîner. " J'espère que tu apprécies le champagne ? Fêtons ton arrivée comme il se doit. " Je me sers également et viens m'asseoir en face d'elle. En levant mon verre, je déclare solennellement quelques mots. " Que ton séjour en France soit des plus agréables et que tu te sentes ici comme chez toi. " Elle me remercie et ajoute quelques mots avant que nous trinquions ensemble. Ce champagne est tout bonnement délicieux. Il vaut largement le prix exorbitant auquel je l'ai payé. " Je n'ai pas vraiment cuisiné ce soir, je ne vais pas te mentir. Mais j'ai demandé à un traiteur un plat bien spécial qui j'espère te plaira. " Je m'arrête un instant. " Un traiteur c'est un cuisinier indépendant. Celui-ci est le meilleur de la ville. Je ne mange pas tous les jours des plats si luxueux, je te rassure tout de suite. " Alors que je finis mon verre de champagne je me lève et prends nos assiettes. " Je reviens tout de suite. " Le champagne n'était pas très nourrissant, je m'empresse d'aller remplir nos assiettes. Aillant vu qu'elle n'avait pas beaucoup mangé l'après-midi, je lui fais une portion assez légère. Mon naturel prévenant reprend toujours le dessus. " Bœuf à la tradition bourguignonne. " Voyant la tête qu'elle fait en voyant le plat, je vois tout de suite le soucis. Après avoir déposé les assiettes, j'ouvre le sujet immédiatement. " Tu as dit ne pas aimer les plats en sauce ce midi. Je suis désolé, ça m'était totalement sortie de la tête. " C'est certainement un peu abrupte comme entrée en matière dans la cuisine française. Je n'ai pas été très délicat sur ce choix là. J'essaye de trouver un moyen de m'échapper de cette situation embarrassante. " Tu voulais trouver un moyen de te faire pardonner n'est-ce pas ? " Je crois avoir piquer son intérêt. " Alors, fais-moi le plaisir d'y goûter. Je trouverais bien autre chose si le plat ne te convient pas. " Avec un petit sourire malicieux je commence à manger ce délicieux plat parfaitement cuisiné comme je l'aime. Bien sûr, j'observe la réaction de ma stagiaire préférée. La mettre à l'épreuve n'est peut-être pas très gentil, mais je veux essayer de lui prouver que la gastronomie française pourrait bien lui réserver de belle surprise. " Alors, verdict ? Si tu n'aimes pas, tu peux aller te faire réchauffer des spaghettis qui me reste dans le réfrigérateur." Je suis toujours prévenant mais moi j'ai très faim. Je pense qu'elle est assez grande pour manger ce dont elle a envie. Lorsque vient le dessert, je pense avoir trouvé le bon moyen pour me rattraper. En ouvrant la boîte, je suis assez heureux de mon petit effet. " Veux-tu que je te fasse un chocolat chaud pour aller avec ? " Je bois toujours un café avec des macarons donc de toute manière, je retourne un instant dans la cuisine. Je reviens avec le nécessaire. " Vas-y sers-toi. N'aies pas peur. " Elle est tellement mignonne. Déguster ces pâtisseries avec elle est un vrai délice. Voyant qu'une de ses mains restent poser sur la table, et que le dessert touche à sa fin, je rapproche la mienne doucement, lui effleurant bientôt les doigts. " Comment te sens-tu ? Tu as fait un long voyage, tu dois certainement être fatiguée. " Je finis mon café en quelques gorgées avant d'ajouter. " Si tu as peur d'avoir froid cette nuit... je peux te passer l'une de mes chemises pour dormir ? " Je propose moi, simplement. En quoi vous pourrez y voir des idées perverses ? D'un air totalement innocent, je l'emmène bientôt avec moi pour aller visiter sa chambre en espérant qu'elle lui plaise bien sûr. |
| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Dim 9 Fév - 23:39 | |
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| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Lun 10 Fév - 20:52 | |
