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| [TERMINE][huitième suite] Après l'hôpital ● pv Lana | |
| | Sujet: [TERMINE][huitième suite] Après l'hôpital ● pv Lana Jeu 27 Fév - 20:56 | |
| Précédemment c'est là. Nous arrivons dans le parc qui est toujours aussi beau, malgré la luminosité qui baisse à vu de nez. Je me tourne vers Lana, portant avec moi l'objet du crime. " Tu es sure de ton coup ? Ne va surtout pas le regretter après, hein ? " Je lève ma main pour qu'elle la claque et que ça symbolise notre accord. Main dans la main, nous avançons dans ce parc, à l’affût de la meilleure place, bien planqué des regards. " On ne peut pas rester au milieu. Ils nous repéreront direct. Viens, on peut encore avancer par là. " L'obscurité est omniprésente, on y voit pas grand-chose mais on avance quand même. Je n'entends rien, c'est désert. Tout semble parfait. Je m'aventure jusque dans les buissons, un endroit est un peu dégagé par là. Je dépose la boîte. " Ici ce sera parfait. " Elle m'aide à disposer tous notre attirail. " Ceux qui ont un piquet, ne les plante pas trop surtout, il faut qu'il puisse décoller quand même. " C'est tout un art planter ces pétards. Certains ressemblent à de vrais fusées, je paris qu'ils vont faire un bruit énorme. " Attends je vais quand même vérifier. " Je m'accroupis prêt d'elle et ajuste les réglages. Je la regarde dans cette semi-obscurité, un grand sourire enfantin barre mon visage. " Moi perfectionniste ? Mais pas du tout voyons ! " J'ai l'impression d'avoir dix ans et qu'on m'a confié une boîte de pétards pour le 14 juillet. Ça me rappelle mes vacances de gosses en France, chez mes grands-parents, lorsque j'avais encore le droit de m'amuser un peu. " Il faut qu'on fasse un essai... Tu es prête ? " Elle se bouche les oreilles et j'allume la première mèche d'une fusée bleue. Les étincelles nous éclairent, je prends soin de reculer, mais elle reste au sol et s'apprête à exploser à mes pieds. Un beau machin bleu éclate en faisant un bruit de tonnerre. J'éclate de rire. J'ai l'impression de déjà devenir sourd. " Et ben c'est bien partie ! " Je revois mes réglages, sachant parfaitement qu'à tout moment, on pourrait être repéré. " Vas te mettre sur le banc là-bas. Je me sacrifie, faut bien les allumer. Mais toi il faut que tu puisses les voir dans le ciel ! Profite bien du spectacle. " La nuit est là, je m'abaisse et allume la deuxième mèche, une fusée rouge cette fois. Cette fois elle s'envole et explose assez haut dans le ciel. Je suis émerveillé et je m'abaisse tout de suite pour en lancer deux autres. Elles se croisent cette fois. Une flambée de petite qui grésillent avant dans lancer une grande bleue qui me retombe un peu dessus. Je suis sourd, les étincelles vont finir par faire brûler ma chemise mais je m'en fous. Qu'est-ce que je m'en fous ! J'essaye de vraiment en faire exploser le plus possible mais je crois qu'on a été repéré. Je ne sais pas encore combien je pourrais en faire exploser, alors habillement, j'en allume le plus possible d'un coup et me réfugie plus loin. Je m'allonge dans sous les buissons et me couvre les oreilles. J'ai l'impression qu'elles saignent. J'espère que c'est juste une impression. Mais put*** qu'est-ce que c'est bon ! Si on nous découvre, je pense qu'au moins le spectacle aura été appréciable.
