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 [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim

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MessageSujet: [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim   [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim Icon_minitimeMar 14 Jan - 8:37

je voudrais oublier le temps pour un soupir, pour un instant

« C'est vraiment ce que tu penses d'Aymeric ? » pourquoi lui mentirais-je à ce sujet? « Oui. Je le connais. Il fera tout pour t'impressionner mais est très doux. » ça le perturbe. Je sens bien que ça le perturbe. Il dit amen à tout, se plie à tout ce que je peux lui dire. Je ne savais pas qu'il serait un jour troublé à ce point. C'est assez rapidement que le contact est interrompu, lui retirant mes mains de son cou. « Je ... je ... » hum? Il se dandine d'avant en arrière et je crains l'espace de quelques secondes qu'il ne bascule. « Je ... ne veux pas ... » il n'est pas bien mentalement parlant. J'ai réellement l'impression d'avoir affaire à un enfant de six ans. « Pas d'infirmerie... Cierra. » c'est que c'est un peu gênant. S'il a quelque chose, on risque de passer à côté et étant donné son étrange comportement, j'aurais préféré qu'il aille soit à l'infirmerie, soit à l'hôpital. S'il faut l'accompagner je ne dis pas non, au moins j'aurais moi aussi le coeur net. « D'accord. » il faudrait que je le force, mais je ne sais pas vraiment comment m'y prendre. Si seulement je pouvais être cent pour cent autonome! Je me maudit intérieurement de ne pas pouvoir faire ce que je veux lui faire faire. Il faut qu'il consulte au plus vite. « Il ne faudra pas que tu tardes à aller voir un docteur alors. » j'ai à peine le temps de finir ma phrase que je sens à nouveau un poids sur moi. Encore?! « Vadim, qu-qu'est-ce que tu fais?! » mes joues doivent être sacrément chaudes. « Je voulais tourner ... et j'ai ... perdu l'équilibre... » il se redresse, mais pas totalement, restant en suspend quelques secondes au dessus. Qu'est-ce qu'il fait? Je n'ose pas bouger, de peur d'à nouveau nous mettre dans une situation compromettante. J'ai cessé de respirer. Survient par la suite un geste qui me met plus que mal à l'aise et qui fait que je perds totalement la tête sur l'instant: Vadim est en train de me serrer dans ses bras, comme ça, alors que nous sommes par terre. Imaginez bien quel est point mon trouble est grand. « Merci pour tout. » sa bouche. Cette bouche qu'il approche prés de mon oreille et qui parvient à encore me faire frissonner. Cette bouche qui s'est posée sur la mienne hier soir. Non, ça non plus il ne doit plus s'en souvenir. Nos respirations vont à l'unisson, bien que sincèrement je fasse tout pour retenir la mienne. Enfin le poids se dissipe et tout redevient normal. Je ne sais pas quoi répondre. Vadim m'étonne de plus en plus. Il faut qu'il arrête... cette proximité. « ... » maintenant, c'est ma main qui se retrouve tout contre sa joue. Là, c'est la goutte qui fait déborder le vase. Dans ma tête tout se perd, tout se mélange. « Vadim... » ce n'est pas bien le moment de le gifler le pauvre, il n'a pas besoin de ça en plus. « Vas-y. » de... quoi? Je sens sa main qui se détache de la mienne, cette dernière glissant délicatement contre sa peau. Mon coeur bat la chamade. « Je mériterais une baffe, non ? » non. Enfin si, mais pas aujourd'hui vu ton état. Il passe du coq à l'âne c'est incroyable. Le voilà en train de manger, croquant bien dans les aliments. « Je ne veux pas aller à l'infirmerie. L'eau fraîche me fait du bien. » alors ça y est, ta décision est finalement prise, tu signes notre arrêt de mort? Que voulez-vous que je réponde à ça? « Tu as dit aller au lac avec tes parents ? » oui, c'est bien ça. Je sens la proposition venir, grosse comme une maison. « J'ai bien envie de découvrir cet endroit. » bingo. « Ta jambe... j'imagine que tu ne veux pas que je te porte ? » tu imagines bien. De toute façon, j'ai l'impression de ne pas vraiment avoir le choix. « Alors accepte au moins ça, que je ne te lâche pas d'une semelle ! » ce garçon est... étonnant. Je me demande bien ce qu'il a en tête. J'en rougis d'avance. Il empoigne fermement ma main, histoire sans doute que je ne m'échappe pas. Qu-... Lâche tout de suite cette main!

***
La nature est magnifique, vous ne trouvez pas? Nous avons marché une bonne dizaine de minutes pour arriver là. Les oiseaux piaillent autour de nous. Je n'ai pas la tête sur les épaules. Je crois que sur le coup, j'arriverais même à en oublier comme on dit bonjour. Nos mains sont toujours liées, nouées par ce lien invisible. Ce que je fais, je n'en suis pas sûre. La chaleur de sa main me fait du bien et se diffuse dans tout mon corps. « Ah hum tu sais... toi n'ayant pas toutes tes facultés et moi étant aveugle, nous n'aurions pas dû nous risquer à venir ici, on ne sait pas ce qui peut arriver. » je déglutis, repensant étrangement à la deuxième chute d'il y a quelques minutes, dans la forêt. « Cela dit, ce lieu aura peut-être le mérite de t'apaiser un peu. Je ne pense pas y  être parvenue alors autant changer de plan. » il a plus dû être stressé qu'autre chose le pauvre, ne serait-ce que pour me tomber dessus comme ça. J'écoute le chant des oiseaux, gardant dès à présent le silence. L'air est un peu plus doux encore ici et le soleil tape lentement mais sûrement. Et dire qu'il y a quelques jours nous aurions limite tout donner pour nous taper dessus et nous achever à coups de hache... cette pensée me met mal à l'aise et je me dis qu'une page de la vie est sans doute tournée. Ce n'est pas plus mal, non? Et puis hum... ce n'est pas si désagréable d'avoir de la compagnie au final, même si sa mémoire est défaillante. « Il y a des bancs autour du lac, mais je ne les trouve pas très rassurants et préfère toujours m'asseoir à même le sol. » je lui indique une direction avec le doigt. Oh comme c'est vilain de faire ça! Imaginez un peu qu'une personne se trouve à proximité et qu'elle se sente visée... ah non, pas besoin de ça en plus! « Et... et au final... » je détourne la tête, posant sa main libre contre mon ventre. « ... est-ce que tu aurais encore quelque chose à manger pour moi, dis...? » je suis mal à l'aise de lui poser cette question, sachant pertinemment que j'ai refusé -et que ça ne se fait pas- un peu plus tôt en forêt. « ...s'il te plait? » j'ajoute cette fin de phrase avec un grand sourire innocent, les joues rosies. Espérons qu'il dise oui, parce que sinon je serai bien obligée de me nourrir de baies sauvages et sincèrement je ne sais pas si c'est très recommandé dans les environs. « GrrOaaoOOah... » dans un moment de panique, je dégage ma main de la sienne et la porte à ma bouche, encore plus gênée que précédemment. Non mais c'est pas bientôt finit de me mettre dans des états pareils?! A croire que le sort s'acharne contre moi. « Ahahaha... ahaha... pardon! » je baisse la tête, appuyant sur mon ventre pour qu'il arrête. Idiote. « Et... quelque chose à boire, aussi? » là par contre, je dois être aussi rouge qu'une cerise bien mure. Cierra, ça ne se fait pas de demander, c'est très impoli! « Dis Vadim... » une question me perturbe encore et se hisse sur le bout de ma langue. « Quand tu tombes sur moi, tu ne le fais jamais exprès pas vrai? Tu ne recherches pas le contact, hein? » je veux en avoir le coeur net. Aussi, sans même chercher à le prévenir, je saisis à nouveau sa main et trouve une excuse bidon. « C'est pour être sûre qu'on ne soit pas séparés... » rien d'autre ais-je envie de rajouter, mais ce ne serait pas sincère de ma part.

