Je suis:

Elle n'est vraiment pas coopérative. Sur le chemin qui nous mène jusqu'à l'internat, où j'ai bien l'intention de la mener, elle se débat une fois de plus et réussit à me faire lâcher prise. Mais c'est quoi son problème ? " J'ai été prévenir l'infirmière pour que l'autre mec soit soigné. Tu devrais être contente nan ? Pourquoi tu continues de faire la gueule ? " Je suis un comte mais je reste avant tout un homme qu'il faut respecter. D'où mon ton autoritaire. Elle s'y habituera vite. Elle n'a pas vraiment le choix de toute manière. J'essaye d'esquisser un sourire. Il paraît que pour être "mignon" faut sourire un peu. Alors je tente l'exercice. Après tout, elle s'est bien laissé attendrir par l'autre tache alors pourquoi pas par moi ? " Ok excuse-moi, j'suis un peu rude sur ce coup-là. Mais... je n'ai pas beaucoup d'ami vois-tu. Je sais pas tellement comment m'y prendre ! " Lui prenant la main de manière plus délicate, je m'incline alors, comme mon père m'a appris à le faire devant les dames. " S'il vous plaît, madame Juliette ARMAND, héritière de l'empire du duc ARMAND auquel mon père le comte RICLOTE s'est associé, accepteriez-vous de bien vouloir me suivre jusque dans ma chambre pour faire plus ample connaissance ? " Un dernier petit clin d'oeil et le tour est joué.

Suite à sa demande, j'ai arrêté de la traîner derrière moi et je marche donc rapidement, en surveillant bien qu'elle me suive. " Allez avance ! " Je me reprends aussitôt. " Euh non... excuse-moi je... raaah ! Je sais pas très bien m'exprimer, faut pas faire gaffe. " C'est surtout que je ne sais pas être gentil. Hors, c'est bien la fausse gentillesse que je lui ai témoigné qui a réussi à l'attendrir. Il faut que je m'applique d'avantage. " Ma chambre est la numéro 8. J'ai bien essayé de te chercher dans la tienne mais tu n'y étais pas. Et comme je me suis souvenu que tu aimais le tennis, j'ai enfin pu te trouver. " M'arrêtant alors, tout proche de l'entrée, j'esquisse un autre sourire. " Dommage que je n'aime pas le sport. J'aurais bien aimé pouvoir disputer un match avec toi. " J'y ai mis toute ma bonne volonté. Qu'elle ne m'en demande pas plus sinon je vais gerber.

Je sors ma clé, près à ouvrir pour la faire entrée. " Dis-moi Juliette... euh, je peux t'appeler par ton prénom ? " Avec un autre sourire forcé, en ouvrant la porte, je lui présente le lit pour qu'elle puisse s'asseoir. " Est-ce que tu te plais à Nobilia ? " Zen, restons zen. Elle est plus maline que les autres et tu ne dois pas te louper. Les conséquences seraient terribles pour mon père. J'engage une conversation sereinement, essayant d'être le plus "sympathique" possible. A force d'enchaîner les conquêtes, j'ai bien compris comment tout cela fonctionnait. Et elle finira certainement par craquer, comme toutes les autres. Ce n'est qu'une question de temps. " Je n'ai malheureusement pas été dans ce lycée, mais j'y étais accepté pour y faire ma prépa. Je suis vraiment très heureux... d'enfin pourvoir te rencontrer. " Pitié, que personne d'autre qu'elle ne sache ce que je suis en train de faire ! C'est vraiment humiliant ! " Je t'ai beaucoup observé depuis mon arrivée. Tu es vraiment très mignonne, Juliette. " Allez ! Encore quelques phrases comme ça et c'est dans la poche ! Je suis le meilleur ! Comment ai-je pu douter de mon talent naturel ?

Je me débattais de plus en plus, je n'allais pas laisser ce jeune homme me dicter ce que je devais faire, j'étais une Armand pas un vulgaire chien. Je réussis tant bien que mal à me détacher, j'avais mal au bras et je l'ai frotté un petit peu. Il parla de Vadim comme si c'était un déchet, il ne le connait pas assez pour l'insulter, je le regardai méchamment quand il a sorti cette phrase, Vadim qui sait bagarrer, je ne sais même pas pourquoi d'ailleurs mais il aurait dû réfléchir à deux fois avant de se lancer dans la bagarre.

Mon bras me faisait toujours mal, mais cela allait passer avec le temps " Ok excuse-moi, j'suis un peu rude sur ce coup-là. Mais... je n'ai pas beaucoup d'ami vois-tu. Je ne sais pas tellement comment m'y prendre ! " Je le regardais avec étonnement, lui pas d'ami ? Il se foutait de ma gueule, après peut-être que c'était vrai. Peut-être qu'il est trop direct pour ce faire des amis, quitte à utiliser la manière forte. Je souris quand il faisait toute cette révérence. On se croirait dans un bal ou le jeune homme s'incline pour soit demandé la main à une jeune fille, soit la demander à danser. Il ne manquerait plus que cela, qu'il m'invite à danser. Je me demande si Vadim c'est danser, ou s'il a deux pieds gauche, rah mais pourquoi je pense encore à lui, ce n'est pas possible. Il faut que je me le sorte de la tête. Son petit clin d'œil accentua mon sourire, il était gentil pour un gars qui a failli m'arracher le bras.

" Allez avance ! " Je sortis de mes pensées, et je continuai à sourire tout en le suivant, il était sympa dans un sens. Peut-être que je suis trop naïve mais j'espère qu'il ne joue pas les hypocrites à cause de mon père. " Ma chambre est la numéro 8. J'ai bien essayé de te chercher dans la tienne mais tu n'y étais pas. Et comme je me suis souvenu que tu aimais le tennis, j'ai enfin pu te trouver. " Je le regardais, comment connaissait-il ma passion pour le tennis, seule quelques personne connaissaient mes penchants pour le tennis. « Comment sais-tu que j'aime le tennis ? » J'avais vraiment hâte de savoir s'il connait d'autre chose sur moi qui est assez intime. Enfin le tennis ce n'était pas intime mais c'était ma bulle à moi, et j'aime que personne ne la traverse, surtout les personnes que je ne connais pas. " Je t'ai beaucoup observé depuis mon arrivée. Tu es vraiment très mignonne, Juliette. " Il voulait faire un match avec moi ? Cela aurait franchement était cool, j'aurais aimé montrer à cet homme que je n'étais pas faible et que je pouvais me débrouiller toute seule. « Si tu veux, je peux t'apprendre les bases du tennis et tu pourras progresser »

Pour les deux questions qu'il m'avait posées, je décidais de garder le silence, je répondais par un hochement de tête. Ce n'est pas parce que j'étais mal polie, c'est juste que j'avais la tête ailleurs et que je pensais à Vadim, cet homme enfin cet enfant qui avait le corps d'un homme. Je me demande ce qu'il penserait si je lui dirais qu'il avait un corps d'homme avec un esprit gamin. Je repensai à son rire la première fois qu'on sait rencontrer, il était doux et frai avec un léger accent russe qu'on identifiait facilement. " Je n'ai malheureusement pas été dans ce lycée, mais j'y étais accepté pour y faire ma prépa. Je suis vraiment très heureux... d'enfin pourvoir te rencontrer. " Je me demande pourquoi, il n'a pas fait sa scolarité ici, c'était un magnifique lycée qui donnait aux élèves sortant une haute réputation " Je t'ai beaucoup observé depuis mon arrivée. Tu es vraiment très mignonne, Juliette. " J'avais l'habitude des compliments, avec ma mère qui m'emmenait en soirée, les compliments hypocrites des nobles étaient assez fade à force d'en entendre.

