Rose était dans son bureau attendant sagement l'heure que les cours terminent, elle repensa à ce petit garnement qui lui avait détruit son sandwich. Ce chenapan qui n'est pas allé en retenu, en plus. Non mais pour qui il se prend, ce jeune homme, elle allait personnellement s'occuper de ce jeune homme.

La sonnerie de fin de cours se mit à crier. Elle s'effraya un peu, mais sans plus, elle se leva et sorti de son bureau. Plusieurs élèves courraient dans les couloirs, elle ne disait rien comme s'était la fin des cours mais la prochaine elle ne serait pas aussi gentille.

Après que les élèves soient passés devant sa porte et que le couloir semblait vide. Elle se dirigea vers sa nouvelle demeure, jamais elle n'avait fait cela mais il fallait bien un début à tout et cela commençais aujourd'hui, la première semaine de cours, elle allait passer peut être passé ces soirées avec le jeune enfant qui avait détruit son précieux sandwich.

Elle rentra dans l'immense salle où chaises et tables étaient là pour accueillir les élèves qui avaient un petit creux ou qui avait faim. Elle ne restait pas longtemps dans cette salle elle se dirigea vers Vadim, ce prénom qu'elle avait appris grâce à son dossier, Vadim MILOSLAV, vicomte et Russe.

« Allez, vient suis moi voici ta punition »

Elle ne lui parla pas de retenus qu'il aurait dû faire, maintenant son sandwich allait se venger. Elle se dirigea vers l'arrière de la cantine ou l'on peut trouver la cuisine. Sur la table de cuisine se trouvait plusieurs morceaux de pain et beaucoup de garniture.

« Comme tu as détruit mon sandwich, à toi de m'en créer un. On restera ici tant que tu n'as pas trouvé LE sandwich qui fera saliver mes papilles. Voici ta retenue. »

La fin des cours, enfin. Je traîne au réfectoire pour changer de la cafétéria dans laquelle j'ai quelques souvenirs intéressants. La directrice n'a pas du apprécier mon petit numéro. Et j'en suis ravie. Je me dirige pour aller prendre quelque chose à manger. Je ne prends que des desserts, et tant pis si le personnel n'est pas content. Les desserts, c'est la vie. Je les emmène avec moi jusqu'à une table isolé, reculé et au calme : l'endroit parfait. Je déguste mon éclair au chocolat qui n'est tout de même pas aussi bon que ce que je mangeais en Russie tout en tournant les pages d'un magasine littéraire. Comment ça mon auteur préféré n'a pas une bonne note pour son dernier bouquin ? C'est un véritable chef d'oeuvre pourtant ! Je suis outré ! Et je me réconforte sur la tarte aux pommes qui est tout bonnement délicieuse.

Je me croyais tranquille, je me suis bien trompé. Voilà que la directrice entre dans le restaurant scolaire et me repère tout de suite. Je suis grillé. Je m'empresse de terminer mes desserts, sachant parfaitement qu'elle ne vient pas simplement pour une visite de courtoisie. Je m'essuie la bouche soigneusement et la voit se planter juste à ma table et me déclarer sèchement : " Allez, viens suis-moi voici ta punition. " " J'imagine que je n'ai pas le choix ? " Aucune réponse, mais son regard en dit long. Même si j'en ai pas envie, je suis intrigué. J'ai envie de savoir ce qu'elle me réserve. Je n'ai pas été voir l'agent d'entretien comme elle me l'avait ordonné. Je n'ai pas non plus respecter ses convocations dans son bureau synonyme de brimades inutiles. Non, je ne respecte rien. Mais qu'elle vienne me chercher personnellement jusqu'au réfectoire, voilà qui a le mérite de me surprendre ! Je reprends mon plateau et refourgue mon magasine en rouleau dans ma poche de jean pour la suivre.

Contrairement à tout ce que j'aurais pu imaginer, nous n'avons même pas quitter le réfectoire. Nous nous retrouvons dans l'arrière-cantine. Nous sommes seuls dans cette pièce et au centre, une table garnis de tout le nécessaire pour préparer... des casse-croûtes. Je n'ose rien dire, attendant la suite avec appréhension. " Comme tu as détruit mon sandwich, à toi de m'en créer un. On restera ici tant que tu n'as pas trouvé LE sandwich qui fera saliver mes papilles. Voici ta retenue. " Je me tourne vers elle, interloqué. Puis sans prévenir, un fou rire s'empare de moi. Je ris fort, j'en ai les larmes aux yeux, je n'en reviens pas de ce qu'elle me propose. Pourtant, ça n'a pas l'air de la faire sourire. Du tout. Elle est très sérieuse. J'en ai bien peur. " Ce n'est pas une plaisanterie ? " J'essaye on ne sait jamais. Seulement, ça ne change rien à ma situation.

Je suis Vicomte moi ! Je n'ai jamais rien préparé de ma vie ! Pour qui se prend-elle cette directrice pour m'imposer pareille tâche ? Ce sont les domestiques qui font ça ! Mais comment lui avouer que j'en suis incapable sans que mon honneur en prenne un sacré coup... je n'ai aucun échappatoire. Alors je me tais. Je pense qu'elle va bien pouvoir rire de mes exploits. Mais je réussirai. Impossible n'est pas Vadim. C'est un domaine qui m'est complètement étranger alors par quoi commencer ? J'essaye de me souvenir de celui qu'elle avait dans les mains lorsqu'on s'est rencontré. Raah ! Foutue cervelle ! Je me souviens de rien. Du jambon ? Des tomates ? Oui des tomates. Pouah, c'est horrible, je ne sais même pas comment la couper : c'est parce que je déteste cette chose ! Pourquoi y'a-t-il des tomates sur cette planète ? Je grimace, ne sait pas par où commencer et quand je commence à couper, son jus explose sur ma chemise et ma figure. De quoi bien faire rire celle qui m'a imposé cette épreuve. La suite s'annonce difficile si on ne vient pas m'aider et qu'on me laisse patauger dans cette galère.

