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 [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital

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MessageSujet: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeMer 5 Fév - 18:35

L'épisode précédent ici



Je lui laisse à peine le temps de répondre que je suis déjà partie vers l'internat. Nous traversons les bâtiments en vitesse, et arrivons devant sa chambre. Vadim ouvre la porte. Il la referme derrière nous, seulement au moment où je m'apprêtes à dire quelque chose, j'entends une voix venant de la salle de bain.

"Alors, Lana! Comment va Laurent? Pas trop de coups de soleil j'espère!"

Je sais immédiatement à qui appartient cette voix. Alex sort nonchalamment de la salle de bain, mais cette fois ci je ne me laisse pas pétrifier, je tente de garder mon sang froid, et de réussir à retrouver ma répartie d'antan. Toutefois, ce qu'il vient de dire me provoque la même sensation qu'une gifle violente.


"Et toi, ça va, pas trop en manque de chair innocente? Il y a en a dans les asiles aussi, tu sais."

Alex rigole rapidement. Mon coup est totalement raté. Je me rappelles des leçons de Vadim tout à l'heure. Rester sur ses gardes. Je suis donc attentive au moindre mouvement qu'Alex pourrait esquisser. La présence de Vadim me donne confiance. Seulement Alex lâche encore une fois une phrase assassine, je reçois ces mots comme un coup de couteau.

"Je ne suis pas là pour parler de moi, mais de Laurent. Il ne se sent même pas coupable de s'envoler pour l'Australie alors que mademoiselle a essayé d'avaler toutes les gélules de la maison quelques heures auparavant? Et de laisser le petit Sacha livré à lui même? Aucun cœur, ce garçon dis-moi..."

Je déglutis. Ses mots me déchirent, il avait raison lorsqu'il disait que rien que ses paroles suffiraient à me blesser, au plus profond de moi-même.

"Laisse ma famille en dehors de tes pulsions sexuelles, sale chien!"

  J'ai plus de mal à trouver mes mots, j'ai perdu ma fière assurance, mais je tente de ne pas perdre la face, de rester la tête haute.

  "Voilà qu'elle devient vulgaire, la petite Lana! Non mais, sérieusement, il doit être franchement c*n, Laurent! Sa sœur essaie de se suicider, alors on arrive à temps et on lui arrache les médicaments des mains, on la secoue, une bonne claque et au lit, veillée par Maman, la jolie Lana fait de beaux cauchemars, et hop! On s'envole pour l'Australie quand même! Après tout c'est pas si grave, elle a juste voulu se suicider après un grave traumatisme émotionnel... La pauvre chérie!"

  Et ce monstre éclate de rire. Je perds immédiatement le contrôle en entendant ces phrases. Mes mains se crispent et tremblent, ma mâchoire également, je respire vite, fort, et totalement hors de moi, je me rue sur lui, lui lance mon poing dans le nez, le secoue avec une violence extrême, en le tapant contre le mur. Il tente de se libérer, mais je lui assène un violent coup de genoux dans les parties intimes. Il s'affaisse légèrement, puis se redresse en vitesse, et me gifle. Je vois Vadim se jeter sur Alex, puis je reste enragée au beau milieu de la pièce.


Spoiler:


Dernière édition par Lana DESCOMBRES le Ven 28 Fév - 19:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeMer 5 Fév - 21:54

Elle m'a bluffé. Totalement. Quel magnifique tirade ! Dévoiler les marques dans son cou l'a vraiment impressionné. Le petit professeur d'anglais faisait moins le fier face aux traces de l'agression qu'elle a affiché fièrement. Oui, c'est exactement ça : se servir de ses faiblesses pour être plus fort. Tu as tout compris Lana. Je souris ouvertement et lorsqu'elle me prend la main pour m'emmener plus loin, je jette un dernier coup d’œil au professeur qui m'a l'air très choqué. Je ne sais pas ce qu'il fera à Lana par la suite. Mais rien que pour voir cette expression, le jeu en valait la chandelle.

Elle respire la joie de vivre soudainement et je crois que ce magnifique sourire est contagieux. Je suis vraiment très impressionné et elle m'a emmené jusqu'à la bibliothèque. J'aimerais savoir à quoi elle pense, mais son expression est si belle, je n'ose pas la gâcher en reparlant de chose grave. Au milieu de tous ces livres, elle semble être dans son élément. " Qu'est-ce qu'on fait là au juste ? " J'ai à peine eu le temps de tourner la tête, qu'elle est déjà au rayon psychologie et elle cherche un ouvrage. " Tu pourrais m'attendre quand même ! " Elle est rapide, concentrée et dans son élément. J'ai du mal à croire qu'elle a encore conscience de mon existence jusqu'à ce qu'elle tire une chaise et me fait signe de m'y asseoir. C'est alors qu'elle s'assoit à mes côtés avec le bouquin qu'elle cherchait et ressort le message de sa poche. Les bases de la graphologie. Je crois comprendre où elle veut en venir. Elle a l'air si à l'aise avec un livre aussi compliqué entre les mains. Je ne sais pas vraiment ce qu'on peut y trouver mais, je lui fais confiance. " La première chose que je remarque c'est que l'écriture est précipitée, bâclée. Apparemment cela serait signe d'un manque de contrôle. Ce qui dans le cas d'Alex me parait relativement approprié. " " S'il perd le contrôle, il va prendre des risques. A nous d'être prêt lorsqu'il se présentera. " La lecture de Lana est assez instructive. Je ne savais pas qu'on pouvait apprendre autant de chose sur les gens juste avec leur façon d'écrire. " Zone médiane de petite taille par rapport au reste de l'écriture: la personne est fermée aux autres, et absolument indifférente à leurs sentiments. Bon, ça j'étais déjà au courant, mais c'est tout de même assez négatif comme information. " " Ça ressemble effectivement bien au personnage. "

Elle continue, elle est très rapide et investie. Serait-ce notre altercation avec le professeur qui a déclenché quelque chose ? Je ne l'avais jamais vu comme ça. Je suis heureux de la voir ainsi. Je n'ai aucun mal à suivre tout ce qu'elle déduit des différents critères qui qualifie l'écriture d'Alex. Je suis peut-être un cancre, mais j'en reste pas moins intuitif et quand je suis intéressé : je peux comprendre parfois plus vite que les autres. L'intelligence de Lana me bondit en pleine figure et je comprends mieux comment elle a pu entrer dans cette école. Mais je ne suis pas largué pour autant. Heureusement pour ma fierté masculine. " Espaces réguliers et de taille moyenne: au moment de l'écriture, l'individu a les idées claires. Son plan doit être particulièrement bien roué, plus encore que d'habitude. Il doit parfaitement savoir comment il va agir, ce n'est pas une super bonne nouvelle. Qui sait ce qu'il a prévu pour... tout à l'heure ? " Nous échangeons un regard interrogateur. " Dommage qu'on ne puisse pas connaître un peu mieux ce qu'il a prévu justement. Mais c'est déjà très intéressant. " Elle continue ne perd pas espoir. Effectivement, un dernier critère va dans le sens que l'on cherchait. " [...] Et si il est sûr de lui, c'est qu'il doit être certain que ses mots me toucheront! Il est fou, officiellement, c'est un malade mental. " " Si la graphologie confirme mes intuitions... c'est que ça doit bien être vrai ! " Je tourne la tête elle n'est plus là. " Lana ? "

" Bon allez, suis-moi Vadim. On va se cloîtrer dans ta chambre, ça me parait plus sûr que la mienne, qu'il connait déjà. " " Oui, laisse-moi le temps de me lever. Tu vas réussir à me semer tu sais ? " Une autre sourire et nous repartons vers l'internat. Ma chambre serait-elle un meilleur choix que la sienne ? Je ne sais pas. Je n'ai pas tellement envie de me poser la question au final. Ce qui compte c'est qu'elle aille mieux. Le vieux moustachu bizarre ne nous suit plus. Et je n'ai plus envie de penser à cette histoire. Encore une fois, nous marchons main dans la main. Je me sens bien lorsqu'elle sourit comme ça. Je ne voudrais pas que ce moment de joie s'arrête si vite. Mais pourtant... On dirait que le destin en a décidé autrement. J'ouvre la porte en priant pour qu'aucun de mes deux squatteurs de chambre ne soit là et nous entrons enfin, espérant nous mettre à l'abri. Alors que Lana ouvre la bouche et s'apprête à me dire quelque chose, une voix en provenance de la salle de bain nous interromps. " Alors, Lana ! Comment va Laurent ? Pas trop de coups de soleil j'espère ! " Alex. Ça ne pouvait que être lui. Dans ma propre chambre ? Pourquoi est-ce que je n'y ai pas pensé moi-même ?! En tout cas il est seul. Je le trouve moins menaçant ainsi. Mais mon poing se referme de lui-même, je suis prêt à attaquer au moindre signe suspect. " Et toi, ça va, pas trop en manque de chair innocente ? Il y a en a dans les asiles aussi, tu sais. "

Lana se défend, il y a encore quelques jours, elle aurait tremblé sans rien pouvoir répondre. Je pose ma main sur son épaule, lui faisait savoir que tant que je suis là, rien ne pourra lui arriver. Un bref regard échangé et nous savons tous les deux qu'il ne pourra rien faire contre nous. C'est son combat, je vais voir comment les choses évoluent. " Je ne suis pas là pour parler de moi, mais de Laurent. Il ne se sent même pas coupable de s'envoler pour l'Australie alors que mademoiselle a essayé d'avaler toutes les gélules de la maison quelques heures auparavant ? Et de laisser le petit Sacha livré à lui même ? Aucun cœur, ce garçon dis-moi.. " Il n'a pas bougé d'un pas, il semble très calme et sa voix  est juste insupportable. Je me mords la lèvre, j'ai tellement envie de lui faire ravaler ces mots. Mais je me retiens, encore un peu. " Laisse ma famille en dehors de tes pulsions sexuelles, sale chien ! " Tu es trop gentille Lana. A ce stade là, même un chien est respectable à côté de lui. Je ressers ma main sur son épaule, elle doit sentir que moi aussi je suis tendu. Je sens la colère monter en elle. Elle peut le faire, réussir à se maîtriser et lui faire comprendre par ses propres moyens qu'il ne pourra jamais plus rien lui faire. Même si je serrais un peu déçu de ne pas avoir pu intervenir quand même...