Je ne dis aucuns mots, je regardais juste la chambre. Il y avait quatre lits, chacun réparti dans un coin de la pièce. Sur les murs de mon camarade, il n'y avait rien, même pas une affiche. C'était assez impersonnel et cela me faisait froid dans le dos. Je remarquai sur la table de nuit un livre, avec pour titre « Vieille maison, vieux papier ». Merde, j'avais vraiment cherché ce livre et le voici, ce livre parlait de la révolution française. « Waouh, tu lis ce genre de livre ? Tu l'as bientôt fini ? » J'étais vraiment passionner par ce genre de livre, cela nous transporte tout en étant un peu pédagogue. Maintenant que du son était sorti de ma bouche je pouvais lui poser des questions. « Je peux te poser une question à part cella là ? » Une question me taraudait après qu'on soit sorti du gymnase, je ne savais pas ce qui s'était passé et j'aimerais bien savoir. « Pourquoi tu t'es bagarré avec Vadim ? »

Je suis:

Bien qu'elle ne me réponde pas, je suis sûr que mes compliments ont fait mouche. C'est une évidense. Elle ne peut désormais ne regarder que moi et doit avoir un nombre inimaginable de questions à poser à son nouvel ami idéal : moi. " Waouh, tu lis ce genre de livre ? Tu l'as bientôt fini ? " Oh, elle parle de Vieille maison, vieux papier ? Je vois, je vais continuer sur ce terrain-là. autant l'intéresser au maximum histoire de devenir véritablement irrésistible. " Oui, je suis en prépa littéraire. Monsieur Thibault nous le fait étudier. J'aime beaucoup ce genre de littérature. C'est vraiment... passionnant. " S'il y a de la vérité dans mes propos ? Pas vraiment. Ce livre c'est le baron qui dort dans ma chambre qui le lit pour moi. D'ailleurs il m'a toujours pas fait son compte-rendu du dernier chapitre. J'ai intérêt à corriger ça vite fait. Mais Juliette vient de nouveau monopoliser mon attention. " Je peux te poser une question à part cella là ? " Elle est vraiment mignonne quand elle s'y met. En plus de l'élégance d'une duchesse, voilà qu'elle prend une attitude enfantine parfaitement attirante. Décidément, elle doit être vraiment bandante au lit : c'est une certitude.

Mes pensées me trahissent et voilà que j'ai sourit. Pour la première fois en sa présence je crois. J'espère qu'elle prendra ça pour de la sympathie. Mon père me dit toujours qu'il faut sourire auprès des femmes. D'habitude, je n'ai même pas besoin de le faire. Espérons qu'elle y soit un minimum sensible. " Bien sûr, Juliette. " Voilà une intonation bien calme et rassurante. Berk ! Je ne savais pas que je pouvais vraiment parler de cette manière là quand je voulais. Mais sa question a bien failli griller ma couverture parfaite. " Pourquoi tu t'es bagarré avec Vadim ? " C'est comme ça que s'appelle l'autre abr*ti qui a osé s'en prendre à moi ? Je fronce alors les sourcils, cherchant une réponse satisfaisante. Je ne peux évidemment pas lui dire que c'est parce qu'il a refusé de m'aider. " C'est le nom du mec qu'on a croisé j'imagine ? Tu as l'air de l'apprécier dis-moi... " Je détourne le regard, profondément ennuyé. Il m'a assuré qu'ils ne sont pas ensemble. Comment ça se fait qu'elle semble s'inquiéter pour lui dans ce cas ? J'y comprends rien mais je n'aime pas ça. Allez Aurélien, tu peux trouver une solution. Si elle est convaincue que tu n'as rien fait, tu remonteras dans son estime, c'est évident.

Comme un aveux, je laisse échapper un petit sourire, évitant son regard pour imiter la gêne. Oui, tu es bien partie. Essaie d'imiter les regrets, ça devrait l'amadouer. Après tout, ce n'est qu'une fille. Ca ne devrait pas être bien compliqué de l'embobiner. " On a simplement commencé à parler et je lui ai demandé quel relation vous entreteniez tous les deux. " Jusque là, c'est la vérité. Je tourne mon regard vers la fenêtre cherchant l'inspiration. " Mais quand il m'a dit qu'il voulait te mettre dans son lit... J'ai pas pu me retenir. Ce genre de mec me dégoûte. C'est pour ça qu'on s'est battu : je ne veux pas qu'on te manque de respect, Juliette. " En répétant son prénom, j'ai l'impression de pouvoir devenir un Roméo. Ca déborde de niaiserie c'est répugnant : mais j'espère que ça marche ? Après tout, si c'est Vadim qu'elle préfère, je vais copier ses attitudes. Et cette fois c'est sûr, elle ne me résistera pas. Je me tourne vers elle et lui prend les mains, plongeant enfin mon regard dans le sien. " Tu dois me croire ! Ce mec est un fou furieux, il veut vraiment s'en prendre à toi, parce que tu es une duchesse et qu'il n'y a que le pouvoir qui l'intéresse ! " Pitié, que ça marche. Je me suis assez tourné au ridicule pour aujourd'hui. Qu'on me décerne un oscar si ma manoeuvre a bien réussi.

Il est magnifique quand il sourit, il est vraiment beau sauf qu’il n’a pas la petite fossette comme Vadim, ni les dents blanche. Mais pourquoi je pense à lui, voir tout le temps à lui. C’est bizarre mais ces derniers temps il ne quitte pas mes pensées, c’est horrible comme sensation. Mais qu’est ce qui m’arrive. Le voir allonger par terre me faisait mal dans la poitrine, comme si un être abominable serrait mon cœur. Plus je réfléchissais et plus je ne me connaissais plus en présence de Vadim. Déjà rien que les bises sur la joues cela ne se faisait pas mais le deuxième baiser était beaucoup plus près de la bouche que l’autre. " C'est le nom du mec qu'on a croisé j'imagine ? Tu as l'air de l'apprécier dis-moi... " Je senti que je rougissais, l’apprécié ? Vadim ? Cela ne faisait pas longtemps que l’on se connaissait et là encore ce connaitre est un bien grand mot. Mais c’est vrai qu’il me plaisait niveau physique et j’aimerais le connaitre beaucoup plus.