| N'aies pas peur Zoey, tu ne risques rien avec moi. Après ce repas parfaitement réussi - et dont je ne suis pas peu fier- je demande à Zoey de me suivre dans la chambre la plus proche de la mienne. J'espère qu'elle va lui plaire et qu'elle y sera à son aise pour ce soir. La nuit est déjà tombée, pendant qu'elle visite les lieux je m'approche de la fenêtre pour fermer les volets puis les rideaux. " Je n'imaginais pas du tout les chambres comme ça, mais elles sont vraiment très grandes ! " Je souligne cette délicieuse réaction par mon petit rire habituel. " Je suis très heureux qu'elle te convienne dans ce cas. " Elle se tourne vers moi et reprend son petit air malicieux. " Du coup, est-ce que je peux vous emprunter une chemise ? " Je m'incline aussitôt. " Bien sûr. C'est moi qui ait proposé après tout. Je m'en vais la chercher. " Sur le court trajet qui sépare les deux chambres, une petit lueur d'espoir s'allume dans mes yeux. J'espère sincèrement pouvoir la croiser dans cette tenue de nuit improvisé. Même en cherchant bien je n'ai aucun tee-shirt ou autre vêtement de nuit qui aurait pu lui convenir. Mais piocher dans mon immense pile de chemise blanche ne me dérange en aucun cas. Je suis un grand fan de chemise. Et de cravate aussi. Bref, mon dressing est une véritable mine d'or pour l'homme élégant que je suis. Je dois avouer que ça me pose souvent des soucis le matin lorsque je cherche ce qui m'ira le mieux pour la journée... De retour, Zoey s'approche de moi mais à laisser de côté son sourire. Elle a l'air plutôt... anxieuse. " Oh Alan, je sais que ma demande va vous paraître étrange, mais voyez-vous un problème à ce que je dorme la lampe de chevet allumée et la porte ouverte ? " J'ai vraiment beaucoup de mal à me souvenir à chaque fois qu'elle est américaine. Ses phrases sont si bien tournées. Son niveau de langage est bien plus élevé que celui des français natifs auxquels j'apprends la philosophie. " Absolument pas, Zoey. Tout ce que tu voudras. " Je ne la sens pourtant pas plus rassurée. Je n'aime pas du tout cette expression. " Je sais que ce n'est pas très économe et que donc ce n'est pas bon pour la planète mais... je ne supporte pas l'obscurité. " Ces inquiétudes me touchent. Encore plus profondément que son sourire. Elle a l'air soudainement confuse, vulnérable. J'ai soudainement envie de l'étreindre pour qu'elle arrête d'afficher cette détresse. " Il n'y a aucun problème, ma chambre est à côté de toute manière. S'il y a le moindre soucis, tu n'aurais qu'à m'appeler. D'accord ? " Je lui tends la chemise. Pourquoi je suis soudainement si froid ? Alors qu'elle me tend toutes les perches du monde pour me demander de l'aide ? Qu'est-ce qui ne va pas chez moi à la fin ? Je vois son inquiétude s'effacer légèrement avant qu'elle lève de nouveau la tête, tenant ma chemise contre son cœur et me fixant de grands yeux interrogateurs. " Nos chemins doivent-ils se séparer ici ? " Ses tournures de phrase sont vraiment déroutantes. Pour un homme de lettres tel que moi, c'est tout à fait perturbant. Je ne sais pas si elle se rend compte de la puissance des mots qu'elle vient de choisir. " Il est tard, ma chère Zoey. La porte de ma chambre est ouverte si tu veux me voir. J'ai le sommeil très léger donc je veillerais sur toi. " Mes paroles semblent l'avoir rassuré un peu. Elle redevient celle que je connais. Légère, elle me demande si elle peut prendre une douche en première. Je n'y vois aucun inconvénient. Et alors qu'elle allait ajouter autre chose, son portable sonne. Étrangement, ça ne m'avait pas manqué. Elle consulte l'écran avant de décrocher. " Il est tard. Tu attends un appel ? " Je peux voir qu'elle hésite à décrocher à cause du magnifique -numéro inconnu- que l'on peut lire sur l'appareil. Et lorsqu'elle décroche : elle se décompose. C'est bien de la peur que je lis