Dernière édition par Vadim MILOSLAV le Ven 28 Fév - 21:31, édité 3 fois |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE][huitième suite] Après l'hôpital ● pv Lana Ven 28 Fév - 14:17 | |
| Vadim me prend gentiment le briquet. " Tu permets ? On va éviter les accidents ce soir. " Il le glisse dans sa poche et se lève tout en attrapant la boîte. " Direction le parc alors ? " Nous sortons, et fermons derrière nous. Je suis vraiment très enthousiaste, et n'ai qu'une hâte: que le spectacle commence. Nous nous dirigeons vers le parc, maintenant, comme si de rien n'était. La nuit enveloppe peu à peu le marc, l'obscurité va crescendo. Vadim se tourne vers moi. " Tu es sure de ton coup ? Ne va surtout pas le regretter après, hein ? " I lève sa main, je tape dedans, nous signons ainsi une sorte de pacte. En nous tenant la main, nous explorons le parc à la recherche de l'endroit idéal pour commettre notre forfait. "On ne peut pas rester au milieu. Ils nous repéreront direct. Viens, on peut encore avancer par là. " Peu à peu l'obscurité commence à nous engloutir. Enfin, nous trouvons l'endroit idéal. Vadim pose la boîte sur le sol. " Ici ce sera parfait. " Nous commençons à installer tout le matériel. " Ceux qui ont un piquet, ne les plante pas trop surtout, il faut qu'il puisse décoller quand même. " J'essaie de suivre ses conseils, je veux vraiment que ce soit réussi. Je m'applique bien, je suis très concentrée. " Attends je vais quand même vérifier. " Il s'accroupit près de moi, et vérifie de fond en comble que tout soit parfaitement installé, un énorme sourire aux lèvres. " Moi perfectionniste ? Mais pas du tout voyons ! " Je ris doucement dans la nuit. J'ai l'impression d'être dans un rêve. " Il faut qu'on fasse un essai... Tu es prête ? " Pendant qu'il allume une fusée bleue, je me bouche les oreilles en souriant. Des étincelles bleues explosent au sol avec une détonation tonitruante. Nous éclatons tous les deux de rire. " Et ben c'est bien partie ! " Je crois que même si on se fait repérer, et punir comme il n'est pas permis d'imaginer, ça vaut quand même le coup. " Vas te mettre sur le banc là-bas. Je me sacrifie, faut bien les allumer. Mais toi il faut que tu puisses les voir dans le ciel ! Profite bien du spectacle. " Je l'écoute et vais sagement m'asseoir, le sourire au lèvres. Une gerbe d'étincelles rouges explose, haut dans le ciel. Deux autres la relaient vite, en se croisant et en retombant doucement. Puis une grosse boule bleue éclate. Le bruit est d'une force assez ahurissante. Et puis d'autres encore! Du jaune, du vert, du rose! Au moins, ce cadeau de Laurent aura servi à quelque chose de bien, contrairement à lui... Je souris comme une enfant, on se croirait au quatorze Juillet, mais avec une notable différence de température. J'imagine l'état des autres élèves dans l'internat, qui doivent vraiment se demander ce qui se passe, et touts les gardes, professeurs et autres employés qui doivent être en train de tous s'énerver. Je me lève une seconde, jette un coup d’œil rapide vers les bâtiments. Les lumières s'allument tour à tour, du bruit se fait entendre. Ils vont bientôt arriver. Vadim a dû lui aussi s'en rendre compte: il allume d'un coup une ribambelle de fusées, recule et se cache dans les buissons. Tout explose dans le ciel, c'est grandiose, multicolore, et bruyant, c'est magique, j'ai comme la sensation d'être dans le Happy End d'un Disney.
Seulement il faut qu'on bouge, parce que sinon je ne donne pas cher de notre peau. je me lève en vitesse, et vais chercher Vadim. Je l'entraîne par la main, et nous courrons en nous enfonçant un peu plus dans le parc, il fait maintenant nuit noire. Soudainement, une idée me vient à l'esprit. Nous passons devant un petit arbre plein de grosses branches, il a l'air simple comme bonjour à escalader. "Je chuchotes dans le noir en me tournant vers Vadim. "Viens, on monte!" Je ne lui donne même pas le temps de protester et commence à grimper, c'est un vrai jeu d'enfant, les branches sont épaisses et stables. Nous nous asseyons sur l'une d'elle, adossés à une branche plus fine dans notre dos. Dans l'obscurité qui nous entoure, les gardes risquent de mettre un peu de temps à nous dénicher. Nous restons silencieux, retenant notre respiration, les plus silencieux que possible. J'ai l'impression que l'attente dure une éternité. Enfin, après une minute ou deux, les gardes arrivent devant les quelques fusées restantes et les cadavres de celles déjà utilisées. Nous pouvons les voir jeter un regard circulaire autour d'eux, ils ne nous voient pas. Je trouve ça assez comique de les voir pester, à notre recherche, lampes torches en main. Je réprime un éclat de rire, ils sont vraiment trop drôles. Ils finissent par avancer dans notre direction, sans nous voir. Je manque d'exploser de rire quand je les vois passer juste en dessous de nous sans même déceler notre présence.
" Montrez-vous, bande de garnements!" Ca devient vraiment aussi comique que possible. Les faisceaux de leurs lampes parcourent le sol, les buissons, le tronc des arbres. Je me mords les joues pour ne pas m'esclaffer. Accidentellement, j'heurtes la branche derrière nous, elle frémit, les gardes se retournent. L'un d'eux avance lentement vers l'arbre où nous nous tapissons secrètement. J'imites alors un hululement de chouette pour essayer de détourner leur attention. Ils ont du y croire, puisqu'ils rebroussent chemin, poursuivant leurs recherches ailleurs. "Vous allez obéir, maintenant! Montrez-vous!" Ils commencent à en avoir vraiment marre, je crois. C'est tellement drôle que je ne peux plus me contenir, j'éclate de rire. Je plaque une main sur ma bouche, trop tard. Cette fois, je crois que nous sommes bel et bien définitivement repérés. Un des gardes revient vers notre arbre, et commence à l'escalader. En quelque secondes, on peut voir apparaître sa tête à notre niveau. "Vous allez descendre immédiatement!" Je veux bien, mais bon, si tu reste devant nous ça va être un peu difficile, à moins que tu ne veuilles qu'on marche sur ta tête? Après tout, tous les goûts sont dans la nature! "Et qu'est-ce que vous faites ici, bon sang!" Avec tout le sérieux du monde, je lui réponds calmement. "Et bien nous dormions, voyons! Vous savez, nous sommes des adeptes du camping en pleine nature. Et les feux d'artifices, c'était pour faire une petite veilleuse, car voyez-vous, nous avons un peu peur du noir." Il devient rouge de colère, j'ai l'impression, bien qu'il fasse noir je le sens, comment dire, sur les nerfs? " C'est ça, et moi je suis Leonardo Di Caprio! Descendez immédiatement, et arrêtez de me prendre pour un idiot!" Malheureusement pour lui, ça ne me parait pas vraiment crédible, il n'a pas exactement le physique du personnage. "Je peux avoir un autographe, s'il-vous-plait?"
Bon, d'accord, d'accord, j'arrêtes. Mais en même temps, c'est si agréable de faire un peu n'importe quoi de temps à autres! Enfin là ce n'est pas qu'un peu n'importe quoi, c'est carrément n'importe quoi. Nous finissons par descendre de notre perchoir, et j'ai toujours un sourire gigantesque. Quelle que soit la future punition, elle en vaut vraiment le coup. |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE][huitième suite] Après l'hôpital ● pv Lana Ven 28 Fév - 15:26 | |
| Lana vient me débusquer dans mon buisson. La fête est déjà fini ? Elle a l'air soudain pressante, nous devons partir le plus loin possible, je pense qu'on est déjà à notre recherche. Elle prend ma main et me guide dans l'obscurité totale. Il faut qu'on se planque ! Elle court, je la suis sans trop de mal et soudain m'arrête et me parle. " Viens, on monte ! " Je plisse les yeux. Et parle un peu fort. " Qu'est-ce que tu dis ?! " Je suis sourd ma parole ! Elle monte dans l'arbre. Compris. Je la suis en empruntant le même chemin que le sien. S'ils nous trouvent ici, ils seront vraiment balèzes. Je vais devoir faire gaffe moi. J'ai l'impression d'avoir toute une ruche en pleine activité qui bourdonne dans mes oreilles. C'est affreux. Faisons comme si tout était normal. Je vais laisser Lana scrupter les environs pour moi parce que même si un garde nous gueulait de descendre j'aurais du mal à comprendre ce qui se passe. Je suis assis tout prêt d'elle, essayant de bien caler mes grandes jambes. Elle sourit comme une petite fille. J'essaye de lire le moindre de ses traits. Je me distraie de ma soudaine surdité. Elle est drôlement mignonne quand elle rit comme une enfant.