Je continuais à regarder Aurélien, je devais savoir pourquoi lui et Vadim se sont disputés. Pourquoi est-ce important ? C’est simple, je m’inquiet pour Vadim de plus en plus et j’aimerais savoir alors qu’il savait qu’il allait perdre contre Alexandre. . " On a simplement commencé à parler et je lui ai demandé quel relation vous entreteniez tous les deux. " Je le savais ça puisque j’ai entendu à partir de là. C’est là ou Vadim à dit que je n’étais rien pour lui. La douleur dans mon cœur devenait insoutenable. " Mais quand il m'a dit qu'il voulait te mettre dans son lit... J'ai pas pu me retenir. Ce genre de mec me dégoûte. C'est pour ça qu'on s'est battu : je ne veux pas qu'on te manque de respect, Juliette. " Non, il n’a pas dit ça, pourquoi Aurélien me mentait, j’étais là quand i a répondu à la question même si je me suis éloigner quand il a dit que j’étais personne. « Personne » ce mot résonne dans ma tête et dans mon cœur, cela me fit un mal de chien. C’est comme si on tambourinait mon cœur à l’aide de marteau ou de pierre. " Tu dois me croire ! Ce mec est un fou furieux, il veut vraiment s'en prendre à toi, parce que tu es une duchesse et qu'il n'y a que le pouvoir qui l'intéresse ! "

Rah pourquoi les yeux me piquaient et pourquoi je voyais flou, m*rde je pleurai. Ce garçon a réussi à me faire pleurer à cause d’une phrase. Rah mais qu’est-ce qui se passe, je ne pouvais pas les arrêté. Réfléchissons et ayons le sang-froid. De quoi parlait-on ? De Vadim et du fait qu’il me prend pour une fille de rang. Don je pleure pour un homme qui me prend pour une fille à papa. Je reniflai bruyamment, je sais ce n’était pas classe pour une Duchesse mais j’ai mal au cœur donc c’est une excuse. « Tu es sur qu’il a dit cela ? » Je sais que c’est con comme question mais je suis désespérée et je ne comprends pas pourquoi « Ah ! Il s’est bien moquer de moi, Merci de me l’avoir dit Aurélien. J’avais entendu que je n’étais rien pour lui mais je n’avais pas entendu cette partie »

Je le regardais dans mes yeux et essuya les armes qui me restaient « Allez ne parlons plus de lui » J’avais envie de parler à Aurélien, qui c’est peut être que je deviendrai ami avec lui. « Sinon, tu veux faire quoi plus tard ? » Je sais c’est une question bateau mais fallait bien commencer quelques par pour que l’on devienne plus intime.

Je suis:

" Tu es sûr qu'il a dit cela ? " Voilà, j'ai toute son attention. Mon plan marche comme sur des roulettes. " Ah ! Il s’est bien moqué de moi,. Merci de me l’avoir dit Aurélien. J’avais entendu que je n’étais rien pour lui mais je n’avais pas entendu cette partie. " Elle... nous a écouté ? J'ai échappé bel qu'elle n'est pas entendu cette partie là ! J'ai vraiment eu chaud. Mais elle ne doit pas savoir que ce qu'elle me raconte me soulage. Ce serait vache de se faire griller pour si peu. " Je t'en prie, Juliette. " Mais à peine ai-je prononcé cette phrase que je vois une larme sur sa joue. Elle pleure ? Elle pleure vraiment ? Alors là, c'est vraiment dans la poche. Je dirais même plus : trop facile. " Allez ne parlons plus de lui. " J'affiche une mine démunie et un peu prude. Ce que je joue bien la comédie parfois. " Sinon, tu veux faire quoi plus tard ? "

Sa petite tentative pour détourner le sujet est tellement naïve. J'aime beaucoup son innocence. Je touche à mon but. Je m'approche et lui prend la main. " Tu ne devrais pas pleurer pour lui. Il n'en vaut vraiment pas la peine. " Je fronce les sourcils, plonge son regard dans le sien si clair et je sens que j'ai du mal à me retenir de la prendre... dès maintenant. Mais je ne veux pas l'effrayer. Un cri et c'est foutu. On est au bout milieu de l'après-midi quand même ! Je m'approche et embrasse la larme qui vient de couler sur sa joue. " Tu es belle même quand tu pleures, Juliette. " J'essaye vraiment de mettre le paquet. Elle ne m'échappera pas. Tant mieux si je salis ce mec au passage. Comme ça, elle n'appartiendra vraiment qu'à moi. Je suis proche, très proche d'elle. Mon bras touche même sa poitrine. Il faut ... absolument que je me la fasse.

Il faut que je trouve un excuse. Elle aime toute ça. Inventer des excuses pour se laisser aller. Pour se déculpabiliser. J'ai lâché sa main mais j'essuie du dos de ma main les autres larmes qui lui ont échappé. " J'aimerais devenir ton ami pour pouvoir te protéger de ce genre de mec. Tu voudrais bien de moi alors ? " Ça sert d'avoir regardé plusieurs millions de films de cul dans une vie. Les fausses techniques de drague, à la mélo-romantique, ça marche toujours. Dommage qu'elle ne soit pas habillé en infirmière pour le coup. Et puis sans vraiment attendre de réponse, je m'approche un peu plus et fait semblant de perdre l'équilibre. Je me retrouve allongé sur elle. Son corps est vraiment superbe. Elle est vraiment photogénique. Je pense pouvoir faire de bonne vidéo avec elle plus tard. " Je ... suis désolé. " Un dernier mensonge lancé et je ne peux plus me retenir. Alors que je plonge vers ses lèvres, je tiens déjà fermement ses poignets pour l'empêcher de me repousser. Je plonge déjà ma langue dans sa bouche et je cherche à libérer ma main pour commencer à la déshabiller. Maintenant : elle va avoir de bonnes raisons de pleurer.

J'ai remarqué qu'il me prenait souvent la main, et je trouvais cela un peu lourd. . " Tu ne devrais pas pleurer pour lui. Il n'en vaut vraiment pas la peine. " Mais je ne pleurai pas pour lui, qu'est-ce qu'il me raconte là ? Je pleurais parce que Vadim était tombé dans le coma, voilà, je m'étais fait du souci et là, c'est les nerfs qui relâchaient, voilà, c'était cela. Je le regardais dans les yeux, « C'est juste les nerfs qui relâchent » sa tête s'approcha de la mienne et il m'embrassait sur la joue là où la larme aurait dû descendre.

Je m'éloignai de lui, mais ces mains me tenaient toujours fermement et il s'approcha encore plus près de moi " Tu es belle même quand tu pleures, Juliette. " Mais qu'est-ce qu'il faisait, j'essaie de m'éloigner, mais il ne voulait pas au contraire, il s'approcha encore plus de moi, je me débâtais mais cela ne fonctionna pas, au contraire il me dit des paroles mais je n'entendis rien, ce que je voulais c'est le fuir. Il s'allonge sur moi et je tente de fuir. Son corps était pressé contre le mien, j'essaie de me débattre, mais il n'y a rien à faire.

Sa langue atterrit dans ma bouche, c'était dégueulasse, heureusement que ce n'était pas mon premier baiser sinon j'aurais déjà été dégoutté de l'être humain. J'essaie de lui mordre cette foutu langue qui tournait autour de ma bouche mais cela ne marchait pas, il appuyait trop sur mes lèvres pour que j'arrive à les refermer. Je manquais d'air au bout d'un moment et je pense que lui aussi puisque qu'il se retira. Je remarquai qu'il mettait sa main sur mon corps. « Mais lâche moi » dis-je assez fort pour que peut-être une personne vient à mon secours, car mine de rien, je commençais à avoir peur, mais vraiment peur de lui. Je sursautai quand j'entendis un bruit à côté du lit, tout d'un coup je me sentis libéré et je regardai vers la porte pour voir qui pouvais m'aider.

