Bonjour chère collègue !

Je ne pense pas que nous nous soyons déjà rencontré. Je viens tout juste d'arriver à l'école et, jusqu'à maintenant, tout ce passe bien. Je voudrais te parler un petit peu si cela ne te dérange pas. J'espère ne pas te dérangé du moins.

Bisous ♥
Alice.

Bonjour.
Me... parler ? Etant nouvelle déjà, je ne vois pas comment nous pourrions espérer avoir une conversation ensemble -surtout par courriel en fait-. C'est bien la première fois que je reçois un message avec si peu de bon-sens. Parler avec des inconnus ne m'intéresse pas vraiment et j'ai bien d'autres choses en tête, bien d'autres révisions en cours pour me permettre de perdre encore un peu plus de mon temps à répondre à des messages aussi étranges que celui-ci. Si vous voulez une victime attitrée ou alors quelqu'un avec qui passer le temps, ce n'est pas chez moi qu'il faut sonner, désolée.

Passez tout de même une bonne soirée.
Cierra.

Au contraire, c'est mon bon sens qui me pousse à venir te parler. Si je voulais faire autrement, je le ferais, mais la situation actuelle me pousse à le faire. Mais bon, je voulais te parler à propos de notre ami commun, Vadim. Je ne sais pas avec précision ce qu'il s'est passé entre vous deux mais il y a un grand besoin de mettre tout cela à plat. S'il te plait.


Alice.

J'aurais pourtant dû m'en douter. Je ne veux plus entendre parler de prés ou de loin de ce dénommé Vadim pour la simple et bonne raison qu'il m'a traitée comme une vraie moins que rien et que je pense être en droit de ne plus vouloir le fréquenter ou voire même tout simplement le croiser. S'il a besoin de me parler il n'a qu'à le faire lui même -ou du moins il n'a qu'à tenter- et non envoyer quelqu'un me taper un message ridicule. Quand on est franc et discipliné on traite soi-même ses problèmes, pas en se servant des autres. Et puis d'ailleurs vous n'étiez pas là le moment présent, alors comment pouvez-vous oser dire... qu'il faut tout mettre à plat ? Décidément, vous ne manquez pas de culot.

Passez tout de même une bonne soirée.
Cierra.

Détrompes toi, princesse, il ne m'a pas envoyé, je suis venu de mon propre grès. Je peux comprendre que tu ne veuilles plus le voir et c'est pour ça que je suis venu. Je veux juste savoir comment tu es arrivée à ce point de vue depuis le tout tout début. J'ai cru comprendre que tu l'appréciais à l'origine et, maintenant, c'est tout l'inverse. Qu'es qu'il a fait qui a bouleversé tout cela ?...

Alice.

Votre curiosité est déplacée. Si vous voulez savoir vous n'avez qu'à lui demander puisque apparemment vous le fréquentez. Je n'ai rien à vous dire de plus. Le fait de trop vouloir en savoir n'est pas toujours bon et là vous ne m'aidez pas en m'envoyant des messages pareils. Pensez plutôt à dormir comme moi je m'apprête à le faire, c'est bien plus sûr et sain pour l'esprit.

Cierra.

Ecoutes, je suis désolée si je te parais grossière, curieuse et j'en passe. Saches juste que je cherche à mieux comprendre ce qu'il a pus se passé. Je ne fais pas ça pour le plaisir de pourrir la vie aux autres, tout ce que je veux, c'est vous aider tout les deux. J'ai traversée une période équivalente dans ma vie donc je sais exactement ce que vous ressentez tout les deux. J'ai déjà la vision de Vadim, mais sans la tienne, le puzzle est incomplet. Tu peux me tutoyer tu sais, nous sommes dans la même école après tout.

Saches juste que je ne cherche pas à te nuire. J'aime pas me faire des ennemis. J'espère néanmoins avoir attisé ton bon sens et j'espère sincèrement que tu ne m'en veux pas d'avoir remis cette histoire sur le tapis. J'espère également avoir l'occasion de te parler prochainement en toute amitié. A présent, je vais suivre ton conseil et aller dormir.

Que la nuit te soit paisible.


Alice.

Personne ne doit nous aider... puisqu'il n'y a de toute façon rien à faire. Je ne comprends même pas pourquoi tu te risques à continuer à m'écrire comme ça: la pitié ou la miséricorde, très peu pour moi et si Vadim n'a pas la conscience tranquille, ce n'est plus mon problème. Loin de moi l'envie de passer pour une égoïste, mais c'est une histoire que je tente de chasser de mon esprit et le simple fait que tu m'en parles et que de surplus tu ne connaisses pas grand chose à cette histoire m'énerve énormément. Le pire dans tout ça, c'est que du coup il t'en a parlé... ça joue les gros durs et ensuite ça va se plaindre à une fille: il faut être humain, mais là c'est sacrément gonflé de sa part. Ton approche est plus que curieuse, mais d'un certain côté je commence à la trouver intéressante, mais ne va pas penser que je veuille régler quoi que ce soit avec ce gars ou bien parler plus avec toi... non... c'était juste à la fois intéressant et agaçant de parler avec toi. Sur ce, à une prochaine fois. Cette histoire ne m'empêchera plus de dormir paisiblement sur mes deux oreilles, étant en couple avec quelqu'un d'autre, j'ai appris à tirer un trait et tu devrais apprendre à faire de même.

Au revoir.
Cierra.

Très bien. Dans ce cas là, je te laisserais tranquille à l'avenir. Je veux juste que tu prennes le temps de réfléchir à ce que je t'ais dit et, comme je le dis toujours, je te demanderais de ne pas te laissé tromper par les apparences. Toute personne forte a ses faiblesses tout comme toute personne faible a ses force. C'est en étant lier que nous sommes plus fort. Enfin, tu en sais quelque chose vue que tu connais l'amour.

J'aimerais te dire que ça a été un plaisir de discuter avec toi, mais ça n'est pas vraiment le cas. Dans un sens, je comprends ta réaction et donc je ne peux pas vraiment t'en vouloir d'avoir été aussi bornée. Saches juste que tourner la page est quelque chose de vraiment dur pour Vadim comme pour moi... Il n'est pas toujours simple de tourner la page après avoir perdu son premier amour. Je le sais, car je suis passé par là et jamais je n'ais trouver chaussure à mon pied. Tu as eut de la chance de ton coté et ça, l'oublies pas.

Au revoir Princesse.
Alice

Je ne pense pas avoir de leçon particulière à recevoir de ta part et encore moins si tu le fréquentes lui actuellement. Si vraiment il souhaite me parler tu n'as qu'à lui dire qu'il me demande un rendez-vous, dans l'espoir que la date et l'heure ne tomberont pas entre les mains de mon présent petit ami. Si je viens à avoir une nouvelle fois des ennuis... vous l'aurez sur la conscience.

Cierra.