" Voilà qu'elle devient vulgaire, la petite Lana! Non mais, sérieusement, il doit être franchement c*n, Laurent! Sa sœur essaie de se suicider, alors on arrive à temps et on lui arrache les médicaments des mains, on la secoue, une bonne claque et au lit, veillée par Maman, la jolie Lana fait de beaux cauchemars, et hop! On s'envole pour l'Australie quand même! Après tout c'est pas si grave, elle a juste voulu se suicider après un grave traumatisme émotionnel... La pauvre chérie ! " Il est vraiment immonde. Je ne peux plus me retenir. " Tu vas la fermer ta grande gu**le ! " Il se met à rire, j'ai vraiment envie de l'érangler. Mais Lana me devance. Elle se jette sur lui et commence par un grand coup de poing dans le nez. Il ne l'a pas volé celle-là. Avec l'élan qu'elle a pris, elle le plaque sur le mur. La surprise est totale pour lui. Sa colère parle d'elle-même : c'est une vraie furie. Un autre coup, entre les jambes cette fois. Ouuuuh, j'ai mal pour lui : j'ai un minimum de compassion quand même. Il se penche légèrement mais réagit : et la gifle. Je ne peux plus le laisser faire. Je me jette littéralement sur lui, pour que Lana puisse reprendre un peu ses esprits. Je le fais glisser le long du mur et le tien par le col. " Tu as fini de lui pourrir la vie, oui ? " Je le secoue moi aussi violemment avant de lui mettre une première droite sur la joue. Puis une petit gauche histoire d'assortir le tout. Du sang lui coule de la bouche et du nez. " Tu ressembles enfin à quelque chose comme ça. " Son regard est noir, c'est bien de la folie pure que je vois en lui. La riposte ne va pas tarder. Il se débat violemment et je m'éloigne aussitôt : il a failli me mordre ce taré ! Je me place devant Lana. " Je ne te laisserais pas toucher à un seul de ces cheveux ! Tu m'entends ! "

D'un air méprisant, il crache parterre le sang qui dégouline de sa bouche et reste en garde, prêt à contre-attaquer. " Toi aussi tu la veux c'est ça ? Tu es comme moi au final. Elle a un corps magnifique. Qui pourrait lui résister ? " C'est à mon tour d'être effrayé par ses propos. Il est vraiment barge. Comment lui faire entendre raison ? " Je ne suis pas comme toi. Lana est un être humain. Je ne te laisserais pas lui faire du mal. " Ma voix est claire, appuyé et menaçante. Je sans qu'elle tremble encore dans mon dos, mais je suis là. J'ouvre la main dans sa direction et elle y met la sienne aussitôt. Et je murmure à son attention : " Ensemble, on peut tout faire. " Alors qu'il rit de plus belle et ne prend pas compte de mes avertissements. Je laisse soudainement Lana seul et part ouvrir grand la porte. Je sais qu'elle peut le faire. Il faut qu'il parte. Et c'est elle qui va lui donner le coup de grâce.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeVen 7 Fév - 16:59

Vadim se rue violemment sur Alex, et je recule en me touchant la joue un peu sonnée par le coup, mais surtout par les paroles d'Alex, qui m'ont comme lacéré le ventre, déchirée. Il saisit Alex par le col, et le fait glisser contre le mur, en l'y plaquant brutalement. " Tu as fini de lui pourrir la vie, oui ? " Vadim le secoue, puis lui colle une puissante droite sur la joue, avant de jouer la symétrie en lui mettant une gauche. Du sang lui sort de la bouche et du nez, je sais qu'il ne mérite pas moins que ça seulement devant tant de violence et de rage, face à la folie d'Alex, et en me souvenant du temps où je croyais que nous étions amis, je me demande comment on a pu en arriver là, comment j'ai pu faire confiance à cette ordure, et tout ça me torture, et puis je repense à ces mots si durs qu'il m'a susurrés, toutes ses choses que je savais au fond de moi mais que je ne m'autorisais pas à penser, parce que l'admettre me ferait trop de mal, et que je ne veux pas imaginer que mon frère puisse être si indifférent, seulement maintenant je ne peux plus me le cacher, et je me sens comme poignardée, il a su trouver exactement les bons mots pour me faire souffrir et je le hais.

  " Tu ressembles enfin à quelque chose comme ça. " Alex a l'air minable, et il l'est, plus que ça même. Son visage est en sang, il le crache avec mépris sur le sol. Son regard est effrayant, noir, brillant d'une lueur presque démoniaque, de la folie s'y exprime, c'est terrifiant, on pourrait presque le croire possédé. Il se débat furieusement, comme un animal. Alex tente de mordre Vadim, celui-ci esquive en reculant vivement, et se place devant moi. " Je ne te laisserais pas toucher à un seul de ces cheveux ! Tu m'entends ! " Je tremble, de rage, de peur, tout ça est infâme, on ne peut pas laisser cet aliéné en liberté, il est fou à lier, il faut prévenir la police, quelqu'un, je ne supporterais pas de le savoir libre, il reviendrait j'en suis sûre!

  Alex relève la tête, s'essuie la bouche du revers de la main. " Toi aussi tu la veux c'est ça ? Tu es comme moi au final. Elle a un corps magnifique. Qui pourrait lui résister ? " Comment ose-t-il ce monstre! Prétendre que Vadim serait aussi fou et infâme que lui! Rien que cela me donne une folle envie de le frapper à nouveau. Il est fou, il est totalement fou, fou dangereux, cette lueur obscure dans ses yeux m'effraie. " Je ne suis pas comme toi. Lana est un être humain. Je ne te laisserais pas lui faire du mal. " Vadim me tend sa main, je la saisis immédiatement et la serre fort, tellement fort. Il me chuchote doucement mais avec conviction: " Ensemble, on peut tout faire. " Sa voix est rassurante, et je commence à sortir de mon angoisse, mais Alex éclate d'un rire dément qui me donne des frissons dans le dos, ce type est complètement barge, c'est terrifiant, on se croirait presque dans l'Exorciste. Vadim lâche alors ma main et va ouvrir la porte, en grand. Vadim me regarde, je sais qu'il faut que je frappe Alex, seulement rien que l'idée de toucher cette chose me dégoûte, j’hésite, je reste bloquée face à lui, sachant qu'à tout instant il pourrait disjoncter et me frapper. J'inspire un grand coup, et passe la main dans mes cheveux avant de commencer à m'approcher de lui, mais les marques sur mon cou apparaissent. "Je vois que je t'ai laissé un petit souvenir, Lana. Quelles marques splendides, j'adore la couleur!" A ces mots il me revient à l'esprit qu'il a tenté de me tuer, et une nouvelle fois je me jette sur lui. Comme il est avachi par terre, en train de rire follement, comme les sorcières des Disney, d'un rire machiavélique, j'en profite pour lui asséner un violent coud de pied dans le ventre. Il se roule immédiatement en boule et gémit. Cette fois, c'est lui qui est faible. Son visage trahit la douleur, et il est recroquevillé comme un enfant qui pleure, il est pathétique. Dans une colère noir, je recommence une fois, il gémit de plus belle, et ne rit plus du tout. Roulé en boule contre le mur, le visage maculé de sang, face à une tâche rouge sur la moquette, il ressemble à un animal mourant, un animal, voilà ce qu'il est, il n'est même pas humain. "Tu ne mérites même pas de vivre... Tu me dégoûtes!" Je recules pour m'éloigner de lui. Je me sens sale après l'avoir touché, j'ai presque envie de m'éplucher la peau pour effacer ces marques visibles, ou psychologiques, cette crasse qu'il a laissé sur mon corps, c'est terrible, je ne veux plus de ce corps, ce n'est pas le mien, c'est celui d'une autre! Pourquoi est-ce que certaines personnes ne voient que mon corps, je ne me résumes pas à lui seul, je n'en veux plus, ce corps n'est pas à moi, il est souillé, ce corps est un traitre, il m'insupporte, seulement je ne peux pas m'en défaire, j'y suis coincée, mais pourtant il n'est pas à moi, non, pas à moi c'est impossible, il n'est pas mien c'est celui d'une autre.

  Je recules encore, je vais vers Vadim, la vue d'Alex me révulse, je détournes mais yeux de lui, il a réveillé chez moi des démons endormis, existant en plus à cause de lui seulement. Je ne sais pas quoi faire, Alex reste recroquevillé contre le mur, et je suis terrifiée, ses yeux sont toujours brillants de folie, je crois que cette lueur pleine de noirceur et de démence hantera mes nuits à jamais.