Après l'épisode au gymnase où je me souviens avoir perdu connaissance auprès d'une Juliette très inquiète pour moi, voilà que j'ouvre les yeux dans un endroit qui me rappelle de bien mauvais souvenirs : l'infirmerie. J'ouvre les yeux d'un coup en me demandant franchement ce que je fous ici. Puis tout me revient. Juliette et l'enf*iré qui veut se la faire ! J'espère vraiment qu'elle ne l'a pas suivi... Il faut que je vérifie ça. Vite. Je ne sais pas combien de temps je suis resté inconscient. C'est en me relevant trop vite que je constate que mes côtes sont endommagés. Et je peux vous dire que ça fait bien, bien mal. Mon cri de douleur a dû retentir dans l'infirmerie. " Monsieur Miloslav ! Ne vous relevez pas maintenant enfin ! Vous avez une côté fêlée ! " Mais je suis obstiné voyez-vous. Peut-être un peu trop parfois. Mais ce n'est jamais la douleur qui m'arrête. " J'ai... un truc important à ... " Elle me barre la route, essayant de me faire me rasseoir dans mon lit. " Miloslav ! Vous n'êtes pas en état de ... " Je ne lui ai pas laissé le choix. Je l'ai littéralement balancé sur un lit pour qu'elle me laisse tranquille et je suis partie en claquant la porte.

Je n'avais pas fier allure avec le sang qui avait coulé de mon nez sur le débardeur que je porte sous ma chemise ouverte. En plus, je ne pouvais pas respirer trop fort sans avoir mal à ma côte blessé donc je marchais lentement en luttant contre la douleur. Nan c'est sûr, je ne devais pas être beau à regarder... Mais là c'était bien le cadet de mes soucis. Sans réfléchir, je fonce vers l'internat pour voir si je peux trouver Juliette : si possible sans l'autre c*n, je prie de toutes mes forces pour qu'il ne se soit rien passer depuis mon petit moment d'absence. Seulement quand je monte à l'étage, avec ma vitesse d'escargot pour ne pas trop souffrir, j'entends un cri. C'est sa voix. J'en suis sûr. " Lâche-moi ! " Mon sang ne fait qu'un tour et j'ouvre la porte pour tomber sur la scène que je n'avais que trop bien imaginé. Je ne prends pas le temps de comprendre. Il la tient, elle se débat : je fonce sur lui pour les séparer. Je le prends à la gorge pour l'obliger à se reculer et pour un peu me venger de tout à l'heure. Si j'ai perdu connaissance c'est uniquement parce qu'il m'a à moitié étranglé cet enf*iré.

Je le tire avec moi pour que Juliette puisse se dégager. Je le tiens fermement quand je sens alors qu'il me fout un coup dans mes côtes... déjà endommagé. C'est moi qui m'effondre de nouveau. Mais je le tiens par le col pour ne pas qu'il atteigne de nouveau Juliette. " Va chercher un surveillant ! Vite ! "  Je fais ce que je peux pour le retenir de nouveau. " Tu n'es vraiment qu'un sal*ud ! " Il joue avec ma blessure et c'est moi qui me retrouve à sa merci contre le mur. " Lâche-moi sale ordure ! C'est toi le pédé de toute façon ! " Je lui offre un bon coup de poing qu'il n'a pas vu arriver histoire de lui faire perdre un peu le nord. " Je vais t'apprendre... " J'enchaîne plusieurs coups. "... à amadouer... " Je termine en le faisant tomber. " ... les jolies filles ! " J'aurais presque envie de lui cracher à la figure mais on va éviter. Nous sommes dans une prestigieuse école tout de même. Le regard que je lui lance, plein de haine, en dit long lorsque le surveillant arrive enfin.

Après avoir bien expliqué la situation, je sors et rejoins Juliette, en titubant un peu. Je crois que j'ai gagné quelques hématomes en plus, un joli coquard et une côte qui est passé de fêler à bien, mais alors bien casser. " J'ai pas eu le temps ... de te dire que ce type est un détraqué... " Je respire le plus doucement possible prenant conscience que la douleur de tout à l'heure était tout mignonne à côté de la nouvelle que je ressens à chaque respiration. J'avance ma main vers elle et repousse l'une de ses mèches de cheveux. " Tout va bien ? " Je suis tellement rassuré qu'elle aille bien. Vraiment. Vraiment rassuré. Je vascille et je me tiens à elle pour ne pas tomber. " Désolé, je crois que j'ai vraiment ... forcé sur ce coup-là. " Il faut que je m'assois. Que j'arrête de respirer aussi mais ça c'est pas possible. Mais au moins, elle va bien. Alors, je ne me suis pas battu pour rien.

Je suis:

Je ne savais pas ce qu'il se passait mais je fus pris par la gorge et éloigner de Juliette, je me retournais pour voir qui est la personne qui souhaite se battre avec moi et qu'elle fut ma surprise quand je vis, le fameux PD. « Tiens, tiens, tiens mais qui voilà ? Le fameux PD, Je savais... » Je ne pus terminer ma phrase car il appuyait franchement sur ma gorge et je faillis m'étouffer vraiment. Je me débâtais en lui donnant un coup sur les côtes. Il s'éloigna de moi mais me tenais toujours, je n'arrivais pas à le faire lâcher.

Je voulu rattraper Juliette quand, elle était sur le point de sortir de la chambre, mais il me tenait fermement ce petit c*n. Je me retourne vers lui avec fureur et je lui tape encore une fois dans les côtes, il vient de me faire perdre une bonne occasion et là c'est la goutte d'eau donc je tapais et tapais encore, jusqu'à ce que son point trouve mon visage et là c'est le déchainement totale jusqu'à je tombe par terre. Je n'ai même pas eu le temps de dire un seul mot que je vois des points noirs et je me sens partir dans le noir.

Vadim ? Mais qu'est-ce qu'il faisait ici, en plus il est couvert de sang. Je n'aime pas la tête qu'il fait, un mélange de colère et de furie, cela faisait peur. Sans que je fasse quelque chose le corps qui me retenait, il n'y a même pas une seconde disparue. Vadim lui tenait le coup et l'éloigna de moi, je restais la planté en regardant la scène devant moi, mes yeux voyaient flou, j’entendais des bourdonnements et je ne savais pas quoi faire à part regardé. Aurélien qui tapait sur les côtes de Vadim et ce dernier qui essaya de l'empêcher.

