Allongé de tout mon long dans le parc de Nobila, j’écoute les oiseaux chanter leurs mélodies merveilleuses et apaisantes. J’ai les yeux fermés, cachés par mes cheveux que j’ai comme à mon habitude, coiffé en bataille. Je replis l’une de mes jambes vers moi et poses ma tête sur mes bras que je viens tout juste de croiser pour un meilleur confort. Être allongé ainsi, sur le sol ne fait pas vraiment du bien à mon dos, la terre est sèche et dur, mais je m’en contre fiche. J’ai besoin d’être apaisé, d’entendre le vent et les branches des arbres se frotter les unes contre les autres. La nature, la chose la plus belle sur cette terre. Je pensais qu’en venant ici, mon esprit se viderait, mais un souvenir me revient en tête. Surement mon pire souvenir.
« Lily… Je … Ne le prends pas mal, mais… Nous allons devoirs nous séparer. » Je me rappelle encore de ce moment. Le moment le plus triste que je n’ai jamais connus dans ma vie. Ce moment où j’ai dû lui expliquer mon départ, lui dire qu’entre nous c’était finit et que jamais plus, on ne se reverrait. Les raisons pour laquelle nous devions nous quitter ne lui a pas plus. Je crois qu’elle n’a jamais autant haïs mes parents ainsi que moi. Je la comprends. C’est tout à fait normal. A cause de mon statu social, de mes parents ainsi que de mon caractère angélique, j’ai tout fais foirer. Je pense qu’elle aurait aimée que je gueule, que je dise non. Chose qui m’est impossible de faire devant mes parents. J’ai été trop bien éduqué pour faire cela. J’entends ses cris arriver jusqu’à mes oreilles, je revois ses larmes couler sur sa joue. J’aimerais vraiment pouvoir lui reparler, m’excuser encore une fois. Juste une dernière fois. Je voudrais le voir sourire, rire et me dire qu’elle ne m’en veut pas. Comment faire ? Je suis bien trop loin d’elle pour pouvoir la rencontrer de nouveau et essayer de me faire pardonner.
Une idée me vient alors en tête et je me lève d’un coup, faisant fuir les oiseaux qui étaient en plein chant. « Désolé de vous avoir fais peur, mais je dois me grouiller avant que les magasins ne ferment » Me voilà en train de m’excuser auprès de quelques moineaux qui ne me comprennent même pas. Heureusement que personne ne m’a entendu, sinon on m’aurait surement prit pour un fou ! Mais je suis tellement content d’avoir trouvé une idée que je perds toute logique. C’est d’un pas rapide que je sors du parc pour aller trainer dans le centre de la ville. Je ne suis arrivé qu’hier et je ne connais donc pas les lieux. Il va me falloir un peu de temps avant de trouver une bonne boutique. C’est après une bonne demi-heure que j’arrive dans un endroit remplis de boutiques en tout genre de tous les côté. Dans ce coin j’ai de quoi faire ! « Qu’est ce que je pourrais acheter qui lui ferait plaisir ? » C’est vrai ça, je viens ici, mais je n’ai même pas une seule idée de cadeau que je pourrais lui offrir. De plus, je suis un garçon, je ne sais pas vraiment quels genre trucs les filles aiment. Des fleurs ce n’est pas la peine. Déjà, je ne peux pas les mettre dans un colis et puis… Le temps qu’elles arrivent jusque chez Lily, elles auront eut le temps de faner…
Bien trop perdus dans mes penser, j’en oublis de regarder devant moi et je me cogne contre quelque chose, ou plutôt, quelqu’un.
Sujet: Re: Un cadeau ▬ Avec Cierra Lun 6 Jan - 18:24
papa mon papa, en classe je suis premier!