Le bruit de l'eau parvient à mes oreilles. Alors là normalement ça y est, nous y sommes. « Je pense que nous serons bien ici. » le lac se tient devant nous et je serre un peu plus intensément la main de Vadim dans la mienne, détournant la tête. Je repousse une tresse en arrière, cette dernière me gênant. De petits picotements se font sentir sur sa jambe. En fait ça gratte aussi maintenant. « Je crois que les orties ont fait leur affaire. » il ne faut surtout pas que je gratte, ça ne ferait qu'empirer les choses. Le pire, c'est que je n'ai rien vu venir et ça ne m'a même pas piqué sur le coup.


Dernière édition par Cierra S. LINDNER le Mer 15 Jan - 18:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim   [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim Icon_minitimeMar 14 Jan - 12:53

QUOI QUE TU DISES, J'EN FERAIS TOUJOURS A MA TÊTE !
Ma blessure n'est qu'un détail, je veux m'occuper de toi...


De tout le trajet, je n'ai pas pu me résoudre à lâcher sa main. Je flotte littéralement, j'ai l'impression qu'un feu éteint depuis des lustres en moi s'est rallumé et je n'ai plus envie de rien d'autres que de profiter de l'instant présent. Elle est avec moi, moi seul et ça me rend heureux. Je ne cherche plus à comprendre quoi que ce soit, ma tête ne me laisse pas réfléchir. Elle me propose d'aller voir un docteur, je passerais plus tard si j'ai de nouveau des vertiges. Si... j'ai envie d'être raisonnable bien sûr, ce qui n'est sûrement pas le cas en cet instant. " Ah hum tu sais... toi n'ayant pas toutes tes facultés et moi étant aveugle, nous n'aurions pas dû nous risquer à venir ici, on ne sait pas ce qui peut arriver. " Elle s'inquiète c'est bien normal. " Je reconnais que je ne suis pas comme d'habitude. Et le risque, tu n'aimes plus ça ? Si nous avons fugué, c'était pour pimenter cette journée, non ? " Je la vois sourire, sa main dans la mienne. Mon coeur palpite doucement. " Cela dit, ce lieu aura peut-être le mérite de t'apaiser un peu. Je ne pense pas y  être parvenue alors autant changer de plan. " Je m'arrête un instant, lui prend les deux mains pour qu'elle soit bien dans ma direction. " Bien sûr que si, tu y es parvenu. Pourquoi crois-tu que je t'ai remercié enfin ? " J'en rougis, c'est dur pour moi d'être si honnête. " Mais puisque tu penses que je ne suis toujours pas guéri, le lac peut être aussi une forme d'apaisement c'est vrai. " Je boude à moitié. Ça ne me ressemble tellement pas ! Je flotte toujours sur ce petit nuage. Je me demande où est-ce qu'il va me mener...

" Il y a des bancs autour du lac, mais je ne les trouve pas très rassurants et préfère toujours m'asseoir à même le sol. " D'un signe, elle me les indique. Elle connaît décidément bien l'endroit si elle me les montre sans les voir. " Moi aussi je préfère le sol. Un banc, ce n'est pas pratique pour s'allonger. " Ce lac est magnifique. Cette immense étendue d'eau a une senteur particulière, des reflets très étrange. Je ne peux le quitter du regard lorsque j'entends sa petite voix douce. " Et... et au final... " Je me tourne vers elle, un sourire en coin des lèvres. " Hum ? "" ... est-ce que tu aurais encore quelque chose à manger pour moi, dis...? " Elle est vraiment adorable quand elle me parle comme ça. J'ai envie... de ... non faut que j'arrête de penser à ça. Je ne vais pas gâcher ce moment. " Et bien je ne sais pas. Mes barres de céréales intéresseraient mademoiselle la marquise finalement ? " Oui, j'en profite. Grave. Elle me sourit et ses joues sont un peu plus rose. Comment résister ? Je vous le demande. " ...s'il te plait ? " Son sourire est contagieux, je suis déjà en train d'en chercher une dans ma sacoche. Lorsque soudain... GrrOaaoOOah... ça, ça ne vient pas de moi. Je me fige. Ce bruit... ça me rappelle quelque chose. Il me semble que j'ai eu très faim moi aussi dernièrement... Mais pourquoi ? " Ahahaha... ahaha... pardon ! " " Ce n'est rien. Tiens, j'en ai d'autres si tu veux. " J'étais tellement plongé dans mes pensées que je n'ai pas remarqué qu'elle avait lâché ma main. Une main sur le ventre, elle s'empresse d'ajouter, affichant une belle couleur cramoisie. " Et... quelque chose à boire, aussi ? " " De l'eau, ça t'ira ? " Elle me fait rire doucement, j'en oublis tous mes soucis. Finalement, j'adore ses tresses. Plus adorable qu'elle en ce moment, c'est impossible je pense...

" Dis Vadim... " J'ai un peu de mal à entendre mon prénom avec cette voix douce. Gêné, je tourne mon regard vers le lac. " Oui ? " Sa question a le mérite de me faire changer de couleur. Décidément ! Tout ce qu'elle fait m'atteint en plein coeur à chaque fois... " Quand tu tombes sur moi, tu ne le fais jamais exprès pas vrai ? Tu ne recherches pas le contact, hein ? " Explosion imminente dans trois.... deux ... un ... " Non non non ! Je t'assure ! C'est ... c'est que tu étais si proche et que ... je, promis ! " Je passe vraiment pour un débile pas vrai ? Mais... j'y comprends rien aux filles moi ! Je voulais garder une image de gentleman j'ai l'impression que c'est raté... Ma réponse doit la satisfaire vu qu'elle me reprend la main et ajoute. " C'est pour être sûre qu'on ne soit pas séparés... " Ben voyons. Un autre sourire s'empare de mes lèvres. Nous reprenons notre marche pour nous rapprocher du lac. Je la suis, elle m'embarque, je pars à la dérive, heureusement qu'elle me tient.