" Va chercher un surveillant ! Vite ! " Pourquoi un surveillant ? Ah oui, pour ce qu'il avait fait, j'enlevai les genoux contre mon torse, quand les ais-je mis vers mon torse ? Je me levai comme un automate et je courrais vers la porte ouverte et chercha un surveillant, je ne regardais pas où j'allais je savais juste que vers ici il y avait souvent des surveillant. Je courrais jusqu'à percuter quelqu'un, c'était Richard, le concierge. Il me regarda comme un fou, mais je ne lui laissai pas le temps de me parler. « Vadim... Combat... Viole... Aurélien » Il me regarda comme si j'étais une folle. « Reprends-toi jeune fille et dit moi ce qu'il se passe » Je repris mon souffle et ma concentration, pour former une phrase cohérente. « Vadim se bat avec Aurélien, car ce dernier à failli me prendre alors que je n'étais pas consentante »

Il me regarda avec insistance, puis prit son téléphone et appela à certains Denis, pour lui expliquer la situation, ce dernier arriva vite, il devait surement surveiller le logement. Dans tous les cas, ils me suivirent quand je courus vers la chambre à Aurélien. Je ne voulais pas rentrer dans la chambre, mais le fameux Denis comprit et rentra suivit de Richard qui jeta un œil sur moi quand Vadim fut sorti de la chambre. Je baissai la tête quand le jeune homme s'approcha de moi. " J'ai pas eu le temps ... de te dire que ce type est un détraqué... " Ouais, je sais, j'ai tellement honte, de moi et de ne pas avoir su me défendre. Son geste me fit loupé un battement de mon cœur, je comprenais rien à ce qu'il m'arrivait surtout quand Vadim est dans les parages. " Tout va bien ? ". Je me repliai sur moi, je mis mes jambes contre mon torse et mon front sur mes genoux. Je hochais de la tête tout en espérant qu'il y croit. " Désolé, je crois que j'ai vraiment ... Forcé sur ce coup-là. " Je lève la tête, il est juste au-dessus de moi, il se tient à une de mes épaules pour ne pas tomber, je le regardais plus en détail. Il était couvert de sang partout, on aurait dit que ces blessures, c'étaient ouvertes.

Je me levai, tout en le tenant pour qu'il ne tombe pas. « Merci beaucoup Vadim, mais tu n'aurais pas dû faire cela. Tu as vu dans quel état tu es ? » Je devais lui faire comprendre qu'il n'aurait pas dû me sauver, maintenant, il saigne à cause de moi, par ma faute, car je n'ai pas su me défendre. « Déjà que tu t'es bagarré avant quand tu n'avais plus de forces, maintenant tu te bagarres même blessé ? » Je soufflai pour montrer mon mécontentement. « Allez vient, je t'emmène à l'infirmerie. » Je devais me faire pardonner pour ce que j'ai fait, le blesser encore plus, c'était inadmissible pour moi surtout que c'était de ma faute et je ne compris pas ce pincement de cœur que j'ai eu maintenant. Je pris son bras, le mis sur mon épaules pour l'aider à marcher et me dirigea vers l'infirmerie qui se trouve à l'intérieur de l'école.

Respirer est une vrai torture. Heureusement, je connais déjà ce type de douleur. Comment l'oublier... Enfin, ça passera : mais je risque d'être sérieusement diminué pendant un bon bout de temps. Je me tiens à Juliette qui a l'air vraiment secoué par ce qui s'est passé. " Merci beaucoup Vadim, mais tu n'aurais pas dû faire cela. Tu as vu dans quel état tu es ? " Son inquiétude me fait sourire. Comme elle me désigne, je baisse la tête sur ma chemise. Qui est pas mal taché... Et ce n'est pas que mon sang... " Déjà que tu t'es bagarré avant quand tu n'avais plus de forces, maintenant tu te bagarres même blessé ? " J'essaye de me redresser pour faire mon malin. Mauvaise idée. " Faut croire. " La douleur me reprend au moment où j'articule ses mots. Et lorsque qu'un râle de douleur m'échappe, je vous garantie que c'est pas de la comédie. " Allez viens, je t'emmène à l'infirmerie. " Juliette a déjà pris mon bras pour se glisser en dessous et me servir d'appuie. J'avoue que ça me soulage beaucoup de pouvoir m'appuyer sur elle. " Merci mais... je pourrais passer me changer avant ? " J'affiche un sourire un peu crispé avant d'ajouter : " L'infirmière a déjà une dent contre moi... J'aimerais être un peu plus : présentable. Et il n'y a que mes côtes qui sont douloureuses : ça peut attendre. "

Nous arrivons jusqu'à la chambre n°2 heureusement vide. Après avoir ouvert la porte, nous faisons quelques pas ensemble avant que je la libère en lui présentant mon lit. " Je ne serais pas long. " Je me tourne vers l'armoire juste à côté et en cherchant une autre chemise, je retire la mienne qui n'est plus vraiment présentable. Il faut absolument que j'enlève ce débardeur aussi. Seulement un beau râle de douleur m'échappe quand j'essaye d'attraper le bas du tissu. C'est ... c'est impossible ! J'arrive pas à lever les bras pour le retirer ! " Je ... Je crois que j'ai besoin d'aide. " Finis-je par avouer après m'être débattu pendant quelques minutes en gémissant de douleur. Je m'assois sur le lit, à côté de Juliette, épuisé par la douleur et l'effort que je viens de faire. J'ai encore du sang séché sur le visage, les mains et sur le torse. Je suis vraiment mal en point. Je déteste être faible comme ça. Parfois j'ai vraiment l'impression d'être le dernier des imbéciles quand je me retrouve à ce point blessé. Le regard que je lance à Juliette à ce moment-là est des plus misérables. Mais pourquoi je la laisse me voir si mal en point ? Il y a des questions auxquelles je serais bien incapable de répondre pour le moment.

" L'infirmière a déjà une dent contre moi... J'aimerais être un peu plus : présentable. Et il n'y a que mes côtes qui sont douloureuses : ça peut attendre. " Je le regard avec de grands yeux, pourquoi veut-il se changer ? L'infirmière a vu pire donc je ne comprends pas. « Je pense que tu es trop jeune pour elle, si tu veux te rendre beau » dis-je pour qu'il oublie ces blessures et que j'oublie les miennes aussi, ces blessures mentales qu'Aurélien a mises.

L'arrivé dans sa chambre se faisait en vitesse, je l'ai laissé me guider jusqu'à sa chambre. La chambre, n'était pas vraiment propre, on voyait des vêtements par terre : une chemise, un pantalon, et même un boxer. Je rougis en voyant ce vêtement, non mais, c'est intime ce genre de truc. Je m'assis sur le lit que Vadim me présenta et je repensai à ce qu'il aurait pu m'arriver s'il n'était pas apparu. Est-ce qu'Aurélien m'aurait prise sans mon consentement, cela, je ne le sais pas. Ce garçon était-il sincère un moment ou me mentait-il tout le temps ? J'étais assez indécise, et je voyais ma naïveté au grand galop. Je n'aurais pas dû lui faire confiance, je levai la tête et je regardai Vadim. Je me demandais si je peux lui faire confiance, est-ce qu'il jouera avec moi comme Aurélien ?