 Des gens passent dans le couloir, et voyant la porte ouverte ils jettent un coup d’œil indiscret, et bien sûr la scène les intrigue. Au bout de quelques minutes, nous sommes entourés par une petite dizaine d'élèves, et un surveillant alerté de cette petite émeute arrive au galop. Je n'essaie plus de comprendre ce qui se passe, je suis seule dans ma tête, et les paroles d'Alex se répètent en boucle. Puis mon esprit les adapte, et j'entends un tourbillon hypnotique de "Laurent n'a rien à faire de toi... Tu n'es rien... Tu n'es qu'un corps..." J'essaie de fuir ces paroles horribles, je ne veux pas retomber dans le même état que la dernière fois, non, je ne veux pas, seulement les voix veulent que je reste mais je ne suis pas d'accord, j'essaie de garder mes yeux ouverts, je vois Vadim, des filles qui poussent des petits cris de mijaurées, alors qu'elles, elles n'ont rien, le surveillant qui tente de comprendre, alors que moi-même je ne comprends plus ce qui m'entoure, tout me parait illogique, dénué du moindre sens, et puis il y a un professeur qui arrive, je jette à nouveau un regard dans la chambre, Alex rigole toujours roulé en boule, il me regarde d'une façon atrocement effrayante, je détourne vivement la tête, je n'arrive plus à suivre, pourtant j'essaie de ester parmi les autres, ne pas me laisser gagner par ces voix perverses, je gardes les yeux ouverts, mais tous les bruits se mêlent, les voix sortent de ma tête pour ce mêler confusément à la réalité, j'ai l'impression d'être comme dans un mauvais rêve, un cauchemar sous ecstasy, des visions illogiques, je sens tout le monde qui me regarde, qui regarde Alex, les élèves se font peu à peu chasser, mais moi je veux du silence, je ne veux pas de tout ce monde, non je n'en veux pas! Je me sens oppressée, je hais la foule, c'est insupportable, alors je m'extirpe de cet amas de personnes, je pars, je m'échappes, pas loin, non! Juste à côté, je m'assois sur une banquette du palier, à une dizaine de mètres des autres, et puis je me renfermes, je m'allonge, me recroqueville en position fœtale et ferme les yeux, je ne dors pas, non, non! Après quelques minutes je me sens mieux, j'entends des sirènes de police je crois, ou de pompiers je ne sais pas je ne sais plus. Je rouvre les yeux et me rassois. Les voix m'ont quittée pour le moment, les voix m'ont laissée en paix.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeVen 7 Fév - 20:51

Alors que je me suis éloigné, espérant un peu attiré l'attention, j'entre de nouveau dans la pièce : au cas où... Elle ne sait pas comment réagir, j'ai envie de l'aider mais c'est à elle de le faire : sinon, il repartira et il reviendra de nouveau. Il n'y a pas d'autres moyens. Elle doit extériorisé sa haine. Une main dans ses cheveux, les marques de son cou sont découvertes. Alors qu'il est encore à terre, sa langue de vipère ne peut s'arrêter de cracher son venin. " Je vois que je t'ai laissé un petit souvenir, Lana. Quelles marques splendides, j'adore la couleur ! " Je balance mon poing contre la porte, histoire de m'aider à ne pas me jeter sur lui pour le détruire. Il rit. Tellement fort, c'est totalement surréaliste. Des gens arrivent se rassemblent. Lana est hors d'elle, elle le frappe de toutes ses forces et enfin il arrête de rire. " Qu'est-ce qui se passe ? " J'interviens aussitôt. " Ce garçon est fou. Il veut faire du mal à Lana. Je vais appeler la police. Mais... laissez-la un peu se défouler avant. " Je sors immédiatement mon téléphone portable de ma poche et je lance un clin d'oeil à la jeune fille qui m'avait posé la question. Son sourire m'a redonné confiance en moi le temps d'appeler. En quelques mots, on me préviens qu'une patrouille va arriver dans l'internat de Nobilia dans une dizaine de minutes.

Je reviens vers ma chambre, surpeuplé en cette instant précis. " Tu ne mérites même pas de vivre... Tu me dégoûtes ! " Elle s'éloigne de lui. Lui est a terre, toujours enfermé dans sa folie. Ses yeux révulsés par ses pensées horribles. Comment a-t-il pu en arriver là ? Moi qui l'ait immédiatement détesté, j'arrive à ressentir de la compassion pour ce type. Il n'a plus rien d'humain. Il n'est plus qu'à l'état sauvage. Je pense qu'il devrait aller chez les fous. Il se sentirait comme chez lui là-bas. Un nombre inquiétant de filles s’agglutinent devant ma porte. Je suis en grand privilégié devant la scène. Et l'expression de Lana m'inquiète. Elle lève la tête, mais ses yeux sont absents. Je suis fier de toi, petite sœur. Elle s'avance vers moi. Regarde encore Alex. " Dis-lui adieu Lana. Il ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir. " Elle ne m'entend presque pas mais reste auprès de moi. Je passe ma main dans ses cheveux pour cacher sa blessure et laisse une main rassurante sur son épaule. Elle ne réagit pas. Elle est comme déconnectée et je ne sais pas comment faire pour l'aider.

Je n'ose pas bouger. Je surveille Alex d'un mauvais œil tendit que Lana ne réagit toujours pas. Je n'ose pas la forcer, de plus en plus d'élèves nous regarde. J'ai l'impression que ma petite soeur n'entend plus rien du brouhaha qui a autour d'elle. Le choc est bien assez grand comme ça. Je ne voudrais pas en rajouter. Je reste auprès d'elle répondant à quelques questions. " Qui s'est ce mec là ? " " Pouah ! Il y a eu une bagarre ? " La fille à qui j'ai parlé s'efforce de dire haut et fort que c'est l'agresseur de Lana et que la police va arriver. Je la remercie d'un grand sourire. Un surveillant ne tarde pas à faire son apparition. Décidément, ils ne me quittent plus d'une semelle. " Miloslav ! Encore toi ? " On essaye de me défendre parmi mon fan-club mais j'interviens aussitôt. " Il ne s'agit pas de moi cette fois. Lana s'était faite agresser, et il est revenu. J'ai déjà appeler la police : je ne pense pas qu'il puisse s'enfuir. " Les élèves se poussent alors qu'il entre en s'écriant : " Tu iras tout de suite en retenu pour t'être encore bat... tu... " Son regard fou ne ment à personne. Il est bien fou et dans un sale état. Même le pion le remarque et a du mal à supporter cette vue. " Tu as appelé la police ? " " Ils ne vont plus tarder maintenant. "

Lana semble toujours perdu et lentement, s'écarte de moi pour aller plus loin. Je suis occupé à tenir tête au surveillant : je négocie ma retenue. Je la retrouverais très vite. Elle a sûrement besoin d'être seule un petit moment. " J'ai été bien assez puni. Laissez-moi rester avec elle aujourd'hui. " Il semble hésiter. " Tu es encore impliqué. C'est dingue, comment fais-tu pour toujours te faire remarquer ? " Il a l'air... étrangement jaloux. " C'est une seconde nature chez moi. " J'essaye au mieux de détendre l'atmosphère en le faisant reculer pour refermer la porte derrière moi. Il ne pourra rien faire. Déjà j'entends les sirènes au loin. " Très bien, on te laissera tranquille cette semaine. Mais tu devras suivre d'autres cours de soutien pour retrouver un niveau correct avant les examens. " Pouah ! C'est possible ça ? Des cours de soutiens ? Pitié, tout mais pas ça ... " Très bien. Je me plierais à votre sanction. " Quelques exclamations accompagnent ma phrase et je me retourne pour trouver Lana un peu plus loin alors que la police arrive vers nous. J'hésite. Elle a l'air si fragile en cet instant : elle a besoin de moi. Mais... est-ce que je suis en mesure de faire quoi que ce soit pour l'aider maintenant ? On me désigne pour expliquer la situation : je n'ai pas le choix. Tout en répondant, je surveille Lana qui s'est allongé sur la banquette.

" Je ne connais que son prénom : Alex. Il était dans le même établissement que cette jeune femme : Lana Descombres. Il l'a déjà harceler sexuellement l'année dernière. Il l'a poursuivi jusqu'ici et l'a agressé une première fois hier avec des complices. Aujourd'hui il est revenu seul et a tenté de la piéger. Mais j'étais là et Lana s'est défendu. Je me suis interposé aussi : c'est pour ça qu'il est dans cet état. " Tout en parlant je ne peux la quitter des yeux. Alors qu'on me pose une autre question, je me dérobe. " J'aimerais voir comment elle va. Excusez-moi. " Lorsque je m'approche, elle s'est rassise naturellement et semble moins torturé. Je m'assois à ses côtés. " Comment tu te sens ? " Oui c'est une question parfaitement banale mais je n'ai pas chercher à faire original au vu des circonstances. Elle me voit enfin, je crois qu'elle se sent mieux. " La police vient de l'embarquer. Tu peux avoir l'esprit tranquille maintenant. " J'ai tellement envie de la serrer contre moi. Mais j'attends. Je ne veux pas la brusquer, je reste près d'elle et recevrait tous types de réaction. C'est un cauchemar qui vient de prendre fin pour elle. Et étonnement, je me sens soulagé pour elle. Soulagé d'un poids. Je n'avais jamais connu ça avant. Alors, c'est ce sentiment ? Ce genre de souffrance que l'on ressent lorsqu'une amie va mal ? Merci Lana de m'avoir fait découvrir cela.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeSam 8 Fév - 16:49

He is gone, you can breath ♫

   
feat Vadim & Lana ♪



L   Vadim délaisse le petit comité qui l'entoure, et vient vers moi doucement. " Comment tu te sens ?" Je me sens encore un peu mieux avec lui à mes cotés. J'ai un peu de mal à savoir comment je me sens, à vrai dire. Je ne me sens pas mal, j'en suis certaine, mais je ne m'en sens pas bien pour autant. "Je crois que je me sens perturbée, mais soulagée." Cela doit être ça, oui. " La police vient de l'embarquer. Tu peux avoir l'esprit tranquille maintenant. " Je pousse un soupir de soulagement, je suis brusquement libérée d'un poids énorme. Je sais que cette fois, c'est terminé, il ne reviendra plus, c'est fini, oui, c'est fini, je peux enfin respirer, je peux oublier, accepter, cesser de m'inquiéter. Soudainement je me sens apaisée, je fermes les yeux un instant. Puis je les rouvre, et regarde Vadim. La foule commence à se disperser, mais quelques personnes de daignent pas bouger, et chuchotent énergiquement ne lançant de petits regards indiscrets dans notre direction. C'est une chose qui ne me plait pas franchement, et je regarde les intrigants de manière assez appuyée et réprobatrice pour qu'ils commencent à s'éloigner, évidement sans cesser de déblatérer inutilement.