dans ses yeux. Est-ce qu'elle connaît son interlocuteur ? La menace-t-il ? En plus, elle lui répond dans sa langue natale. Comment est-ce que je peux comprendre quelque chose à la situation dans ses conditions ? " Qu'est-ce qui se passe ? " J'ai l'impression qu'elle ne m'entend pas. Je tends mes bras vers elle, pour la retenir au cas où elle tomberait. Elle me paraît soudainement si fragile en cet instant. Je déteste ce sentiment. Lorsque son sourire s'efface, je me sens comme démuni. Mais que faire pour l'aider ? Elle éloigne bientôt son téléphone de son oreille et je peux y entendre un rire plus inquiétant. Avant que l'on raccroche. " Zoey, ça va ? " J'ai enfin posé mes mains sur ses bras et j'essaye de déchiffrer son regard. De nouveau le téléphone sonne. Elle me regarde intensément puis me tend l'appareil. D'un hochement de tête, j'accepte sa proposition silencieuse et je la vois qui s'éloigne pour aller voir près de la fenêtre. J'inspire un bon coup et m'apprête à répondre d'une voix tendu mais ferme. " Allô ? " " Bonjour monsieur, excusez-moi de vous déranger, mais serait-il possible de parler à mademoiselle Caldwell ? C'est à propos de sa valise, nous l'avons retrouvée. " Mon visage s'éclaircie soudainement. " Oui bien sûr, je vous la passe tout de suite. " Je pose ma main sur le téléphone. " Zoey ! C'est l'aéroport. Ils ont retrouvé tes bagages ! " Avant de lui tendre l'appareil pour qu'elle s'en empare et réponde en son nom. Je suis soulagé que cette étrange atmosphère disparaisse. Pendant qu'elle répond, à mon tour je m'approche de la fenêtre : qu'est-ce qu'elle observait ? Il n'y a plus personne à cette heure de la nuit. Je n'ai vraiment pas aimé son regard et sa manière dont elle a arrêté tout-à-coup de sourire. Une ombre. Je mets rapidement mes lunettes. Mais rien. Etrange tout ça. Je vais vérifier la serrure de la porte d'entrée : on ne sait jamais. Lorsque je reviens dans la chambre, Zoey est un peu surprise. Je trouve rapidement une explication. " Je ne voulais pas te déranger. Alors cette valise ? " L'entendre me répondre me réconforte dans l'idée que je me fais certainement du soucis pour rien. Je voudrais quand même éclaircir un point. " Ce premier appel... qu'est-ce que c'était ? " Je revois son sourire s'effacer. Ce n'est pourtant pas ce que je voulais mais j'ai besoin d'entendre son avis. Comme deux adultes nous sommes capables de faire face. Je m'approche et lui dépose un baiser sur le front. " Va te détendre en prenant un bain. Que ce soit une farce ou un fou, je suis là : ne t'en fais pas. " Après m'être assuré qu'elle est bien partie dans la salle de bain, j'entrouvre la fenêtre et les volets avant d'éteindre la lumière. La réaction est immédiate : du bruit, on essaye de grimper. Nous ne sommes qu'au premier étage mais quand même. Quel idée de faire ça en pleine nuit ! Je m'assois sur le lit, attentif à ne pas bouger et j'écoute le vacarme de l'intrus. Je sors mon portable et appelle un ami, de garde ce soir. " Alan ? Il se passe quelque chose ? " J'ose à peine murmurer pour être sûr de ne pas être repéré. " J'héberge Zoey ce soir. Un intrus est entrain de monter à sa fenêtre. " " Très bien j'arrive de suite. " Niveau sécurité dans le coin, on peut dire qu'on peut être tranquille. Je me demande simplement comment il a fait pour arriver jusque là. Une main se pose sur le rebord. Il n'a pas l'air très agile. " Miss Caldwell ? Zooooey ? " Sa façon de parler est plutôt flippante, en plus j'ai l'impression que s'il prononce autre chose, ma compréhension sera limité. Je ne sais absolument pas me battre et ne connait rien au sport. Espérant que mon ami garde sera assez rapide. Il continue de l'appeler alors qu'il se hisse bientôt dans la chambre. Zoey interrompt alors sa douche pour répondre. Je suis