Un râle me fit sursauter et me concentra sur Vadim. Son visage n'exprimait que douleur. " Je ... Je crois que j'ai besoin d'aide. " Il s'assit à côté de moi. Je le regardais dans les yeux avant de baisser ma tête vers son corps. Il était bien musclé et bien proportionner. Je mis mes mains sur son corps, plus particulièrement sur ces côtes et je regardais avec mes doigts quelles sont les côtes qui étaient cassés. Je sentis deux protubérances autour d'une côte, donc celle si était bien cassé. Je regardais pour les autres côtes, et je sentis une petite bosse, celle-ci pouvait être fêlé. Dans tous les cas, on avait que deux côtes dans un état grave, cela pouvait aller. Pendant cette fouille, ma tête regarda toujours le corps. Après cette inspection, je levai mon visage et je vis le visage de Vadim a une dizaine de centimètres par rapport au mien. Je rougis et je m'éloignai vite fait de lui, tout en sentant mon cœur battre plus vite que la normale. « Quand il est question de bagarre, tu es là, mais après on doit soigner les héros, c'est cela ? Je savais que j'aurais dû lire, les caractères en tout petit » Je voulus détendre l'atmosphère et oublier ce qu'il vient de se passer, oublier ces battements de cœur irrégulier, oublier ce rougissement sur mes joues, oublier le sentiment que je commence à deviner et qui apparaît quand Vadim est proche de moi voir est juste là.

Je me levai du lit et me positionnai devant lui « Bon alors, tu as une côte cassée et une fêlée, donc le mieux c'est que tu ne bouges plus du tout. Donc tu as deux solutions, soit tu veux enlever ton débardeur, mais on le coupe du haut vers le bas et devant et derrière, soit tu le laisses et on va chez l'infirmière qui t'enlève cette douleur en te donner des antidouleurs. » Je devais avant tout être correcte avec Vadim et surtout m'éloigner de lui, de ce qu'il me fait ressentir, c'était pour mon bien, pour que je l'oublie, car ce sentiment au fond, peut facilement me briser comme il l'a fait avec mon ami qui l'avait pour moi.

Tandis que j'avais totalement baissé ma garde, mon esprit occupé à se morfondre à propos de mes nouvelles faiblesses, voilà que Juliette vient examiner mes blessures. Tandis qu'elle pose délicatement ses mains sur mes côtés, j'ose à peine respirer. J'ai peur d'avoir mal. Alors je ferme les yeux et sers les dents. Mais rien de si fâcheux n'arrive. Il n'y a que ma respiration qui me fait souffrir. Ses doigts qui cherchent les preuves de mon mal ne me font absolument pas souffrir. Si j'avais pu respirer normalement : j'aurais poussé un soupir de soulagement. Elle a baissé la tête, ne fixant que mon torse. A l'abri de son regard, j'observe ses cheveux et ses mains qui me scruptent. Elle est si proche. Je peux sentir son parfum. Si doux et léger. Lorsqu'elle relève la tête, elle me surprend entre train de l'observer. Je la vois rougir puis s'éloigner au plus vite. " Quand il est question de bagarre, tu es là, mais après on doit soigner les héros, c'est cela ? Je savais que j'aurais dû lire, les caractères en tout petit. " Le ton qu'elle prend me fait sourire. Même si ces joues sont encore un peu rouge. " On dirait bien. " Lorsque je la vois qui se relève, mon coeur se resserre. Pourquoi donc ? Je cligne plusieurs fois des yeux tandis qu'elle me donne son diagnostic.

" Bon alors, tu as une côte cassée et une fêlée, donc le mieux c'est que tu ne bouges plus du tout. Donc tu as deux solutions, soit tu veux enlever ton débardeur, mais on le coupe du haut vers le bas et devant et derrière, soit tu le laisses et on va chez l'infirmière qui t'enlève cette douleur en te donner des antidouleurs. " Je baisse la tête vers le débardeur tâché et plein de sueur. On ne peut vraiment rien faire hein ? Ma réflexion n'est pas très longue et je ne tarde pas à faire mon choix. " Donc si je comprends bien, que ce soit toi ou l'infirmière : il faudra le couper de toute façon. Je voudrais juste l'enlever et retirer le sang séché avant d'y aller. " Alors que je me lève pour attraper des ciseaux qui traînent sur le bureau, je tiens à préciser quelque chose et je reprends aussitôt la parole. " Je ne veux pas me faire beau : juste effacer les traces de la bagarre. Les surveillants m'ont assuré qu'il ne parlerait pas de moi et tout le monde n'est pas obligé de le savoir. J'ai promis d'arrêter mes conneries mais avec ça, j'ai bien peur qu'on prévienne mon père... et ce serait pire que tout. "

Je lui tends les ciseaux en retrouvant un petit sourire en coin. " Je parie que tu n'as jamais fait ça de ta vie... " Si c'est une jolie petite dûchesse, découper un vêtement ne doit pas lui être arrivé bien souvent. " Fais-toi plaisir. " Lorsque je baisse les yeux vers les siens, j'ai l'impression de me brûler. Mon arrogance naturelle a refait surface. Je ne veux pas l'effrayer mais je trouve la situation amusante. Je ne peux pas le faire sans elle, j'espère qu'elle ne prendra pas la mouche pour si peu. Encore quelques efforts et je vais pouvoir dormir durant plusieurs jours, assommé à coup d'anti-douleurs et de morphine, en oubliant tout le reste. Finalement, c'est un bon plan de se casser les côtes pour rendre service.

Je hochai la tête quand il me fait part de son résultat. On ne pouvait pas enlever se débardeur sans risquer de lui faire mal et peut être de déplacer la côte casser. Sinon elle pourrait perforer un poumon et là le désastre serait catastrophe. Il pourrait directement mourir ou simplement mourir à petit feu et il faudrait appeler les ambulances. Quand il se leva, je reculai de quelques pas, ce n'est parce qu'il me dégoute, mais parce que j'ai envie qu'il s'approche de moi, pas envie de ressentir ce que je ressens.

" Je ne veux pas me faire beau : juste effacer les traces de la bagarre. Les surveillants m'ont assuré qu'il ne parlerait pas de moi et tout le monde n'est pas obligé de le savoir. J'ai promis d'arrêter mes conneries mais avec ça, j'ai bien peur qu'on prévienne mon père... et ce serait pire que tout. " Je le regardais avec honte, je ne voulais pas ranimer des souvenirs et qu'il ait peur de se faire ciré à cause de son père. Je le regardais avec un air de tristesse.

Quand il me tendait la paire de ciseaux, je le regardais bizarrement. Je ne savais pas quoi faire avec ces ciseaux surtout que cela n'avait rien à voir avec de quoi on avait parlé. On parle de son père et il me tend les ciseaux, bizarres comme réaction. Je lui prends les ciseaux quand il parla. " Je parie que tu n'as jamais fait ça de ta vie... " Je viens de comprendre, il voulait que ce soit moi qui lui coupe, pourquoi pas après tous. Je le regardais avec un air de défi. Ce jeune homme se prenait pour qui, j'ai déjà coupé des vêtements et j'ai déjà fait de la couture. « Tu crois quoi ? Tu penses qu'en étant duchesse, je n'ai jamais pris à découper un vêtement. Passe une journée avec ma mère en étant une fille et tu verras »

Je pris une partie du tissu et je le pinçai pour que je puisse découper droit, je partis du bas vers le haut. J'étais assez proche de lui pour sentir son odeur, une odeur de fraise et d'orange. C'était assez bizarre, je ne savais pas si c'était son after-shave qui donnait ces odeurs ou un savon. Quand la paire de ciseaux découpait la partir du haut, son visage était encore trop proche. Je m'éloignai vite fais pour passer derrière lui et découper la partie de derrière. Quand j'ai tout fini, je lui enlevais chaque partie de son débardeur tout en étant derrière, ces muscles étaient fermement décider vers le haut de son dos. On voyait apparaitre quelques taches, des grains de beauté qui était plus ou moins gros et disséminé un peu partout.