Lana se retient de rire. Seraient-ils déjà là ? Il y a comme du mouvement dans les feuilles. C'est tout-à-fait probable. Dans tous les cas, ça à l'air de bien amuser ma petite soeur. Je ne prends même pas le risque de lui demander ce qui se passe. Je risquerais de nous faire repérer. La maladresse ne vient pas de moi, je sens qu'une branche à craquer derrière nous et que les mouvements dans les feuilles se sont figés. Dommage. J'entends comme des grognements mais je ne sais pas ni d'où ça vient, ni ce que c'est. Je me sens d'une grande aide. Lana met ses mains d'une manière étrange sur sa bouche et imite un bruit... d'oiseau ? Quelle drôle d'idée, je souris. Elle semble se détendre un instant. Seraient-ils partis ? Mais je la vois soudainement qui éclate de rire. Niveau discrétion, on repassera ! Je lui donne un coup de coude dans les côtes. Vengeance personnelle. On monte à l'arbre. La tête du garde apparaît d'une manière assez soudaine et comique d'entre les branches. " Vous allez descendre immédiatement ! " J'imagine qu'il va pas venir camper là, donc il doit nous demander de descendre. Seulement ni Lana ni le garde ne bouge. On fait comment ?
" Et qu'est-ce que vous faites ici, bon sang ! " Il a de drôles d'idées lui. Lana ne peut pas résister. " Et bien nous dormions, voyons ! Vous savez, nous sommes des adeptes du camping en pleine nature. Et les feux d'artifices, c'était pour faire une petite veilleuse, car voyez-vous, nous avons un peu peur du noir. " Mes oreilles bourdonnent encore, je ne comprends que la moitié de sa raillerie. Mais j'ai envie de rire quand même. La tête du garde est juste magnifique. " C'est ça, et moi je suis Leonardo Di Caprio! Descendez immédiatement, et arrêtez de me prendre pour un idiot ! " Je ris avec elle. C'est juste épique. Je pense qu'on pourra se souvenir longtemps de cette soirée.
Je descends par un autre chemin que Lana cette fois, elle suit le garde tandis que je me laisse tomber de la branche, comme un gros chat. Je ne sais pas si Lana a compris que j'étais devenu momentanément sourd. Dès qu'elle redescend, je me colle à elle et essaye de lui chuchoter quelque chose. Nous sommes dans le noir après tout, peut-être que le garde ne comprendra rien. " Quand je te donnerais le signal, monte sur mon dos et je me mettrais à courir. On ira plus vite. " Chuchoter est assez étrange. Je ne me suis pas entendu parler. J'espère au moins que le message est passé. " J'espère que vous êtes fiers de vous ! Vous allez recevoir une punition monumentale pour avoir provoquer tout ce baroufle ! " Je lui fais un petit signe amical de la main, montrant mes oreilles, mimant le fait que je n'ai absolument rien compris. Ce qui est la vérité en plus. Mais j'exagère quand même, au cas où. " Miloslav c'est bien vous ?! Arrêtez tout de suite votre numéro de clown ! " Lana vient à mon secours, expliquant que j'entends vraiment rien à cause des feux d'artifices. " Vous formez un beau duo de farceurs tous les deux ! Allez c'est fini les plaisanteries maintenant. " Je pousse un énorme soupir. Je regarde Lana, lui fait un petit clin d'oeil. Au moment où je me mets devant elle, je me baisse en criant d'une voix, peut-être un peu plus forte qu'à la normale : " Maintenant ! "
Elle saute sur mon dos et je me mets à courir vitesse grand V. Comme une flèche je ne laisse pas le temps aux gardes de réagir. Pour la punition, on attendra demain. J'ai une flemme internationale de les écouter plus longtemps me faire un sermon ce soir. Tout en courant, je parle à Lana. " Ils ne nous suivent pas ? " Me retourner prendrait trop de temps. Je me concentre sur mon objectif : l'internat. J'espère qu'aucune commité d'accueil ne pensera qu'on reviendrait si vite en courant dans nos chambres. Sinon, on serait foutu. Avec leurs grandes intelligences, ils sont tous parties nous débusquer dans le parc, pensant nous intercepter là-bas. Oui j'ai une très haute estime des gardes de Nobilia. Devant la grande porte de l'internat : personne. Je