Elle s'arrête finalement, à l'écart des bancs, sur un coin d'herbe tout près du lac. " Je pense que nous serons bien ici. " " Et moi, j'en suis convaincu. " Elle resserre sa main dans la mienne, détourne la tête et replace une tresse derrière son épaule. Cierra, arrête d'être aussi joli... Quand elle détourne tout à fait mon attention. " Je crois que les orties ont fait leur affaire. " Cette réplique me glace le sang. " Comment ça ? " Je baisse les yeux sur ses jambes. Effectivement, son genou et une partie de sa cuisse, entre ses hautes chaussettes et son short, sont bien rouge et des boutons sont apparus. " Assieds-toi, je reviens. Je te fais confiance pour ne pas que tu te grattes ! " Je la vois qui commence à manger un peu alors que je m'éloigne. Irina, ma jeune soeur a déjà eu la même chose. Qu'est-ce que ma mère a fait déjà ? Nous avions de la menthe à porter de mains... Mais là ? Est-ce que je peux en trouver ? Un buisson, des feuilles bizarres, je ne reconnais rien ici. Bon la menthe c'est facile, ça sent trop bon. Je ne tarde pas à trouver sur un parterre de fleurs, où quelques brins de menthes ont été planté. Hourra ! Je ne marche pas trop vite, je ne veux pas perdre l'équilibre. " J'ai trouvé de quoi te soulager. " Triomphant, je brandis mes feuilles de menthes et elle reconnaît tout de suite ce que j'ai entre les mains. " Fais-moi confiance. " Je prends quelques feuilles que je malaxe dans mes mains. Il faut en extraire le jus, ce sera le plus efficace. Après avoir détruit plusieurs feuilles et que j'en ai pleins les mains... je me mets à l'étaler sur les rougeurs.

Mes mains sont chaudes, j'essaye d'être délicat et j'étale du mieux que je peux. " Je ne te fais pas mal au moins ? " Par petite touche j'en rajoute sur les contours. L'aspect n'est pas très appétissant, il y a des morceaux de feuilles partout mais au moins ça sent bon et il paraît que c'est efficace. " Y'a plus qu'à laisser sécher. " Petit silence gênant. " Je vais me laver les mains. " Ouah, lui toucher la cuisse comme ça... Je déglutis de manière peu discrète. Il faut penser à autre chose ! Je m'approche du lac pour laver mes mains à la menthe. Mes mains sont drôlement fraîche maintenant. Toujours mouillé, je les glisse à l'arrière de mon crâne pour me rafraîchir ma bosse un peu moins douloureuse et la nuque en passant. Je reviens vers elle. Elle a l'air de se régaler. " Tu devais avoir vraiment faim. J'en ai d'autres, tu n'as qu'à te servir. " Je dépose ma sacoche ouverte à coté d'elle. Je m’assois à mon tour, à quelques centimètres, pour pouvoir atteindre les barres de céréales moi aussi. Un soupir d'aise m'échappe, ce moment est doux et je plane toujours.

Bon c'est toujours elle qui parle, forçons-nous un peu. " C'est vraiment un bel endroit. " Oui, vraiment. " Je comprends que tes parents aient pu t'y emmené souvent. " Je me tourne vers elle, tentant quelque chose. " Tu aimais venir avec eux ici ? " Je n'aime pas trop parler de moi mais je me rends compte que je ne sais rien d'elle et de sa famille. Son handicap aussi me fascine. Comment réussit-elle à vivre comme les autres ? Je n'ai absolument pas compris tout de suite ce qu'elle avait de différent : on peut m'accuser de ne pas avoir fait attention, c'est simplement qu'elle se débrouille très bien sans canne, ni chien. J'imagine que ça ne doit pas être simple tous les jours. Est-ce que ses parents ont bien réagi ? S'ils l'emmenaient ici, ils devaient l'aimer et prendre soin d'elle c'est certain.  Je l'envie un peu en réalité. J'aime quand elle parle ainsi. J'aimerais que ça dure. J'apprends ainsi à l'écouter et je n'ai pas à trop intervenir pour que la conversation continue. " Je ne veux pas t'obliger. Je suis curieux et j'ai juste envie d'en savoir plus sur toi. " Si elle refuse, je ne le prendrais pas mal. Je refuserais à sa place alors, je ne peux rien dire. J'espère avoir trouvé les mots pour la faire parler un peu. Histoire de prolonger ce joli moment.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim   [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim Icon_minitimeMar 14 Jan - 19:48

tout ce bonheur qu'est-ce que ça cache enfin?

« Merci. » il est gentil. « Et bien je ne sais pas. Mes barres de céréales intéresseraient mademoiselle la marquise finalement ? » là en fait, je crois que je mangerais tout et n'importe quoi. « De l'eau, ça t'ira ? » je hoche la tête. Je croque doucement dans la barre de céréale. Mais c'est que c'est super bon! Clignant des yeux, je pousse un soupir d'aise. Oh oui, ça fait du bien! Dans la suite de la discussion, il me promet que les chutes ne sont que des incidents et qu'il ne fait vraiment pas exprès. Au moins j'aurais essayé. Arrive l'épisode des orties. Je n'aurais pas dû lui dire, c'est ça? Il me fait m'asseoir et prétend chercher le nécessaire pour apaiser la réaction cutanée. Il est tellement tendre et protecteur avec moi. « Assieds-toi, je reviens. Je te fais confiance pour ne pas que tu te grattes ! » c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire! Je me contente une fois de plus de lui répondre par un fin sourire, tirant de chaque côté de la peau touchée pour ne pas gratter. Ah, c'est affreux comme sensation! Tantôt ça gratte, tantôt ça pique. Beuh! « J'ai trouvé de quoi te soulager. » dois-je donc l'accueillir comme mon sauveur? « Oh? De la... menthe? » je le laisse faire, détournant le regard. C'est que je suis assez perplexe. « Fais-moi confiance. » ais-je réellement le choix, Vadim? Il étale la substance sur ma cuisse. Cuisse. Je reprends des couleurs. Il est en train de toucher à ma cuisse là. Et moi je ne m'en rends compte que maintenant. « Je ne te fais pas mal au moins ? » j'appuie une main tendre sur sa tête, sans réellement savoir pourquoi. « Ce n'est pas que ça fait mal, c'est juste que ça fait comme des fourmillements... enfin, je pense que tu connais l'effet que ça rend. » il s'agite, me dit qu'il faut laisser sécher et part se laver les mains. Pendant ce temps, je replonge une main sur le côté, dans son sac, pour piocher une barre de céréales. Il faudrait que j'arrête, sinon je ne vais plus manger ce midi ou ce soir. « Tu devais avoir vraiment faim. J'en ai d'autres, tu n'as qu'à te servir. » « Moui, mais il faudrait que ch'arrête de mancher comme cha chinon che vais prendre dix kilos. » est-ce que je viens bien de parler la bouche pleine, là? De mauvaises habitudes qui commencent à s'installer. Honte à moi! Je continue de manger, finissant la troisième barre. Bon allez, on arrête. Je me souviens encore d'Aymeric qui me répétait l'année dernière le célèbre: c'est la nourriture qui va te conduire à ta perte si tu continues comme ça. Je gonfle les joues face à cette ancienne remarque. Je suis aussi ronde pour qu'il se permettre de me sortir ça? Le calme est revenu et aucun de nous n'ose parler. J'ai peur de dire quelque chose qui l'embrouille. Le moment est tellement magique que le briser serait un sacrilège. Je respire à grandes gorgées l'air des abords du lac. C'est tellement revivifiant.