pris d'un léger moment de panique. L'individu que je peux voir avec le faible lumière de la lune porte une cagoule mais ne semble pas avoir d'arme dans les mains. Au moins, il ne va pas me braquer directement. Alors qu'elle ouvre la porte, je me précipite à ses côtés, un grand sourire forcé sur les lèvres. Je lui murmure quelques mots. " Ce n'est rien, reste dans la salle de bain. " Elle doit certainement se demander pourquoi je reste dans la chambre, seul dans le noir et je m'avance vers l'individu menaçant qui ne cesse d'appeler ma stagiaire bien aimé par son nom. " Sorry guys, I'm not Zoey. " Mon niveau d'anglais se limite à ça. Ma phrase a le mérite de le faire réagir. Il se dirige droit sur moi et sort un couteau de sa manche. " Where is Zoey ?! " Il continue de crier bien sûr, il me crache au visage même mais sa lame étant sur mon cou, je ne peux ni répliquer ni prendre la peine de déchiffrer ce qu'il dit. D'une voix parfaitement virile, je m'exclame alors : " Au secours !! " C'est le moment qu'à choisi mon ami pour intervenir en allumant la lumière et Zoey pour sortir de la salle de bain. Toujours le couteau sur la gorge, l'individu malveillant m'emmène avec lui pour faire reculer mon ami. Ma vie ne tenant plus à grand-chose, je prie tous les dieux que je connaisse pour que je puisse au moins vivre cette soirée avec ma muse adorée. " Lâche ton arme tu m'entends ! " Pas mal... mais j'ai pas l'impression que mon agresseur comprenne quoi que ce soit à notre langage. A ce rythme je ne vais y passer. Ayez pitié de moi ! Zoey, je t'en prie, explique à ce fou que je ne suis qu'un pauvre petit professeur de lettres et que je ne porterais même pas plainte contre lui !! |
| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Lun 17 Fév - 21:08 | |
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| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Lun 17 Fév - 22:55 | |
| Difficile de rester gentleman dans de telles circonstances... Zoey est là en face de moi et je n'ose qu'à peine respirer, sentant la lame se resserrer sur ma gorge. Ce barge me tient drôlement bien ! Cette situation est parfaitement inconfortable et je ne peux rien faire. Ma belle est en danger, mon ami est pourtant là, mais je ne peux rien faire. C'est totalement déprimant... Et elle n'est vêtue que de sa serviette en plus... Ferme les yeux ! Toi le mec qui me tient ! Même mon ami, il ne faut pas qu'il est le droit de la voir comme ça ! Je fermes mes propres yeux pour ne pas me trahir. Elle lui parle. Dans sa langue natale. Le dialogue est tendue, la situation ne tient qu'à un fils et je ne suis même pas en mesure de comprendre ! Je sens dans sa manière de parler qu'elle cherche à le calmer. Sacré Zoey. Toujours œuvrer avec douceur. J'espère que ce sera efficace. C'est tout de même ma vie qui est en jeu ! Si certains auraient oublié ! Je tremble et sursaute quand je pense qu'il refuse ce que ma stagiaire lui demande. Des hésitations... et lorsque Zoey s'avance, il desserre son étreinte mortel. Je respire un petit peu plus mais ne suis pas d'avantage rassuré de voir mon ange gardien prendre ma place. Elle est à côté, toute proche, je pourrais la toucher. Puis on me pousse vers le garde. Je manque de trébucher et mon ami me rattrape, il est bien plus solide que moi. " Ça va ? " Drôle de question alors que c'est Zoey qui est avec ce malade. " Plus de peur que de mal. " Je me redresse en touchant ma gorge. Une fine égratignure est apparue. Rien de bien comparable à ce qui pourrait arriver à ma petite américaine si on la laisse avec ce malade ! Il l'enlace et Zoey sourit. Comment peut-elle sourire ? Elle est tellement pure. Tellement naïve. Elle se jette dans ses bras pour le remercier d'être venue ? Non, je ne crois pas. Je dois, essayer de retrouver mon calme. Enfin Alan ! Tu es jaloux c'est ça ? Tu étais à sa place pourtant ! Je me secoue la tête, restant dans un coin, voyant bien que mon ami va enfin se décider à sauver ma damoiselle en détresse. Je tremble encore. Je me sens totalement inutile et je déteste ça. J'ai toujours été faible. Durant les les bagarres ou autres démonstrations de force. Ma confiance en moi ne me vient absolument pas de ma condition physique. Ce que je viens de vivre, c'est comme une coup de poing en pleine poire. Quelle autre homme de mon âge aurait-il pu être pris en otage si facilement ? Beaucoup d'entres eux auraient lutté, auraient retourné la situation et éviter que leurs protégées ne soient mêlées à l'histoire. Moi j'ai agis autrement. J'ai appelé quelqu'un qui a ce qu'il me manque pour la protéger. Je me contente d'allumer la lumière plus franchement et je regarde la scène de loin. Mon ami se jette alors sur l'intrus et bouscule en même temps ma pauvre Zoey. L'individu encagoulé repart par le même endroit d'où il est arrivé et mon garde personnel se lance à sa poursuite. " Reviens ici, fumier ! " Je suis assis, à même le sol et je ne comprends toujours pas comment j'ai pu me retrouver dans une telle situation. Je dois arrêter de penser de manière si négative. J'ai quand même agis au mieux ? Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre ? Ça y est, il est partie. Seul, je n'aurais rien pu faire. Seul, j'étais démuni. Je me recroqueville sur moi-même. Une voix m'appelle. Zoey ? Je lève la tête. " Alan, est-ce que vous allez bien au moins ? " Elle s'accroupit à ma hauteur, compatissante. Je n'aime pas voir ce visage. Pourquoi ne sourit-elle pas. Je retrouve le courage de lui répondre. " Oui, je vais bien. " Je me redresse vers elle, la regardant dans le blanc des yeux pour éviter que mon regard ne s'égare. Sa tenue est un peu gênante, même si elle n'a pas bien l'air de s'en rendre compte. " Je suis désolée... " Je vois qu'elle a autant était affecté sur moi. Tous les deux, nous nous rapprochons naturellement et elle me prend dans ses bras. " Ne le soit pas. Tu es venu à mon secours après tout. Tu n'as rien ? " Je la serre un peu plus fort, ignorant sa tenue si simple je ne veux vivre que cet instant. Ainsi, je me sens revivre. Ainsi, je ne me sens plus inutile. Elle est là, juste pour moi et je me sens déjà beaucoup mieux. " Tout va bien maintenant, il n'est plus là... " Plus aucune pensée négative n'apparaît dans le fil de mes pensées. Si elle va bien, tout ira pour le mieux, je retrouve mon sourire. " Alors c'est tout ce qui compte. " Ses mains dans mon dos m'apaisent, sa chaleur m'aide à me détendre et je ne tremble plus. En me caressant les cheveux, elle murmure alors à mon oreille. " Vous avez été très courageux et je vous en suis très reconnaissante. " Reconnaissante ? Mais je n'ai rien fait ! Sans réfléchir, je la prends par les épaules pour remettre un peu de distance entre nous. " Courageux ? Tu plaisantes ?! " La voici toute rouge, de surprise ou de gêne, sa serviette a bien sûr décidé, de se dénouer à ce moment précis. Vision du paradis. Un corps superbe. Encore plus mise en valeur par la surprise totale de l'instant. Tant de charme. Tant de sensualité. Je crois que je rougis. Vraiment elle est tellement belle. En choeur, nous avons le même genre de réaction. Elle se cache. Je me cache les yeux. " Je... Je suis désolé... " Je reste comme ça alors qu'elle s'est déjà enfuie vers la salle de bain. Mais quelle histoire ! Je vous jure ! Quelle soirée ! Quand j'entends qu'elle s'est de nouveau mise dans le bain, je vais fermer la fenêtre qui donne sur le balcon et je vais m'asseoir que le lit. L'image de son corps me hante. Alan ! Tu es bien plus vieux qu'elle, pourquoi penses-tu à ce genre de chose ! C'est malhonnête