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Ce matin j'ai pris un café. Une journée de cours comme les autres. Rien de bien extraordinaire dans tout ça. Mais je fais des bonds. Des bonds. Des bonds. Encore des bonds. Misérable tasse qui a finalement raison de moi. « Cie', on va à la cafétéria prendre une tasse de café. Tu viens avec nous ou pas? » du café. « Oui, j'arrive. » je suis déjà assez énervée, mais j'ai envie d'en consommer une dernière fois. Au pire, mon énervement n'est peut-être pas lié à cette boisson. Allez savoir. Et encore un café de consommé. Deux-zéro. Mettez-vous en tête que je ne bois en général rien d'autre que du thé, donc forcément ça fait tâche. « Tu devrais arrêter de bouger comme ça Cie', tu vas finir par me donner le tournis et tu finiras forcément par te manger le mur de derrière à force de te balancer. » mais je n'y peux rien, je me sens tellement bien, tellement en forme. Légèrement survoltée certes, mais voilà c'est le matin alors rien de bien méchant. « Bon et alors on fait quoi maintenant du coup? » les deux filles posent leurs regards sur moi, je le sens. « On finit au moins nos cours de la journée et après on va faire un tour au centre commercial? » magasins? Pourquoi pas! « A quelle heure donc? » « Six heures je crois, on finit avec deux heures de français. » ah le français. J'adore cette matière! « Bon bah allez alors, pas de temps à perdre. » « Purée, mais elle a bouffé du lion ce matin ou quoi? » voilà qu'elles poussent des gloussements. Moi j'ai préféré courir un peu plus loin. J'ai le temps de monter et descendre les escaliers deux fois avant qu'elles n'arrivent. « Vous vous traînez! » « Mais Cie', on a notre prochain cour dans quarante minutes, relax! » relax, relax... c'vite dit. Je déborde d'énergie et impossible de me retenir. « Je pense que la prochaine fois on évitera le café, parce que ça ne te va pas vraiment. » comment ça? « Mais pourquoi tu dis ça? Je me sens très bien, c'est ce qui compte, non? » sans doute. Et le reste de la journée se passe comme ça. Un dernier café. Trois-zéro. C'est qu'à force mon coeur va passer outre ma poitrine tellement il est sollicité.
Dix-huit heures deux. Une véritable puce! Pourtant, depuis que nous sommes arrivées au centre commercial, je me suis un peu calmée, m'efforçant de prendre sur moi. Après tout, là je pense que c'est vraiment à cause de café que je suis dans cet état. Alors au départ c'était pas mal parce que je me sentais énergique, mais là j'aurais beaucoup plus tendance à me sentir grincheuse, à être susceptible au possible. Il faut que je reste calme. « Dites, vous n'auriez pas une idée pour un cadeau d'enfant? J'ai pensé à une peluche, mais il en a déjà beaucoup. Et puis les peluches, si c'est pour qu'il vomisse dessus, non merci. Une dinette, c'est pour les filles. Un jeu de construction peut-être? Heu... » regard à gauche et à droite. « Les filles, je crois qu'on a perdu Cierra et avec tout ce monde... » des regards se baladent un peu partout. Moi, j'ai continué d'avancer, silencieuse mais hyperactive. « Bon alors, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire du coup, hein? » pas de réponse. En fait, plus de présence du coup. « Ah bah mince alors. Heureusement que le centre n'est pas très grand et que je le connais. Bon, pas comme ma poche, mais je peux facilement me repérer. Au pire je vais m'asseoir, ils vont bien finir par me retrouver. » faisant chemin, je tombe sur une machine... à café! Une pièce introduite et me voilà repartie. Quelle bonne journée! Oui, tout va bien jusqu'au moment où... SPLASH! Ah bah, la voilà la catastrophe de la journée.
En plus c'est chaud. C'est que ça brûle! Imbécile! Idiot! Ou idiote, peu importe, mais une chose est sûre: ce n'est pas un mur qui m'est rentré dedans. Déjà une bonne nouvelle en soi. « Vous ne pourriez pas faire attention?! Je ressemble à un poteau maintenant? » électrique, je prends une grande bouffée d'air et laisse le gobelet tomber par-terre, me retenant de le jeter au visage de la personne qui m'a heurtée. « Ce n'est pas possible les gens qui ne font pas attention comme ça! Je suis bien visible pourtant, non? » grincheuse, ça c'est sûr je le suis maintenant. « Rha! » je m'époussette, maudissant la personne fautive. « Et ça brûle en plus de ça! » sans plus chercher à réfléchir, je jette mon sac de cours dans les bras de l'autre, me sentant lentement toute collante de cette substance marron. « Regardez-moi ce travail... »