Il fallait que je me concentre et que j'enlève cette vue de mes yeux sinon Vadim verrait que je prenais du temps pour rien au final, puisque le haut est déjà enlever. Je rougis vraiment à ce contact et à cette vue. J'avais déjà vu des hommes avec le haut nu, mais à cause de ce fichu sentiment, je le voyais différemment. Je me positionnai en face de lui pour oublier ce que j'ai vu, mais le devant était pire que le derrière, son corps était comme je l'avais vu avant sauf qu'il y avait des bleus, il ne l'avait pas raté Aurélien. On voyait aussi de poils blonds presque blancs qui donnaient lui donnait un corps sans poil. Les poils se marièrent parfaitement avec le corps et lui donnaient un aspect nu.

« Je... Je... » L'horreur, une horreur vraiment de ne pas pouvoir parler correctement, car j'étais proche du jeune homme. Je devais me reprendre, je me retournais vers l'armoire pour de pas voir son corps et laisser au jeune homme un peu d'intimité. « Que veux-tu comme vêtement ? » Je regardais ce qu'il avait puis je pris une chemise bleu clair avec des rayures bleues foncées. « Je pense qu'une chemise t'irait, tu pourras juste la posé sur tes épaules, je pense que cela passera. » Je lui tendis la chemise tout en le regardant dans les yeux.

Je pense que mes provocations n'étaient peut-être pas bienvenue. " Tu crois quoi ? Tu penses qu'en étant duchesse, je n'ai jamais pris à découper un vêtement. Passe une journée avec ma mère en étant une fille et tu verras. " Lire mes pensées étaient donc si facile ? Je fis une petite moue, déçu. Je pensais très rapidement que j'aurais bien aimé passer une journée avec sa mère mais que pour me changer en fille, cela allait être difficile. Plutôt que de répliquer et de la faire changer d'avis alors qu'elle commençait à découper mon débardeur, je me tus et la regardais à l'oeuvre. Effectivement, elle savait bien se servir de ses ciseaux. C'est pour cette raison évidente que je n'allais certainement pas répliquer. Une coupure est si vite arriver, restons prudent. J'ai été assez amoché pour le moment, je pense. Je ne sais pas si c'est cette proximité qui la gêne mais elle ne me regarde plus. Je repense alors à la réaction qu'elle a eu quand je me suis relevé. Elle s'était... vivement écartée. Peut-être que je l'effrayais avec mes allures de blessé de guerre ? Hm, c'est étrange tout ça. Il faudrait que je mène l'enquête, mais plus tard. L'urgence de la vive douleur que mes côtes m'inspiraient primait sur tout pour le moment.

Juliette s'est maintenant glissé dans mon dos pour finir le travail. Voilà, les morceaux tombaient à mes pieds. Je me sentais plus libre à présent. Même si en penchant la tête vers mon torse, l'étendu des nouveaux hématomes étaient assez impressionnant. La vache. Ma peau marque de plus en plus ou il s'est vraiment acharné contre moi, l'autre taré ? J'hésitais encore entre les deux solutions, puisqu'il ne m'avait pourtant pas sembler plus souffrir plus que d'habitude alors qu'elle reprit la parole de manière plutôt hésitante. " Je... Je... " Et bien, quoi ? Crache le morceau. " Que veux-tu comme vêtement ? " La voilà repartit à l'autre bout de la pièce. " Ce qui vient sera parfait. " Je ne tardais pas à regretter d'avoir parler quand la douleur se fit plus vive à cause de ma respiration. Je posais mes mains sur celle-ci en essayant de respirer le moins possible. " Je pense qu'une chemise t'irais, tu pourras juste la poser sur tes épaules, je pense que cela passera. " " Merci, c'est parfait. " Alors que je tendais la main pour prendre la chemise, elle releva la tête et plongea ses grands yeux bleus dans les miens. Confus, je ne comprenais pas ce qui se passait. Elle m'évitait et là, paf, elle me fixe ? En rougissant, je me saisis de la chemise et détournait le regard. " J'en ai pour deux minutes. " Lentement mais sûrement, je me dirigeais alors vers la salle de bain refermant la porte derrière moi.

J'avais envie de pousser un soupir de soulagement mais je repensais immédiatement à mes côtes et je me dis que ce ne serait pas une si bonne idée. Posant la chemise propre sur une chaise, je fis couler l'eau chaude dans le lavabo en admirant un peu le portrait que m'avait taillé mon dernier ennemi que j'avais mis au tapis pour me venger. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce n'est pas joli, joli. Me saisissant d'un gant, je me débarbouillais la figure d'un sang qui n'était pas le mien avant de lentement m'attaquer à mon torse et mes bras couvert d'un étrange mélange de sueur, de poussière et de sang séché. Dégoûté d'avoir été si sale, j'ajoutais un peu de savon au parfum fruité que ma mère m'avait ramené d'un de ses nombreux voyages. Bon ça ira. Un coup de serviette et on pourra y aller. Je réussis tant bien que mal à enfiler ma chemise en m'y prenant doucement et à plusieurs reprises. Je fermais quand même quelques boutons, ne souhaitant pas exposé mes blessures à qui n'était pas obligé de savoir que j'avais pris une raclée.

J'ouvrais alors la porte pour rejoindre la duchesse qui m'attendait dans la chambre. " Désolé pour l'attente. " Avant de franchir le seuil, je tenais à lui dire deux mots. " Merci. " Bien que caractérisant parfaitement ce que je ressentais, je doutais que ce mot suffise à tout expliquer. En m'appliquant à respirer lentement, je développais mon propos.  " D'être là et de me soutenir. Mais ne t'en fais pas, une fois à l'infirmerie, je pense que ça ne pourra aller que mieux. Désolé de m'être montré si misérable devant toi. Si je pouvais enlever cette vision de ton esprit, je le ferais. " C'était sincère. Je déteste montrer mes faiblesses et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle venait d'en voir une bonne partie. Sans oser ouvrir la porte de la chambre, je fixais le sol pour une fois, inquiet de savoir ce qu'elle pensait de mon attitude.

Quand il fut parti, je soupirai vraiment, mon cœur battit à cent à l'heure et il ne se laissait aucune pose. Ce sentiment était tellement horrible s'il était destiné à une personne où ce n'était pas réciproque. Je connaissais cela puisque mon ami, la ressentie pour moi. Maintenant, il est avec une de mes amies, mais il lui a fallu du temps pour m'oublier dans son cœur. Je fixais la porte ou Vadim était parti. Ressentir l'amour alors que je ne le connaissais pas et que je ne l'ai vu que deux fois, c'est un peu idiot dans un sens. Suis-je vraiment amoureux de lui ? Si oui, je parie que cela n'est pas réciproque, il n'y a que les idiotes comme moi qui tombe amoureuse comme cela. L'amour peut rendre vraiment fou s'il n'est pas partagé et là, je pense bien qu'il ne le sera pas. Je ne sais pas si je pouvais tenter ma chance, aucun indice ma montrer qu'il s'intéressait à moi. Pour lui, je suis surement une fille comme toutes les autres. Une fine banale, avec une richesse et un titre de noblesse.