Rose le regarda sérieusement, pour elle, ce n'était pas une plaisanterie, non mets qu'il lui détruit son sandwich ok mais qu'il rigole de cela, c'était inqualifiable. Elle tapota avec son pied le carrelage de la cuisine. Elle qui avait voulu passer la première semaine tranquille c'était raté. Elle se souvenait encore de son oncle qui lui disait « la patience est mère de sureté », il avait surement oublié que quand on s'appelait Rose ok la patience était là mais elle disparaissait vite.

Elle regardait ce jeune homme qui commençait à avoir les larmes aux yeux à force de rire. Il se moquait vraiment d'elle et de son sandwich. Elle n'arrivait pas à le croire. Mais elle faillit se fâcher quand il posa sa stupide question, oui elle était sérieuse et oui elle voulait qu'il lui prépare un sandwich aussi mon que le siens mais pas besoin d'avoir le même que la dernière fois.

« Quoi ? Tu préfères nettoyer les toilettes, avec une brosse à dent, je suis sûre que tu aimerais cela. »

Rose regarda le jeune homme qui regardait prenait une tomate c'était drôle le fait qu'il la prenait on dirait qu'il n'en avait jamais pris dans sa vie. Rose souriait vraiment elle se dit que les heures vont être longues jusqu'à ce qu'elle reçoit un sandwich. Mais elle s'en fichait un peu. Elle n'attendait personne et elle rigolait bien avec ce jeune homme qui d'ailleurs doit aller se changer après ce jus.

Elle repensa à la dernière fois ou elle s'est essuyé les mains quand elle était en présence de ce garnement. Elle marcha en direction de des essuies tout, elle en prit quelqu'un et se dirigea vers le jeune homme.

« Tient, essuie toi »

Elle posa sur la table ce qu'elle avait en mains à côté des divers ingrédients. Pris une chaise et s'y assis.

« Tu dois me faire un sandwich, qu'il soit nouveau ou vieux, je m'en fiche à toi de mélangé les divers ingrédients pour m'en faire un. »

Devant la catastrophe ambulante que je suis avec un couteau entre les mains, la directrice me prend un peu en pitié : " Tiens, essuie-toi. " Je prends l'essuie tout et m'applique à faire disparaître les tâches e tomates de mon visage et de ma chemise. " Merci. " Je plisse les yeux, essayant de la couper de manière droite et régulière : sans en mettre partout. Je comprends vite que la méthode barbare est la plus salissante, un peu de douceur et tout va mieux. Elle s'installe alors sur une chaise, je pense que nous allons y passer du temps, dans cette cuisine.

" Tu dois me faire un sandwich, qui soit nouveau ou vieux, je m'en fiche, à toi de mélanger les divers ingrédients pour m'en faire un. " Son ton est sec, implacable. Je crois qu'elle n'a pas du tout apprécier mon numéro dans la cafétéria. Je sers les dents et me tourne vers mon objectif : un sandwich pour mademoiselle. Bon après les tomates, essayons le pain ? Je prends une baguette que je coupe en trois ( trois essaies valent mieux qu'un ). En commençant à en couper l'intérieur pour en faire deux parties : je m'arrête. Il faudrait mieux couper les deux parties complétements ou s'arrêter avant histoire que les parties restent attachées ? Plus je m'attarde sur les ingrédients, plus je me rends compte de la difficulté de pas tâche. Ma parole mais je n'y arriverais jamais !

Réfléchissons, j'en ai sûrement déjà mangé un quand même ? Bon sans tomate, c'est un fait. Qu'est-ce que je mettrais dedans ? Du fromage, beurk y'a avait pas beaucoup en Russie. Bon essayons. Fromage, tomate, une feuille de salade et je referme le tout avant de lui servir avec un essuie-tout. " Voici mon premier essai. " Patiemment, j'observe ses réactions. Je ne pressens rien de bon.

Rose le vit construire son sandwich, enfin son futur sandwich. Elle avait l’impression que c’était la première fois qu’il touchait des ingrédients de ces mains. Elle sourit devant le spectacle, franchement pour Rose, les jeunes nobles devaient apprendre à utiliser leurs doigts car même s’ils ont un titre de noblesse, cela ne suffisait pas dans la vie, surtout en France. Le peu d’ingrédient qu’il mettait dans le sandwich montrait bien qu’il n’y connaissait rien dans la préparation des sandwiches.

Quand il lui avait tendu le sandwich, Rose le regarda dans les yeux. Il ne croyait tout de même pas qu’elle allait manger ce sandwich. Déjà, rien quand le voyant elle savait qu’il ne serait pas bon mais en plus il avait oublié certaine sécurité. Elle se demanda s’il avait peur de la réponse pour ce casse-croûte.

« Bien qu’il m’a l’air bien appétissant, je te prierais d’utiliser des gants qui se trouve juste à ta droite, pour la propreté et l'hygiène, je toucherais jamais un sandwich qui a été préparer sans gants, sauf si c’est mes mains. Ensuite je peux te dire que ce sandwich est raté car tu sembles oublier qu’un bon sandwich est fait avec de la sauce, certain mettent de la mayonnaise, d’autre du Ketchup, mais sache qu’il faut une bonne sauce » dit-elle d’un ton vraiment sec, encore plus sec que tout à l’heure. On peut rire de tout avec elle sauf de la nourriture. Déjà qu’elle devient chère, il ne faut vraiment pas jouer avec elle quand Rose était à côté.

Rose lui pris se casse-croûte et le déposa sur la table, elle le donnera au fermier du coin pour ces cochons.

Je pense que c'est clair, je me suis bien loupé. En même temps, il fallait bien commencer quelque part. Je n'écoutes qu'à moitié les critiques de la directrice qui ne peuvent que m'aider à m'améliorer. " [...]je te prierais d’utiliser des gants qui se trouve juste à ta droite, [...] ". Des gants vraiment ? Oui pourquoi pas. En espérant que ça ne donne pas à la nourriture un goût caoutchouteux... "[...] un bon sandwich est fait avec de la sauce, certain mettent de la mayonnaise, d’autre du Ketchup, mais sache qu’il faut une bonne sauce." C'est forcément un truc que je ne pouvais pas deviner vu que je n'en ai jamais mangé ! Bon, je vais quand même essayé de me reprendre. " Très bien, je recommence. " Je ne suis pas du genre à lâcher prise. Je vais mettre tout ça en oeuvre et lui faire un truc parfait pour qu'elle me laisse tranquille une bonne fois pour toute !

Enfiler les gants s'annonce difficile. Pouah ! C'est si désagréable. Et c'est quoi la poudre qui se dépose sur mes mains en même temps ? Mes sensations sont toutes autres et j'ai l'impression de devenir encore plus maladroit. Tout m'échappe des mains. La tomate bien ronde, le morceau de fromage que je viens de couper, les feuilles de salade se débattent pour mieux me filer entre les gants... Je deviens un vrai comique mais moi ça ne me fait pas rire du tout ! Je ne suis pas doué, c'est clair et net.

Après m'être penché pour la dixième fois pour ramasser un morceau de poulet devenu immangeable, j'essaie de garder un peu de dignité. " Arrêtez de rire ! Je ne fais pas exprès ! " J'essaye de me reprendre et d'y aller doucement. Ses gants glissent mais les ingrédients doivent arrêter de sauter de la table. Je gâche et ce n'est pas bien du tout. Il faut que je me concentre. Du beurre ? C'est bon ça. Il y en a dans tous mes desserts préférés. Je commence par en étaler bien généreusement sur le pain. Du jambon ? Et bien du jambon, c'est facile à couper et ça ne saute pas des mains. J'ajoute quelques morceaux de fromages qui ne se sont pas encore sauvé pour ajouter un trait de mayonnaise tout de long du pain avant de le refermer.

J'espère que cette fois ça ira mieux. " Jambon, beurre, emmental, mayonnaise. " Ça ressemble un peu plus à ce qu'on peut lire dans les sandwicheries... auxquelles je ne me suis jamais attardé mais bon. Je fais de mon mieux, j'espère ne pas être trop pitoyable.

Rose avait bien vu que ce jeune homme écoutait à moitié. Cela ne la dérangeait pas qu’il écoute ou pas, cela leur fera rester plus longtemps ici. Elle se détourna du garçon et regardait cette merveilleuse cuisine qui datait de Louis XIV, certes elle avait bien changé niveau esthétique mais on pouvait toujours voir des soleils sur les portes pour montrer la grandeur de la France sous le règne du roi soleil.

Elle se désintéressa de ce qui l’entourait quand elle vit un mouvement assez inhabituel. Je jeune garçon était penché vers le parterre, il s’est relevé puis avais mi un ingrédient de côté. Rose posa son intention vers ce dernier. On aurait dit que les ingrédients avaient une âme faisaient tout pour l’empêcher de faire son sandwich. Rose souriais, jamais elle n’avait vu une personne comme cela. Quand elle vit qu’il avait encore une fois tombé un ingrédient, elle ne pouvait pas s’empêcher de rire, c’était tellement comique. On aurait dit que c’était un clown et qu’il le faisait exprès.

" Arrêtez de rire ! Je ne fais pas exprès ! "

Rose l’avait bien compris mais cela ne l’empêcha pas de rire. De petites perles apparues sur le coin de ces yeux, en plus elle avait mal au ventre à force de rire. Il faisait travaillez ces abdominaux qu’elle n’avait pas. Elle s’arrêta de rire quand le gamin lui tendit un sandwich. Simple sandwich au passage, elle le prit le regarda et prit une bouchée. Purée ce garçon était doué la dose de mayonnaise était correct, le nombre de tranche pour ce jambon était correct, il manquait juste un léger trait de beurre mais cela passa. Par contre, ce sandwich était frustrant, il manquait quelques chose de nouveau qui donnerai des peps à ce sandwich.

« Tu peux mieux faire » dit-elle sans rien rajouter

Malgré le fait qu’il avait la touche avec ces sandwich, elle voulait le laisser ce débrouiller, c’était un fils de noble qui était pour la première fois en train de faire à manger donc elle ne rajouta rien, sinon de un il pourrait sans vanter et dire que les sandwichs c’est trop facile à faire mais non, la dose est très importante, un sandwicha avec trop de mayonnaise, est un sandwich indigeste. De deux, elle avait envie de la taquiner. Donc elle posa ce deuxième essaie à côté du premier.

" Tu peux mieux faire. " Le verdict est sans appel. J'ai vraiment juste envie de l'étrangler. Je déteste me soumettre comme ça ! Surtout devant une pimbêche pareil qui m'oblige à faire des choses si... ordinaire ! Bon ok, je saurais faire des sandwichs maintenant. Mais où est l'intérêt, sérieusement ? Je ressers le poings, me détourne d'elle et me résigne non sans serrer un peu les dents. " Très bien, je recommence. " Reste courtois Vadim. Etranglez la directrice n'est pas bon pour ton palmarès de connerie ! Pense à ton père. Tu sais, celui qui va te renvoyer à la maison si tu fais ce genre de gaffe. Je respire un bon coup et reprenant le couteau entre mes mains gantés. J'ai vraiment du mal à me concentrer. Tellement de mal que j'ai envie de détourner mon attention en parlant. Oui, ça peut m'arriver. Tandis que la tomate que je coupe tente une énième fois de s'échapper, je déclare l'air de rien. " Si je ne réussis pas à vous satisfaire... nous allons y passer la nuit ou je reviendrais un autre soir ? " Si je cherche à me sauver ? Absolument. C'est bien l'idée. Je donnerais tout pour être ailleurs que dans cette infâme cuisine vieillotte.

Du beurre ? Du beurre oui c'est bien ça. J'en ajoute. J'espère que la réponse de la directrice sera satisfaisante. Je ne veux pas passer ma vie ici. Je m'applique à en refaire un en ajoutant des tomates. Même si je n'aime toujours pas ça, j'en avais vu dans celui qu'elle a mangé devant moi. Je m'obstine donc à essayer de les couper d'une manière correcte. Le défi est assez élevé si on prend en compte l’inexistence évidente de mes compétences. " Vous pouvez me faire confiance. Je reviendrais pour la prochaine fois. " Elle doute de moi c'est certain. Mais j'ai un certain don pour le mensonge. " Mon père est un argument de poids. J'imagine qu'il a déjà menacé de me renvoyer à la maison si je ne tiens pas correctement ? " Je me tourne vers elle, le couteau à la main, un mauvais sourire sur les lèvres... qui s'évanouit aussitôt. " J'ai bien compris votre petit manège. Je ferais ce que vous me demanderez, bien que je puis vous assurer que je déteste cette situation. " Me voilà bien docile. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour m'échapper de cette situation ! Je ne sais pas franchement si je reviendrais. Mais j'ai envie d'être sincère, et de mettre un peu de côté pour le moment, ces foutus sandwichs qu'elle m'oblige à faire !

Rose s’ennuyait, le regarder faire ces sandwichs ne l’intéressait pas vraiment. Au début elle avait pensé que c’était une très bonne idée pour le faire chier mais c’est elle qui se fait chier. Après son " Très bien, je recommence. " elle ne savait pas quoi faire. Elle vit qu’il commençait à se débrouiller avec les ingrédients, même si certains d’entre eux s’échappais encore de ces mains. Elle soupira assez fort et regardais ces mains, pas très grand intéressant mais on pouvait voir des rides, et oui des rides dans sa peau si jeune. Elle avait toujours cru qu’elle avait les mains de sa grand-mère quand elle était petite. En plus elle avait de fin doigt une horreur pour elle, elle les aimait beaucoup plus large et un peu moi grand, cela aurait été merveilleux.

Elle eut un petit sursaut quand il parla, espérant qu’il ne l’avait pas vu, elle se concentra vers le jeune homme et n’entendis que la fin : "… passer la nuit ou je reviendrais un autre soir ? ". Bonne questions, elle ne savait pas étant donné que le jeune homme était d’un ennui mortel, elle savait qu’elle ne devait pas penser cela du jeune homme mais que voulez-vous elle s’ennuyait ferme. Elle avait cru, vraiment cru, qu’il pourrait la sortir de ces papiers mais non être directeur c’est de ne pas avoir d’amis ici. Elle ne répondit pas à sa question tellement elle était prise dans ces pensées.

Après sa longue tirade, Rose le regarda dans les yeux, alors là elle était bouche bée. Franchement qui aurais pensé qu’elle arrivait à mâter ce vilain chat. Elle sourit de toutes ces dents. Elle avait réussi, elle avait réussi, son oncle aurait été fière d’elle. Il fallait qu’elle lui envoie une lettre car il n’aimait que cela. Les courriels et les SMS ce n’était pas pour lui.  Elle se leva de sa chaise et alla vers la porte. Mais elle pensa au jeune homme et son sourire accentua, elle fit demi-tour et essaya de cacher son sourire mais c’était une veine tentative.

« Il n’y aura pas de prochaine fois, je pense que tu as compris. Sache que ton père n'a rien à dire, quand il prend de tes nouvelles c'est mon oncle, l'ancien directeur qui prend l'appelle et il est très convainquant quand il omet, mon oncle veux juste que tu t’épanouisses sur Nobilia, en plus tu as de bonne note donc pourquoi lui parler de chose qui vont fâcher. Allez maintenant termine se sandwich. »

Ne voulant pas perdre de temps, elle me dépêcha de prendre des gants et me positionna à côté du jeune homme

« Maintenant je te donne une petite leçon de sandwich et après je te laisse tranquille. Première leçon et dernière, dans un sandwich on met ce qu’on aime, alors tu mets ce que tu aimes et je fais pareil et on fait un sandwich, il va surement paraître bizarre mais on va le manger à deux, ok ? »

" Il n’y aura pas de prochaine fois, je pense que tu as compris. " Mon objectif détourné aurait-il été atteint avec tant de facilité ? Je n'en reviens pas moi-même. " Sache que ton père n'a rien à dire, quand il prend de tes nouvelles c'est mon oncle, l'ancien directeur qui prend l'appelle et il est très convainquant quand il omet, mon oncle veux juste que tu t’épanouisses sur Nobilia, en plus tu as de bonne note donc pourquoi lui parler de chose qui vont fâcher. Allez maintenant termine ce sandwich. " De bonnes notes ? J'ai eu que mes résultats en français : c'est pour ça qu'elle pense que je ne suis pas si irrécupérable que ça ? Dommage pour toutes les autres matières, je vais avoir du mal à rattraper mon retard et je ne vois pas vraiment comment mon père pourrait ne pas être mis au courant de mon comportement. J'aime sa façon de faire la part des choses. L'ancien directeur veut que je m'épanouisse à Nobilia ? J'ai envie de rire puis me reprend. Rencontrer Lana m'a véritablement changé. Grâce à elle je refais confiance aux autres. Peut-être que je peux réellement m'épanouir dans cette école, loin de mon père et de ceux qui me méprisent ?

Après avoir regardé le sol, un peu hésitant, je relève la tête et affiche un léger sourire. " Merci beaucoup mademoiselle la directrice. De lever ma punition et de ne pas utiliser mon entourage familiale pour me contraindre à obéir. Je dois avouer que je suis surpris... par tant d'attention. " J'en oublierais presque que ça fait bien trop longtemps que je suis enfermé dans cette cuisine avec elle. C'est étrange, je me sens bien. Je n'ai pas envie de crier après tout le monde ou de me rebeller bêtement. C'est comme si quelque chose s'était apaisé en moi. Peut-être que toutes les rencontres que je fais à Nobilia sont en train de me changer ? Je secoue doucement la tête. Non, je dois rester fidèle à moi-même. Ce n'est sûrement que passager. La directrice est à présent à mes côtés, munies elle aussi de gants et me propose sur un ton tout-à-faire amical.

" Maintenant je te donne une petite leçon de sandwich et après je te laisse tranquille. Première leçon et dernière, dans un sandwich on met ce qu’on aime, alors tu mets ce que tu aimes et je fais pareil et on fait un sandwich, il va sûrement paraître bizarre mais on va le manger à deux, ok ? " Cette idée me paraît un peu saugrenu, certes. Mais je n'ai pas envie de casser l'ambiance avec mon masque de glace qui commence légèrement à fondre par moment. " Comme vous voudrez. Mais par pitié, évitons d'y mettre des tomates. " C'est dans une humeur plus joyeuse que jamais que nous commençons par choisir des ingrédients pour confectionner notre sandwich commun. En experte elle choisit des ingrédients qui jamais ne me serait venu à l'idée. " Je n'ai vraiment pas l'habitude de ce genre d'exercice. Nous devons y mettre ce qu'on aime, c'est ça ? " Malicieusement, un autre sourire vient se dessiner sur mes lèvres et je laisse un instant la directrice pour me diriger vers le réfrigérateur. J'ai une grande passion pour le sucré et en particulier pour les desserts. Puisque de toute façon ce que nous faisons est ... spécial, autant jouer le jeu !

Je reviens avec un reste de coulis de fraise et de la crème pâtissière. " Vous avez bien dit qu'il fallait de la sauce pour faire un bon sandwich, n'est-ce pas ? " J'essaye de rendre ce moment un peu plus conviale, comme je le fais lorsque Lana est triste. Je suis assez fier de ma trouvaille. J'espère qu'elle appréciera mes plaisanteries : mais je suis quasi-certain que ce sandwich sera parfaitement immangeable. Mais au moins, il sera le fruit de notre réconciliation et de notre bonne humeur !

" Comme vous voudrez. Mais par pitié, évitons d'y mettre des tomates. "

Rose aimait les tomates, ces petits légumes ou fruits juteuses qui était un délice dans les sandwiches. Mais voyant que le jeune homme faisait un effort elle s’était tue pour que la bonne humeur soit de la partie dans cette dernière heure de colle pour le jeune homme. Elle regardait les ingrédients qui étaient sur la table, on pouvait trouver des olives, du fromage, des tomates, des cornichons. Elle regardait ce qu’elle pouvait mettre dans le sandwich. Après sa question Rose hochait sa tête de haut en bas tout en regardant les ingrédients.

Quand elle vit ce qu’il avait apporté, elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire. La gamins était sérieux, de la crème pâtissière ainsi qu’un coulis de fraise. Franchement ce gamin était vraiment un enfant, il faisait le grand garçon mais devant le sucrée c’était encore un garnement.

« Pourquoi pas » dit-elle

Elle prit la crème pâtissière du jeune homme et en mis trois noisettes : une au milieu et les autre près des bords. Elle mit des olives sur chacune des noisettes et pris le coulis de fraise qu’elle mit sur les olives.

« Tu aimes d’autre choses ? »

Elle prit quelques feuilles de salades qu’elle mit entre les différentes noisettes de pâtisserie. Rose imagina bien que ce soir enfin plutôt cette nuit elle aurait mal, au ventre, franchement mélanger de la pâtisserie avec des légumes. Elle mit de l’emmental dans le sandwich et un peu d’herbe de Provence. C’était bon pour elle maintenant au gamin de mettre ce qu’il veut.

« À toi de choisir tes ingrédients, même si j’ai déjà mis une partie de ce que tu aimais. »

Spoiler:

Je crois que cette directrice ne cessera jamais de me surprendre. A la vue de mes ingrédients sucrées, elle se mit à sourire. J'ai soudainement détourné le regard. Pourquoi ne sait-elle pas mis en colère ? Mystère. On dirait qu'elle n'a plus envie de s'énerver contre moi. " Pourquoi pas. " Puis sans attendre, et avec une grande dextérité, elle a ajouté un peu des deux sans que rien ne déborde. Je pense en être incapable. Sur ce coup-là, je ne ferais pas mieux qu'elle, je dois l'avouer. " Tu aimes d’autre choses ? " Comme j'étais plongé dans la contemplation de son travail, j'ai soudainement relevé la tête et me suis mis à rougir. " Euh... je ne sais pas. Je vais voir. " Mais je suis un vrai crétin ! Je me détourne aussitôt pour aller voir si autre chose dans le réfrigérateur pourrait retenir mon attention. Ce n'est qu'une femme, Vadim ! Ne te laisse pas impressionner comme ça ! Raaah ! Pour quoi je vais passer à la fin ! Il faut que je lui ramène quelque chose... que j'aime. Mise à part le sucrée ... Tiens, ça pourrait bien faire l'affaire !

Je reviens avec entre les mains du jambon et du miel. Ma mère en met souvent dans ses plats. Mais je doute que de l'associer au reste soit une brillante idée mais bon... j'en ai pas d'autres pour le moment. " À toi de choisir tes ingrédients, même si j’ai déjà mis une partie de ce que tu aimais. " Je la regarde, toujours méfiant. Elle est sérieuse alors. " D'accord. " Je remets mes gants et coupe des petits morceaux de jambons que je disperse pour qu'il y en ait partout. Puis j'étale un petit peu de miel sur la partie supérieure du sandwich, histoire que ça se colle au jambon quand on fermera le tout. Je suis minutieux cette fois. Je ne voudrais pas tout foutre en l'air. " J'ai fini. " Je me tourne vers elle, prenant un couteau. Un petit sourire en coin peut se lire sur mes lèvres. " Je le coupe en deux et chacun devra manger sa moitié ? " Lorsqu'il s'agit de manger des trucs horribles voir ignobles, je peux me montrer courageux mais mon estomac l'est nettement moins... Tant pis ! Je prends le risque ! Après avoir coupé en deux le sandwich, je le présente à la directrice dans un morceau d'essuie-tout avant de retirer mes gants et de prendre le mien. Sans autorisation, je m'assois et j'observe celle qui m'a imposé cette drôle de punition.

" Vous allez vraiment réussir à manger cette horreur ? " Dans mes yeux, luit une pointe de défi. Nous sommes sur un pied d'égalité à présent, non ? Avec un autre petit sourire arrogant, je lui lance. " Je peux m'y risquer avant vous si vous voulez ? " Je n'attends même pas sa réponse et mords dans le sandwich étrange. Le goût est ... surprenant. Après avoir difficilement avalé, je ferme un oeil, comme si ça faisait mal de le manger. C'est absolument immonde ce truc. Mais j'ai quand même envie de rire. " Mademoiselle... Je crois que c'est vraiment la pire punition que j'ai jamais reçu. " Et je lui laisse encore entrevoir mon sourire d'ange avant de continuer de manger cet abominable sandwich. Il faut dire que j'ai faim à force de manipuler tous ses ingrédients ! Je pense que je le regretterais plus tard. En attendant, je terminerais de le manger avant elle ! C'est certain !

Rose le regarda mettre ce qu’il aimait, à son avais avec le miel ainsi que le jambon, le sandwich serait immonde, voir plus il pourrait aussi bien tuer des rats comme l’arsenic. Elle savait que c’était un peu exagérer mais elle voyait déjà ce monstre entrée dans son ventre et rien qu’en pensant à cela, elle avait déjà envie de vomir. Mais elle devait le faire, déjà de un pour sa réputation, de deux pour montrer à son oncle qu’elle pourrait faire face à tous les tracas de cette école et de trois pour elle-même. En effet elle avait envie de sortir un peu de sa bulle de directrice c’était quelque fois dure d’être dedans.

Quand il avait fini, Rose regardait le sandwich et elle demanda à son ventre de lui pardonner pour ce qu’elle allait faire, manger cette horreur. Elle hochait la tête avant qu’il ne coupe se sandwich en deux. On pouvait voir la fameuse crème pâtissière qui sortait quand il découpa. Cette crème qui tombait du pain se mélangea avec le miel qui dégoulinait de tous les côté. Mais elle ne devait pas flancher, pas devant u élève, rester forte qu’importe la situation et les circonstances du moment. Elle prit le pain dans les mains et regarda ce monstre.

" Vous allez vraiment réussir à manger cette horreur ? "

Elle n’avait même pas pensé à regarder ce jeune homme. Elle se posa aussi la question, tout son être lui disait de ne pas le manger mais son caractère lui disait de défier ce jeune homme qui prit une bouché du sandwich devant ces yeux.

« Qu’ils soient séparés ou dans un sandwich, tous les ingrédients atterrissent dans le ventre »

Elle prit une bouché, oh mon dieu ce truc était ignoble, j’avais elle n’avait mangé un truc aussi dégelasse et même les ancienne cantines était un paradis à coté de cette chose. Elle mâcha son bout tout en regardant le vidage du jeune homme. Il avait aussi la même expression sur son visage qu’elle.

" Mademoiselle... Je crois que c'est vraiment la pire punition que je n’ai jamais reçu. "

Elle attendit d’avoir fini son bout pour parler car elle détestait parler la bouche pleine

« Moi aussi M. MILOSLAV »

Elle s’était puni elle-même, elle regarda son bout de pain et pris une deuxième boucher. Heureusement qu’ils mangeaient le sandwich à deux, sinon elle ne l’aurait pas supporté. Il manquait juste la boisson pour faire passer ce truc immonde. Elle déposa le sandwich, chercha une bouteille d’eau et deux verres, les servit et leva son verre.

« A ce magnifique sandwich qui nous permettra d’aller au toilette la nuit avec en surprise des douleurs au ventre »

Alors que nous mangeons ensemble, notre horrible sandwich, la réplique de la directrice m'a arraché un sourire. " Moi aussi M. MILOSLAV " C'est moi qui devait être puni à la base, non ? J'ai quand même réussi à lui faire manger un truc horrible. Je suis assez fier de moi. Je continue cet en-cas tardif avec vigueur, histoire que ce soit rapidement un mauvais souvenir. En attendant, elle va chercher de quoi boire. Je pense qu'effectivement qu'avec un peu de liquide, ça passera mieux. Je lui fais un signe de tête reconnaissant et je la vois qui lève son verre. " A ce magnifique sandwich qui nous permettra d’aller aux toilettes la nuit avec en surprise des douleurs au ventre. " Je ne peux m'empêcher de rire. " Et encore, s'il n'y avait que ça : nous aurions beaucoup de chance ! " Nous trinquons et je peux boire, je descends l'intégralité de mon verre d'un coup. Effectivement, il semblerait que j'avais soif. Voyant qu'elle y met moins d'entrain que moi, le mangeant lentement tant le goût est affreux, je ne peux m'empêcher de revenir sur ma parole. " Ne vous forcez pas surtout. Je peux être malade tout seul, ça ne me dérange pas. "

Je continue de le manger, j'en suis déjà à plus de la moitié, et le goût doit occupé tout mon haleine. Je déteste les sandwichs pour ça : les morceaux vous reste dans la bouche et c'est compliqué de ne pas en mettre partout. Je me prends un essuie-tout pour me nettoyer la bouche avant de me resservir de l'eau. Ça débouche moins que la vodka mais je me suis dit que sortir ma bouteille privée devant la directrice ne serait pas la meilleure idée qui soit. Voyant qu'elle continue de le manger, avec un peu plus d'application, j'essaye d'encore une fois la dissuader. " C'est ma punition. Pourquoi est-ce que vous tenez à le manger aussi ? " Cette idée m'a bien fait rire mais j'aimerais avoir une explication. Rien ne lui oblige et pourtant elle le fait. J'en suis vraiment reconnaissant mais, je me sens coupable de voir la tête qu'elle fait en mangeant cette chose infecte. Si bien que je me lève et prends son poignet pour éloigner le sandwich de sa bouche. " Vous en avez assez manger. Arrêtons-là. Je pense avoir retenu la leçon. " Je me suis levé, elle est toujours assise. J'ai peut-être plus de force qu'elle malgré mon jeune âge. Elle peut essayer de résister, ça ne me fait pas peur de l'en empêcher quand même. Seulement je sens déjà mon ventre qui commence à me faire mal.

" Aaah. Vous voyez. Pour moi ce sera plus atroce encore. " Je l'ai lâché et le suis à genoux, parterre, en train de me tenir le ventre. Mon sourire est un peu crispé face à la douleur qui est en train de me brouiller l'estomac. " Je suis la preuve vivante que c'est dangereux de le finir. " Elle peut parfaitement penser que je joue la comédie, je m'en moque. Je ne suis pas un acteur là, j'ai vraiment grave mal au bide ! J'espère qu'un surveillant pourra me passer un calmant parce que je vais pas pouvoir dormir comme ça ! Une ambulance sera excessif quand même. Quoi que ...

Rose lui sourit et bu un peu de son verre d’eau, elle ne voulait pas manger et boire en même temps, cela se faisait pas. Elle prit une autre bouchée, petite certes mais il fallait que elle le termine " Ne vous forcez pas surtout. Je peux être malade tout seul, ça ne me dérange pas. " Elle lui sourit, cela la dérangerai pas de devenir malade, son oncle prenait la place. " C'est ma punition. Pourquoi est-ce que vous tenez à le manger aussi ? " « Mr. MILOSLAV, nous l’avons dit qu’on mangerait à deux ce sandwich donc quoique vous allez dire, je le mangerais avec vous » dit-elle quand elle eut fini de manger. Elle but encore dans son verre. À force d’en manger elle ne ressenti plus la mauvais mixture qui était dans sa bouche. Elle regarda son sandwich, il ne lui restait plus qu’un quart du sandwich, elle devait le terminé. Elle allait reprendre une bouché quand une main pris son poignet, elle était presque arrivé vers la fin encore deux ou trois bouchée et cela était fini.

" Vous en avez assez mangé. Arrêtons-là. Je pense avoir retenu la leçon. " Elle le regarda dans les yeux et essaya de bouger son bras qui tenais le sandwich mais le gamin avait plus de force qu’elle, alors elle eut une idée, elle avança sa tête en vitesse et pris encore une bouché. Une lueur de défis scintillait dans ces yeux. Elle termina de mâcher quand le jeune garçon toucha son ventre et se mis à genoux. " Je suis la preuve vivante que c'est dangereux de le finir. " Elle lâcha le reste de son sandwich et s’agenouilla devant lui. Elle fouilla dans ces poches pour voir s’il elle avait l’ingrédient secret que sa mère lui donnait quand elle avait mal. Normalement elle en avait toujours sur elle, elle chercha et trouva la boite qui contenait son précieux trésor. Ce trésor qui était bon pour le corps mais aussi pour les papilles. Des bonbons et pas n’importe lesquelles, les Vichy.