de ta part ! Le problème c'est qu'entre moi et ma conscience, quand il s'agit de sexe, on ne s'entend plus du tout. J'ai beau être un grand intellectuel qui réfléchit avant d'agir, me retrouver comme ça face à un corps nu et je retrouve mes instincts primaires. Je pose mon front dans mes mains, un peu désespéré par moi-même. Peut-être est-ce que parce que ma dernière conquête remonte à plus d'un an maintenant que j'ai ce genre de pensée d'adolescent ? Je me raisonne encore, assez longtemps pour que Zoey ressorte bientôt de la douche. L'atmosphère entre nous paraît un peu ... embarrassée. " C'est de ma faute si ... je ne voulais pas voir et ... Pardon Zoey ! " Je la regarde sincèrement lui prend les mains pour ne pas qu'elle se détourne de moi. Comme toujours, sa douceur prédomine. Assise à mes côtés, nous essayons ensemble de dissiper cette gêne. " Non j'insiste. Même si tu es magnifique, ça ne m'autorise pas à t'admirer sans ta permission. " Elle a retrouvé son sourire, je viens lui caresser la joue et je souris moi aussi. Elle est tellement pure ma Zoey. Le charme est là, je fais tout pour qu'il reste autour de nous. " Comment pourrais-je mentir à des yeux si sincères et une jeune femme si charmante ? " J'ai du mal à saisir l'ampleur des mots que j'utilise. Mon cœur parle à ma place. Il fait chaud, son corps dans ma propre chemise est si attirant. Ma main sur sa joue glisse dans son cou tandis que sans m'en rendre vraiment compte, mon visage s'approche du sien. Le charme est là. Mais qu'est-ce que je fais ? Je ne cherche pas à ralentir mon élan et je viens déposer un tendre baiser sur le bout de son nez. Avec chaleur, passion, j'ai l'impression de lui transmettre toutes mes émotions dans ce contact frivole. Je reprends ma place, passant mes doigts dans ses cheveux avant de remettre mes mains sagement sur mes cuisses. " Il se fait tard ma grande. Je vais te laisser dormir ! " Avec un petit sourire, je continue de la fixer sans témoigner la moindre envie de partir. Je pose mes mains derrière moi me décontractant un peu en regardant le plafond. " Laisse toutes les lumières allumées que tu veux, ça ne me dérange absolument pas. " Je me tourne de nouveau vers elle, pour lui souhaiter une ultime fois " bonne nuit " bien que je n'ai absolument aucune envie de la quitter. Nous sommes de nouveau face à face et je cherche à obtenir une réponse dans ses yeux. Je vois bien qu'elle pense aux mêmes choses que moi. " J'ai été très heureux de te rencontrer, mademoiselle Zoey Candice Caldwell. J'espère que vous passerez un excellent séjour en ma compagnie. " Je ne pense à rien. Absolument rien. Je me nourris de ce visage, souriant mais gênée qui est encore plus charmant. Elle est si belle. Suis-je vraiment obligé de la laisser maintenant ? Après tout, nous avons encore de beaux jours devant nous. Pourquoi vouloir se presser ? |
| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Mer 19 Fév - 10:21 | |
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| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey Jeu 20 Fév - 9:08 | |
| Demande-moi tout ce que tu veux, gentleman jusqu'au bout de la nuit Une merveilleuse petite voix m'appelle alors par mon prénom. Comme c'est charmant. Alors que je suis près de me lever, je sens une légère pression sur le bat de ma chemise. Zoey baisse la tête, cache son visage dans ses cheveux. Encore plus adorable. " ... je heu... je me demandais si... si vous voudriez bien rester avec moi ce soir... ? " Sa voix tremble. J'aurais préféré que ce soit un autre sentiment qui me retienne en ce lieu cette nuit. Mais c'est bien de la peur que je peux deviner dans sa voix. Elle a peur du noir c'est bien cela ? En plus, un fou furieux est venu jusqu'ici pour la voir, un couteau à la main. Je pense