« C'est vraiment un bel endroit. » ah, c'est lui qui parle le premier là. Je tourne la tête vers lui, une tresse passant devant l'épaule droite. « A mon sens c'est le plus bel endroit de cette ville. Enfin après ça n'engage que moi. » et comme une fois n'est pas coutume, je souris encore. « Je comprends que tes parents aient pu t'y emmener souvent. » je redresse la tête vers le ciel. Oui, c'est vrai que c'était le bon vieux temps. « Tu aimais venir avec eux ici ? Je ne veux pas t'obliger. Je suis curieux et j'ai juste envie d'en savoir plus sur toi. » envie d'en savoir plus sur moi? Est-ce que ça voudrait dire que quelque chose est lentement en train de se solidifier entre nous? Je me fige à cette idée. C'est vrai que là nous n'entretenons pas du tout le genre de relation que nous avions avant, à nous tirer dans les pattes. Que s'est-il passé pour une telle évolution? « En vérité ce n'est pas avec mes parents que je passais le plus de temps près du lac. » mes yeux se promènent sur la longue étendue. « ... Mais sinon oui, j'aimais vraiment beaucoup venir ici. » ... à l'inverse de mon frère qui ne pouvait pas supporter de venir passer un après-midi en famille ici. Il a toujours été compliqué. « Il y a quelques années, il fallait réserver le terrain pour pouvoir venir ici. Mon père le réservait tous les étés et nous faisions de la barque. J'aimais beaucoup les longues promenades. Après quatre ans de location, mon père a décidé d'arrêter, beaucoup trop pris par son travail et surtout parce que mon frère avait en horreur ce lieu. » je le maudis. Cependant, l'image de sa chute dans le lac me revient en tête et parvient à me faire rire toute seule, d'un petit rire cristallin. Qu'est-ce qu'il avait l'air idiot. Il a manqué de se noyer en plus ce crétin. Me souvenant que Vadim est là, je tente de m'arrêter de rire et veux reprendre un air sérieux. « Désolée, je repensais à un événement. » il va me prendre pour une barge. Doucement, je ramène la jambe encore valide et non tartinée de menthe prés de mon tronc, posant la tête tout contre. « Ce jour là, il n'a rien trouvé de mieux que de s'agiter dans la barque suite à une dispute avec mon père. Du coup il a basculé en manquant de nous couler. Hum. » je m'essuie les yeux, en pleurant presque de rire. Je ne voulais pas spécialement en parler: la parole a dépassé la pensée. « Oublie ce que je viens de dire. » je vais bien finir par retrouver mon sérieux à la fin! Sachant que la bouteille d'eau se trouve à portée et qu'il me l'a proposée tout à l'heure, je tends la main pour arriver à son sac et m'en empare. J'ouvre la bouteille et bois quelques petites gorgées, profitant de sa fraîcheur. La bouteille est neuve. « Je suis surprise que tu n'aies jamais vu ce lieu. Moi qui pensais que c'était l'un des premiers lieux attractif lorsque l'on arrive dans cette ville... Ah hum, tu en veux? » je lui tends la bouteille encore ouverte, tenant le bouchon de l'autre main. « Promis, je ne suis pas malade! »

L'eau doit être belle. Il y a maintenant quelques minutes que nous sommes assis là et je finis par relâcher ma jambe pour... m'étaler comme une crêpe, mais sur le ventre, prenant le moins de nappe possible, sur le bord. « Nous avons beaucoup de chance d'avoir du beau temps. » relaxée, je me retourne à nouveau pour me retrouver sur le dos. Je tends les bras. « Et si tu venais, hum? » je gonfle à nouveau les joues, repensant à certaines choses. « Maman aimait beaucoup me prendre dans ses bras dans cette position. » je lui en demande peut-être un peu trop et puis... et puis... je n'aime pas le contact physique! Pourquoi donc faut-il que je ne ressente aucune gêne à ce niveau avec lui? « Au fait, tu n'as pas de frère et/ou de soeur toi? » bien que désirant indirectement ce contact, je voudrais aussi que ça le force à se souvenir de certaines choses.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim   [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim Icon_minitimeMar 14 Jan - 22:15

CETTE FILLE NE CESSERA JAMAIS DE ME SURPRENDRE...
Ce n'est pas la première fois et je ne pense pas que ce soit la dernière !


" En vérité ce n'est pas avec mes parents que je passais le plus de temps près du lac. " Elle s'ouvre à moi, j'en suis très heureux. " ... Mais sinon oui, j'aimais vraiment beaucoup venir ici. " " Je veux bien te croire. " Mon ton est doux et amical. Je ne me force pourtant pas. Je bois ses paroles, je me sens tellement apaisé par cette endroit et par ses mots. " Il y a quelques années, il fallait réserver le terrain pour pouvoir venir ici. Mon père le réservait tous les étés et nous faisions de la barque. J'aimais beaucoup les longues promenades. Après quatre ans de location, mon père a décidé d'arrêter, beaucoup trop pris par son travail et surtout parce que mon frère avait en horreur ce lieu. " Un frère ? S'il n'aime pas ce lieu, il doit être sacrément différent d'elle. De nous. Son père voulait prendre soin de sa famille, c'est honnête. C'est super. Dommage que le mien n'est jamais pris en considération la sienne.

Elle se met à rire. D'un rire magnifique qui résonne sur le lac et qui me fait vibrer de l'intérieur. Je souris. Qu'est-ce qu'elle est belle... Le rire révèle les gens et le sien est superbe. " Désolée, je repensais à un événement. " Je me fais un peu insistant. Je révèle beaucoup ma curiosité naturel aujourd'hui. " J'aurais bien aimé savoir lequel. " Elle replit sa jambe valide sur elle-même pour poser son menton dessus. C'est une position fort charmant avec ce petit short qui... Détourne les yeux Vadim. "  Ce jour là, il n'a rien trouvé de mieux que de s'agiter dans la barque suite à une dispute avec mon père. Du coup il a basculé en manquant de nous couler. Hum. " " Il n'a pas l'air très adroit. " Je pense qu'il est plus jeune qu'elle. Je me trompe peut-être. Elle le décrit comme un enfant en tout cas. Elle s'essuie doucement les yeux. " Oublie ce que je viens de dire. " Mais pourquoi ? Quelque chose l'a dérangé ? Je ... garde le silence. Si elle préfère taire certaine chose je ne l'obligerais pas. Je suis juste : frustré. Je me tourne vers le lac et ses reflets. Le soleil est bien haut dans le ciel, la matinée suit son cours. Je ne sais même pas dans quelle classe, ni quel cours je devrais normalement être. J'aurais bien envie de voir la tête de "super pion" qui m'a aidé... hier soir... lorsque je suis ressortie de la chambre de Cierra. Tiens je me souviens clairement de ça. Elle m'a pourtant assuré que j'étais avec elle lorsque Aymeric nous a rejoint dans la nuit. Ça voudrait dire que ... j'y suis retourné ?