Elle lui en tendit un, surement il la prenait pour une idiote mais les bonbons sont bons pour la santé. Enfin si on oublie les carries. « Allez prend se bonbons il t’aidera à ne pas avoir moins mal. » Elle rangea sa boite « Reste ici, je vais chercher des médicaments pour le mal de ventre » Elle savait que la cuisine contenait une pharmacie en cas de brulure. Elle la chercha et la trouva. Elle l’ouvrit et chercha un médicament pour le mal de ventre. Et elle le trouva, surement un des cuisiniers à du emmener sa boite personnelle et l’avais laissé ici.

Elle prit un médicament puis se dirigea vers Vadim et s’agenouilla devant lui « Quand tu as fini le bonbon, prend ça avec de l’eau cela te fera du bien » Elle lui sourit et attendais qu’il avait fini de prendre le médicament. « Tu vois, faut jamais détruire un sandwich, voici leur revanche » Je lui souris encore une fois j’espère qu’avec le médicament cela va passer.

C'est qu'elle avait un caractère bien trempé cette directrice ! Même lorsque je voulais l'en empêcher, elle avait une fois de plus mordu dans ce sandwich. Et maintenant que c'est moi qui suis en pleine convalescence, plutôt que de m'envoyer à l'infirmerie pour se débarrasser de moi, la voilà qui s'agenouille à ma hauteur et me tend... un bonbon. " Allez prends ce bonbon il t’aidera à avoir moins mal. " Elle se fiche de moi là ? Non ? Son air sérieux m'empêche de répondre quoi que ce soit et je le fourre dans ma bouche, illico. J'ai vraiment mal, c'est pas des blagues. La preuve, je pourrais avaler n'importe quoi. " Reste ici, je vais chercher des médicaments pour le mal de ventre. " J'essayais de répondre. " Je ne risque pas de m'échapper, rassurez-vous. " La voilà qui s'éloigne, partant plus loin dans cette sombre cuisine. Pendant qu'elle cherche je ne sais quoi, j'essaye de me lever mais y'a rien à faire. Bouger me fait encore plus mal. Je prends bien soin de me plier en deux pour limiter les dégâts, mais mon estomac fait des bruits étranges et affreux. Vomir, vu l'état de mon ventre, ne serait franchement pas une surprise. Enfin je trouve un petit lot de consolation. Pour partir me soigner, elle a arrêté de manger ce fichu sandwich. J'aurais au moins réussi quelque chose.

La voilà qui revient enfin, j'essaye de me redresser un minimum. Je suis un vicomte quand même. Qu'est-ce que je fous parterre comme ça ? " Quand tu as fini le bonbon, prends ça avec de l’eau cela te fera du bien. " Ce fichu bonbon je l'ai déjà avalé et elle a de la chance que j'aime bien la menthe. Ma petite sœur Irina aurait craché ça en moins de deux.  Sans essayer de parler, je me redresse pour m'asseoir et avale de médicament avec le premier verre d'eau à ma porté. Je ne sais pas si ça fera effet et la directrice ajoute quelque chose de bien curieux. " Tu vois, faut jamais détruire un sandwich, voici leur revanche. " Je me mets aussitôt à rire. " Je vous promets, que je ne verrais plus jamais un sandwich du même œil ! " Je me ressers un peu d'eau, pour accelérer les effets du médicament. Oui c'est dans ma tête, mais on ne sait jamais. " Déjà que je ne les aimais pas beaucoup... " C'est en commençant à me resservir encore que je m'aperçus... que je buvais dans le verre de la directrice depuis tout à l'heure. " Ahaha... désolé. Dans la précipitation j'ai pas fait gaffe. "

Je me lève alors, gardant une main sur mon ventre, restant un peu plier en deux. Je pense que ma dignité en prend un sacré coup. " Merci pour les médocs ! Sur ce... je peux aller me coucher ? " Je n'ai qu'une envie : m'allonger sur le ventre et pioncer. Je me sens tellement mal... espérons que ça passe dans la nuit ! Sinon... je retournerais voir l'infirmière ! Heureusement qu'elle m'aime bien. " Bonne nuit, mademoiselle la directrice. " Sans vouloir rester une minute de plus dans cette affreuse cuisine, je repars et fonce en direction du pensionnat. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai bu trop d'eau mais... je sens ... que je vais le rendre ce sandwich. Quand le surveillant me voit arriver, blafard, il ne peut s'empêcher de se demander ce que m'a fait subir la directrice et m'envoie me coucher sans discussion possible. Je n'ai pas envie de lui faire une mauvaise réputation. Mais de mettre le grand Vicomte Miloslav dans cet état, c'était quand même du jamais vu.

Il était plus cool quand il souriait, son visage était détendu même si sa main touchait encore son ventre pour le mal qui a. " Ahaha... désolé. Dans la précipitation j'ai pas fait gaffe. " Rose le regarda comme s’il était un extraterrestre, le gamin a mal au ventre et il s’excuse pour le verre. Elle lui sourit pour lui montrer qu’elle s’en fichait. Quand il se leva, Rose fit de même. " Merci pour les médocs ! Sur ce... je peux aller me coucher ? ". Elle hocha la tête. « Bonne nuit, jeune vicomte » Elle lui sourit quand il partit elle regarda le foutoir qui était sur la table, elle entendit un bruit derrière et se retourna pour vois si c’était encore le jeune homme.

C’était Roger le surveillant de nuit « Bonne soirée, Roger » Elle se retournait vers le foutoir et commença à ranger, elle mettait ce qui était encore mangeable dans un sachet pour les donner au cochons. Elle rangeait tout le reste à leur place. Puis elle sorti de la cuisine avec le sachet en mains. Elle le donnerait à mon oncle demain soir pour qu’il le donne au cochon. Après cette dernière pensée elle se dirigea vers son logement ou un lit froid l’attendait.