  Je me tourne à nouveau vers Vadim, et lui sourit fugitivement. je n'ai aucune envie d'aller en cours Lundi, je crois que j'ai tout de même une assez bonne excuse pour en être dispensée, du moins je l'espère. "Je crois que je ne vais pas aller en cours cette semaine. Et je ne compte pas remettre les pieds en Anglais avant un certain temps."
Bah oui! Ce prof a été tellement imbuvable... Ou alors j'y vais et agis de façon à le mettre super mal-à-l'aise. Cette option aussi me plait bien. Le choix est à faire. On dit que la nuit porte conseil...

  Soudainement, j'ai une folle envie de chocolat. Oui. j'ai souvent envie de chocolat quand j'ai des problèmes. Et puis je pense aux cinq tablettes de chocolat à la noisette dans le tiroir de ma table de nuit. Rien que d'y penser me fait saliver. Arf, la tentation est trop forte. "J'ai du chocolat dans ma chambre, tu en veux?" Et puis je me lèves et ouvre la porte de ma chambre, pour aller chercher une tablette dans ma table de chevet. Je reviens rapidement vers Vadim, plaquette en main, et me rassois à ses cotés. Comme une enfant à Noël, j'en déchiquette énergiquement le papier, et roule l'aluminium en boule. Vous allez me dire "Mais il faut garder l'emballage pour conserver les restes!!!" Sauf que je sais très bien qu'il ne restera pas une miette de chocolat à se mettre sous la dent d'ici quelques minutes. Ce n'est pas de ma faute si je ne peux pas résister au chocolat, tout de même! Je crois qu'après ça, j'irais dormir un peu, histoire de gagner de l'avance sur mes futures nuits, dont je sais d'avance qu'elles seront troublées par de charmants rêves...



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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeSam 8 Fév - 20:41

Je ne fais plus attention à rien d'autres qu'à Lana. J'ai l'impression qu'elle va mieux. Ce n'est pas non plus l'éclat de joie que j'espérais : elle reste un peu en état de choc. Détends-toi Vadim le danger est passé, tu dois penser à autre chose ! " Je crois que je ne vais pas aller en cours cette semaine. Et je ne compte pas remettre les pieds en Anglais avant un certain temps. " Cette pensée me fait sourire. " Je pense que tu as des circonstances atténuantes. Prends le temps qu'il faudra pour te reposer. Et je pense que lui non plus n'as pas envie de te recroiser. " Mon sourire revient, comment fait-elle pour être si naturelle après ce qu'elle vient de subir ? Son attitude m'inquiète. Mais je n'ai pas envie de jouer les rabats-joie. Un peu perdu dans ses pensées, je m'approche discrètement d'elle, prêt à la serrer contre moi. On sait jamais avec les filles : elles peuvent craquer à tout instant. Une image s'impose à moi. Une image indésirable. Je revois Cierra qui me sourit. Alors sans que Lana s'en soit rendu compte, je reprends ma place initiale et laisse tomber mes grotesques intentions.

" J'ai du chocolat dans ma chambre, tu en veux ? " Cette idée me plaît. " Pourquoi pas. " Aussitôt elle se relève et part dans sa chambre. Je n'ose pas retourner dans la mienne pour le moment : les agents d'entretiens m'ont dit que dès demain matin ils viendraient enlever les traces de ce carnage. Elle revient vite avec une tablette qu'elle s'empresse de déchirer. Je suis assez surpris. Mais je m’abstiens. Après tout, je n'ai jamais eu l'occasion de manger des sucreries sans aucune manière comme elle le fait devant moi. Et un beau sourire apparaît sur mon visage. Comme une véritable sœur, elle partage avec moi un morceau de son trésor et nous savourons notre récompense comme deux enfants satisfaits d'avoir voler le fruit défendu dans le placard. " Je n'oublierais jamais le goût de ce chocolat en cet instant. " Je le savoure et je repense à un détail. J'espère ne pas ranimer trop de mauvais souvenir mais ... je ressens le besoin d'en parler. Oui, profitez-en c'est rare. " Je ne voulais pas que tu vois mon côté violent. Mais je n'ai pas pu ... face à Alex qui ... j'ai ... j'ai vraiment eu envie de le faire taire. J'espère que tu ne garderas pas cette image de moi. " Mes inquiétudes sont sincères et j'attends avec appréhension la réponse de Lana.

Comme ses paroles m'apaisent. Mon sourire revient se poser sur mes lèvres et j'approche ma main de la joue de ma petite sœur, sur laquelle il reste un morceau de chocolat. Je l'enlève doucement pour la garder entre mes doigts. " Tu aimes vraiment le chocolat on dirait. " J'ai vraiment l'impression de parler à Irina, ma petite sœur que j'ai laissé en Russie. Je me sens si bien auprès d'elle. Je veux être là pour elle. Je ne sais pas si elle voudra bien que je reste encore un peu mais je ne veux pas la laisser seul pour la moment. " Lana, tu m'as dit tellement de chose à propos de toi. J'ai l'impression de te connaître depuis bien plus longtemps qu'il se doit. Pose-moi n'importe quelle question : aujourd'hui, je répondrais à tout. " J'affiche un sourire triomphant, j'aime bien paraître cool comme en cet instant. Comme un grand-frère en qui on peut avoir confiance. Ce n'est pas si déplaisant d'être apprécié finalement. Mais quand je laisse quelqu'un devenir mon ami : c'est pour le meilleur comme pour le pire. Bien que je pense déjà regretter la phrase que je viens de prononcer.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeLun 10 Fév - 16:08

Nous partageons ce chocolat, et je le dévores avec délectation. C'est incroyable de voir à quel point la nourriture peut remonter le moral! J'ai toujours su au fond de moi que le chocolat est le meilleur ami pour un moment de partage, et j'en fais maintenant l'expérience. C'est tellement agréable... " Je n'oublierais jamais le goût de ce chocolat en cet instant. " Moi non plus, je ne l'oublierais jamais, tu peux me croire. Puis peu à peu le visage de Vadim perd de son éclat, et il semble tracassé. Je fronce un peu les sourcils en voyant cela. Que se passe-t-il? " Je ne voulais pas que tu vois mon côté violent. Mais je n'ai pas pu ... face à Alex qui ... j'ai ... j'ai vraiment eu envie de le faire taire. J'espère que tu ne garderas pas cette image de moi. " Cela a l'air de vraiment le travailler. Je pose mon index sur sa bouche. "Chut. Tu t'imagines n'importe-quoi. la seule image que je garderai de toi, c'est celle de quelqu'un qui m'a aidée, protégée, et comprise. Alors maintenant, je t'interdis de penser du mal de toi-même. Parce que tu es quelqu'un de génial." Je lui souris, et peu à peu son visage s'éclaire à nouveau, et il retrouve son sourire. C'est tellement mieux comme ça... Je revois un court instant son visage douloureux, quand il a pleuré sur mon épaule l'autre fois. Je n'avais pas du tout aimé le voir  dans cet état, je n'aime pas voir souffrir les gens que j'aime.

Vadim approche sa main de ma joue, et en retire tout doucement un petit bout de chocolat. " Tu aimes vraiment le chocolat on dirait. " Je souris encore un peu plus. "C'est vrai. Mais pas autant que de passer des moments comme ça avec toi." C'est totalement nunuche, cela fait vraiment téléfilm, mais je le pense.  " Lana, tu m'as dit tellement de chose à propos de toi. J'ai l'impression de te connaître depuis bien plus longtemps qu'il se doit. Pose-moi n'importe quelle question : aujourd'hui, je répondrais à tout. " Il affiche désormais un sourire gigantesque, et ça me plait. Je me sens tellement à l'aise en cet instant que je n'ai aucune envie de venir plomber l'atmosphère avec des questions à propos de ses problèmes familiaux et autres choses pénibles pour lui. Je réfléchis un instant aux questions légères que j'aimerais lui poser. Si il tient à me parler de son histoire, il sait que je serais là pour l'écouter et essayer de l'aider du mieux que je pourrais, mais je n'ai aucune envie de lui forcer la main malgré ma soif de savoir. J'arbores un grand sourire joyeux, puis me lance.

"J'ai une liste de trois questions à te poser. Première: Est-ce-que tu accepterais de me jouer quelque chose à la guitare? S'il-te-plait..." J'enfile mon masque censé être attendrissant et irrésistible, enfin c'est ce que disait Sacha quand je prenais cette tête pour lui demander d'aller acheter le pain à ma place, donc je ne suis pas sûre que ce soit vraiment une stratégie fiable...

Je croises les doigts sans ma tête, et espère qu'il accepte.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeLun 10 Fév - 17:33

" [...] Parce que tu es quelqu'un de génial. " C'est vraiment ce qu'elle pense de moi ? Je suis content qu'elle ait retrouvé le sourire. Cette ambiance est magique c'est pour ça que j'ai soudainement envie de répondre à toutes ses questions. Je veux lui faire plaisir. Parce qu'elle est ma petite sœur maintenant. Ses mots me font vraiment chaud au cœur. " C'est vrai. Mais pas autant que de passer des moments comme ça avec toi. " C'est la même chose pour moi Lana. Je n'ai vraiment pu l'impression d'être le même. En présence d'une personne qu'on apprécie, tout semble s'envoler. Je ne me rappelais plus de cette sensation. Peut-être que mon séjour à Nobilia ne sera pas si désagréable après tout : je ne me suis jamais senti aussi bien qu'aujourd'hui. Loin de cette atmosphère familiale pesante, j'ai l'impression d'enfin pouvoir être moins hostile envers les autres. C'est... quand même un sentiment étrange. Mais je dois avouer que ça ne me déplaît pas. Lorsque je lui propose de me poser quelques questions, sa première requête est assez inattendue... " J'ai une liste de trois questions à te poser. Première: Est-ce-que tu accepterais de me jouer quelque chose à la guitare ? S'il te plaît... " " Tu as déjà eu le temps de faire une liste ? Suis-je si mystérieux que ça ? " Je m'arrête un instant, réfléchis. Ah ben oui en fait. Je lui ai encore rien dit. Je suis un peu embarrassé à l'idée que je connaisse tout d'elle et elle rien de moi. Ce n'est pas très juste. Rétablissons cet équilibre aujourd'hui. Je me lève alors. " Très bien, ma guitare est juste à côté. " Je reviens très vite avec ma bonne vieille guitare entre les mains. En quelques vérifications, je m'assure qu'elle ne sonne pas trop faux puis je la place correctement sur ma cuisse avant de commencer à jouer. Je lui montre un morceau que j'adore accompagné en tapant en même temps sur le bois. Comme je ne sais pas chanter, je préfère jouer la mélodie de la chanson aussi. C'est ma manière à moi de m'exprimer.


Quand je joue, pour moi tout s'efface. Je ne suis plus là, je ferme d'ailleurs souvent les yeux. A la fin du morceau je me réveille, comme si je sortais de ma trans. Je n'ai jamais appris à en jouer, mais j'adore la musique. C'est tellement magique de pouvoir la faire vivre au bout de ses doigts. A chaque fois que je joue, je veux rajouter un effet, donner de la rythmique, faire vibrer des cordes en plus et ajouter des notes qui donnent encore plus de couleur à ce que je fais. " Par contre, ne me demande surtout pas de chanter. Je ne voudrais pas fragiliser tes tympans. " Avec un petit clin d'oeil, je viens d'accomplir ma première mission. Encore deux questions c'est ça ? Je me tiens prêt, la guitare toujours sur mes genoux. " Ta voix est assez rétablie pour que tu puisses chanter ? " C'est une envie soudaine. Improvisée. Je n'ai jamais fait ça. Mais là, maintenant j'en ai envie. C'est fou comme je peux être bizarre en ce moment. J'ai un peu de mal à me reconnaître.

" Il faudrait vraiment qu'on puisse faire ça. Mais tu as d'autres questions il me semble ? " Malicieusement, je vais reposer ma guitare pour de nouveau m'asseoir près d'elle et écouter ses questions. Juste avant qu'elle ne me le demande, je pose une main sur mon cœur et lève l'autre solennellement. " Je te jure de parler de tout sans avoir l'air d'un chien battu. Que ce soit de ma famille ou d'autres choses. Je ne veux pas te faire perdre ton beau sourire aujourd'hui. " Tout ce que je promets, je m'y tiens. Je me blinderais s'il le faut. Mais elle a le droit de savoir. Puisqu'elle est maintenant mon amie et qu'aujourd'hui est un jour spécial désormais.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeMer 12 Fév - 13:20

" Tu as déjà eu le temps de faire une liste ? Suis-je si mystérieux que ça ? " Il réfléchit un instant, il a l'air un peu étonné. Il ne se doute sans doute pas que mes questions ne sont pas vraiment très sérieuses, j'essaie de dissimuler mes intentions machiavéliques pour le moment, et réprime un sourire espiègle. " Très bien, ma guitare est juste à côté. " c'est merveilleux! Je souris grandement, je suis vraiment bien en cet instant. Vadim va chercher sa guitare et revient rapidement. Il vérifie en vitesse qu'elle soit bien accordée. Puis il commence à jouer. Le son des cordes qui vibrent, tous ces accords, tout ça me rappelle l'époque où j'allais sur la plage le soir, l'été, avec des amis, certains jouaient de la guitare autour d'une poche de chamallows, c'était si bien, je croyais encore que tout était si simple, mais maintenant tout ça n'est plus qu'une vague réminiscence, juste le goût de la guimauve envahissant ma bouche, fugacement, tout ça n'est plus qu'un souvenir évanescent, mais maintenant je suis là, avec Vadim, et c'est lui qui joue, c'est moi qui suis là, et la mélodie me donne envie de danser, envie de sourire, envie de chanter, envie de lancer des confettis en l'air, et c'est tellement merveilleux cette sensation, seulement je trouves tellement effrayante la manière que j'ai de danser que je m'abstiens, mais je souris comme si j'étais à Noël, tout est si simple, maintenant. Tout est si simple, si beau, si parfait! Je me laisse emporter par la musique, et Vadim a lui aussi l'air d'être envahi par la mélodie, il ferme les yeux, il parait si heureux, c'est magique, j'aime la musique, oui, c'est merveilleux toutes ces notes, aux combinaisons infinies... Ma tête oscille légèrement au rythme de la chanson. J'arbore un sourire béat, il joue vraiment bien. Le goût des chamallows, oui. Les meilleurs moment de ma vie ont toujours goût de chamallows. C'est tellement bon, les chamallows. Et puis la musique finit par s'arrêter. Oh non! Déjà?!

  " Par contre, ne me demande surtout pas de chanter. Je ne voudrais pas fragiliser tes tympans. " Accompagnées d'un clin d’œil, ces mots me font sourire encore un peu plus. " Ta voix est assez rétablie pour que tu puisses chanter ? " Oh! J'ai tellement envie de chanter, d'ailleurs! J'ai mangé tellement de miel que ma voix est guérie au deux-tiers, je dirais. Il ne me laisse pas vraiment le temps de répondre. " Il faudrait vraiment qu'on puisse faire ça. Mais tu as d'autres questions il me semble ? " Je crois qu'il le fait exprès en fait. Bah oui, il va  directement reposer sa guitare avec un air un peu malicieux, et vient serassoir à côté de moi. " Il faudrait vraiment qu'on puisse faire ça. Mais tu as d'autres questions il me semble ? " Si c'est comme ça, je passe à la question suivante. Je réfléchis un instant pour être sûre de ne pas dire de bêtise. Je glousse comme une poule intérieurement, un véritable dindon est caché en moi. Vadim pose alors une main sur son cœur, et lève l'autre avec sérieux et conviction. " Je te jure de parler de tout sans avoir l'air d'un chien battu. Que ce soit de ma famille ou d'autres choses. Je ne veux pas te faire perdre ton beau sourire aujourd'hui. " Mon dindon interne augmente encore de volume j'espère que la réponse à ma question sera "oui", car sinon, je ferais un gros flop, et je détestes flopper, ça annule invariablement le goût du chamallow dans ma bouche, et j'aime ce goût, c'est un goût merveilleux. J'observes un instant Vadim, d'un air espiègle et malicieux. Ma dindonnerie cachée s'apprête à faire surface et à se révéler au grand jour. Je m'approches un peu de lui, et annonce doucement: "Question numéro deux. Est-ce que..." Je le dévisage avec appuie, mes yeux pétillants et enfantins comme de la limonade, en laissant flotter ma phrase, la laissant quelques secondes en suspend. Et puis tout en me jetant sur lui, le prenant par surprise, j'ajoute: "Tu crains les guillis?!!!" Moi, personnellement, oui, et mortellement au niveau de la nuque. Je crois que nous sommes partis pour une grande bataille de chatouilles.

  Je ris si fort que j'en ai presque les larmes aux yeux. J'espère qu'il ne découvrira pas mon point faible, sinon, je ne serais plus qu'une Lana morte de rire incapable de riposter. Je crois que je suis parfois un poil maso sur les bords, je crains tellement les chatouilles, alors pourquoi en provoquer une bataille? Pourquoi? Je ne sais pas. Mais c'est si amusant... Chamallows... Le goût des chamallows, oui. Encore une fois. La musique, les guillis, Vadim, tout ça a un petit gout de guimauve.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeMer 12 Fév - 21:48

Lorsque je parle à Lana j'ai vraiment l'impression qu'elle ne m'écoute plus. Mais qu'est-ce qu'elle mijote ? Assez intrigué, je finis par me taire et je vois petit à petit la raison de son étrange comportement se dévoiler. Un énorme sourire sur les lèvres, elle me fixe un instant de ses grands yeux espiègles et malicieux. J'ai vraiment l'impression de voir Irina à cette instant. Et cette pensée me rend heureux. " Question numéro deux. Est-ce que... " Je m'attends au pire là. Une chose ridicule c'est ça ? Qu'est-ce qu'elle veut savoir à la fin ? C'est quoi ce suspense ? Et pourquoi est-ce que je me pose toutes ses questions ? " Tu crains les guillis ?!!! " Je comprends mieux à présent les raisons de ce sourire enfantin. Elle rit aux éclats, je dois afficher une sacrée tête depuis tout à l'heure. Si je crains les chatouilles ? Moi pas vraiment mais ma sœur finissait toujours par se rendre quand on se chamaillait. En même temps, je suis bien plus vieux qu'elle : j'ai forcément l'avantage. Je la regarde alors en prenant le même air malicieux. " Peut-être bien ... qui sait ? " Je lui prends alors la main pour l'emmener jusque dans sa chambre et la pousse sur le lit. Je referme la porte derrière nous et je me rue sur elle pour commencer la plus épique des batailles de chatouilles.