" Je suis surprise que tu n'aies jamais vu ce lieu. Moi qui pensais que c'était l'un des premiers lieux attractif lorsque l'on arrive dans cette ville... Ah hum, tu en veux ? " Elle me tend la bouteille d'eau, je la prends sans réfléchir, hésitant à la boire de suite. " Je n'ai pas encore eu le temps de faire un tour en ville. Je suis arrivé en avion un jour avant la rentrée et j'étais trop crevé pour aller nulle part. " J'approche la bouteille de ma bouche. " Promis, je ne suis pas malade ! " Après avoir bu une très longue gorgée, je réplique sans sourciller. " Si c'était le cas, c'était trop tard de toute façon. " Je souris jusqu'aux oreilles et continue de boire un peu. Alors que je reprends une barre de céréales, elle s'allonge, sur le ventre. Très jolies fesses... Vadim, le lac, c'est mieux de regarder le lac... " Nous avons beaucoup de chance d'avoir du beau temps. " " Oui, il faut en profiter. En Russie aussi, les températures sont encore clémentes à cette époque. " L'été est juste infernale et l'hiver très rude, mais les demi-saisons sont tempéré comme en France. Je n'ai encore jamais vu d'hiver français... je pense que je vais bien me marrer.

Elle revient sur le dos et tend les bras vers le ciel. Moui... mais encore ? " Et si tu venais, hum ? " Euh... what ? Venir où ? Elle gonfle alors les joues, en mode hamster contrarié. J'en rougis. " Maman aimait beaucoup me prendre dans ses bras dans cette position. " Quel argument. On dirait une petite fille capricieuse. En même temps, c'est une marquise, c'est normal. Je crois que Cierra à besoin de tendresse. Aymeric lui en donne et ils sont très tactile. Avec moi aussi... dès notre rencontre elle m'a déjà sauté dans les bras. Je n'ai plus l'habitude de témoigner de l'affection à qui que ce soit... Mais avec elle ça paraît si naturelle. Ce n'est pas accidentel cette fois. Elle me propose vraiment de la prendre dans mes bras. Je déglutis, gêné. " Tu es sure de toi ? " Oui je suis moins entreprenant que je peux en avoir l'air. Je m'approche, passe ma longue jambe au dessus d'elle, place mes mains à côté de ses tresse et referme mon étreinte en m'appliquant à mettre sa tête dans mon cou. Je respire ses cheveux.

" Au fait, tu n'as pas de frère et/ou de soeur toi ? " Elle continue de me parler normalement, ça m'aide à ne pas trop stressé. J'essaye de faire de même. " Oui, un petit frère et une petite sœur. " J'ai un peu de mal à me concentrer. " Maksim est le préféré de mon père, Irina qui vient d'entrer au collège est l'une des personnes qui compte le plus à mes yeux. Tu la verrais, avec son grand sourire et ses longs cheveux... ben comme les miens quoi. " Cette position n'est pas très agréable pour moi. Heureusement que je fais du sport, je peux tenir plus longtemps. " Le frère dont tu parlais est plus jeune c'est bien ça ? Vous n'avez pas l'air de vous entendre. " Je desserre un peu mon étreinte tandis qu'elle me répond. Et alors qu'elle ne semble pas être heureuse, je roule sur moi-même pour qu'elle soit au dessus. J'espère ne pas trop lui avoir fait peur. " Voilà, c'est mieux comme ça. " Je peux respirer plus simplement : j'avais trop peur de l'écraser. Elle qui est légère comme une plume se laisse totalement aller sur moi, sa tête contre mon cœur. " Mon petit frère me déteste. Parce que je suis l'héritier ? Je ne sais pas, ça a toujours été ainsi. " J'attrape l'une de ses tresses, je joue un peu avec, tout en restant très sérieux. " Il y a des choses comme ça que l'on ne peut que subir sans rien pouvoir y changer. Ma mère a beaucoup souffert de nos disputes. C'est pour ça que pour elle, j'ai arrêté de répondre à ses provocations. " Parler de ma mère et moi, est-ce une bonne idée ? Je ne sais pas. Je parle, on verra bien.

" Tu as une bestiole sur la fleur que tu t'es mise dans les cheveux. " Je ris doucement alors que je la retire. " Ca ne m'étonne pas qu'elle se soit trompé. Après tout, tu es une fleur toi aussi. " Tout en parlant je me redresse. Obligeant la demoiselle à mettre ses jambes sur un côté et à rester bien sagement sur mes genoux. " Comment va ta jambe ? " Je caresse la cuisse couverte de menthe qui a commencé à sécher. Sans réfléchir, je sens ma main. Je suis toujours à la menthe. Je souris. " J'ai l'impression de m'en soucier plus que toi-même. " Je pose ma tête dans le creux de son cou, si doux et si agréable. J'aurais envie de le croquer. Mes lèvres se rapprochent sans que je réfléchisse, pour y goûter. Je l'effleure à peine, mais je la sens frémir. Je remonte, son oreille m'est offerte.  Je m'interromps cependant. " Ta mère ne te fait pas ça j'imagine... " J'embrasse doucement son oreille jusqu'à ce qu'elle tourne son visage troublé vers moi. " Ni ça ? " Je lui dépose un léger baiser sur les lèvres. Je la rassure aussitôt. " Et bien la mienne si ! C'est ça d'avoir une mère russe... "

Je déglutis encore... Mes mains sont croisées sur sa taille, elle a gardé la tête tourné vers moi et me sourit. Serait-elle en train de fermer les yeux et de se rapprocher de mon visage ? Elle chercherait vraiment à ... Je ne sais pas quoi penser. Je m'imagine peut-être des choses. Pourquoi est-elle si proche ? Ses lèvres sont là, offertes. Je les prends sans hésiter un instant de plus. Soudain tout s'éteint, je ne suis plus que chaleur. Mes souvenirs s'activent et je revois la scène qui a tout déclenché. Ce même goût sucré et moelleux, mon cœur s'emballe mes sens s'animent, la chaleur me désarçonne. Sans réfléchir, je glisse ma main sous ses genoux, les fait remonter pour qu'elle bascule en arrière et que le baiser s'enflamme. Je la sens qui s'agrippe à moi. Aurait-elle peur de tomber ? Je ne sais pas, je m'inquiète, peut-être interprétais-je mal les choses ? Je me reprends et m'éloigne pour qu'on reprenne notre position initiale. Je suis rouge, vraiment. " J'ai fait une bêtise c'est ça ? " Je ne sais plus quoi en penser.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim   [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim Icon_minitimeMar 14 Jan - 23:50

our spirits rise they are not gonna get us

Il s'installe tout contre moi et je bouge un peu pour être à mon tour à mon aise. Maman aimait vraiment que je me mettre comme ça. Par moment nous passions de longues journées ainsi. « Maksim est le préféré de mon père, Irina qui vient d'entrer au collège est l'une des personnes qui compte le plus à mes yeux. Tu la verrais, avec son grand sourire et ses longs cheveux... ben comme les miens quoi. » Il se met à me parler de ses frères et soeurs et un baume se pose sur mon coeur. Cette famille a l'air tout à fait normale et sa soeur très adorable. Le frère qui fait défaut aussi. A croire que c'est une maladie. « Le frère dont tu parlais est plus jeune c'est bien ça ? Vous n'avez pas l'air de vous entendre. » c'est que ce n'est pas le genre de questions qu'il faut s'amuser à poser avec moi. Il ne pouvait pas savoir. « Non. Il a quatre ans de plus que moi. » mon visage se fait beaucoup moins jovial d'un seul coup. « Et c'est l'être le plus abjecte que je connaisse. » les mots les plus durs ne suffiraient pas à décrire mon état d'esprit actuel. Je le hais. Je m'embrouille. Soudain, je sens le sol tourner. Qu'est-ce qui se passe? En... dessous? « Voilà, c'est mieux comme ça. » qu'entend t-il par là? Je ne sais pas, mais dans tous les cas je suis certaine d'une chose: j'ai l'oreille juste au niveau de son coeur et j'entends à pleine balle ses battements. « Mon petit frère me déteste. Parce que je suis l'héritier ? Je ne sais pas, ça a toujours été ainsi. » c'est une explication parmi tant d'autres. Je n'ai pas envie d'exposer mon cas à ce sujet, ou du moins, je n'ai pas du tout envie d'expliquer le pourquoi du comment. Il me parle de sa mère. Je crois avoir compris qu'il y est très attaché. C'est mignon. Je regrette un peu de l'avoir traité à l'infirmerie. Tout aurait pu très bien démarrer au final. « Tu as une bestiole sur la fleur que tu t'es mise dans les cheveux. » une bestiole? Oh mon dieu! « Enlève la! Enlève la! » je bouge la tête, me crispant le visage. « Ca ne m'étonne pas qu'elle se soit trompé. Après tout, tu es une fleur toi aussi. » alors là, plus rouge que moi, ça ne doit pas exister. « V-Vadim... » murmure. Nous changeons à nouveau de position. Une position qui me met plus mal à l'aise qu'autre chose. C'est étrange, mais comme ça j'ai l'impression qu'il est encore plus prés. Plus prés de mon visage. « Comment va ta jambe? » je... je ne rêve pas là? Il est bien en train de me caresser la cuisse, pas vrai? Terriblement gênée, je ferme brusquement les yeux, sentant le rouge me monter au cerveau. « J'ai l'impression de m'en soucier plus que toi-même. » ce n'est pas une blessure de guerre, juste des orties! « J-Je ne pense pas mourir à cause d'un simple contact avec des plantes. » pour comble de tout, je le sens qui pose sa tête contre mon cou et qu'il l'effleure de ses lèvres. La bouche à moitié entrouverte, je cesse de respirer. Bientôt, c'est mon oreille que je sens attaquée. Bien vite et voulant comprendre, je tourne la tête vers ce qui est normalement son visage. Je n'écoute pas vraiment ce qu'il dit entre deux. Non. Non, en fait je n'arrive pas à me concentrer sur ses paroles surtout, nuance. Tout va trop vite. Je vais finir par faire un malaise s'il n'arrête pas. Il m'embrasse. Très rapidement. Comme dans la chambre. Et puis... « Et bien la mienne si ! C'est ça d'avoir une mère russe... » ... c'était donc ça dans la chambre? Un baiser coutumier? Je suis une idiote. je sursaute lorsque nos lèvres se séparent et détourne le regard quelques secondes. Nos visages sont proches. Je sens que nos visages sont proches. Le baiser à Nobilia me revient pourtant en tête. Je n'arrive pas à m'en défaire. Nos visages sont très proches. Il saisit mes lèvres.

Que penser? Comment penser? Comment encore réussir à raisonner correctement? J'ai les yeux grands ouverts, surprise. Mais ça fait tellement de bien. N'est-ce pas agréable de se sentir aimée? Je n'ai plus conscience de l'espace ni du temps. Il n'y a plus rien autour. Juste lui et moi. Le baiser dure. Le baiser s'enflamme. Nos bouches ne se décollent pas et il le rallonge en me forçant à basculer en l'arrière, levant par la même occasion mes jambes. Je m'accroche. J'ai envie que ces baiser dure et que rien ne puisse lui faire ombrage. J'ai envie qu'il ne s'arrête jamais. Pourtant, nous ne sommes rien l'un pour l'autre. Me laisser embrasser par un presque inconnu. Que dirait mon pauvre père? Que dirait... Aymeric? Au diable Aymeric! J'ai quand même un peu peur. Peur de tout et de rien. Peur de réellement basculer en arrière. Le baiser n'est plus. Il a du être témoin de ma crispation. « J'ai fait une bêtise c'est ça ? » « N-Non... » il me semble que nous somme à nouveau normalement installés. Comme pour lui prouver qu'il n'a fait aucune bêtise, je me redresse, m'installe à nouveau sur lui, face à lui, mais une jambe de chaque côté cette fois-ci. Je cherche son visage. En le rencontrant enfin du bout du nez, je pose une main contre sa joue gauche et approche lentement mais sûrement. « ... » j'unis à nouveau nos lèvres, entourant son cou de mes bras. Que suis-je en train de faire? Mes sentiments se mélangent et je suis partagée dans mon fort-intérieur. Faut-il que je sois heureuse? Faut-il que je me sente coupable de tout ça? Le baiser se fait un peu fougueux et mes joues sont plus rouges que tout un lot de tomates. Il faut que tu te réveilles là, maintenant. Te rends-tu seulement compte de ce que tu fais? J'ai chaud. Horriblement chaud. Ma respiration, je n'y prête pas attention, préférant me concentrer sur ce baiser. Qu'a-t-il fait pour mériter ça? Aymeric. C'est sale. C'est très sale ce que je suis en train de faire. Ma pauvre fille. Comment puis-je penser à lui alors que je suis en train d'embrasser Vadim...? Pourtant je ne l'aime pas. Je ne... ressens rien pour lui. Du moins je ne crois pas. Je n'en suis même plus sûre. Mes mains se perdent un peu au niveau de son cou et je finis par rompre le baiser pour ensuite légèrement reculer la tête. Il doit me prendre pour une allumeuse, pour une fille qui ne fait que charmer ses ennemis mais... ce n'est pas ce que je suis. Moi-même j'ai du mal à comprendre ce qui se passe entre nous. C'est plutôt bizarre. Ma bouche ne s'arrête pas pour autant, s'attelant à déposer un bisou sur son front pour ensuite aller se loger dans son cou. Lui aussi doit avoir besoin de tendresse. De beaucoup de tendresse. « Aymeric... » là immédiatement, je pose une main contre ma bouche, me rendant parfaitement compte de l'erreur que je viens de faire. Comment... est-ce possible? « J... Je suis désolée. » et pourtant j'ai l'étrange sensation que mes excuses ne vont pas servir à grand chose.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim   [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim Icon_minitimeMer 15 Jan - 1:11

IL A SUFFIT DE SI PEU POUR QUE TOUT BASCULE...
Comment ai-je pu me méprendre à ce point-là ?