Je m'assis sur le lit et pris des résolutions, s'il y avait le moindre petit signe. Je tenterais ma chance, sinon j'essaierais de l'oublier comme mon ami Yvan la fait pour moi. Je deviendrai peut-être une amie et je l'aiderai pour son père. J'espère juste qu'il ne profitera pas sur mon titre. Je ne le connais même pas, mais j'ai envie de m'approcher de lui et de lui donner un sourire. Un sourire sincère et c'est ce sentiment qui me donne des ailes. Peut-être que je m'avance trop vite, peux être que c'est juste une amitié qui se développe ou alors que j'ai de la considération pour lui parce qu'il m'a sauvé d'un viole.

J'entendis la porte s'ouvrir et je sursautai du lit. J'étais tellement pris dans mes pensées que j'avais complètement oublié qu'il était à côté. " Merci. " Je le regardais bizarrement, c'est moi qui devrais dire ce mot et pas lui. " D'être là et de me soutenir. Mais ne t'en fais pas, une fois à l'infirmerie, je pense que ça ne pourra aller que mieux. Désolé de m'être montré si misérable devant toi. Si je pouvais enlever cette vision de ton esprit, je le ferais. " Il fixait le sol comme si j'étais le bourreau et lui la victime. Je m'approchais de lui et mis ma main sur son épaule, puis je lui levais le menton grâce à mon autre main pour qu'il me regard dans les yeux. « C'est plutôt moi qui devrais te dire Merci, non ? Tu m'as sauvé d'une personne qui allait me violer, sachant que tu étais blessé. Tu t'es bagarré pour moi, car surement, Aurélien disait des choses méchantes sur moi » Les paroles d'Aurélien me revenais en tête et à mon avis tout ce qu'il m'a dit devait être vrai, mais ce n'était surement pas Vadim qui les a dits, mais Aurélien. « Tu devrais être fière de toi pour ce que tu as fait et pas baisser la tête » J'enlevais mes mains de lui et m'éloignai de lui.

« En plus, tu pourras faire ton macho devant les filles et dire que c'est des blessures de guerre » Je lui souris puis rajoutai « Maintenant, tu vas me faire le plaisir de lever la tête et de montrer qui tu es, tu es Vadim MILOSLAV, un garçon qui a fait son chevalier en sauvant une fille. Un garçon qui mérite sa place à Nobilia malgré le fait qu'il se bagarre pour ces idées alors qu'il pourrait utiliser ces idées. Un garçon qui va aller à l'infirmerie et qui va se faire soigner parce qu'il a du mal à respirer. Un garçon comme toi, Vadim ne doit jamais baisser la tête pour ce qu'il fait malgré les conséquences. » Je lui souris encore une fois, je voulais lui faire lever la tête pour qu'il soit fière de lui. J'ouvris la porte. « Maintenant, on y va, et on va montrer à tout le monde ce que tu vaux même à l'infirmière. » Je pris les bras de Vadim et me dirigeai vers la porte « Au fait Vadim, merci de m'avoir sauvé. » Me concentrant pour ne pas faire de mal, je me dirigeai vers l'infirmerie.

[HRP : désolé je ne sais pas ce qu'il m'est arrivé mais voir ton personnage baisser la tête me mettait un peu en rogne, j'espère que tu vas apprécier sinon je modifierais. Par contre si tu veux on peux continuer à l'infirmerie mais je pense qu'il n'y aurais rien a dire qu'est ce que tu en penses ? ]

La réaction de Juliette fut immédiate. Elle posait sa main sur mon épaule, trouvant les mots pour me montrer son mécontentement. " C'est plutôt moi qui devrais te dire merci, non ? Tu m'as sauvé d'une personne qui allait me violer, sachant que tu étais blessé. Tu t'es bagarré pour moi, car sûrement, Aurélien disait des choses méchantes sur moi. " Je pouvais lire un étrange agacement dans sa voix et ses propos. J'étais vraiment surpris. J'ai réussi à la mettre en colère en la remerciant ? Sans oser relever la tête pour croiser son regard, je posais une question évidente. " Comment sais-tu ça ? " Je ne pense pas que ce prénommé Aurélien lui aurait fanfaronné sur ce qu'il avait osé dire lorsqu'il m'a fait sa fameuse proposition. " Tu devrais être fier de toi pour ce que tu as fait et pas baisser la tête. "  Sans réfléchir alors, je relevais la tête pour affronter ces mots qu'elle disait avec tant de facilité. Était-ce vraiment ce qu'elle pensait de moi ? En rompant le contact, elle s'éloignait de moi sans cesser son très intéressant monologue.

" En plus, tu pourras faire ton macho devant les filles et dire que c'est des blessures de guerre. " Cette remarque me surprit puis me fit légèrement sourire. " Ce serait bien mal me connaître. " Elle partageait mon sourire et continua sur sa lancée. "  Maintenant, tu vas me faire le plaisir de lever la tête et de montrer qui tu es, tu es Vadim MILOSLAV, un garçon qui a fait son chevalier en sauvant une fille. Un garçon qui mérite sa place à Nobilia malgré le fait qu'il se bagarre pour ces idées alors qu'il pourrait utiliser ces idées. Un garçon qui va aller à l'infirmerie et qui va se faire soigner parce qu'il a du mal à respirer. Un garçon comme toi, Vadim ne doit jamais baisser la tête pour ce qu'il fait malgré les conséquences. " Mon cœur se mit à battre si vite. J'aurais bien voulu bombé le torse mais la chose s'annonçait difficile. J'avais du mal à croire qu'elle pouvait vraiment penser tout ça de moi. J'avais bien compris avec tous ses mots qu'elle ne m'en voulait pas et qu'elle m'encourageait même à être fier de moi. " Tu as ... en partie raison. " La voir sourire était un grand soulagement pour moi et je lui rendais sa soudaine bonne humeur, oubliant un instant que j'étais dans un état misérable à cause d'un sale type qui ne se battait pas loyalement.

" Maintenant, on y va, et on va montrer à tout le monde ce que tu vaux même à l'infirmière. " Elle s'approchait de moi, se replaçant sous mon bras pour m'aider à avancer tout en poussant la porte de la chambre à ma place. Elle avait de la détermination pour deux, c'était certain. Puis alors que nous n'avions fait que quelque pas, elle s'interrompit et me dit de sa voix douce et pleine de sincérité. " Au fait Vadim, merci de m'avoir sauvé. " Très gêné par les nombreux compliments qu'elle venait de me faire et ce dernier qui me touchait en plein cœur, je détournais les yeux en répondant doucement quelques mots que j'arrivais à formuler. " Y'a pas de quoi. Puisque tu viens... de me remonter le moral : nous sommes quitte maintenant. " Le chemin vers l'infirmerie s'annonçait plutôt long mais grâce à Juliette, je pense avoir retrouvé le courage de le faire en gardant la tête haute, malgré le fait que j'avais besoin de l'aide d'une fille, qui plus est une duchesse pour y arriver.

La suite c'est à l'infirmerie ...

HRP: