La bibliothèque est un endroit calme et il représente tout ce que je recherche. Paix, harmonie, littérature et tranquillité. Je m'y étais bien installé, bien au fond peinard, dans un coin où personne n'irait me chercher. J'étais plongé dans ma lecture de Jules Verne pour changer : je m'essayais à la littérature française et je ne suis pas déçu. Bien que la littérature russe soit déjà de qualité. C'est alors, que j'entendis ce bruit atroce : comme lorsqu'on déchire du papier. Tiens, quelqu'un n'a pas envie de faire son devoir de maths et le déchire ? Je comprends, même si ça paraît un peu extrême. Je me replonge dans ma lecture lorsque j'entends : " Ahahah ! Prends ça dans les dents Diderot ! " Diderot ? Mon sang ne fait qu'un tour, je pose mon bouquin sur la table, ouvert à la bonne page et part à la recherche de l'agresseur.
Les livres, c'est sacré. Je ne suis pas d'accord, on ne peut pas leur faire subir ça ! Très remonté, je tombe sur le coupable, qui continue joyeusement sa torture de livre. Comme je suis derrière lui, il ne m'a pas vu arriver. Je lui tape sur l'épaule. " On peut savoir ce qu'il t'a fait au juste, Diderot ? " On doit faire la même taille, mais je dirais qu'il est plus âgé que moi. Ce ne serait pas le premier terminale à qui je foutrais une bonne raclé.