la repose à terre. Je me tourne vers elle, regardant au allant tour. " Tu as passé une belle soirée ? " Je pense recommencer à parler à peu près normalement. Mais pas sûr. " Parle plus fort. J'ai des bourdons collés aux tympans là ! " Je souris, la situation est assez comique. Nous n'avons plus qu'à repartir discrètement nous coucher. Je pense qu'il ne faudrait pas faire de vagues ce soir. On morflera bien assez le lendemain. " Rentrons avant qu'ils viennent par ici. " Je lui prends la main, m'arrêtant un instant. " Merci Lana. C'était une super idée. Séparons-nous pour limiter les soupçons. " Je la laisse prendre la porte, je m'enfonce dans le noir, pour retrouver la fenêtre de ma chambre. " Je vais juste faire un peu d'escalade. Tant fais pas ! Bonne nuit ! " Je lui accorde un beau sourire et lui fais un petit signe de la main, avant de disparaître plus loin dans l'obscurité. |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE][huitième suite] Après l'hôpital ● pv Lana Ven 28 Fév - 19:06 | |
| Nous descendons de notre perchoir. Vadim vient à côté de moi, et me chuchote quelque chose dans le creux de l'oreille. " Quand je te donnerais le signal, monte sur mon dos et je me mettrais à courir. On ira plus vite. " Je hoches la tête en signe d'approbation. Le garde a l'air vraiment furieux. " J'espère que vous êtes fiers de vous ! Vous allez recevoir une punition monumentale pour avoir provoquer tout ce baroufle ! " On s'en doutait un peu, hein, petit gardounet. Vadim désigne son oreille, indiquant qu'il n'a rien compris. En même temps il doit avoir de la bouillie à la place des tympans vu le bruit des feux d'artifice... " Miloslav c'est bien vous ?! Arrêtez tout de suite votre numéro de clown ! " Le garde s'énerve. Je lève les yeux au ciel. "Vous ne voyez donc pas qu'il a les tympans en miettes?" En ce moment j'éprouve une légère aversion teintée de colère pour les gardes, je ne sais vraiment pas pourquoi... " Vous formez un beau duo de farceurs tous les deux ! Allez c'est fini les plaisanteries maintenant. " J'entends Vadim pousser un gros soupir. Il me regarde, et me fait un petit clin d’œil. Il passe devant moi, et se baisse. " Maintenant ! " Je saute sur son dos, et il se met à courir à une vitesse folle. " Ils ne nous suivent pas ? " Je me retournes, je ne vois personne derrière nous. "Je ne crois pas, ou alors on les a semés." Il court quand même drôlement vite, même avec moi sur son dos. Nous arrivons devant l'internat. Vadim me repose sur le sol, et se tourne vers moi. " Tu as passé une belle soirée ? " Je souris, des étoiles plein les yeux. "Une magnifique soirée." Il parle un peu fort, on dirait qu'il ne s'entend pas vraiment, ça me rappelle un peu mon grand-père. " Parle plus fort. J'ai des bourdons collés aux tympans là ! " Effectivement. C'est assez drôle,ça fait un peu... décalé? " Rentrons avant qu'ils viennent par ici. Il me prend la main en s'arrêtant une seconde. " Merci Lana. C'était une super idée. Séparons-nous pour limiter les soupçons. " Je souris, et serre un peu sa main en hochant la tête. Nous nous séparons. Je me diriges vers la porte tandis qu'il disparaît dans l'obscurité. " Je vais juste faire un peu d'escalade. Tant fais pas ! Bonne nuit ! " Il affiche un instant un superbe sourire, m'adresse un signe de la main, puis se laisse engloutir par la nuit. Je reste quelques secondes sans bouger, puis rentre silencieusement et montes dans ma chambre. J'enfile mon pyjama, et vais me coucher directement. Je me dis que la punition sera sûrement colossale, mais je m'en fous, parce que c'était parfait et que ça valait tellement le coup. Alors, en un instant, je m'endors, et pour une fois d'un sommeil parfait, comme un nourrisson. ~ FIN ~ (à rp obèse fin obèse) |
| | | | Sujet: Re: [TERMINE][huitième suite] Après l'hôpital ● pv Lana | |
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| | | | [TERMINE][huitième suite] Après l'hôpital ● pv Lana | |
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