Elle m'affirme que ce n'était pas une erreur. J'aimerais y croire. La chaleur est toujours là, elle bouge...  est à califourchon sur moi. Plus haute, je lève la tête, mes mains sont posé sur le bas de son dos. Ses fesses sont si proches. Une main se pose sur ma joue, elle cherche quelque chose. Elle l'a trouvé. Elle m'embrasse. Ce n'est pas du tout à la russe. C'est fantastique. Plus d'accident, plus de masque. Juste elle et moi, unis. Sa peau contre la mienne me brûle et son parfum m'enivre totalement. Cette douceur, cette chaleur, je m'y perds. Je veux ces lèvres, je veux cette peau. Contre moi. Pour l'éternité. Mes mains remontent le long de son dos, s'agrippe, n'ose pas redescendre trop bas. Je finis par la serrer fort contre moi, histoire de nous unir encore plus. J'ai l'impression d'avoir de la fièvre. Le soleil taperait-il plus fort tout à coup ? Ou ma bosse me rejoue des tours ? Je suis totalement perdu et à sa merci. Si elle veut de moi, je la suivrais partout, apprendrais à l'écouter et la connaître. Rien encore ne nous unis, à part ce baiser. Tout est si fragile, nous sommes si différents après tout. Je ne veux pas que ce soit un moment d'égarement. Je ne veux pas que ce soit une erreur. Mon corps se consume, mon cœur me le crie : n'arrête pas ! Je ne pouvais pas rêver mieux... Je reprends enfin goût à la vie et j'ai l'impression que quelqu'un est de nouveau sincère avec moi et cette fois, n'a aucune arrière-pensée...

Ses mains glissent le long de ma nuque, ses mains si douces qui me font frissonner. Le baiser se rompt, elle s'écarte un peu. Je reprends mon souffle, mon pouls doit être proche de lorsque je fais un combat de boxe. Je relève la tête, elle est aussi rouge que moi, je souris. Doucement, un baiser effleure mon front. Je me sens bien, apaisé dans cette position. Elle pose sa tête sur mon épaule. Je reprends l'une de ses tresses et joue avec le petit élastique transparent. J'aimerais la bercer contre moi. Oubliez tout le reste, n'être plus rien, juste là pour elle. Je respire son parfum dont je crois ne jamais me lasser. J'ai toujours aussi chaud. Je crois même que ça tourne un peu. Mais elle est là, donc tout ira pour le mieux. Je la serre si fort, j'espère ne pas la briser. " Aymeric... " Coup de tonnerre. Mouvement de recul. Incompréhension totale.

Le lac devant moi s'assombrit. L'atmosphère se refroidit peu à peu. Le goût de ses lèvres qui est encore sur les miennes devient amer. Mon cœur. Ne bat plus. Alors qu'il semblait s'être réchauffé, je ressens la glace me couvrir de nouveau. La tresse que je tiens dans ma main... me fait penser à une corde, je tire pour la dénouer. Je ne suis plus que colère. Plus que marbre et froideur. Mon état d'esprit retourne dans mon pays natal, là où rien n'est possible. Ou tout pour moi est déjà tracé. Ou tout le monde me rejette. Là ou personne ne sait que j'ai un cœur et qu'il aimerait battre pour quelqu'un.

Plus aucun contact : je dois rompre ce lien, insupportable et dégoûtant. Je ne parle pas, ne voit plus, je respire à peine. Ne plus sentir ce parfum qui me pique les yeux, ne plus voir celle que je pensais ... et qui finalement, me trahit elle aussi. " Ah, si ce n'était que ça. Il fallait le dire tout de suite. " Ma voix est lointaine. C'est vraiment moi qui parle là ? Je n'en suis pas sûr. J'ai l'impression de ne plus exister. Je me referme et un autre prend place. Mon masque réparait et il redevient ma seconde peau, comme s'il ne m'avait jamais quitter. Je suis sourd à toutes ses excuses, elle me touche, je la repousse en bloque : elle me dégoûte. Si elle recherche de nouveau à me prendre contre elle, je la prends par les poignets, l'empêche de me toucher, l'écarte de moi. " Si c'est lui que tu veux, vas-y ! Je suis sûr qu'il n'attend que ça. " Cette glace qui m'entoure ne m'avait pas vraiment manquer. Mais elle est là. Je redeviens le bon vieux Vadim. Celui qui ne veut de personne. Et surtout pas d'une fille comme elle. Je continue de lui balancer des horreurs à la figure. " Et dire que je pensais réellement... " Je me recule dès qu'elle s'approche, je reprends ma sacoche, essaye de garder mon calme. " Je suis sûr que tu te fiches de ce que je penses finalement. "  Pourquoi est-ce que j'ai envie de pleurer ? Une main essuie vite ce départ d'émotion futile. Je m'emporte, plus rien ne peut m'arrêter. " Je ne vais pas te dire ce que je pense en ce moment. " Je lui dis fermement droit dans les yeux. " Tu dois bien l'imaginer toute seule. "

Ce n'est qu'une chieuse. Comment est-ce que j'ai pu ? Croire ... en elle ? Elle m'a charmé cette sorcière ! Parce que je ressemble un peu trop à Aymeric alors c'est ça ? C'est vrai que pour me rapprocher d'elle, j'ai essayé de limiter. Je me disais aussi que ça marchait trop bien. La vérité : c'est que je n'ai jamais rien été pour elle. Et que je ne le serais jamais. Elle a réussi à me berner quand même. J'y ai vraiment cru. Est-ce pourquoi je me réfugies dans la glace pour faire face à la douleur qui me transperce ? Je me tourne de nouveau vers elle, j'ai encore du venin à déverser. " Je n'arrive pas à croire que j'ai pu embrassé une con**se pareille. " Je mérite vraiment qu'elle me frappe. J'éviterais tous ses coups. Je suis sur mes gardes. Je ne lui donnerais même plus ce plaisir. Tout est gâché, brisé et je piétine les morceaux. Je crache parterre. " Tu me dégoûtes ! " Je ne suis plus que haine. Plus que colère. Plus que mépris. " Tu penses qu'un petit vicomte serait facile à mettre dans ton lit c'est ça ? " Je ne réponds plus de rien. " Retourne voir ton sale clébard. Il avait déjà tellement envie de partager ton plumard. "

La glace, n'a pas encore tout repris. J'ai trop mal. Je vois trouble. Des larmes coulent. Ma gorge est noué. J'ai envie de mourir. Dans un sanglot, je laisse échapper. " Tu es vraiment la pire de toute. " Je veux partir. Loin. Satané bosse ! Je ne veux pas reperdre l'équilibre. Pas encore. Je cours, pour m'éloigner et laisser ce lac derrière moi. Je ne repasse pas par la forêt, je vais en ville. Je fuis Nobilia. Fuis tout. Mon coeur me fait mal, tout ralentit. Je marche vite, m'essouffle, ça tourne... Allez ! Reprends-toi ! Ne t'évanouie pas encore ! Je marche, me retiens à ce que je peux pour ne pas tomber. Les larmes embrouillent tout. Ma tête me fait mal. Je ne suis plus que douleur. La haine m'a quitté, j'ai couru assez longtemps. Un trottoir, des gens, un magasin peut-être ? Il n'est même pas encore midi et je m'étale de tout mon long à même le sol bétonné. Mon crâne se fracasse une nouvelle fois : noir.
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MessageSujet: Re: [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim   [TERMINE] [seconde suite] " Si j'aurais su, j'aurais pas venu ... ! ● pv Vadim Icon_minitimeMer 15 Jan - 10:26