Effectivement, je les crains. Je ne sais pas si c'est parce qu'elle est douée ou quoi que ce soit, mais je suis totalement écroulé de rire lorsqu'elle joue de ses doigts sur mes côtes. J'ai du mal à respirer, j'essaie de la bloquer mais c'est impossible : je ris tellement ! Pouah ça faisait une éternité que je n'avais pas ris comme ça ! Je ne peux rien faire, je sens que je commence à pleurer de rire. " Aaaah arrête ! Je respire plus !! " J'essaye la ruse, je finis par l'inquiéter un peu. " Pitié !! " C'est tellement bon : lorsqu'elle arrête enfin, je me redresse... et me jette de nouveau sur elle. " Et oui, je suis un gros menteur ! " Je suis impitoyable surtout quand je vois sa réaction lorsque je la chatouille dans le cou. Bingo ! Moi aussi, j'ai un point faible. Ce n'est pas lié aux chatouilles spécialement : mais j'ai horreur qu'on touche à mes oreilles. C'est ... immédiat. Je ne peux rien faire lorsqu'on les touche : je deviens rouge et n'ose plus bouger. Un réflexe de gosse peut-être. Mais vu comment Lana rit et ne peut plus rien faire : me voilà bien tranquillement à l'abri, maître de sa torture et véritable tyran du rire.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeJeu 13 Fév - 17:07




" Peut-être bien ... qui sait ? " Vadim me prend par la main et m’entraîne vers ma chambre. Il me pousse sur le lit, referme vite la porte, puis la bataille peut commencer. Je m'attaque à ses côtes, et il est explosé de rire. Il essaie de riposter, mais pour l'instant je domine ce combat. Il tente de se débattre, il essaie de me faire rire en me chatouillant légèrement, je ris, mais il ne peut pas m'avoir, je le maîtrise. " Aaaah arrête ! Je respire plus !! " Je fronce les sourcils, et diminue un peu le rythme de mes guillis déchaînés. " Pitié !! " Il réussit à me faire abdiquer quelques instants, seulement il se redresse puis se jette sur moi. " Et oui, je suis un gros menteur ! " Oh non! Il m'a eue! Ce n'est pas bien grave, après tout je réussirai sans doute à reprendre le dessus! Seulement voilà qu'il se met à me chatouiller dans le cou, et là, j'explose de rire, c'est mon point faible. "Noooooon! Pas là, je t'en supplie!" Je suis écroulée de rire, les larmes me montent aux yeux. Je ne peux plus rien faire, à part remuer dans tous les sens pour tenter de me défaire de son étreinte, mais tout effort est vain. Je pleure de rire, je dois être complètement rouge et décoiffée. Cette douce torture devient intenable, alors j'attrape mon oreiller et lui abat sur la tête, me défaisant de ses guillis atroces. Il est un peu déboussolé un instant, mais vite il saisit un traversin au bout de mon lit, et la bataille de chatouilles se transforme en bataille de polochons. Tout ça commence à dégénérer, je pousse des hurlements de Tarzan, et tente de frapper Vadim de mon oreiller. Il se défend bien, alors je reviens le chatouiller un peu, puis je lui ébouriffe les cheveux avec furie, tout en riant comme une petite folle. Cette bataille si amusante me rappelle un petit peu les moments où je m'amusais avec Sacha, et je souris plus encore en revoyant une seconde son visage d'enfant encore insouciant, avec ses yeux bleus comme le ciel, comme la mer, et ses cheveux dorés aux reflets cuivrés, son rire si doux, si innocent, il me manque un peu. Je revois son sourire, et je ris, oui je ris, et me jette sur Vadim avec mon oreiller. La bataille de chatouilles se poursuit quelques instants, puis je me redresse, rouge, décoiffée et essouflée, toute souriante.

"Aujourd'hui, je propose un petit moment de pur n'importe-quoi! Personnellement, je n'ai plus aucune énergie pour combattre, alors je propose une petite pause musicale!" Je m'allonges quelques secondes sur le lit, la tête dans le vide et les cheveux pendants au dessus du sol. Décidément, je crois qu j'ai retrouvé le sourire.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeVen 14 Fév - 20:58

" Noooooon ! Pas là, je t'en supplie ! " Comme seule réponse, je ris avec elle et continue avec acharnement ma douce tyrannie. Plus rien ne compte. Tout n'est que chaleur et rire, comme dans le cocon de l'enfance. Plus d'apparence, plus de retenue, juste le contact et l'ivresse de frôler le paradis. Ces moments sont si longs pour moi. Irina restait très taquine avec moi mais je me sentais si mal à la maison... je l'ai tant de fois rejeter quand elle essayait de me distraire. J'aimerais qu'elle soit là, qu'elle me voit sourire de nouveau. Je me sens soudainement coupable. Lana rit tellement fort, c'est une sensation totalement grisante... Elle se plie contre moi, et je frôle sa poitrine par mégarde. Je rougis instantanément, mais elle n'a pas pu le voir : puisqu'elle me met à un oreiller dans la figure à ce moment précis. " Ah non ! Ça ne se passera pas comme ça ! " J'attrape le polochon et me venge allègrement elle hurle encore, c'est un peu bestial mais qu'est-ce qu'on s'en fout ! Je continue, sans trop forcer : je ne voudrais pas lui faire mal.

Lorsqu'elle me chatouille de nouveau, je lâche mon polochon et me laisse faire de bonne guerre ; avant qu'elle en profite bientôt pour m'ébouriffer les cheveux, histoire de me faire une coiffure dans le même genre que la sienne. Je ris encore. Oui elle me rappelle Irina. En bien plus grande, et bien différente. Mais la relation qui s'installe entre nous me semble vraiment fraternel. Je ne la remercierais jamais assez d'avoir réussi à me faire rire comme ça. Encore quelques rires qui s'essoufflent puis Lana s'éloigne de moi, me laissant respirer un peu. " Aujourd'hui, je propose un petit moment de pur n'importe-quoi! Personnellement, je n'ai plus aucune énergie pour combattre, alors je propose une petite pause musicale ! " Je reviens m'asseoir à ses côtés, reprenant mon souffle moi aussi, remettant en place ma chemise un peu déboutonné. " Et ma troisième question alors ? " Oui, je suis asses curieux de savoir ce qu'elle m'a préparé. Mais apparemment, je n'ai pas le droit de la connaître toute de suite. Petite sensation de frustration, j'affiche une mine un peu plus renfrogné sur l'instant.

" Comme tu voudras, petite soeur. Je reviens avec ma gratte. " Sans réfléchir, je sors alors pour retourner dans ma chambre et je croise l'un des pensionnaires qui partage ma chambre. Il me fixe étrangement. Forcément, je réplique. " Quoi ?! " " Non, c'est juste que j'avais oublié que toi aussi : tu pouvais sourire. " Choqué, je m'arrête un instant, avant de me souvenir pourquoi j'étais venu. En repartant, je peux répliquer. " Tu vois, je peux encore te surprendre. " Je reviens dans la chambre et prends soin de refermer la porte derrière moi. " On peut remettre un peu d'ordre avant de se poser ? " Le lit est dans un état tout à fait impressionnant après notre bataille. Motivé, j'essaye de remettre les draps bien... mais je pense que ça se remarque que je n'ai jamais essayé de ma vie... D'un regard, je demande à Lana de l'aide et je constate qu'elle le fait parfaitement bien. " Hé, moi j'ai une gouvernante qui le fait pour moi à la maison. " Nous pouvons nous empêcher de rire ensemble, comme lors de la bataille. C'est magique de rire avec quelqu'un. Pourquoi est-ce que je ne me suis pas fait d'autres depuis Margaux ? C'est vraiment un sentiment doux qui m'embaume le cœur.


Après lui avoir jeté les oreillers à la figure par mesquinerie, je m'assois et prend mon instrument. " Si tu as une chanson que tu aimes bien, je peux te dire si je connais ou pas ? " Avec tous les titres qu'elle me propose, nous faisons un petit medley assez sympathique. C'est la première fois que je ne suis plus seul lorsque je joue. Ça a quelque chose, d'aussi magique que de rire ensemble. Notre complicité grandit au cours de la chanson. Je n'ai jamais joué avec tant de plaisir. C'est un moment magnifique que nous prolongeons pendant assez longtemps pour être interrompu par un surveillant mécontent. Je crois qu'on a dû y aller un peu fort... Surtout que l'après-midi est bien avancé maintenant. Mais ce n'est pas une raison pour nous parler comme ça. " C'est pas bientôt fini ce boucan ? " " Oui, on arrête. " Mon sourire angélique doit paraître tellement inhabituel qu'il aurait bien du voir que je mentais. Mais apparemment j'ai été assez crédible. Voyant que je rejoue dès qu'il repart, il revient, un peu énervé. " Il est tard maintenant. Vous allez vous la mettre en veilleuse les tourtereaux ! " Cette réflexion me fait m'arrêter une seconde. Quoi ?! Non, y'a méprise là ! Lana est plus énergique que moi et répond sèchement au pion qui finit par repartir lorsque je repose mon instrument dans ma chambre. On a peut-être abusé mais nous rions encore. C'est tout ce qui compte.

Sa soudaine révolte me fait encore plus sourire. Je ne la pensais pas si extravertie. Je ne peux m'empêcher de lui faire la remarque lorsque je reviens m'asseoir dans sa chambre parce que la mienne est envahit. " Quand je t'ai vu la première fois, tu étais tellement timide. Je n'aurais jamais pu imaginer que tu pouvais tenir tête à un pion ! " J'adore parler avec elle. C'est fou comme depuis qu'Alex a disparu, c'est si agréable de penser à autre chose. Nous pouvons vraiment à nous connaître sans que ce soit une relation d'entre-aide dans la crainte qu'il revienne. C'est vraiment libérateur et je préfère très nettement l'ambiance qu'il y a maintenant entre nous. Moi aussi j'ai changé c'est vrai ? Je ne m'en étais pas rendu compte. Après qu'on est un peu parler sérieusement de ce qu'on pense l'un de l'autre, je reviens à la question la plus essentielle. " Je suis vraiment heureux de t'avoir rencontré. " Petite silence et sourire mesquin. " Je peux savoir quelle est ta troisième et dernière question maintenant ? " Je l'aurais ma question, je l'aurais !
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeSam 15 Fév - 19:50


la voilà, ta question!!!!!!!!!! une belle question oui :3  


  " Et ma troisième question alors ? " Vadim a l'air frustré de ne pas y avoir droit immédiatement, ce qui me fait sourire encore. On dirait un enfant à qui on promet trois bonbon, qui n'en a eu que deux et rêve avec ferveur du troisième. "Plus tard! D'abord, musique!" Je lui réponds en souriant malicieusement. Il a l'air un peu dépité. Il me parait un instant un peu renfrogné. " Comme tu voudras, petite soeur. Je reviens avec ma gratte. " Vadim quitte la pièce et part chercher son instrument. Pendant ce temps je lance un regard circulaire à la pièce. C'est un capharnaüm sans égal. Le lit est complètement défait, les draps emmêlés, les oreillers éparpillés. C'est assez effrayant, et cela parait un défi immense que de remettre un peu d'ordre. Vadim revient, guitare en main.  " On peut remettre un peu d'ordre avant de se poser ? " Lui aussi, a du constater que la chambre est aussi bien rangée que si une tornade était venue y faire un tour. "Oui, je crois que ce serait une bonne idée. Surtout pour le lit." Il s'approche du lit, et essaie de remettre les draps et couvertures bien en place, mais je vois bien qu'il ne sait pas vraiment s'y prendre. Il tourne la tête vers moi, et m'appelle au secours, d'un regard un peu désœuvré. Je souris, et viens l'aider. Rapidement, le lit est refait. " Hé, moi j'ai une gouvernante qui le fait pour moi à la maison. " Effectivement, ça se voit. Remarquez, ça ne doit pas être désagréable. "Et bien chez moi, JE suis la gouvernante. Ne t'inquiètes pas, je peux faire ton éducation." Vadim me jette les oreillers à la figure pour plaisanter, alors je les remets en place puis nous éclatons à nouveau de rire, c'est si agréable. J'ai l'impression que nous sommes de plus en plus complices, et j'aime ça. Je me sens bien, à ma place. Ce moment est génial, à un point tel qu'il me semble impossible qu'à peine plus tôt dans la journée, Alex soit passé par là. Et voir que je peux mettre cet aspect de mon passé de côté me rend plus heureuse encore, j'ai le sentiment que je peux enfin aller de l'avant.