qu'effectivement, il y a de bonnes raisons pour qu'elle est du mal à s'endormir ce soir. Surtout que c'est sa première nuit en France. " ... je ne serais pas longue... " Oui une voix décidément très séduisante. " ... à m'endormir... " Un léger sourire apparait sur mes lèvres et bien sûr, ma réponse est toute trouvée. " Demandé si gentiment, comment pourrais-je refuser ? " Moi aussi j'ai sommeil, j'ai eu ma dose d'émotion pour la journée et je sais que mon lit m'appelle dans la chambre d'à côté. Mais tout de même : ce n'est pas tous les jours que je suis en telle compagnie ! Pour me remercier, elle vient déposer un léger baiser sur ma joue qui réussit à agrandir d'avantage mon sourire. Ce n'est pas grand-chose, mais j'ai l'impression d'être un adolescent dénué d'intelligence à ses côtés. Je dessers bientôt ma cravate qui commence un peu à me gêner par cette heure tardive et défait les boutons de mon par-dessus pour me sentir un peu plus à mon aise. J'ouvre également un ou deux boutons de ma chemise, je me sens déjà mieux. Zoey se plonge déjà sous la couette, vêtue de la chemise que je lui prête, elle me fait penser à une enfant qui prend toutes les dispositions possibles pour ne pas faire de bruit. Restant sagement sur le dos, voilà une vision parfaitement angélique de ma muse aux cheveux roses qui ferme déjà les yeux. Elle doit être exténuée après le voyage. Sans réfléchir, le prend la couette et l'ajuste du mieux que je peux autour de ce petit corps épuisés. La dernière fois que j'ai bordé quelqu'un remonte à des lustres. " J'espère que tu es bien installé. " Ma voix se perd dans une chuchotement. Je pense qu'elle dort déjà. Elle s'agite soudainement un peu, je dépose ma main sur son front. Elle semble avoir chaud et bouge encore. Ce grand sourire renferme donc tant de crainte ? Le sommeil nous révèle. Celui de Zoey me paraît soudain bien mystérieux. " Maman ... " Vraiment adorable. Comment me lasser de ce spectacle. Je suis à moitié allongé, à ses côtés sur ce lit immense, et je caresse quelques mèches de ses cheveux si doux. J'ai vraiment l'impression d'être un autre homme. Elle est tellement belle ma ballerine. Ses peurs disparaissent quelque peu et laissent place à l'apaisement. Sans vraiment y penser, je me laisse bercer par sa respiration calme. Ma présence la sécurise un peu alors ? Je suis toujours là, tout près, bien que j'ai délaissé son front pour caller ma tête sur ma main, ne me lassant pas de l'observer. J'aimerais entendre encore sa voix, me réveler le cours de ses pensées ou même de ses rêves. Je ne suis pas déçu. " Alan... " Je ne peux résister à l'envie de lui répondre, dans une tendre murmure. " Je suis là ma Zoey. " Il se fait décidément très tard, je vais rejoindre ma chambre à mon grand dépit. Mais demain, sera une autre page de cette merveilleuse histoire. L'histoire où j'ai enfin pu rencontré ma ballerine américaine, si pure et encore plus belle que dans mes rêves. Je m'écarte lentement pour me relever sans faire de bruit, m'avance vers la porte... et fais demi-tour. Elle est tellement belle. Je me penche vers elle, pour lui embrasser le front. Et me ravise. Avec la plus grand délicatesse du monde, je viens déposer un baiser sur ses lèvres. " Dors mon ange. " Je me relève, satisfait. Surtout ne lui dites rien, ce sera notre petit secret ? En prenant soin de laisser les lumières allumées, je disparais dans ma chambre, entrebaillant la porte qui nous sépare, histoire d'entendre encore sa respiration, qui m'aidera à trouver le sommeil. |
| | | | Sujet: Re: [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey | |
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| | | | [Terminé] ♫ On ne peut que tout pardonner à un tel gentleman ♪ pv Zoey | |
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