we could lose, we could fail

« Ah, si ce n'était que ça. Il fallait le dire tout de suite. » de je... je n'ai pas fait exprès! J'ai juste été troublée! Je cherche à nouveau le contact mais il me repousse, me saisissant même les bras à chaque tentative. J'ai tout fichu en l'air. « Ah, si ce n'était que ça. Il fallait le dire tout de suite. » mon coeur se brise en mille morceaux et je dodeline négativement de la tête. « Ce n'est pas du tout ce que tu crois... » comment lui expliquer? De toute façon, il n'y a plus rien à faire dès à présent: tout n'est plus que fumée. Il a changé. Je suis plus que troublée et désolée, ne cessant de m'excuser dans des murmures, tête baissée. Le coeur tellement lourd. Il n'écoute rien. « Et dire que je pensais réellement... » je tente une ultime approche, ne serait-ce que pour le raisonner avant qu'il ne dise des choses si méchantes qu'il ne s'en remettrait pas par la suite. Non, en fait je crois que c'est moi qui ne vais pas m'en remettre. J'ai brisé le coeur d'un homme là, non? « Je ne vais pas te dire ce que je pense en ce moment. » sa voix change. Est-ce que ça veut dire que je comptais réellement à ses yeux? Pourtant, la suite de sa phrase me fige davantage sur place et j'entrouvre la bouche pour répondre, mais aucun son n'en sort. « Tu dois bien l'imaginer toute seule. » je sursaute sous ces mots et me mords la lèvre inférieure. On aurait pu s'arrêter là, non? Non, il décide d'en remettre une couche. « Je n'arrive pas à croire que j'ai pu embrasser une con***se pareille. » ce n'est pas bon, ça commence à dégénérer. Glacée sur place, je n'ose plus bouger, mais les yeux écarquillés cette fois-ci. Vient-il bien... de me traiter. Mon coeur se fait plus gros qu'avant et je serre les poings. Il ne faudrait pas qu'il aille plus loin. « Tu me dégoûtes ! » non. Non! Il n'a pas le droit de dire une chose pareille! Les paroles de Nathaniel. Lors de ses rituelles visites, il me disait toujours la même chose en fin de discussion. Je le dégoûtais lui aussi. Est-ce que ça veut dire... que je ne suis née que pour faire le mal? « Tu penses qu'un petit vicomte serait facile à mettre dans ton lit c'est ça ? » un couinement s'échappe de ma bouche et je sens les larmes me monter aux yeux. Je n'ai pas l'air comme ça, mais je suis du genre très fragile. Il vient de littéralement me détruire. Comme si ça ne suffisait pas, il est ouvertement en train de me traiter de p**e. « Je ne suis pas ce genre de fille- » à quoi bon répondre de toute façon? C'est toujours le même manège! « Retourne voir ton sale clébard. Il avait déjà tellement envie de partager ton plumard. » la ferme! La ferme! La ferme! La ferme! LA FERME! Là, c'est la phrase qu'il ne fallait pas dire. Je laisse les larmes couler et me saisis la tête entre les mains. Mais pourquoi les Hommes sont-ils aussi cons? Pourquoi la connerie humaine est-elle aussi répandue? Pourquoi faut-il toujours que l'on détruise de nos propres mains ces instants de bonheur? Pourquoi étions-nous subitement si proches? Il sanglote. Sa voix a encore changé. Elle a gagné en intensité contrairement à tout à l'heure. « Tu es vraiment la pire de toutes. » et là, c'est l'arrêt cardiaque. Oui, j'ai réellement fait le malheur d'un homme. Il s'échappe. S'éloigne à toute vitesse. Il ne me reste plus que mes yeux pour pleurer.

Toutes ces accusations. Tout ce qu'il a pu dire. « Je suis tellement désolée... » plaçant les mains devant mes yeux, je me laisse glisser tout contre l'arbre, me fichant de la présence de quelconques orties. « Ce n'est pas de ma faute... » je parle toute seule, les idées s'embrouillant dans ma tête. C'est un gros bordel. Il me prend pour une prostituée. M'a clairement traitée de con****e. M'a dit que je suis la pire de toutes. C'est dans l'instant, nous nous sommes laissés emporter par nos pulsions, la chaleur nous est montée à la tête. Comment pourrions-nous éprouver quelque chose l'un pour l'autre à peine quelques jours après s'être rencontrés? Pourtant je me pose la question. Pourquoi pas? Mes joues sont inondées et le simple fait d'imaginer la tristesse de Vadim ne m'arrange pas. Je pleure en silence, grattant la terre de mes ongles. Il me faut quelque chose pour me canaliser. Avait-il besoin de me traiter de cette façon pour une simple confusion de prénom? Certes, c'est avec un garçon qu'il considère certainement comme son ennemi, aux vues des circonstances mais... promis, je n'ai pas fait exprès. J'aurais tout donné pour que ça continue dans la plus belle harmonie. Il est allé trop loin. Il n'est pas bien. Les urgences, j'aurais de toute évidence dû appeler les urgences hier soir et je le regrette doublement à cette heure. Séchant mes larmes, je laisse une main remonter dans mes cheveux, défaisant les tresses. Je lui en veux. Je lui en veux réellement. Si moi j'ai été victime d'une confusion, lui par contre a parlé avec son coeur et a tout déballé. Je ne peux pas lui reprocher d'avoir été sincère, mais... là il est allé vraiment beaucoup trop loin. C'est le bordel dans ma tête. En rentrant, je ne veux plus voir personne. De toute façon, je vais déjà me faire tirer les oreilles à cause de la fugue, c'est déjà bien assez. Et tout ça pour en arriver à un résultat pareil. Je le dégoûte. Il me dégoûte. Nous nous dégoûtons. C'est sans doute bien le seul point commun que nous ayons. Avions. Ne plus le voir et penser à autre chose. Mon coeur continue de pleurer et finit de m'achever davantage. Pourquoi est-ce que ça fait aussi mal? « Je n'arrive pas à croire que j'ai pu embrasser une con***se pareille. » comme un écho. « Je n'arrive pas à croire que j'ai pu embrasser une con***se pareille. » ça suffit. « Tu penses qu'un petit vicomte serait facile à mettre dans ton lit c'est ça ? » non, ce n'est pas du tout ce que tu crois! Pourquoi est-ce que je me mets dans des états pareils pour lui? A pleurer comme ça, je me sens fatiguée et mes yeux doivent être aussi enflés que des ballons de football. « Arrête... » je me bouche les oreilles. « Je n'arrive pas à croire que j'ai pu embrasser une con**se pareille. Tu penses qu'un petit vicomte serait facile. Embrasser une con***se pareille. Tu es la pire de toute. Il avait déjà tellement envie de partager ton plumard. » « LA FERME! » je respire bruyamment et me griffe limite les bras. Je ne suis qu'une idiote! Je ne suis qu'une idiote! UNE IDIOTE! Je me lève en trombe, courant sans pour autant savoir où je vais. Non. Où vais-je? Je devrais rentrer à Nobilia pour annuler toute chance de me perdre. Je pense que c'est déjà fait de toute façon. Perdue. Maintenant, retrouve seule ton chemin, puisque plus personne n'est là pour t'aider. Débrouille toi, tu l'as bien cherché. Les heures pourront passer et tu pourras chercher: si tu es pour te perdre tu ne tarderas pas à le savoir. « Vadim... ne me laisse pas comme ça. » mentalement en tout cas, c'est déjà fait. « Tu me dégoûtes! »
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