  " Si tu as une chanson que tu aimes bien, je peux te dire si je connais ou pas ? " Je lui propose une liste de titres assez conséquente, puis nous faisons un petit mix de tout ça. C'est totalement la fête dans ma tête, c'est si agréable de chanter ainsi, librement, avec Vadim à la guitare. Nous jouons et chantons longtemps, et apparemment, on doit faire pas mal de bruit, encore plus si on additionne le potentiel dérangeant de nos décibels lors de la bataille de chatouilles. Un pion finit par faire irruption dans la chambre, et suspendre ce moment parfait.  " C'est pas bientôt fini ce boucan ? " Non, si ça peut le rassurer. " Oui, on arrête. " vadim exhibe un sourire de dix mètres de long, c'est juste merveilleux, et le pire c'est que le pied à l'air de tomber dans le panneau. Alors il repart, mais vu que nous recommençons dès qu'il s'en va, il rapplique directement, furieux. " Il est tard maintenant. Vous allez vous la mettre en veilleuse les tourtereaux ! " Wowowo. Il va se calmer lui. Direct, je m'irrites, et réponds à ce pion qui s'imagine n'importe quoi. Quel blaireau celui-là... "Haha, quel comique! Non, sérieusement, allez vous imaginer des trucs tout seul, surtout qu'au vu de l'incompétence générale du personnel ces derniers temps, vous feriez mieux de la fermer. Bonne soirée." Une fois que l'autre pion a dégagé, nous rions une nouvelle fois. Vadim part un instant dans sa chambre pour aller ranger sa guitare, et revient en vitesse. Encore une fois, il sourit, et c'est merveilleux de le voir sourire comme ça, je revois encore une fois son visage douloureux quand il pleurait, c'était atroce de le voir comme ça.



  " Quand je t'ai vu la première fois, tu étais tellement timide. Je n'aurais jamais pu imaginer que tu pouvais tenir tête à un pion ! " Je rougis une brève seconde. Il est vrai que je peux être très timide, tout comme je peux parfois être un peu plus extravertie, et laisser déborder ma colère, par exemple. "Oui, c'est vrai que je suis parfois très timide. Enfin, pour parler de la sorte au personnel, j'ai l'habitude, l'année dernière, c'était mon sport favori, enfin... Avant que... Voilà." La dernière phrase est totalement stupide. Enfin avant que voilà. Moi très bien France parler la. Je soupire. "En fait parfois je peux perdre tous mes moyens devant des inconnus. J'ai un peu de mal à contrôler mes angoisses je crois." J'essaie de rectifier le tir, de m'exprimer plus clairement cette fois, et d'effacer ma phrase dénuée de sens. "Mais... Sans vouloir te... Vexer? Il ne t'arrive parfois de ne pas trop arriver à canaliser ta colère?" Je crois que nous nous lançons dans une discussion de vérités. Ce genre de conversations m'a toujours mise mal à l'aise, j'ai l'impression de marcher sur des œufs, mais dès que je vois que Vadim ne s'offusque pas de ce que je lui dit, je me sens immédiatement soulagée, et retrouve ma sérénité. Après cette petite conversation que j'ai trouvée un peu gênante, car je n'aime pas vraiment parler de mes faiblesses, Vadim conclut la discussion. " Je suis vraiment heureux de t'avoir rencontré. " Il se tait, et se met à sourire d'un air un peu malin et je ne sais pas trop quoi. C'est le genre de sourire que j'intitulerais "sourire métallique". Soupir intérieur, à mon intention.


  " Je peux savoir quelle est ta troisième et dernière question maintenant ? " je ne peux pas m'empêcher de laisser échapper un petit éclat de rire discret. "Tu la veux vraiment, ta question, dis-moi!" Je ne sais pas trop à quoi il s'attend, mais il s'agit d'une simple formalité en fait. "Bon. Et bien reprenons notre sérieux, alors, je vous prie". je me redresse comme si j'avais un corset orthopédique, lève le menton, toussote avec retenue, et prends un air guindé, assez caricatural. Il ne manquerait plus que le tailleur et les lunettes, ça serait parfait. Après ça, je ne peux évidemment pas ne pas pouffer de rire. Je reprends donc mon sérieux, réellement cette fois. "Troisième question. Finalement je crois qu'il y en aura une quatrième." Encore une fois je glousse comme un dindon. Je me reprends, et continue. "Donc, je disais, troisième question. Est-ce qu'il y a quelque chose dont tu voudrais me parler?" Son visage douloureux me revient en mémoire. Il était une fois... Une fillette angoissée... Qui allait au bois... Cueillir des fruits rouges... Soudainement, des phrases éparses d'un conte pour enfants me reviennent à l'esprit. Mais de quoi cela parle-t-il donc? Je ne sais plus. Des fruits rouges amour, rouge passion, rouge meurtre. Non, cela ne peut pas être un conte pour enfant. Impossible. mais qu'est-ce donc?! Le souvenir s'évade, tout s'efface. Vadim commence alors à me répondre.


© lou
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeDim 16 Fév - 21:26

" Tu la veux vraiment, ta question, dis-moi ! " Quand j'ai une idée en tête moi, je ne la lâche plus. Elle n'avait pas encore remarqué ? Mon sourire redouble. " Bon. Et bien reprenons notre sérieux, alors, je vous prie. " Je tousse, arrête un peu de sourire bêtement, suivant la consigne. " Oui, d'accord, je comprends. " Elle se redresse soudainement, prenant une allure plus soigné et un tel sérieux que j'ai du mal à réprimer le départ d'un bon fou rire. Elle tousse, se tient droite comme si elle allait me faire un discours. Lana est vraiment drôle quand elle s'y met. Je vois que ses yeux pétillent comme les miens et qu'elle a autant envie de rire que moi. J'aime tellement cette atmosphère. J'aimerais que le lendemain n'arrive jamais. Que cette question n'arrive jamais. Que le temps s'arrête dans cet éternel moment de bonheur indicible. Sa douce voix encore un peu éraillée vient interrompre le fil de mes pensées. " Troisième question. Finalement je crois qu'il y en aura une quatrième. "

Ça part mal. D'autres questions encore ? Bon ça me va mais elle avait dit trois ! J'ai pourtant promis de répondre à tout, je suis bien obligé de me plier à ses conditions. Elle se remet à rire, avant d'enfin me poser la question tant attendue. " Donc, je disais, troisième question. Est-ce qu'il y a quelque chose dont tu voudrais me parler ? " Je penche la tête légèrement sur le côté. Totalement paumé, je dois répéter intérieurement les mots plusieurs fois avant de bien comprendre. Quelque chose dont tu voudrais me parler ? Quelque chose... dont je voudrais lui parler... Une chose que je voudrais lui dire... Un sujet que j'aurais envie d'aborder avec elle, là maintenant tout de suite. Je reprends mes esprits au bout de quelques instants. " Euh... je dois te dire que je ne m'attendais pas à ça. Je réfléchis, je réfléchis. " Comme je suis assis près d'elle, je suis pris d'un soudain élan  d'inspiration. En jouant avec une des mèches de ses longs cheveux d'un rouge profond, un sujet me vient en tête. " Depuis que je suis en France, on me fait beaucoup remarqué mon métissage russe. Tu trouves vraiment que je ne ressemble pas à un français avec cette couleur de cheveux ? "

Ce sujet peut paraître assez étrange mais c'est le seul qui ne viendra pas gâcher cet instant magique. Parler de mon histoire avec Margaux, ou même avec Cierra me paraît trop étrange pour le moment. Lana est une petite sœur, je veux lui parler de chose joviale et lui éviter une vie sentimentale trop personnelle et décevante. Enfin j'espère qu'il lui conviendra mais je ne savais vraiment pas comment répondre à cette étrange question bien trop ouverte pour moi. Sa réponse ne pourra que me réchauffer le cœur, j'en suis certain. Je n'ai toujours pas lâcher sa mèche de cheveux. " C'est vraiment ce que tu penses ? J'en suis ravie alors. Dis-moi, c'est pas très naturel comme couleur. Tu t'es fait ça toute seule ou... ? " Comme je ne sais pas si je suis trop indiscret, les moeurs en Russie ne sont peut-être pas les mêmes qu'ici, je m'empresse d'ajouter. " Simple curiosité hein, ça m'intrigue. " J'espère bientôt avoir d'autres questions encore, bien que la soirée avance doucement et que ce sera bientôt l'heure de manger.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeMar 18 Fév - 21:06

En entendant ma question, Vadim fait comme un arrêt sur image, il a l'air vraiment surpris. Il reste perplexe quelques instants, puis semble reprendre ses esprits. " Euh... je dois te dire que je ne m'attendais pas à ça. Je réfléchis, je réfléchis. " Pendant qu'il réfléchis à quoi dire, il prends délicatement une mèche de mes cheveux entre ses doigts, et se met à jouer un peu avec. Je le laisse faire en souriant. je ne m'attendais pas à ce que ma question aie cette effet. Après réflexion, je conçois tout de même qu'elle puisse être pour le moins déroutante. " Depuis que je suis en France, on me fait beaucoup remarqué mon métissage russe. Tu trouves vraiment que je ne ressemble pas à un français avec cette couleur de cheveux ? " Je roules de grands yeux effarés.


  "Ne me dis pas que tu veux te faire une couleur! Je t'interdirais. Ils sont très bien tes cheveux, voyons! Pourquoi ne ressemblerais-tu pas assez à un français, Vadim? Tu ressembles à un Franco-Russe, ,voilà! Alors n'envisages même pas de toucher à la couleur d'un seul petit millimètre de tes cheveux." Je me suis un peu laissée emporter, c'est vrai, alors qu'il n'avait même pas parlé de teinture capillaire, mais au moins il saura ce que je penses de ses cheveux. Vadim joue toujours avec les miens. " C'est vraiment ce que tu penses ? J'en suis ravi alors. Dis-moi, c'est pas très naturel comme couleur. Tu t'es fait ça toute seule ou... ? " Sa remarque me fat rire. Si il connaissait toute l'histoire de cette couleur... Cela faisait longtemps qu'on ne m'avait pas posé de question sur leur couleur d'ailleurs. " Simple curiosité hein, ça m'intrigue. " Je souris, et m'apprêtes à lui révléer cette anecdote stupide à propos de ma couleur.


  "Et bien à la base, mes cheveux sont auburn foncé. En fait ils ont subi toute une aventure accidentelle. Il y a un ou deux ans, pour Halloween, une amie voulait absolument que je 'accompagnes, déguisée en diablesse. Je n'avais pas vraiment envie, mais j'ai quand même accepté. Et elle voulait absolument me teindre les cheveux en rouge pour aller avec le costume. Elle croyait que la teinture qu'elle s'était procurée partait au bout d'un shampoing, mais c'était une teinture permanente. Et bien sûr, je n'ai pas vérifié la boîte avant qu'elle ne l'utilise sur moi... Heureusement que ce n'était pas un rouge vif... Et au départ je voulais la laisser partir, mais comme mes cheveux sont bien trop longs et que je faisais des racines, ce qui est très moche, je me suis habituée, et je refais mes racines. Voilà la triste histoire de mes pauvres petits cheveux." Je me sens immanquablement stupide à chaque fois que je racontes cette petite mésaventure, mais au fond cela finit toujours par me faire rire. Je vois que Vadim ne devait pas vraiment s'attendre à une explication de ce genre, et je comprends parfaitement pourquoi. Je suis tombée des nues quand j'ai vu qu'après le shampoing, la couleur était toujours là, sans s'être ternie. Je passe une main dans mes cheveux, délogeant accidentellement la main de Vadim qui joue toujours avec.


Je décides de passer à la quatrième question. "Bon. Et bien, maintenant, poursuivons cet interrogatoire." Je me racles la gorge. J'ai fini par m'habituer un peu à ma voix éraillée, qui est pratiquement rétablie. "Je disais donc, question numéro quatre. Quel est ton livre préféré?" cette question là est vraiment banale, mais c'est une question que je poses à toutes les personnes que je rencontre et avec qui j'établis un contact. Une chose que je déteste, c'est quand on me répond "J'en ai pas, j'aime pas lire.". C'est un petit rien qui 'exaspère facilement.


L'heure avance, et j'entends mon ventre gargouiller. C'est moche ce bruit, oui ce que ça peut être moche! C'est comme les cloportes, c'est d'une laideur absolue! Alors qu'un papillon, c'est si joli! Surtout bleu! Et puis un grand ciel bleu, c'est splendide! Ou bien la mer! Calme ou déchaînée! Je m'égares. Je crois que j'ai besoin de me reposer un peu. Je me rappelles à l'ordre intérieurement, je suis en compagnie de Vadim tout de même, je ne peux pas me laisser engloutir par des pensées absurdes alors que je ne suis pas seule, c'est malpoli. ALors à nouveau, je souris.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeMer 19 Fév - 12:36

Me teindre les cheveux ? Quelle drôle d'idée. Il faut vraiment être une fille pour imaginer ce genre de futilité. J'adore la couleur de mes cheveux, ma mère les a toujours adoré elle aussi. Je ne les changerais pour rien au monde. Mais parfois, ça provoque des réactions indésirables. L'avis de Lana me conforte dans cette idée : je suis comme je suis, et je vous emmerde. L'histoire de la teinture de Lana réussit à me faire sourire. Ils sont d'un rouge si intense, c'est pas commun et je trouve vraiment que cette couleur lui va bien. Je suis un peu contradictoire dans mes propres pensées, mais sur une fille ça passe. " Et bien à la base, mes cheveux sont auburn foncé. [...] " Mais qu'est-ce que c'est que ce charabia ? J'y connais rien, mais j'imagine que c'était une couleur plus sombre que maintenant. " [...] Voilà la triste histoire de mes pauvres petits cheveux. " Elle a toujours une manière amusante et mignonne de raconter des histoires. Je laisse échapper un petit rire. Effectivement, l'histoire de cette couleur valait le détour. Durant tout son discours, je n'ai pas cessé de jouer avec ses cheveux. " En tout cas, le résultat n'est pas si mal. Cette couleur te va bien. " Faire des compliments n'est pas ma tasse de thé. Mais j'essaie : ça fait toujours plaisir.

Sans le faire vraiment exprès, elle déloge ma main de ses cheveux. Serait-elle un peu gênée ? En même temps, c'est moi qui l'embête depuis un moment. Je repose ma main sagement sur le lit. Attendant la suite. " Bon. Et bien, maintenant, poursuivons cet interrogatoire. " Je place une main sur mon front, mimant un salut militaire. " A vos ordres ! " Le ton est toujours léger et elle en vient à une autre fameuse question. " Je disais donc, question numéro quatre. Quel est ton livre préféré ? " A cet instant, mes yeux s'illuminent. Les livres, c'est ma grande passion. J'en ai lu tellement mais la liste de mes préférées, je l'ai toujours en tête. " La liste noire d'Alexandra Marinina. Je suis un grand fan de roman policier et c'est de loin mon roman préféré. L'illusion du pêché m'a beaucoup plus aussi mais... En russe c'était un peu compliqué à lire même pour moi. " Je vois bien qu'elle ne s'attendait pas à ça. " Ah mais je peux te citer mon livre français préféré si tu préfères ? Je pense que c'est Le mystère de la chambre jaune de Leroux je crois. Je l'ai relu plein de fois. " Un grand sourire sur les lèvres, je m'empresse d'ajouter. " Je suis intarissable sur les bouquin ! Fallais pas me lancer sur ce sujet. "

Alors que je me tourne vers elle, je vois la luminosité qui est vraiment descendu. Le soir est là. Déjà ? Ca passe si vite. " Et toi, ton livre préféré ? " Un petit sourire en coin s'affiche lorsque j'entends son ventre qui crier famine. Une fois qu'elle a répondu, je m'empresse de lui proposer d'aller manger. Je ne peux pas la laisser comme ça ! Cette idée me fait rire intérieurement. " Tu vois, j'en été sûr. C'est un livre qui te ressemble. Allons manger maintenant si tu veux bien. " Je ne tarde pas à me lever et je prends Lana par la main. " J'espère que ce sera bon ce soir, j'ai une faim de loup ! " Toutes mes pensées négatives ce sont envolés. C'est une vrai libération. Sa présence me rend tellement... libre ! Elle peut bien sûr continuer de me poser des questions en mangeant. Nous avons encore beaucoup de choses à nous dire. Je veux en savoir plus sur celle que je considère comme ma petite soeur. La soirée ne fait que commencer... et ce n'est que le début d'une longue et tendre amitié.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital   [TERMINE]  [PV VADIM] cinquième suite - Après l'hôpital Icon_minitimeJeu 20 Fév - 17:02

A peine ma question prononcée, je vois son regard s'illuminer de milles feux. " La liste noire d'Alexandra Marinina. Je suis un grand fan de roman policier et c'est de loin mon roman préféré. L'illusion du pêché m'a beaucoup plus aussi mais... En russe c'était un peu compliqué à lire même pour moi. " Ces noms dne me parlent pas vraiment. Ce qui me plait. Enfin quelqu'un qui aime lire, j'ai l'impression. Dans mon collège l'an passé, pour une grande majorité des élèves, lire était à peu près aussi intéressant que de faire la poussière dans un vieux grenier. " Ah mais je peux te citer mon livre français préféré si tu préfères ? Je pense que c'est Le mystère de la chambre jaune de Leroux je crois. Je l'ai relu plein de fois. " Il sourit, il a l'air vraiment joyeux. " Je suis intarissable sur les bouquin ! Fallait pas me lancer sur ce sujet. " Le sourire radieux de Vadim est contagieux. J'aime tellement le voir sourire. Cela m'apporte du soleil, de la gaieté. " Et toi, ton livre préféré ? " Vadim esquisse un petit sourire en coin en entendant mon ventre gargouiller. "Et bien, je dirais que Bel-Ami de Maupassant est sans doute un de mes préférés." Je crois que je commence à avoir sérieusement faim. " Tu vois, j'en été sûr. C'est un livre qui te ressemble. Allons manger maintenant si tu veux bien. " C'est une très bonne idée, à mon avis. Vadim se lève et me prend par la main. " J'espère que ce sera bon ce soir, j'ai une faim de loup ! " Mon ventre gargouille à nouveau.  "J'espère aussi! Je crois que je n'ai jamais eu aussi faim de ma vie!" Je souris. Nous sortons de ma chambre, et je ferme la porte derrière moi. J'ai envie de danser, de chanter, de m'envoler, et de lancer des confettis multicolores partout. C'est incroyable de voir à quel point Vadim réussit à me changer les idées et me remonter le moral. Nous arrivons devant la cafétéria, il n'y a pas encore trop de monde, il n'est que dix-neuf heures.


La suite ici
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